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Plus de bière au Japon, plus de Jaguar en Grande-Bretagne : les hackers paralysent plusieurs marques

Greg Onizuka

jeudi 02 octobre à 22:35

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Les attaques informatiques contre les grandes entreprises, si elles sont relativement fréquentes, n’ont heureusement que rarement de grandes répercussions. Cependant, une cascade de failles peut rapidement mener à une catastrophe industrielle, comme le montrent les exemples de Jaguar/Land Rover et Asahi en cette fin d’année.

Plus de Range Rover depuis début septembre. Image Wikipedia/Dinkun Chen, CC BY-SA 4.0.

Jaguar/Land Rover paralysée pendant un mois

Le 1er septembre 2025, le groupe Jaguar/Land Rover a été victime d’une cyber-attaque dont l’ampleur est sans précédent : celle-ci a paralysé toutes les capacités informatiques du constructeur automobile, allant du service après-vente aux commandes de pièces détachées, jusqu’aux usines d’assemblage, que ce soit en Grande-Bretagne, en Slovaquie ou encore en Inde (le constructeur appartient au groupe Tata).

L’attaque ciblait particulièrement un logiciel critique de gestion de la production, et a mis à terre toute l’infrastructure du constructeur. Pire encore, elle a touché tant d’ordinateurs de l’entreprise qu’il a fallu plus d’un mois pour en venir à bout, avec une production qui reprend petit à petit depuis début octobre, comme le rapporte la BBC.

Résultat des courses ? Des pertes énormes, estimées à 50 à 57 millions d’euros par semaine pour le constructeur, 34 000 employés au chômage technique, mais une catastrophe encore plus grande pour les fournisseurs de la marque : ceux-ci étant bien plus petit que le conglomérat Tata, certains n’avaient pas les capacités d’absorber un arrêt de production de plusieurs semaines, et risquaient tout simplement la faillite.

L’affaire a fait un tel bruit en Grande-Bretagne que le gouvernement anglais a ouvert une ligne de crédit exceptionnelle de 1,5 milliards de Livres afin que le constructeur puisse venir en aide à ses fournisseurs, leur évitant de mettre la clé sous la porte le temps que la production reprenne.

Le plus étrange pour le moment reste l’absence d’une quelconque demande de rançon, ou même de fuite de données sensibles de la part du groupe ayant piraté le constructeur. À part poster quelques captures d’écran de certains logiciels internes, le groupe « Scattered Lapsus$ Hunters » n’a pour le moment rien fait d’autre, même si le constructeur n’exclut pas que des données aient pu être extraites de ses serveurs durant l’attaque.

Asahi ne peut plus livrer ses clients depuis le 29 septembre

De l’autre côté de la planète, c’est le groupe Asahi qui est touché par une attaque paralysante : depuis le lundi 29 septembre, aucune de ses 30 usines à travers le Japon n’est en capacité de livrer les clients, suite à un hack qui a bloqué tout son système de livraison et de commandes, comme indiqué par ArsTechnica.

Le siège du groupe Asahi à Tokyo, représentant une choppe de bière et une « flamme en or ». Image Wikipedia/663highland, CC BY 2.5.

Si la durée de blocage est plus courte que pour Jaguar/Land Rover (pour le moment), le produit vendu est aussi beaucoup plus périssable, et rapidement écoulé : certaines supérettes du pays n’ont déjà plus de stock, que ce soit sur place ou en centrale de commande, et plusieurs izakaya pourraient être à sec dans les heures ou jours à venir.

Même l’une des plus grosses chaînes de magasins de l’archipel, Lawson, indique la forte possibilité d’une rupture de stock d’ici peu :

Il est possible que certains de ces produits soient de plus en plus en rupture de stock à partir de demain.

Un représentant d’une autre grosse chaîne du Japon n’est pas plus optimiste que son collègue de chez Lawson :

Cette histoire a un impact sur tout le monde. [...] Je crois que nous allons être en rupture de stock rapidement. S’agissant de la Super Dry [le produit phare d’Asahi, l’une des bières les plus consommées du Japon, NDLA], je pense qu’il nous reste deux à trois jours de stocks dans les supermarchés, et une petite semaine pour le reste des produits Asahi.

