macOS 15 ferait un grand ménage dans Réglages Système

Florian Innocente |

macOS 15 pourrait faire l'objet de légers changements d'interface avec en particulier une réorganisation des Réglages Système. Depuis deux versions de macOS, le panneau des Réglages Système a épousé l'aspect de ses cousins sur iOS et iPadOS (tout comme l'impossibilité de le redimensionner en largeur). D'après AppleInsider, Apple va réorganiser le contenu des sections : certaines seront plus visibles, d'autres seront reléguées plus bas dans la hiérarchie et il y a celles qui seront rapprochées car partageant la même thématique.

Réglages Système dans macOS Sonoma.
  • La section "Général" monterait sous celles liées aux réseaux monterait sous Réseau ;
  • "Notifications" et "Son" descendraient plus bas ;
  • "Fond d'écran" et "Moniteurs" fileraient dans "Général". A priori il n'y aurait aucune nouvelle option dans les réglages de Fond d'écran ;
  • "Confidentialité et sécurité" deviendrait voisine de sections liées à Touch ID ou au verrouillage de l'écran pour plus de cohérence ;
  • L'interface dans "iCloud" pourrait évoluer et être déplacée au même endroit qu'Apple Pay et l'accès aux mots de passe ainsi qu'aux paramètres internet ;
  • AirDrop verrait quelques petits changements pour actualiser sa présentation.

Dans la barre des menus, l'icône de Siri — qui conserverait donc l'apparence qu'on lui connaît — adopterait un dessin monochrome plus en phase avec les autres icônes système qui se trouvent là. Son dessin pourrait alterner entre le noir et le blanc en fonction de la couleur d'arrière-plan.

Un rendu de la possible nouvelle icône de Siri dans la barre des menus.

Enfin, Apple préparerait une fonction dite "Printable Account Recovery Summary" pour obtenir une synthèse des éléments clefs de son compte utilisateur. Une sorte de résumé que l'on pourrait générer avant de l'archiver ou de l'imprimer.

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Les forums développeurs d'Apple ont une nouvelle interface

Florian Innocente |

Apple a revu l'interface et les outils de ses forums pour les développeurs. L'organisation des contenus se fait sur la base de sections principales et de sous-sections aisément identifiables par des jeux de couleurs.

Les grands sujets et, en couleurs, les sous-rubriques.

Une fois entré dans une section, on voit rapidement l'activité d'une discussion avec le nombre de réponses à une question, le nombre de vues, l'ancienneté du dernier passage ainsi qu'un indicateur de "boot". Si une question a trouvé sa réponse, un indicateur vert le montre clairement.

Sous un message, le boost est représenté par une flèche que l'on cliquera pour donner de la visibilité à une contribution, pour son utilité ou pour laisser entendre qu'on est face au même problème. Tandis que la cloche active un suivi de la conversation pour être prévenu de nouvelles contributions.



Lorsqu'un sujet a lancé un échange de plusieurs messages, le défilement de la page provoque le déplacement d'une ligne temporelle sur la droite avec l'affichage de la date du message. Les icônes de réponse et de cloche restent constamment à portée de clic pour une action immédiate.

Cette présentation n'a pas été étendue aux forums des utilisateurs, mais avec la WWDC qui ouvre le 10 juin, la priorité de ces forums-ci est évidente.

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Apple envisagerait de sortir son MacBook à écran pliant dès 2026 🆕

Nicolas Furno |

Ming-Chi Kuo revient sur la rumeur persistante d’un futur MacBook composé d’un seul grand écran pliant. Il ajoute plusieurs détails supplémentaires sur ce futur produit dans un message publié sur Medium, à commencer par une nouvelle date. Alors que l’on attendait ce produit autour de 2027, il pourrait finalement sortir dès 2026, avec une mise en production de l’écran pliant qui pourrait débuter fin 2025 et un assemblage du produit complet qui interviendrait au cours du premier trimestre de l’année suivante.

Le ZenFold 17 d’Asus pourrait s’approcher de ce qu’Apple aurait en tête pour son futur MacBook. Image Asus/MacGeneration.

La Pomme travaillerait avec deux sous-traitants pour corriger le plus gros défaut de cette catégorie de produits, à savoir la charnière. Outre la fiabilité qui pose souvent problème, Apple chercherait surtout à affiner au maximum cette charnière, alors que les appareils pliants actuels ont un espace assez marqué entre les deux parties de leur écran. LGD serait l’unique fournisseur de la dalle pliable, tandis qu’Amphenol fournirait la mécanique. Ming-Chi Kuo indique qu’une intégration parfaite des deux composants sera nécessaire pour offrir le résultat attendu et c’est pourquoi l’entreprise de Cupertino se contenterait de ces deux sous-traitants à ce stade.

