Pixelmator Pro peut désormais modifier le texte des documents PDF

Nicolas Furno |

Pixelmator Pro (59,99 €) ajoute une corde à son arc désormais bien épais. Avec sa dernière version, l’éditeur d’images est désormais capable non seulement d’ouvrir les documents PDF — c’était déjà le cas avant — et surtout de les modifier avec ses propres outils et en particulier le texte. On pouvait déjà ajuster les images et formes, ce sont désormais les blocs de texte qui peuvent être changés en utilisant les outils intégrés à l’app. C’est vrai pour le titre et même les paragraphes, avec alors un calque par ligne de texte.

Le PDF généré par Pages en arrière-plan, la version en cours de modification dans Pixelmator Pro au premier plan. Image MacGeneration.

La mise à jour améliore aussi l’import des PDF générés par la suite bureautique d’Apple. Les fichiers créés par Pages, Numbers et Keynote devraient être mieux préservés une fois ouverts dans Pixelmator Pro, en particulier pour le texte qui était jusque-là importé sous la forme de formes vectorielles, une par lettre. Si vous générez un PDF depuis une page web et qu’elle utilise la police San Francisco d’Apple, l’import se fera également correctement si vous aviez installé au préalable la police sur votre Mac.

Dans la liste des nouveautés, on repère aussi l’ajout de modèles de type « bento box », un format popularisé pour présenter des fonctions ou nouveautés d’un produit. Grâce à ces modèles, vous pourrez générer plus facilement ces illustrations en utilisant l’app.

Les nouveaux modèles « bento » dans Pixelmator Pro. Image MacGeneration.

Pixelmator Pro est vendu uniquement sur le Mac App Store, à 60 €. L’app nécessite macOS 12 au minimum et son interface est traduite en français.

Lire les commentaires →

Comment retirer votre nom et vos informations personnelles de Google 📍

Article sponsorisé |

Voir son nom et ses informations personnelles circuler librement sur Google peut être troublant. Heureusement, des outils comme Incogni offrent une solution pratique pour protéger votre vie privée. Ce petit tutoriel vous guidera à travers les étapes pour retirer votre nom et vos informations personnelles de Google en utilisant Incogni.

Google indexe les informations disponibles publiquement sur Internet, ce qui inclut, potentiellement, vos informations personnelles. Celles-ci peuvent provenir de diverses sources (réseaux sociaux, annuaires en ligne, sites web, etc).

Il existe diverses méthodes pour mieux se protéger en ligne : utiliser des extensions (uBlock Origin, Ghostery), des navigateurs sécurisés, faire attention aux données que vous transmettez, utiliser un VPN éventuellement, etc. Mais comment s'enlever de Google, et des courtiers en données ?

S'enlever petit à petit des réseaux sociaux

Les informations personnelles partagées sur les réseaux sociaux contribuent également à votre empreinte numérique sur Google. Vous avez deux options : supprimer entièrement vos comptes de réseaux sociaux, ce qui entraînera la disparition des résultats associés, ou configurer vos comptes en mode privé.

Vous pouvez également changer les noms de profil en pseudonymes et supprimer les détails personnels comme votre date de naissance et vos coordonnées pour renforcer votre confidentialité.

Utiliser les services de suppression de Google

Google propose des outils pour demander la suppression d'informations personnelles de ses résultats de recherche.

Vous pouvez soit utiliser l'outil de demande de suppression de Google, accessible via son site, soit demander la suppression directement à partir de la page de résultats de recherche en cliquant sur les trois points à côté du résultat concerné. Ces méthodes nécessitent de fournir des détails spécifiques sur l'information à supprimer et de suivre les instructions fournies par Google pour finaliser votre demande.

Dans l'Union européenne, vous pouvez invoquer votre droit à l'oubli, une réglementation qui vous permet de demander la suppression de certaines informations vous concernant des résultats de recherche.

Tester Incogni

Incogni est un outil conçu pour aider les individus à reprendre le contrôle de leurs données personnelles en ligne.

Il fonctionne en soumettant automatiquement des demandes de suppression de données en votre nom à une multitude de courtiers en données et de sites web qui pourraient détenir vos informations personnelles. Incogni est un service payant, mais considérez-le comme un investissement dans la protection de votre vie privée.

Incogni sélectionne automatiquement les entités les plus probables à détenir vos données. Après avoir sélectionné les cibles, le service commencera à envoyer des demandes de suppression en votre nom. Le logiciel s'occupera de toute la correspondance nécessaire, y compris les relances, jusqu'à ce que vos informations soient supprimées.

Incogni offre un tableau de bord où vous pouvez suivre l'état de vos demandes de suppression. Vous serez également notifié par e-mail lorsque des actions sont requises de votre part ou lorsque des informations sont supprimées avec succès.

Restez patients, car le processus peut prendre du temps. Certaines entités répondent rapidement, tandis que d'autres peuvent prendre plusieurs semaines ou mois. C'est d'ailleurs pour ça que le service recommande d'opter pour un abonnement à l'année plutôt qu'au mois.