Le brasseur nippon, qui produit habituellement 6,7 millions de bouteilles par jour, n’a pas souhaité faire de commentaire sur l’attaque qu’il subit, ni sur un délai de retour à la normale.

Quoi qu’il en soit, les attaques informatiques contre de grands groupes étaient déjà fréquentes depuis quelques années mais semblent maintenant non seulement se multiplier, mais en plus pour certaines être réalisées de manière assez intelligente pour mettre au tapis une marque pendant plusieurs jours, voire semaines. Le jeu du chat et de la souris continue encore et encore, et les hackers semblent avoir redoublé d’efficacité ces derniers mois.

Les MacBook Pro M5 pourraient sortir d’ici la fin de l’année

Greg Onizuka

jeudi 02 octobre à 22:00

Mac

Jusqu’à présent, la feuille de route d’Apple concernant les mois à venir semblait relativement connue et plutôt habituelle : les iPhone, les Apple Watch, ensuite les iPad en octobre avec peut-être une Apple TV sous le coude, et d’ici la mi-2026, les nouveaux MacBook Pro/Air et l’iPhone 17e. Mais un chamboulement pourrait faire arriver les MacBook Pro bien plus tôt, tant ils paraissent avancés dans la validation interne.

C’est MacRumors qui a fait la découverte des nouveaux modèles présentés à la FCC pour certification, et en fait la liste complète :

  • A3357 : nouvel iPad Pro 11 pouces Wi-Fi.
  • A3358/A3359 : nouvel iPad Pro 11 pouces cellulaire.
  • A3360 : nouvel iPad Pro 13 pouces Wi-Fi.
  • A3361/3362 : nouvel iPad Pro 13 pouces cellulaire.
  • A3434 : MacBook Pro inconnu ?

Si la mention des prochains iPad Pro paraît logique pour une sortie probable en octobre, celle d’un nouveau MacBook Pro est par contre un peu surprenante à cette période de l’année, surtout pour une sortie courant 2026.

Concernant les iPad Pro, ce devrait être une mise à jour sans surprises, avec le remplacement du SoC M4 par le nouveau M5. Certaines rumeurs indiquaient l’arrivée d’une seconde caméra frontale, mais une vidéo montrant un possible premier exemplaire la contredit.

iPad Pro M5 : la tablette en fuite contredit deux rumeurs

iPad Pro M5 : la tablette en fuite contredit deux rumeurs

Pour les MacBook Pro, s’ils ne devraient pas changer de design et eux aussi récupérer le M5 à la place du M4, certaines rumeurs indiquent l’arrivée possible d’un variant de la puce C1 d’Apple, indiquant que cette génération deviendrait la première à étrenner une connexion 4G/5G intégrée.

Le MacBook Pro M5 pourrait avoir une option cellulaire 5G

Le MacBook Pro M5 pourrait avoir une option cellulaire 5G

Si la rumeur se confirme, ça en ferait le premier ordinateur portable d’Apple compatible avec les réseaux cellulaires depuis la sortie du PowerBop, il y a maintenant 32 ans ! Quoi qu’il en soit, la réponse ne devrait donc plus tarder, et vous donner peut-être la possibilité de passer commande pour avoir un MacBook Pro M5 au pied du sapin.

BenQ DesignVue : des écrans 4K et 5K pour les pros 📍

Article sponsorisé

jeudi 02 octobre à 16:30

Services

Soyons honnêtes, choisir un moniteur quand on est créatif relève du casse-tête. On passe ses journées le nez dessus, c'est l'outil qui conditionne tout le travail, et pourtant, le marché ressemble à une jungle de fiches techniques incompréhensibles.

Pour les designers, photographes et monteurs vidéo travaillant sur Mac, le choix d'un moniteur externe a longtemps ressemblé à un casse-tête. La solution par défaut, l'écran Apple, est excellente mais universelle, ignorant la spécialisation croissante de ces métiers.

