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De la fuite des cerveaux au futur MacBook Pro tactile : la semaine Apple

Greg Onizuka

dimanche 19 octobre à 20:30

AAPL

Alors que le froid commence à tranquillement s’installer sur la France, Apple est venue réchauffer le mois d’octobre avec de nouveaux produits. Mais cela ne veut pas dire pour autant que c’est mer calme et douce chaleur en interne... Mark Gurman nous fait le topo sur la météo à Cupertino.

Il est des nuages plus difficiles à chasser que d’autres... Image générée par IA.

Who’ll Stop the Rain (Qui arrêtera la pluie)

Apple Intelligence... depuis la WWDC 2024, Apple semble courir comme un poulet sans tête pour tenter de rattraper les autres, que ce soit OpenAI, Meta ou encore Google. Et la métaphore du poulet décapité, malheureusement, colle de plus en plus à la maison Cupertino : il semble qu’à chaque fois qu’une personne prend des responsabilités dans l’équipe de développement de l’IA, elle prend ses cliques et ses claques dans les semaines qui suivent... quand ce n’est pas avant même de prendre le poste.

Apple perd encore un ingénieur IA qui fuit chez Meta

Apple perd encore un ingénieur IA qui fuit chez Meta

Le dernier en date sur plus d’une douzaine qui ont pris la porte depuis le début de l’année n’est rien de moins que le tout nouveau responsable de la plateforme AKI (Answers, Knowledge and Information), sensé être le nouveau concurrent direct du chatbot d’OpenAI. Moins d’un mois après son arrivée, il a préféré fuir vers les bureaux de Meta. Il venait à peine de remplacer Robby Walker, parti après s’être mis à dos toute la direction de Cupertino en remettant les erreurs sur le dos des dirigeants et de l’équipe marketing pour le fiasco de la WWDC 2024.

Robby Walker, ancien responsable de Siri, claquerait la porte à la fin du mois

Robby Walker, ancien responsable de Siri, claquerait la porte à la fin du mois

Le souci pour Apple, c’est que cet exode ne semble pas devoir s’arrêter : suivant les bruits de couloir écoutés par Mark Gurman, d’autres responsables devraient suivre, dénudant encore plus l’équipe normalement chargée de créer l’IA d’Apple. La fuite est telle que certains s’inquiètent pour iOS 26.4, qui doit normalement amener la nouvelle version de Siri, mais qui n’avancerait pas à la vitesse voulue suite aux perturbations dans l’équipe. Certains s’inquiètent aussi du devenir de John Giannandrea, qui non seulement s’est déjà vu retirer une bonne partie de ses prérogatives au fil des mois, mais dont la tête risque de tomber définitivement.

En attendant, les rôles se sont petit à petit répartis entre Craig Federighi et Mike Rockwell. Mais en-dessous de Hair Force One et son collègue, comment stabiliser les équipes ? Espérons qu’Apple trouve la solution avant que l’IA soit devenue une condition indispensable à l’achat d’un appareil.

It Came Out of the Sky (C’est tombé du ciel)

Du côté matériel, Apple a cette semaine sorti trois nouveaux produits en même temps : le MacBook Pro M5, l’iPad Pro M5 et le Vision Pro M5 (aussi). Ces nouveautés ne sont que des mises à jour du processeur, et pas grand chose d’autre au final. Si toute amélioration de puissance est toujours bonne à prendre, Apple sait bien que ce ne sont pas des nouveautés radicales, loin de là, et n’a d’ailleurs fait aucune présentation type Keynote pour ces nouveaux produits. Elle n’a même pas daigné étaler leur sortie sur plusieurs jours, comme elle l’avait fait pour des appareils précédents.

À part la page de présentation et un petit tweet, rien n’est venu présenter le MacBook Pro M5. Image Apple.

Ainsi, le MacBook Pro n’a pas changé autre chose que son SoC depuis les débuts du MacBook Pro M1 Pro : les versions non-Pro sont venues remplacer le design vieillissant des versions Intel, et le reste s’est résumé à quelques améliorations de puissance. Après, ces boosts ne sont pas rien : un MacBook Pro M5 a à peu près la même puissance qu’un SoC M1 Ultra, qui se vendait une fortune dans le premier Mac Studio il y a encore 3 ans.

