Google continue de faire évoluer son moteur de recherche. Après avoir troqué les pages de résultats contre un défilement infini, Google cache maintenant le nombre de résultats de recherche. Ce nombre apparaissait jusqu’à présent tout en haut des résultats, juste en dessous des filtres (par exemple : « 50 000 résultats en 0,70 seconde »).

Si cette information vous manque, pas de panique : on peut retrouver la donnée en cliquant sur le bouton « Outils » à droite des filtres. Le nombre apparaît alors en dessous du tiroir « SafeSearch ». Si cette précision était sans doute anecdotique pour un grand nombre d’utilisateurs, elle pouvait avoir son utilité, par exemple pour savoir si une requête était beaucoup utilisée. L'indication était également présente depuis les débuts de Google, ce qui rend cette petite disparition assez symbolique.

Récemment, Google a dû légèrement changer son design à cause du DMA. La petite carte interactive Google Maps a disparu par défaut, tandis que l’entreprise a caché son module Google Flight. Le service est régulièrement attaqué ces derniers temps sur la qualité de ses résultats, que beaucoup estiment de moins en moins bons au fil du temps.

Avis aux utilisateurs de Windows qui ont déjà passé commande pour un nouvel iPad : il va falloir mettre iTunes à jour. L’utilitaire est passé en version 12.13.2 sur le système de Microsoft, une révision qui n’apporte pas grand-chose côté fonctionnalités à part la prise en charge des derniers iPad Air et iPad Pro. Elle corrige aussi une faille de sécurité.

Si iTunes a disparu depuis quelques années sur macOS, le logiciel est toujours vivant sur Windows. L’app a récemment eu droit à pas mal de changements étant donné qu’Apple a commencé a la détricoter et l’a scindée en plusieurs apps, permettant par exemple d’uniquement accéder à Apple Music ou Apple TV. L’application « Appareils Apple » a fait ses débuts pour gérer toute la partie synchronisation et sauvegardes.

En théorie, iTunes sur Windows ne sert plus qu’à gérer les podcasts et livres audios chez les gens ayant installé les nouvelles apps. Le logiciel ne reçoit plus que des mises à jour très sporadiques, la dernière vraiment intéressante datant d’octobre 2023. L’installation passe par le Microsoft Store.

Un dernier clou pour le cercueil de la publicité Crush! d'Apple pour les iPad Pro M4 ? LG avait eu exactement la même idée pour promouvoir son smartphone KC910 Renoir, comme s'en est souvenu cet utilisateur sur Threads.

Dans ce clip de 2008, des synthé, violoncelle, batterie, des appareils photo, des bombes de peinture et des enceintes sont rassemblés dans une presse en étau qui va les détruire lentement mais sûrement. Seul rescapé, le Renoir qui rassemble toutes les capacités de ces outils et instruments.

C'était il y a 16 ans, une éternité. La page YouTube de LG UK, qui héberge toujours ce clip a retrouvé soudainement une nouvelle activité dans ses commentaires…

« Crush! » : Apple présente ses excuses pour la pub iPad Pro éclatée

iPad Pro M4 : la pub "Crush!" d'Apple se crashe

Face à la polémique, Apple s’écrase. La publicité « Crush! » dédiée à l’iPad Pro M4 ne sera pas diffusée à la télévision comme c’était prévu et la marque reconnait une erreur. Mis en lumière lors du keynote « Let loose » et maintenant disponible sur YouTube, le clip suscite une controverse qui n’avait pas effleuré Apple.

La pub souligne la finesse et la polyvalence incroyables de la nouvelle tablette avec autant de délicatesse qu’un bulldozer : on y voit une grande presse écraser sans pitié toutes sortes d’objets (instruments de musique, outils créatifs, borne d’arcade…) dans le but de les faire tenir dans un appareil de quelques millimètres d'épaisseur. Beaucoup ont vu dans cette destruction un manque de respect total, voire une certaine arrogance, vis-à-vis d’objets symbolisant la créativité humaine.

« La créativité est dans notre ADN chez Apple, et il est extrêmement important pour nous de concevoir des produits qui donnent du pouvoir aux créatifs du monde entier. Notre objectif est de toujours célébrer les multiples façons dont les utilisateurs s'expriment et donnent vie à leurs idées à travers l'iPad. Nous avons été à côté de la plaque avec cette vidéo, et nous sommes désolés », a déclaré Tor Myhren, le Vice-Président d’Apple en charge des publicités, auprès du site spécialisé AdAge.

La pub « Crush! » d'Apple a eu une lointaine cousine chez LG

À un mois d’une édition WWDC 2024 attendue au tournant en matière d’intelligence artificielle, le plan secret de Tim Cook se précise. D’après Bloomberg, une partie des nouvelles fonctions d’iOS 18 et macOS 15 dépendront de serveurs équipés de processeurs Apple.