En ce moment, l'abonnement annuel d'incogni est proposé à 6,49 € HT par mois (soit 7,78 € TTC). C'est extrêmement intéressant puisque l'abonnement d'un mois classique coûte un peu plus de 12 € et ne permet pas au service d'avoir assez de temps pour supprimer vos données. Incogni propose aussi un essai gratuit de 7 jours pour découvrir le service sans engagement. Profitez-en !

Lire les commentaires →

Google a sa propre puce pour les serveurs, Axion

Pierre Dandumont |

Google, comme de nombreuses sociétés, se lance dans les systèmes sur puce pour les serveurs et a annoncé récemment son premier modèle, l'Axion. Et comme nombre de ses concurrents, Google n'est pas parti d'une feuille blanche mais se base sur un cœur sous licence, le Neoverse v2. Fourni par Arm, il est très proche du cœur Cortex X3 vu dans les smartphones haut de gamme de 2023 et offre de bonnes performances.

Le Google Axion

Ce processeur compatible ARMv9 a déjà été vu dans les puces Grace de chez Nvidia ou dans les Graviton 4 d'Amazon, et la cible de Google reste la même : les serveurs. Le but est de proposer une alternative aux puces x86 dans ce domaine avec — selon Google — 50 % de performances en plus et un gain de 60 % sur l'efficacité énergétique. C'est logique pour deux raisons : si les cœurs ARM ne rivalisent pas nécessairement sur la puissance brute sur un seul cœur avec les meilleurs Intel Xeon et autres AMD Epyc, les systèmes sur puce intègrent souvent plus de cœurs et consomment nettement moins, ce qui permet des gains globaux intéressants.

Les différents services de Google prennent déjà en compte le jeu d'instructions ARM, car Google emploie déjà des systèmes sur puce ARM dans certains de ses serveurs. La valeur ajoutée de Google ne vient pas du CPU mais bien des autres composants du système sur puce. Le principal serait ce que Google nomme Titanium, un ensemble de microcontrôleurs conçus en interne qui permet de décharger le CPU d'une partie des tâches qu'il effectue habituellement, pour améliorer ses performances. Le post de blog de Google cite la sécurité, le réseau mais aussi de la gestion des E/S pour l'accès au stockage.

Les serveurs équipés de puces Google Axion devraient être disponibles l'année prochaine pour les clients des offres de cloud de Google.

Arm continue à cibler les serveurs avec les Neoverse, un marché qu

Arm continue à cibler les serveurs avec les Neoverse, un marché qu'Apple ignore

Lire les commentaires →

Test de Beeper, l'app qui réunit toutes les messageries ou presque

Florian Innocente |

Et si on retournait à l'orée des années 2000 lorsqu'il était courant d'utiliser une seule application pour gérer plusieurs messageries instantanées sur son Mac ou PC ? Beeper a remis ce principe à l'avant-plan. L'utilitaire et son service existent depuis quatre ans, il s'est fait une belle publicité fin 2023 lorsqu'il a tenté d'ajouter iMessage à sa dizaine de messageries déjà fédérées. Hier Automattic (WordPress) a annoncé son acquisition. L'occasion de jeter un œil à cette app qui veut réunir les services de chat de WhatsApp, Slack, Instagram, Discord, Messenger, Signal… dans une même liste à l'écran.

Crédit : Automattic.

Ce 9 avril, Automattic a annoncé qu'il ajoutait Beeper à sa collection de logiciels et services. Développeur de WordPress, Automattic a fait plusieurs emplettes ces dernières années : Day One (journal personnel), Pocket Casts (podcasts), Tumblr (microblogging), etc. Il possédait aussi Texts depuis six mois, un cousin de Beeper. Le cofondateur de Beeper est le Canadien Eric Migicovsky. Dans une précédente vie il fut le créateur des montres Pebble, qui eurent un certain succès auprès de passionnés, mais c'était juste avant que n'arrive l'Apple Watch. Migicovsky dirige désormais l'activité messagerie instantanée d'Automattic où il doit fusionner Texts avec Beeper.

Une seule app pour discuter (presque) partout

Il fut une époque, avant l'explosion des réseaux sociaux et des OS mobiles, où l'on utilisait sur son Mac ou PC des logiciels capables de réunir en un seul endroit les quelques chats existants. Sur Mac il y avait en particulier Adium, mais aussi iChat… d'Apple. La Pomme prenait en charge Jabber qui ouvrait lui-même à Yahoo Messenger ou ICQ/AIM. Puis iChat est devenu Messages et s'est refermé sur lui-même tandis que les réseaux sociaux prenaient leur envol et faisaient passer la fonction messagerie au second plan.

Adium se rappelle à notre bon souvenir

Adium se rappelle à notre bon souvenir

Beeper, au nom du décloisonnement des "silos" que sont devenues les messageries instantanées, fédère une dizaine de plateformes à des degrés divers. Le logiciel a brièvement, mais beaucoup fait parler de lui fin 2023 avec sa déclinaison Beeper mini qui s'attachait à s'intégrer à iMessages. Le jeu de chat de et la souris a finalement tourné à l'avantage d'Apple.