Cette charnière ultra-fine serait toutefois aussi ultra-coûteuse à produire : la rumeur du jour suggère que cela pourrait monter jusqu’à 900 $ par pièce, juste pour la charnière et la dalle. Les prix pourraient naturellement baisser avec la production de masse, reste qu’il ne faut pas s’attendre à retrouver cette technologie dans un appareil en entrée de gamme. Au contraire, le tarif pour les clients pourrait atteindre des sommets, sachant que les coûts de production s’approcheraient de ceux du Vision Pro. Malgré tout, un Mac portable à plier attirerait beaucoup de clients et Apple espérerait en vendre un million dès 2026, d’après Ming-Chi Kuo.

L’analyste ajoute qu’il serait équipé d’une puce M5, ce qui le placerait face à un MacBook Air en termes de performances, pas d’un MacBook Pro de génération équivalente. Peut-être pour réduire les coûts, Apple travaillerait par ailleurs sur une version un petit peu plus petite. Le prototype de base intègrerait une dalle de 20,25 pouces pour former une fois plié l’équivalent d’un ordinateur de 14 ou 15 pouces. L’entreprise envisagerait aussi une variante à 18,8 pouces, pour l’équivalent d’un 13 ou 14 pouces une fois fermé.

Mise à jour à 20h45 : dans un tweet, l'analyste ès écrans Ross Young abonde. Lui-aussi parle de temps à autre de ce produit. Ce soir, il dit s'attendre à une dalle de 18,76 pouces plutôt que 20,5 pouces, pour des raisons de coûts.

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Chuchotis transcrit efficacement et simplement les fichiers audio en texte

Stéphane Moussie |

Finie la tannée des transcriptions à la main des interviews, podcasts ou autres fichiers audio. Depuis fin 2022, on peut déléguer cette tâche à Whisper, un modèle de reconnaissance de langage qui fonctionne vraiment bien et qui s’exécute en local. Plusieurs applications Mac s’appuient sur la technologie d’OpenAI, l’une des dernières étant Chuchotis.

Chuchotis ne comprend pas autant de fonctionnalités que le pionnier MacWhisper, mais c’est un parti pris de son créateur qui vise une cible particulière : les journalistes. Denis Delbecq, lui-même journaliste, a privilégié la simplicité et les aides pour les reporters.

Chuchotis. Image MacGeneration.

Chuchotis, qui est utilisé au quotidien par une vingtaine de personnes au média suisse Le Temps, se distingue notamment par la sélection du morceau à transcrire, l’ajout de suggestions de mots pour éviter les erreurs, le regroupement des phrases ou encore la détection des hallucinations. Le texte généré automatiquement peut être copié dans le presse-papier ou bien exporté au format Word, RTF ou SRT, avec ou sans les repères de temps.

L’application donne le choix entre le modèle moyen ou grand de Whisper, le second étant plus précis mais plus long à faire tourner. D’après mes essais, la durée de la transcription prend le même temps avec Chuchotis que MacWhisper, et le texte généré est quasi identique. À titre d’exemple, il a fallu 6 min 30 pour transcrire un podcast d’une quinzaine de minutes sur un MacBook Air M1 avec 16 Go de RAM.

MacWhisper a l’avantage d’avoir une version gratuite et plus de fonctions avancées dans sa version Pro, mais si vous cherchez un client Whisper tourné spécialement vers les journalistes, Chuchotis est pertinent. L’application est vendue 29,99 € sur le Mac App Store.

Dictée surprise pour Apple, Google et OpenAI : qui est le meilleur élève ?

Dictée surprise pour Apple, Google et OpenAI : qui est le meilleur élève ?

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WWDC : des pin's officieux pour l'édition 2024

Florian Innocente |

La WWDC 2024 approche et un projet Kickstarter propose (à nouveau) de perpétuer la tradition des pin's dont le dessin évoque Apple et l'événement.

Le développeur Clément Sauvage a lancé un nouveau Kickstarter pour un lot de 6 épinglettes en métal représentant des symboles d'Apple. Il y a un raccourci-clavier, un gâteau d'anniversaire pour Swift, la face avant du Vision Pro, l'anneau d'Apple Park et deux autres pour le millésime 2024 de la WWDC24.

Le "Hello World!" ne figure pas dans le lot de pin's proposés.

Le tout est vendu 35 €. Une poignée d'autres pin's sont proposés séparément à l'unité. Ce KS a besoin de 4 100 € pour atteindre son objectif. Un peu plus du quart de la somme a été promise par les premiers soutiens, il reste 13 jours pour arriver au bout.

Il s'agit de la seconde édition de cette initiative qui avait eu lieu la première fois en 2021. À l'époque Apple avait basculé sa conférence des développeurs sur un format de distanciel et les participants avaient été privés du paquet cadeau traditionnel comprenant notamment des pin's créés par Cupertino.

Pour les développeurs et les autres, des pin

Pour les développeurs et les autres, des pin's (officieux) WWDC 2021 !