Face à ce constat, BenQ avance une proposition audacieuse avec sa gamme DesignVue : des moniteurs professionnels qui non seulement parlent couramment le langage d'Apple, mais qui répondent à des besoins bien plus spécifiques. En se penchant sur les PD2706U, PD3226G, et surtout le fascinant PD3230S en 5K, on découvre une gamme pensée pour augmenter, et non simplement étendre, l'espace de travail d'un Mac.

Le PD2706U : le partenaire évident du MacBook Pro

Le BenQ PD2706U est la définition même d'un outil de travail intelligent. Pour quiconque utilise un MacBook Pro comme station principale, ce 27 pouces 4K est une extension naturelle et puissante.

Son atout maître ? Un unique câble USB-C qui, grâce à une puissance de 90W, gère l'affichage, le transfert des données et la recharge du Mac, même un modèle 16 pouces à pleine puissance.

L'espace de travail est instantanément plus propre et fonctionnel. L'écran lui-même, avec sa dalle 10 bits couvrant 95% de l'espace colorimétrique DCI-P3, offre une justesse des couleurs indispensable pour le design web ou le montage vidéo.

BenQ a même inclus un mode M-Book qui harmonise l'affichage avec celui du MacBook, assurant une cohérence visuelle bienvenue. C'est le choix pragmatique et performant pour décupler sa productivité au quotidien.

Le PD3230S : la toile 5K que les utilisateurs Mac attendaient

Ici, on ne parle plus de simple extension, mais d'une véritable pépite pour le confort et la précision visuelle. L'écran BenQ PD3230S est un moniteur 32 pouces 5K (5120x2880), et cette spécification est cruciale pour l'écosystème Apple.

Pourquoi ? Parce que macOS est optimisé pour un affichage "Retina", où l'interface est mise à l'échelle de manière parfaite, sans aucun flou. Sur un écran 4K, on doit souvent choisir entre des éléments trop petits ou une mise à l'échelle qui dégrade légèrement la netteté. Avec la résolution 5K du PD3230S, ce compromis disparaît. On obtient une densité de pixels de 185 ppi, si élevée que le texte et les icônes s'affichent avec une clarté d'impression, comme sur un iMac 27 pouces ou un Studio Display, mais avec l'avantage d'une surface de travail bien plus vaste.

Pour un designer dans Figma ou un photographe dans Lightroom, cette netteté absolue change la donne. La fatigue visuelle diminue et la confiance dans son travail augmente. Les monteurs vidéo y trouveront aussi leur compte : il est enfin possible de visualiser une timeline 4K à sa taille réelle, pixel pour pixel, tout en conservant un large espace pour les outils et les chutiers. C'est un gain de productivité et d'immersion immense.

Connecté en Thunderbolt 4, le PD3230S s'intègre avec une fluidité parfaite dans un setup Mac. Mais là où il marque des points décisifs face à son concurrent de Cupertino, c'est sur l'ergonomie. Contrairement à l'écran Apple, il est livré avec un pied entièrement ajustable en hauteur, en inclinaison et en rotation.

Il est également accompagné de la molette Hotkey Puck, un accessoire génial qui permet de changer de mode couleur ou de réglage à la volée. C'est plus qu'une alternative, c'est une proposition plus complète et plus flexible pour le professionnel exigeant.

Le PD3226G : la fluidité ProMotion pour les créateurs de mouvement

Le BenQ PD3226G s'adresse à une autre catégorie de créatifs sur Mac : ceux pour qui le mouvement est au cœur du métier. Avec sa dalle 4K et son taux de rafraîchissement de 144 Hz, il fait écho aux écrans ProMotion des iPhone et MacBook Pro récents.

Pour les designers d'interface qui prototypent des animations fluides ou les motion designers qui règlent des courbes dans After Effects, visualiser son travail à haute fréquence est essentiel pour en juger le rythme et l'impact.

