Gemini : le concurrent à GPT-4 de Google prendrait du retard

Félix Cattafesta |

Après le lancement en demi-teinte de Bard, Google compte frapper fort pour la sortie de Gemini, son grand modèle d'intelligence artificielle. Celui-ci aura pour lourde tâche de s’opposer au GPT-4 d’OpenAI, un des modèles les plus puissants du marché. Si le lancement de Gemini était prévu dès la semaine prochaine, The Information rapporte que Google a finalement repoussé ses plans à l'année prochaine le temps de serrer quelques boulons.

Image : Google I/O.

Gemini aurait dû être déployé auprès de certains partenaires dès le mois de novembre. Cependant, deux personnes proches du dossier ont par la suite affirmé que Google avait prévenu de ne rien attendre avant le premier trimestre 2024. Google n’a visiblement pas réussi à rattraper le temps perdu pour une présentation avant la fin 2023 : Sundar Pichai aurait demandé l’annulation d’une série d'événements liés à Gemini, initialement prévus la semaine prochaine en Californie, à New York et à Washington.

Le modèle aurait encore besoin d’être peaufiné, expliquent les sources de The Information. Google aurait constaté que l'IA ne traitait pas de manière fiable certaines requêtes dans une langue autre que l'anglais. Dans le doute, le lancement a donc été repoussé à janvier 2024. Google a de grandes ambitions pour ce modèle, développé par sa division DeepMind. Son CEO Demis Hassabis estimait au mois de juin qu’il devrait être plus efficace que ce que propose OpenAI.

Le modèle a été présenté brièvement lors de la dernière Google I/O, où l’entreprise a notamment vanté ses capacités multimodales : Gemini pourra intégrer différentes API et interagir avec des photos, des vidéos, des fichiers audios… Mountain View aurait pour ambition de le déployer dans plusieurs formats afin de le rendre attractif pour les différents développeurs. On peut imaginer que la nouveauté infusera dans tout l’écosystème Google, que ce soit pour Bard ou pour ses multiples services.

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Orange planche sur une extension de navigateur aidant à détecter les sites de phishing

Félix Cattafesta |

Après les numéros malveillants sur votre iPhone, Orange veut vous aider à détecter les sites de phishing. L’opérateur travaille en effet sur une extension de navigateur baptisée HookAlert, alertant l’internaute lorsqu’il se trouve sur un site malveillant. Un pop-up apparaît alors, prévenant que le site est potentiellement frauduleux.

L’extension et l’alerte liée.

Le projet ne se base pas sur une simple liste de site frauduleux ayant forcément un train de retard, mais sur l’intelligence artificielle. « Nous avons appris à un algorithme à reconnaître des sites de phishing, sur la base de milliers d'exemples. Cela lui offre la capacité de détecter des sites qu'il n'a jamais vus, et hébergés à des adresses jusque là inconnues. », explique Orange sur le site du projet. Autrement dit, l’extension peut repérer un domaine malveillant dès qu’elle en voit un, même si personne ne l'a signalé auparavant.

Cette extension s’affiche dans la barre des menus avec un fonctionnement assez simple : un gros bouton permet de scanner un site avant de donner la probabilité que celui-ci soit légitime. Il est possible d’activer l’analyse automatique, et de faire en sorte de prendre des captures d’écrans pour les envoyer à Orange afin d’améliorer le système. L’extension pourra dans certains cas rediriger sur le site officiel, par exemple en faisant passer l’internaute de la fausse page « 0range.fr » à la véritable « orange.fr ».

HookAlert est actuellement disponible sur Firefox dans ce qui ressemble fortement à une grosse bêta. L’opérateur a récemment fait une présentation à plusieurs médias à l’occasion de ses Open Tech Days : Numerama explique que l’app sera également disponible sur Google Chrome. Le projet sera dans un premier temps déployée auprès des employés d’Orange avant d’être diffusée plus largement si les premiers retours sont concluants.

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Orange ne ferme pas la porte à un décodeur Android TV en France

Stéphane Moussie |

Après avoir équipé ses clients d’un décodeur Android TV en Belgique, en Espagne et dernièrement en Pologne, Orange va-t-il faire de même en France ? Ce n’est pas impossible. « Sur certains sujets, on pense qu’il n’y a pas de débat. Utiliser Android pour faire de la télé, ce n’est pas un sujet qui nous fait peur », a récemment déclaré Bruno Zerbib, le nouveau directeur de l’innovation de l’opérateur, à Numerama.

Décodeur Android TV Orange en Pologne.

La question se pose d’autant plus que le décodeur actuel, simplement nommé décodeur UHD 4K, a été lancé en 2018, ce qui commence à dater, et qu’il fonctionne avec un système d’exploitation maison différent des autres modèles distribués à l’étranger. Du point de vue des utilisateurs, un éventuel passage à Android TV élargirait significativement le catalogue d’applications disponibles.