L’iPad Pro, lui aussi, n’a vu qu’une amélioration des performances, passant du M4 au M5. Apple a bien intégré le C1X dans sa tablette en même temps, mais ce changement de puce réseau ne suffit pas à lui seul pour justifier le passage d’un iPad Pro M4 au nouveau modèle pour ceux déjà équipés. Cependant, la nouvelle version pourrait intéresser bien plus de monde, les modèles précédents jusqu’au M2 n’ayant pas la finesse des derniers sortis, ni l’écran tandem-OLED améliorant drastiquement l’image par rapport au précédent écran LCD rétro-éclairé par mini-LED.

L’iPad Pro M5 pourrait intéresser même les possesseurs de M2, tant l’écran est radicalement meilleur. Image Apple.

Reste le Vision Pro M5. Ok, le nouveau SoC permet à l’appareil d’être plus fluide, d’afficher 10 % de pixels en plus, d’avoir une partie nette de l’image encore plus grande que sur le précédent,... mais à quoi bon pour ceux qui sont déjà équipés ? Et pour ceux qui ne le sont pas encore, qu’est-ce qui pourrait les décider à passer le pas, s’ils ne l’ont pas fait sur le précédent ? La réduction de tarif ? Pourquoi pas, mais quand on met déjà plus de 3 000 € dans un appareil, on n’est généralement plus à 500 € près...

Up Around the Bend (Au détour du virage)

La prochaine génération de MacBook Pro, qui démarrera avec le M6 dont la présentation devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année 2026 ou tout début 2027, devrait non seulement apporter un tout nouveau design, mais aussi une fonction qu’on ne pensait jamais voir un jour sur un laptop Apple : un écran tactile.

Le MacBook Pro M6 serait le premier Mac à écran tactile

Le MacBook Pro M6 serait le premier Mac à écran tactile

Apple a résisté des années à l’arrivée de cette fonction, dans un premier temps ouvertement avec Steve Jobs qui a toujours affirmé qu’un Mac tactile serait une erreur de design, un écran vertical n’étant pas fait pour être utilisé confortablement au doigt pendant des heures, puis silencieusement, en ne parlant jamais de cette possibilité. Il faut dire que pendant ce temps, pourquoi sortir un Mac tactile ? Les iPad se vendaient plus que bien, pourquoi tuer ce produit ?

Les temps changent : les ventes d’iPad ralentissent, alors que le Mac repart de plus belle. De plus, d’autres éléments donnent plus de réalisme à cette option du Mac tactile :

  • les processeurs sont maintenant partagés entre l’iPad et le Mac, les deux utilisant des SoC de la série Mx.
  • les apps de l’iPad se rapprochent de plus en plus de celles du Mac, et les Mac sont même capables de faire tourner des apps pour iPad.
  • les systèmes d’exploitation eux-mêmes, même s’ils ne sont pas encore identiques, se rapprochent fortement l’un de l’autre, la série 26 amenant encore plus de similarités entre macOS et iPadOS que jamais.

Plus le temps passe, plus l’iPad se rapproche du Mac. Il est peut-être temps pour Apple de fusionner les deux, tout simplement. Et s’il y a bien une chose ou Apple est passée maîtresse, c’est la capacité de redéfinir un produit déjà installé : elle l’a fait pour l’iPod, l’iPhone, l’iPad. Alors pourquoi pas refaire le coup pour redéfinir les ordinateurs portables à écran tactile ?

Walking On the Water (Marcher sur l’eau)

Depuis des années, Apple semble marcher sur l’eau... au point que certains se demandent de plus en plus quand l’entreprise finira par tomber. Si les vents sont turbulents, elle ne semble pas pour autant lâcher sa place facilement : de nouveaux produits sont annoncés, la liste des nouveautés semble bien chargée dans les mois et années à venir, et les dernières sorties se vendent comme des petits pains, avec ou sans IA ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Creedence Clearwater Revival.
  • Pour de l’eau fraîche, j’ai trouvé quelques adresses sur internet. Vous pourrez les consulter en me reposant la question sur votre iPhone.
  • Je vais le noyer dans le Bayou...