Sa couverture colorimétrique supérieure (98% DCI-P3) en fait un outil de choix pour les vidéastes travaillant en HDR sur Final Cut Pro. Connecté en Thunderbolt 4, il assure une performance sans faille, offrant une réactivité indispensable aux créateurs d'expériences interactives ou 3D.

À chaque créatif son moniteur BenQ

Au final, le meilleur moniteur sera toujours celui qui correspond le mieux à votre façon de travailler. Cet aperçu vous en donne les grandes lignes, mais les détails font souvent la différence.

L'important, c'est de choisir l'outil qui vous semblera le plus confortable et le plus efficace au quotidien. Un bon écran, c'est avant tout un écran qui vous aide à mieux travailler, tout simplement !

👉 Je me renseigne sur les écrans DesignVue de BenQ

Internet par satellite : un syndicat des télécoms vent debout contre l’arrivée d’Amazon Kuiper dans l’Hexagone

Félix Cattafesta

jeudi 02 octobre à 16:22

Services

Amazon s’est récemment vu autoriser à lancer Kuiper en France, son alternative à Starlink permettant d’obtenir une connexion par satellite. Elle se base sur une flotte de satellites en orbites basses, embryonnaire mais qui inquiète tout de même les géants du télécom français. Selon Le Figaro, un syndicat a envoyé un courrier à l’Arcep demandant le retrait des autorisations de fréquence de Kuiper.

Image Amazon

Le président de la CFE-CGC Orange a affirmé au journal que « le sujet de la mise en place d’opérateurs satellitaires n’a pas été traité correctement par l’Arcep ». La lettre dénonce des vices de procédures et des manquements légaux, comme l’absence d’analyse de marché ou de sollicitation de l’Autorité de la concurrence. Le syndicat estime que Kuiper ne favoriserait pas la création d’emploi en France, et que l’attribution d’une fréquence relevant du domaine public est donc contestable. L’argument écologique est également avancé, tout comme la question de la protection des données.

La CFE-CGC a aussi le Starlink d’Elon Musk dans le viseur. Bien que le délai de recours soit passé, le syndicat aimerait que les régulateurs s’emparent du sujet. Kuiper est encore un petit acteur du domaine. Selon le site Advanced-Television, Amazon a seulement 129 satellites en orbite sur les 3 236 prévus. 24 de plus vont être envoyés la semaine prochaine. En face, Starlink en compterait pas loin de 8 000 et est disponible en France depuis quelques années.

Meta a les yeux Rivos sur d’anciens d’Apple

Stéphane Moussie

jeudi 02 octobre à 13:30

Intelligence artificielle

Voilà qui ne va pas améliorer les relations entre Apple et Meta. Non content de débaucher à la pelle des spécialistes de l’IA à Cupertino, Mark Zuckerberg voudrait acquérir une start-up qui a eu des liens très spéciaux avec la Pomme. D’après Reuters, Meta veut mettre la main sur Rivos, une société qui conçoit des solutions d’intelligence artificielle de bout en bout, des semi-conducteurs jusqu’aux logiciels.

Le Meta Training and Inference Accelerator, la puce spécialisée dans l’IA de Meta. Image Meta.

En 2022, peu après que Rivos avait recruté une quarantaine d’ingénieurs d’Apple, cette dernière avait porté plainte, l’accusant de vol de propriété intellectuelle. La firme de Cupertino affirmait que certains ex-employés avaient emporté des documents confidentiels. Une affaire qui rappelait celle de Nuvia, une start-up fondée par d’anciens d’Apple accusée de vol de secrets industriels qui a fini absorbée par Qualcomm.

Le différend entre Apple et Rivos s’est finalement réglé en 2024 par un accord à l’amiable : le premier a obtenu le droit d’examiner les systèmes du second et de récupérer les informations sensibles.

Comptant déjà parmi l’un des principaux clients de Rivos, Meta verrait dans ce rachat un moyen de renforcer ses propres accélérateurs d’IA. Son Meta Training and Inference Accelerator est utilisé aussi bien pour l’entraînement que pour l’inférence (l’étape où le modèle déjà formé est exploité pour produire des résultats concrets) de ses modèles.