Bouygues Telecom a adopté Android TV dès 2015 avec la Bbox Miami. Free et SFR ont suivi peu après le mouvement, mais uniquement pour leurs offres d’entrée de gamme (Freebox mini 4K désormais retirée et décodeur Connect TV chez RED).

En ce qui concerne les routeurs, la situation est bien différente. Orange a surpris son monde cet automne en lançant la Livebox 7 seulement un an et demi après la Livebox 6, quand ses box étaient espacées de trois ans en moyenne jusque-là.

Cet écart réduit s’explique par une nouvelle approche dans la conception des appareils. L’opérateur fait désormais des box plus modulables composées de deux parties bien distinctes, avec d’un côté la carte Wi-Fi et de l’autre les composants liés à la fibre. C’est grâce à cette modularité que la Livebox 6 a pu être déclinée facilement en une version compatible avec la fibre à 8 Gbit/s — la Livebox 7, donc — et dans une autre version sans écran pour la Pologne.

Cela étant, il ne faut pas s’attendre à voir débarquer une Livebox 8 dans 18 mois. Orange a indiqué à Numerama que sa démarche n’était pas « de faire des Livebox tous les deux ans, mais de miser sur des nouveautés logicielles. »

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Un nouveau cheval de Troie caché dans des versions piratées de logiciels Mac

Félix Cattafesta |

Vous vous en doutez, on ne le répétera jamais assez : installer une version piratée d’un logiciel pour Mac peut être dangereux. Kaspersky a en effet signalé une campagne en cours visant à camoufler des malwares dans des moutures crackées de programmes macOS populaires. Ces chevaux de Troie infectent les ordinateurs et les transforment en « machine zombie », c’est à dire en des passerelles pour rendre anonymes des activités malveillantes ou illégales (hacking, hameçonnage, attaque DDoS, etc.).

Une partie du script exécuté après l’installation d’un programme piraté.

Au total, Kaspersky a trouvé 35 outils d'édition d'images ou de vidéos infectés, mais note aussi des logiciels de récupération de données ou d'analyse de réseau. Le but est évidemment de tirer parti de l’imprudence de certains utilisateurs, alléchés par une version gratuite d’un logiciel payant. Les programmes les plus connus de la liste sont Sketch, 4K Video Donwloader Pro, Downie 4, Wondershare UniConverter 13 ou encore Aissessoft Mac Data Recovery.

Contrairement aux versions habituelles téléchargeables comme une image disque, ces moutures sont proposées sous la forme d’installeurs .PKG ayant l’avantage (pour les pirates) de pouvoir exécuter des scripts pendant l’installation. Comme les fichiers .PKG demandent les droits administrateur au moment de démarrer, ils peuvent potentiellement effectuer des actions dangereuses : modifier des fichiers, exécuter des commandes…

Kaspersky explique que les scripts de ces nouveaux malwares s’activent après installation, se faisant passer pour le processus système WindowServer (dont la version légitime sert à faire tourner la partie visuelle de l’interface de macOS). Le processus est lancé au démarrage par un fichier « GoogleHelperUpdater.plist », cherchant là aussi à se faire passer pour un véritable élément pour ne pas avoir l’air louche. Une fois tout en cela en place, le script communique avec un serveur en attendant des instructions.

En plus de versions macOS, Kaspersky a également noté que des chevaux de Troie similaires avaient été déployés pour Android et Windows, prouvant que les pirates ciblent de nombreux systèmes. Si cette histoire montre que macOS est loin d’être infaillible, les ingénieurs d’Apple haussent le ton contre les malwares depuis quelques temps. macOS Sonoma a notamment apporté de nouveaux outils contre les menaces, avec par exemple des scans plus réguliers ou l’analyse d’éléments plus variés.

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Backup Status ajoute un widget à Time Machine sur macOS Sonoma

Stéphane Moussie |

Backup Status est une nouvelle application qui permet de prendre connaissance du statut de sa sauvegarde Time Machine d’une manière supplémentaire. Plutôt que d’ouvrir les Réglages Système ou les infos dans la barre des menus, Backup Status affiche l’état de la sauvegarde sous la forme d’un widget visible dans le Centre de notification ou sur le bureau de macOS Sonoma.

Backup Status affichant l’état de Time Machine (il est temps de faire une nouvelle sauvegarde !)

Ce widget présente la date de la dernière sauvegarde et l’espace libre restant sur le support de stockage. Il est disponible en trois tailles, petit, moyen ou grand. La plus grande version affiche un historique plus complet des sauvegardes.

Pour que le widget expose ces informations, il est nécessaire de lui donner accès au fichier ‘com.apple.TimeMachine.plist’ (le dossier contenant ce fichier est automatiquement ouvert quand on clique sur « Grant Permission ») et d’autoriser son lancement au démarrage du Mac.

Backup Status nécessite macOS Sonoma. L'application est disponible sur la plateforme Gumroad contre un montant minimum de 3 $. L'application étant open source, vous pouvez sinon la compiler vous-même.