UPDF 2.0 : l'éditeur PDF qui transforme votre façon de travailler sur Mac, iPhone et iPad 📍

Article sponsorisé

dimanche 19 octobre à 19:30

Services

Vous connaissez cette sensation d'irritation quand votre logiciel PDF vous coûte un bras, plante au mauvais moment, ou refuse obstinément de synchroniser vos annotations entre votre MacBook et votre iPad ?

Cette friction quotidienne que les utilisateurs Apple subissent, alors qu'ils paient pourtant le prix fort pour des solutions censément « professionnelles ». UPDF 2.0 débarque avec une proposition radicalement différente, et sa nouvelle fonctionnalité Deep Research pourrait bien révolutionner votre façon de travailler.

Une synchronisation qui fonctionne vraiment

UPDF brille là où tant d'autres éditeurs PDF trébuchent : la compatibilité impeccable avec iOS 26 et macOS 26. Vous commencez à éditer un PDF sur votre iMac le matin, vous annotez le même document dans le train sur votre iPad Pro, et vous retrouvez vos modifications sur iPhone le soir sans la moindre friction. Cette fluidité cross-device qu'Apple promet depuis des années, UPDF la tient enfin.

L'édition elle-même se révèle étonnamment intuitive. Modifier du texte, remplacer une image, ajuster des liens hypertextes, apposer ou supprimer des filigranes : tout se fait avec une simplicité déconcertante.

Le mode lecture propose plusieurs habillages visuels et un mode protection oculaire particulièrement bienvenu pour les longues sessions de lecture. C'est le genre de détail qui fait la différence quand on passe six heures par jour les yeux rivés sur des documents.

L'IA qui dialogue avec vos PDF

UPDF intègre un assistant conversationnel propulsé par GPT-5.0 et DeepSeek R1. Vous pouvez littéralement discuter avec vos documents pour obtenir des résumés instantanés, des traductions contextuelles qui respectent le vocabulaire technique, ou des explications de passages alambiqués.

La fonction de conversion en carte mentale transforme vos notes linéaires en schémas heuristiques exploitables, ce qui change radicalement la donne pour structurer ses idées.

L'OCR reconnaît le texte dans les scans et les images avec une précision remarquable, tandis que le convertisseur PDF propose une palette étendue de formats de sortie.

Pour les professionnels soucieux de confidentialité, préoccupation cardinale chez les utilisateurs Apple, UPDF chiffre vos données, offre des outils fonctionnant entièrement hors ligne, et permet d'apposer deux types de mots de passe distincts ou de caviarder des informations sensibles.

Deep Research : votre bibliothécaire augmentée

La grande nouveauté d'UPDF 2.0 s'appelle donc Deep Research et elle mérite qu'on s'y attarde. Saisir un sujet de recherche académique et voir l'intelligence artificielle partir fouiller dans des bases de données ouvertes, compiler des dizaines d'articles scientifiques pertinents, puis vous restituer une revue de littérature structurée et exploitable immédiatement : c'est exactement ce que propose cette fonctionnalité.

Contrairement aux assistants IA généralistes qui survolent vaguement vos requêtes, Deep Research s'appuie sur un traitement du langage naturel véritablement affiné. Le système comprend les nuances de votre question, analyse un volume considérablement supérieur de publications comparé aux modèles concurrents, et surtout, rattache chaque affirmation à sa source originale.

 

Cette traçabilité interactive permet de plonger dans chaque référence d'un clic, de télécharger les PDF directement, puis d'interagir avec eux pour approfondir l'analyse. Pour les doctorants, les enseignants-chercheurs ou les consultants qui compilent des états de l'art, cette fonction représente une économie de temps vertigineuse.

Productivité décuplée sans se ruiner

Organiser vos documents devient fluide : supprimer, remplacer ou insérer des pages, reconnaître automatiquement les champs de formulaires, apposer des signatures numériques, traiter par lots plusieurs fichiers pour les convertir ou les compresser simultanément.

UPDF rassemble l'arsenal complet que proposent les mastodontes du secteur, mais avec une tarification qui ne grève pas votre budget. Là où certains éditeurs vous imposent des abonnements mensuels prohibitifs, UPDF propose une licence unique qui couvre tous vos appareils Apple et même Windows ou Android si vous basculez occasionnellement.