Les tâches basiques liées à l’IA générative, comme un résumé des notifications reçues, devraient être exécutées directement par les Mac, les iPhone et les iPad. C’est la voie qu’a suivie Apple jusqu’à présent pour les fonctions courantes de ses systèmes d’exploitation. Mais de nouvelles fonctions plus complexes, qui réclament plus de ressources, vont nécessiter une exécution sur de puissants serveurs (et donc une connexion internet), soutient Mark Gurman de Bloomberg. Parmi elles, il pourrait y avoir de la génération d’images ou des résumés de longs textes.

Apple a toujours présenté le traitement en local des tâches comme un moyen d’assurer la confidentialité des données personnelles, celles-ci ne quittant pas l’appareil de l’utilisateur pour l’opération. Comment garder la confiance des clients si leurs données prennent l’air ? La réponse tiendrait dans la nature des composants de ces serveurs.

Ceux-ci seront équipés de puces Apple, en l’occurrence des M2 Ultra, affirme Mark Gurman, qui confirme ainsi les dires de l’analyste Jeff Pu et du Wall Street Journal. D’après des membres impliqués dans la création du projet Apple Chips in Data Centers, les puces maison représentent une garantie de protection des données des utilisateurs, garantie à vrai dire nébuleuse sans information sur l’ensemble du système de traitement de données sur les serveurs.

Ce projet d’exécution de tâches d’IA dans un cloud basé sur des puces maison aurait été élaboré il y a trois ans, soit avant le lancement de ChatGPT, mais la course lancée par ce dernier aurait obligé Apple à accélérer son développement. La Pomme préparerait d’ores et déjà des puces M4 capables de remplacer la M2 Ultra pour cette mission.

La Release Candidate (build 23F79) de macOS 14.5 est à présent disponible pour les développeurs. Elle suit quatre bêtas qui n’avaient pas révélé de grandes nouveautés. Les notes de version mentionnent deux ajouts qui ne sont pas disponibles en France puisqu’ils concernent Apple News+. Les utilisateurs du service pourront profiter d’un nouveau jeu de lettres et d’un tableau de scores.

Pour le reste, macOS 14.5 apporte uniquement des corrections de bugs. Sauf gros problème trouvé à la dernière minute, cette Release Candidate devrait être la version finale distribuée prochainement. iOS 17.5 et ses variantes en sont également au stade des RC.

Qui succédera à Tim Cook à la tête d’Apple ? Cette question n’appelle pas de réponse urgente, mais le principal intéressé de 63 ans reconnait lui-même qu’un plan de succession « très détaillé » est prévu et qu’il rendra probablement son tablier d’ici 2030. D’après des sources de Bloomberg, Tim Cook pourrait rester en poste pendant encore trois ans au minimum. Et après ?

Après, le nom de Jeff Williams a beaucoup circulé, mais l’homme à tout faire (il supervise les opérations, le service client, le design, l’Apple Watch et les initiatives de santé) n’a que deux ans de moins que le grand patron actuel. « Si vous m’aviez posé la question il y a cinq ans, Jeff était clairement en pole position pour devenir CEO », souffle un dirigeant de longue date à Bloomberg. Mais son heure est passée.

Un autre homme tient désormais la corde, John Ternus. Entré chez Apple en 2001, l’ingénieur a gravi progressivement les échelons jusqu’à devenir Senior Vice President en charge de l’ingénierie matérielle, un poste éminemment crucial dans une entreprise où les trois quarts du chiffre d’affaires proviennent de la vente d’appareils.

D’après les sources de Bloomberg, John Ternus cumule les qualités. Agé de moins de 50 ans, il pourrait garantir la stabilité d’Apple pendant de longues années, comme l’a fait Tim Cook. Surtout, il est apprécié aussi bien par les équipes que par la direction. « Tim l'apprécie beaucoup car il sait bien présenter, il est très posé, n'écrit jamais rien de controversé dans un email et prend des décisions avec beaucoup de précautions », confie une personne proche de l'équipe de direction. Vu les multiples déballages d’emails internes dans le cadre de procès et leurs conséquences, s’en tenir à des choses consensuelles est en effet une qualité en soi.

« Comme Tim, il a de nombreuses capacités managériales. C’est quelqu’un de confiance qui a réussi dans chaque rôle qui lui a été confié », appuie Christopher Stringer, un ancien cadre en charge du design matériel. Pour enfoncer le clou, John Ternus a le soutien d’Eddy Cue, le vieux briscard à la tête des services.

Le responsable de l’ingénierie matérielle a malgré tout des détracteurs, qui lui reprochent notamment un manque de vision et de charisme. Il n’a pas vraiment participé non plus aux derniers projets les plus ambitieux d’Apple, à savoir le Vision Pro et la voiture finalement avortée. Mais est-ce vraiment un mal ?

Signe que John Ternus est bien dans les petits papiers de la direction, il est de plus en plus sous le feux des projecteurs : il encadre la présentation de nombreux produits lors des keynotes — c’est lui qui a introduit les derniers iPad — et occupe un rôle plus important dans les médias. Chaque printemps, Apple organise une réunion durant laquelle les plus hauts dirigeants sont mis au fait de la feuille de route technologique. Cette année, John Ternus a conduit de A à Z cette présentation pour la première fois. Pour une source de Bloomberg, ça ne fait pas de doute : « C’est sa préparation. »