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Un garçon de 10 ans milite pour qu’Apple remplace son émoji à lunettes « offensant »

Stéphane Moussie |

Teddy, un jeune britannique, ne supporte plus la représentation de l’émoji qui porte des lunettes, comme lui. « Nous voulons que ça change. Apple rend la vie absolument horrible pour les personnes qui portent des lunettes », déclare le garçon de 10 ans à la BBC.

« Ils font croire aux gens que nous sommes des nerds, c’est horrible. Ça me rend à la fois triste et en colère, et si je trouve ça offensant, je suis sûr que des milliers de personnes à travers le monde pensent la même chose », ajoute Teddy qui a mis en ligne une pétition pour faire pression sur Apple.

À gauche l’émoji nerd sur iOS, à droite sur Android.

L’émoji à lunettes est officiellement désigné comme étant un visage de « nerd » (ou visage de « geek » en français). Ce qui pose problème en particulier à Teddy est la présence de ces « dents de lapin » qui donne à l’émoji à lunettes ce caractère d’intello. Il s’agit de la représentation historique de cet émoji, mais certaines entreprises, comme Google, l’ont d’ores et déjà fait évoluer pour le rendre moins « geek » — chaque éditeur peut en effet dessiner sa propre version des émojis.

Ainsi, sur Android, l’émoji nerd n’a pas de dents de lapin mais un grand sourire avec la bouche ouverte. Le jeune britannique propose, lui, que l'émoji porte des lunettes avec des montures plus fines et qu'il ait un sourire discret.

Plusieurs émojis sont nés ou ont vu leur représentation changer au gré de débats sociétaux, comme l’émoji pistolet qui s’est transformé au fil des ans en pistolet à eau.

Emoji : pourquoi il n

Emoji : pourquoi il n'y aura définitivement pas de drapeau breton

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Tout ce qu’il faut savoir sur les Mac M3 (et plus encore) se trouve sur le Club iGen

Stéphane Moussie |

La puce M3 fait-elle passer un cap à l’iMac ? Le nouveau MacBook Pro 14” d’entrée de gamme est-il pertinent ? Quels gains de performances apportent les puces M3 Pro et M3 Max ? Toutes les réponses à ces questions sont disponibles pour les membres du Club iGen, notre formule premium, à travers nos tests et notre podcast Kernel Panic :

Test de l’iMac 24” M3 : ce qu’il reste d’entre nous

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Test du MacBook Pro 14" M3 : une puce entre deux chaises

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Kernel Panic : une fin d

Kernel Panic : une fin d'année sous le signe du Mac chez Apple !

Au-delà de ces tests, nous nous sommes attachés à décortiquer pour nos abonnés le special event d’Halloween avec un débriefing, un édito et même une analyse par notre pigiste Olivier du matériel vidéo employé par Apple pour cet événement tourné à l’iPhone.

En plus de cela, les abonnés du Club iGen ont pu lire d’autres articles exclusifs en pagaille au cours de ces deux derniers mois. Nous avons exploré de fond en comble l’univers du jeu vidéo sur Mac dans la série « Mac Gaming » :

Mac Gaming : tout ce qu

Mac Gaming : découvrez la facette jeu vidéo du Mac

Nous avons également expliqué comment les fabricants, dont Apple, font évoluer leurs processeurs dans la série « La course à la puissance CPU » :

La course à la puissance CPU : la série au complet sur le Club iGen pour tout savoir sur les processeurs Apple

La course à la puissance CPU : comment Apple et les autres améliorent leurs processeurs

Et puis nous avons publié de nombreux tests de produits originaux (robot-aspirateur SwitchBot K10+, SSD portable Transcend ESD300, clavier ergonomique ZSA Moonlander…) ou incontournables (Apple Pencil USB-C, Bose QuietComfort Ultra Earbuds, Meta Quest 3…).

Par ailleurs, nous nous sommes penchés sur plusieurs sujets techniques, comme le Bluetooth ULLA, la virtualisation sur macOS Sonoma, le Wi-Fi 7 ou encore la photogrammétrie sur iOS 17. Les abonnés ont aussi eu droit à quelques conseils conso avec notre examen d’AppleCare+ et notre guide d’achat iPhone. Sans oublier des infos en avant-première, comme la révélation de la Livebox 7 avant sa sortie.

Bref, pour tout savoir sur l’écosystème Apple et même au-delà, abonnez-vous au Club iGen si ce n’est pas déjà fait ! Notre exploration de l’univers tech va se poursuivre en décembre avec, entre autres, deux nouvelles séries consacrées à l’Apple Watch et à la domotique.

Le Club iGen, notre formule premium pleine d'avantages 👑

Le Club iGen, c'est :

  • Pas de publicité dans nos apps ni sur nos sites
  • Des dizaines d'articles exclusifs (tests, analyses, séries…) chaque mois
  • Un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration
  • Deux podcasts, Kernel Panic et Sortie de veille
  • Et un serveur Discord pour discuter entre membres et avec l'équipe de MacG

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