Cette approche transparente séduit d'ailleurs les publications spécialisées comme AppleInsider, qui saluent régulièrement la pertinence de l'outil pour l'écosystème Mac. Les utilisateurs apprécient particulièrement cette philosophie qui respecte leur intelligence sans les enfermer dans des modèles économiques opaques.

Profitez de l'offre Halloween

UPDF va bientôt déployer une promotion exceptionnelle spécialement conçue pour les étudiants, les professionnels et les entreprises. C'est le moment idéal pour tester un éditeur PDF qui comprend enfin comment travaillent réellement les utilisateurs Apple, sans les forcer à des compromis absurdes entre fonctionnalités, prix et fluidité d'usage.

👉 Essayez UPDF, et vous découvrirez peut-être que travailler avec des PDF peut redevenir un plaisir plutôt qu'une corvée !

Les batteries qui gonflent, cela n’arrive pas qu’aux autres

Christophe Laporte

dimanche 19 octobre à 17:36

Image

Depuis quelque temps, les batteries au lithium sont dans le viseur des compagnies aériennes. Et l’incident survenu cette semaine en plein vol entre Hangzhou et Séoul ne va rien arranger : une power bank aurait pris feu dans la soute cabine d’un A321, contraignant l’équipage à atterrir d’urgence à Shanghai.

Mais ces incidents ne concernent pas que les avions… Nous en avons fait les frais à la rédaction. Nous avons quelques Mac mini qui tournent en permanence pour diverses tâches. On les contrôle à distance en VNC, et on oublie parfois qu’un Magic Keyboard y reste branché en continu. Jusqu’au jour où, en passant à côté, on remarque que le clavier a… gonflé de manière inquiétante.

Difficile de dire ce qui aurait pu se produire si on ne l’avait pas remarqué à temps — et, pour être honnêtes, on préfère ne pas y penser. Laisser un accessoire à batterie branché en permanence n’était sans doute pas l’idée du siècle

Morale de l’histoire : prenez le temps de vérifier vos appareils équipés de batteries, surtout ceux qu’on oublie dans un coin. Mieux vaut une frayeur qu’un incendie.

Promos : iPad Air M3 à partir de 460 € et MacBook Air M2 16 Go à 759 €

Christophe Laporte

dimanche 19 octobre à 08:30

Mac

Ce n'est plus une surprise, mais ça demeure une excellente affaire. Darty, par l'intermédiaire de Rakuten, vous propose d'acquérir un MacBook Air M2 flambant neuf pour 759 €. C'est quasiment son plus bas prix. Cette configuration embarque 16 Go de RAM et 256 Go de SSD.

Image : MacGeneration

Pour l'obtenir à ce prix, pensez bien à saisir le code RAKUTEN40. Sur votre cagnotte, vous recevrez 47 € que vous pourrez utiliser lors d'une prochaine commande.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne

La commande est traitée par Rakuten, mais c'est Darty qui se charge de l'expédition. Darty promet une livraison entre le 21 et le 24 octobre. Si vous souhaitez obtenir le tout dernier modèle, il est possible de faire en ce moment l'acquisition d'un MacBook Air M4 pour 1028 € sur Amazon.

iPad Air M3 : 128 Go à 460 € et 256 Go à 549 €

Si la présentation des nouveaux iPad vous a donné envie de changer de tablette, mais que ces derniers sont définitivement trop chers. Il y a de bonnes affaires à faire sur Rakuten. Ainsi, il est possible de faire l'acquisition d'un iPad Air M3 pour 459,99 €. Pour obtenir cette tablette à ce prix, n'oubliez pas de saisir cette fois le code CLUBR20. Nous vous recommandons d'opter pour le revendeur OnePro pour lequel nous avons de très bons retours.

Il s'agit d'un modèle d'import. Dans le cas d'un iPad, cela ne pose aucun problème. L'appareil est annoncé avec une garantie de deux ans. C'est peut-être le seul point qui est peut-être problématique, mais, vu l'économie réalisée, on ne peut que vous conseiller de prendre un Apple Care.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Si votre budget le permet, on vous recommande de jeter un œil sur l'iPad Air M3 256 Go. Avec le code RAKUTEN40, vous pouvez obtenir ce modèle pour 549 €. C'est 120 € de moins que le prix du modèle 128 Go vendu en Apple Store !