Beeper ne gère plus iMessage, mais ce n'est peut-être que partie remise. Il ne faut pas attendre de salut de l'Europe puisqu'iMessage a échappé à l'obligation de se rendre interopérable avec d'autres services (c'est à WhatsApp et Facebook Messenger de s'y atteler). Plusieurs instances américaines sont actuellement penchées sur cette question du rejet d'Apple de toute interaction, mais cela peut prendre du temps et l'issue reste incertaine. Le changement viendra plutôt de la compatibilité de Messages avec le protocole RCS promu par Google, puisque Beeper gère déjà ce standard.

D'ici là, Beeper prend sous son aile 14 services : WhatsApp, Facebook Messenger, X, Android SMS, Google Messages (SMS/RCS), Telegram, Signal, Matrix, Slack, Google Chat, Instagram, l'IRC (Libera.chat), Discord et Linkedin. Il y a de très gros acteurs, mais on note aussi l'absence des messageries de Snapchat et TikTok. En outre, lors de la configuration de Beeper, l'app conseille à ceux qui utilisent beaucoup Slack et Discord de préférer pour le moment leurs apps natives.

Pour toutes les plateformes compatibles, Beeper indique ce qui marche et ce qui reste à faire ou à améliorer. Il faudra aller voir dans les détails pour ses messageries préférées, mais pour toutes il manque les échanges audio et vidéo.

Apple pourrait passer très rapidement au M4, boosté à l'IA

Pierre Dandumont |

Alors qu'Apple n'a pas encore équipé toute sa gamme avec la puce M3 — le Mac mini, le Mac Studio ou l'iPad Pro sont encore équipés d'une puce M2 —, les rumeurs parlent déjà de la puce M4. Et selon Bloomberg, généralement bien informé, la transition pourrait être rapide. C'est finalement assez étonnant : les premiers Mac équipés d'une puce M3 n'ont même pas encore six mois.

La raison derrière cette rumeur viendrait de l'IA : Apple pourrait en profiter pour améliorer largement les capacités de ses puces, pour concurrencer les PC IA que Microsoft veut mettre sur le marché, et probablement plus spécifiquement les PC basés sur les nouvelles puces de Qualcomm. En effet, si les Mac à base de M3 ont une puissance de calcul de 36 TOPS pour son NPU (l'unité dédiée à l'IA), Qualcomm annonce un total de 75 TOPS pour le Snapdragon X Elite (dont 45 pour le NPU lui-même).

Selon Mark Gurman, la gamme M4 comprendrait trois variantes. Donan en entrée de gamme, probablement la puce M4 de base, équiperait un MacBook Pro d'entrée de gamme, le MacBook Air et un Mac mini d'entrée de gamme. Brava, a priori l'Apple M4 Pro, équiperait les autres MacBook Pro et le Mac mini haut de gamme ainsi que peut-être le Mac Studio. La variante la plus puissante, Hydra, équiperait le Mac Pro. Il pourrait donc s'agir de la puce évoquée il y a peu sous le nom M3 Ultra. Selon nos confrères, une des nouveautés serait la possibilité d'accepter 512 Go de RAM, contre 192 Go sur le modèle en M2 Ultra actuel (et 1,5 To sur la version Intel de 2019).

La puce M3 Ultra abandonnerait UltraFusion au profit d

La puce M3 Ultra abandonnerait UltraFusion au profit d'une version encore plus grosse

Il faut noter une différence importante par rapport à la gamme actuelle : les rumeurs ne parlent pas de l'équivalent d'une puce M3 Max. Donc soit elles oublient une version (ce qui reste possible), soit Apple compte décliner une seule variante — Brava — en jouant sur le nombre de cœurs GPU un peu plus qu'actuellement.

Lire les commentaires →

Promo : -400 € sur des MacBook Pro M3 Pro/Max

Florian Innocente |

La Fnac est en train de terminer une promotion sur des MacBook Pro 14 et 16" équipés de M3 Pro et M3 Max. Les réductions peuvent être substantielles.

Promo : jusqu

Promo : jusqu'à -200 € sur l'iMac M3

Lire les commentaires →

L'App Store signale à tort que des apps ont rapporté des millions à leur développeur

Nicolas Furno |

Un bug cruel a lieu depuis ce matin sur App Store Connect, le site d’Apple qui indique aux développeurs combien ont rapporté leurs apps en vente ou sur abonnement dans ses boutiques. Les chiffres remontés dans l’interface sont incohérents, avec des apps qui auraient rapporté plusieurs millions de dollars en quelques heures à peine. Les témoignages sont nombreux en ce sens, avec à chaque fois des graphiques bien trop optimistes.

On ne sait pas ce qui se passe au juste, mais un message a été rapidement ajouté par Apple pour signaler qu’il y avait un bug dans les sommes remontées par le site. Peut-être qu’il s’agit de changements en arrière-plan liés au DMA ? Quoi qu’il en soit, la triste réalité devrait vite s’imposer de nouveau pour tous les développeurs : l’heure de la retraite n’a (sans doute) pas encore sonné.

Lire les commentaires →

Pages