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Bing, DuckDuckGo, Copilot et d’autres services affectés par une panne chez Microsoft 🆕

Stéphane Moussie |

Plusieurs services sont affectés par une panne en cours chez Microsoft. Les moteurs de recherche Bing, DuckDuckGo, Ecosia et Qwant, qui reposent tous à des degrés divers sur Bing, sont touchés. C’est également le cas de l'IA générative Microsoft Copilot et de la recherche sur le web de ChatGPT. L’application mobile Copilot est coincée sur l’écran de démarrage, tandis qu’une recherche avec DuckDuckGo ne renvoie aucun résultat, par exemple.

DuckDuckGo est dans les choux actuellement. Image MacGeneration.

La panne a démarré il y a quelques heures. Microsoft a reconnu un problème d'accès à Copilot. OpenAI et Ecosia ont également confirmé un dysfonctionnement.

Si vous avez sélectionné Bing, DuckDuckGo ou Ecosia comme moteur de recherche par défaut dans Safari, vous pouvez le remplacer (temporairement) par Google ou Yahoo dans les réglages du navigateur.

Mise à jour à 16 h 04 : Les choses sont en train de rentrer dans l'ordre. Les recherches fonctionnent de nouveau sur Bing, DuckDuckGo et Ecosia. L'application Copilot a par contre toujours un peu de mal à démarrer.

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Pixelmator Pro 3.6 améliore sa gestion des masques, avec une légère dose d’IA

Nicolas Furno |

Pixelmator Pro (59,99 €) a reçu une nouvelle mise à jour significative et le gros changement concerne cette fois les masques. L’éditeur d’images disposait déjà de cette fonctionnalité bien pratique qui permet, comme son nom le suggère, de masquer une partie d’une image. Jusque-là, les masques étaient basés sur des pixels que l’on pouvait définir avec un outil comme un pinceau ou à partir d’une sélection. Avec la version 3.6, ils deviennent vectoriels, ce qui ouvre de nombreuses possibilités.

Une photo de chat masquée avec une patte de chat, on n’arrête pas le progrès. En haut, le menu qui permet d’ajouter un autre masque au calque en cours. Image MacGeneration.

Le passage au vectoriel permet de créer des masques rectangulaires, arrondis ou de n’importe quelle forme. D’ailleurs, Pixelmator Pro met à disposition sa large collection de dessins vectoriels pour servir de base à un masque, comme la patte de chat que j’ai utilisée sur mon exemple. Vous pouvez naturellement exploiter une forme créée par vos soins, et ajuster le masque par la suite en gardant toute la souplesse des vecteurs. À l’inverse, il est toujours possible d’ajuster un masque en reprenant les outils classiques et en revenant à des pixels.

On peut également combiner plusieurs masques à un même calque. Par défaut, les masques se combinent pour garder le maximum de l’image originale possible. Il est possible d’ajuster ce paramètre pour au contraire soustraire l’un des masques ou encore les combiner pour ne garder que la partie commune. Pixelmator Pro ajoute aussi plusieurs outils pour choisir comment le masque est utilisé, par exemple avec un dégradé de transparence ou encore pour ajuster l’affichage de la partie masquée de l’image.

Deux masques combinés et l’un des panneaux d’options dédiés aux masques en bas. Image MacGeneration.

Il fallait bien une petite dose d’intelligence artificielle pour accompagner cette nouveauté. À défaut d’une gomme magique aussi impressionnante que chez la concurrence, un masque peut être automatiquement défini pour ne garder que le sujet d’une photo. Pixelmator Pro récupère en réalité une fonction qui existait déjà pour supprimer automatiquement l’arrière-plan, sauf que l’objectif est cette fois de réaliser un masque.

Avec tous les avantages liés à cette technologie, puisque l’on garde un contrôle complet sur le masque et ses attributs. On pourra notamment enlever ou ajouter des éléments sélectionnés par erreur lors du processus de sélection automatique, car cela arrive encore assez fréquemment que Pixelmator Pro se trompe, surtout sur les sujets présentés sur un fond complexe. À cet égard et pour autant que je puisse en juger, l’app n’a pas gagné en intelligence (artificielle), c’est le même processus qu’avant, mais intégré au nouveau système de masques.

Exemple de masque basé sur la détection automatisée du sujet. Ici, j’ai aussi modifié les attributs du masque pour garder le reste de l’image avec un effet de transparence et ainsi obtenir un chat tout mignon, mais sur un fond violet. Image MacGeneration.

Pixelmator Pro 3.6 est une mise à jour gratuite pour tous ceux qui disposaient de l’app sur leur Mac. Comptez sinon 59,99 € en achat unique sur le Mac App Store et vous pouvez tester gratuitement l’app pendant sept jours grâce à la version de démonstration proposée à cette adresse. L’interface est traduite en français et l’app nécessite macOS 12 au minimum.

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