Pour ceux qui cherchent des offres sur l’iPhone, sachez que l’iPhone Air est actuellement en vente à 859 € et que l’iPhone 16e est passé sous la barre des 500 €. Enfin si vous avez besoin d’un chargeur, sachez que Ugreen propose un modèle avec quatre ports USB-C en promotion à 36 €.

La certification Wi-Fi 7 est-elle un simple coup de tampon, comme l'affirme Free ?

Pierre Dandumont

dimanche 19 octobre à 08:00

Ailleurs

Depuis l'arrivée des premières box Wi-Fi 7, il y a une polémique chez les opérateurs français liée à la certification Wi-Fi. Orange, Bouygues Telecom et SFR ont fait certifier leurs appareils par la Wi-Fi Alliance, alors que Free ne l'a pas fait pour ses Freebox. Un choix qui amène de petites piques, les trois premiers opérateurs affirmant que le Wi-Fi 7 n'est pas du « vrai » Wi-Fi 7, tandis que Free a déclaré que « la certification, c’est un coup de tampon » selon Univers Freebox, sous-entendant que cette certification est inutile. La réalité n'est ni toute blanche ni toute noire.

Le logo de la discorde.

Prenons les bases : ce qu'on appelle Wi-Fi 7 est un standard technique, porté par l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). Il correspond à la norme IEEE 802.11be-2024, mais ce n'est pas un nom très vendeur, alors la Wi-Fi Alliance, une organisation à but non lucratif, a décidé il y a quelques années d'employer des marques. Il y a donc le Wi-Fi 7 (802.11be), le Wi-Fi 6 (802.11ax), le Wi-Fi 5 (802.11ac), le Wi-Fi 4 (802.11n), etc. — ces deux derniers ont d’ailleurs été baptisés rétroactivement. Ce sont des marques déposées, qui dépendent en partie d'une certification (le logo Wi-Fi Certified) qui est gérée par la Wi-Fi Alliance.

Sur un plan purement technique, il est donc envisageable de vendre des produits conformes à la norme 802.11be (connue sous le nom Wi-Fi 7) sans forcément les faire certifier. C’est ce que fait Free avec la Freebox Ultra et la dernière version de la Freebox Pop. Il est aussi possible d'utiliser le nom « Wi-Fi 7 », mais pas de mettre le logo officiel sur les boîtes. Free n'est pas la seule société à ne pas faire certifier ses appareils : si vous allez sur le moteur de recherche de la Wi-Fi Alliance, vous verrez que les derniers produits Apple certifiés datent d'il y a une dizaine d'années, avec le premier iPad Air ou l'iPhone 5c.

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

Qu'apporte la certification ?

La certification est-elle pour autant inutile ? Non. Pour obtenir la certification de la Wi-Fi Alliance, les membres doivent effectuer des tests d'interopérabilité afin de vérifier que leurs produits sont bien compatibles avec les autres accessoires Wi-Fi du marché. L'absence de certification n'implique pas que la compatibilité est en berne, mais sa présence indique par contre que des problèmes ne devraient pas survenir. C'est un argument mis en avant par Bouygues Telecom, qui a répondu à nos questions : « cette certification résulte de tests rigoureux et garantit aux clients de Bouygues Telecom de bénéficier de tout le potentiel de cette nouvelle technologie, dans tous ses usages. Pour nos clients, disposer d’une box internet certifiée Wi-Fi 7 est un gage de sérieux et de qualité, et cela leur garantie la compatibilité de tous leurs produits Wi-Fi, même ceux d’anciennes générations. »

Orange a une réponse du même acabit : la certification Wi-Fi permet « [d’]être serein vis-à-vis de tous les équipements Wi-Fi, c’est-à-dire garantir un maximum d’interopérabilité entre les équipements Wi-Fi, une bonne connexion et un bon débit dans les conditions normales. Lorsqu’un équipement Wi-Fi (smartphone par ex.) est certifié, il améliore ses chances de se connecter et bien fonctionner sur une box certifiée, un répéteur certifié. C’est donc un critère de qualité. »