Retour sur la semaine de MacGeneration

Florian Innocente |

Si vous n'avez pu suivre l'actualité au jour le jour sur MacG, voici une sélection des articles publiés cette semaine. Une compilation hebdomadaire à retrouver aujourd'hui aussi pour iGen.

Prototype de MacBook 13" de profil, écran refermé sur son clavier - Galerie chez jimabeles - Cliquer pour agrandir

MACGENERATION

KEYNOTE

APPLE

YOSEMITE

LOGICIELS

MATERIELS

AUTRES

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15 ans de MacG : des promos sur nos livres

Anthony Nelzin-Santos |

Ce week-end, MacGeneration fête son quinzième anniversaire. Pour l’occasion, et jusqu’au lundi 15 septembre, quelques-uns de nos derniers livres sont en promotion sur l’iBooks Store.

Trucs et astuces pour OS X passe ainsi de 5,99 € à 3,99 €. Récemment mis à jour avec deux nouveaux chapitres sur les applications méconnues que sont TextEdit et Aperçu, il sera prochainement adapté à OS X Yosemite, puis augmenté de chapitres sur l’automation et le terminal.

Sauvegardez ! passe quant à lui à 2,99 € — un petit prix pour un sujet très important, celui de la préservation de vos données numériques. Il sera lui aussi revu pour OS X Yosemite, et recevra au passage quelques contenus supplémentaires.

Profitons de l’occasion pour vous rappeler que notre livre Les nouveautés d’iOS 8 est toujours en précommande à 3,99 €. Il sera « livré » la semaine prochaine, en même temps que la mise à jour majeure du système des iPhone, iPad et iPod touch.

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Google : le 64 bits en version finale avec Chrome 39

Mickaël Bazoge |

Google livrera la mouture 64 bits de Chrome pour OS X avec la version 39 du navigateur, qui sera disponible en novembre. Le moteur de recherche prévient également qu'au contraire de la déclinaison 37 pour Windows qui, depuis le mois d'août, intègre le support du 64 bits (en opt-in) aux côtés du 32 bits, la version Mac de Chrome à sortir en fin d'année se contentera du 64 bits seulement — le 32 bits ne sera donc plus de la partie. Dommage pour les Mac incompatibles 64 bits qui en resteront à Chrome 38 (les premiers Mac sous Intel sont particulièrement visés)… Les Mac plus récents bénéficieront de meilleures performances, d'un lancement plus rapide ainsi que d'améliorations en matière de sécurité.

Google prévient également que les plug-in 32 bits NPAPI ne seront plus pris en charge, ce qui est conforme avec la volonté du moteur de se débarrasser du support de cette technologie issue de l'époque héroïque de Netscape.

En livrant fin août une version de développement de Chrome 38 compatible 64 bits pour OS X, on pensait que la déclinaison finale allait définitivement intégrer le 64 bits; il faudra finalement attendre jusqu'à Chrome 39. Le mode Invité lancé avec cette mouture beta devrait en revanche être disponible dès la version 38.

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L’Apple Watch ne sert à rien, et c’est tant mieux

Anthony Nelzin-Santos |

Face aux autres baladeurs numériques, l’iPod semblait très simple, trop simple. Face aux autres smartphones, l’iPhone semblait très simple, trop simple. Face aux autres ordinateurs-tablettes, l’iPad semblait très simple, trop simple. Mais face aux autres montres connectées et traqueurs d’activité, l’Apple Watch paraîtrait presque… compliquée. Tim Cook déclare avec entrain que « la liste de ses fonctions fait des kilomètres », sans que l’on sache s’il faut suivre son enthousiasme ou se contenter d’une moue dubitative.

Ben Thompson, qui a notamment officié à l’Apple University, met en cause la structure de la présentation de l’Apple Watch. Steve Jobs prenait en effet un malin plaisir à ne pas révéler le produit avant d’avoir longuement expliqué la logique qui avait présidé à sa conception et les problèmes auxquels Apple apportait une solution. Tim Cook s’est contenté de quelques banalités pompeuses avant de lancer une vidéo de présentation, comme si cette nouvelle catégorie de produits ne méritait pas mieux qu’une énième déclinaison de l’iPhone. Quelques minutes plus tard, la démonstration de Kevin Lynch peinait à justifier l’excessive prétention du discours d’un Jony Ive devenu pur esprit.

Cette désincarnation est le symbole d’une présentation manquant de chair — un keynote n’est pas un spectacle, mais il doit posséder une dimension spectaculaire. Steve Jobs sortait mille chansons de sa poche avant d’y remettre l’iPod. Il présentait un baladeur à grand écran tactile, un téléphone portable révolutionnaire et un petit ordinateur connecté portant le nom d’iPhone. Il s’enfonçait dans son fauteuil Le Corbusier pour montrer que l’iPad n’était ni l’ordinateur du dehors, ni celui du travail, mais celui de tous les autres moments. Tim Cook a retroussé ses manches… et le slogan tant attendu n’est jamais venu. C’est que l’Apple Watch n’en a pas, comme si Apple ne savait pas vraiment à quoi elle servait ni quel(s) problème(s) elle pouvait résoudre.

La présentation de l’iPhone 6 et de l’iPhone 6 Plus souffre des mêmes problèmes. Même s’il ne faut plus expliquer ce qu’est l’iPhone, Apple n’avait pas hésité à justifier son choix d’en rester à 4 pouces lors de la présentation de l’iPhone 5. Les écrans sont cette fois « bien plus grands », sans que l’on ne sache vraiment pourquoi : l’autonomie (un vrai problème) est toujours sacrifiée sur l’autel de la finesse, et les fonctions logicielles spécifiques à l’iPhone 6 Plus (pourtant extrêmement intéressantes) ont été balayées en un coup de vent. Faut-il y voir l’expression des turpitudes d’Apple, dont les propositions ne tranchent pas clairement avec celles de la concurrence ? Le contre-exemple qu’est la présentation d’Apple Pay pourrait accréditer cette thèse.

La séquence comparaison — « c’est tout ! » — serait ridicule si elle n’était pas soutenue par un discours clair et structuré : « Apple ne sait pas ce que vous avez acheté, ni là où vous l’avez acheté, ni combien cela vous a coûté ; le caissier ne voit ni votre nom, ni votre numéro de carte de crédit, ni votre code de sécurité ». Le problème est clairement identifié, les bénéfices sont immédiats. « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » : la présentation de l’Apple Watch n’est jamais aussi dense que quand elle touche à la santé et fitness, sans doute parce que Tim Cook s’y intéresse de près. Est-ce une coïncidence si la vidéo dédiée à ce sujet n’est pas aussi déshumanisée que celle qui couvre toutes les autres fonctions ?

Apple aura certes l’occasion de reparler de sa montre dans les mois qui précéderont sa commercialisation ; mais dans de pareilles conditions, elle avait su expliquer la raison d’être de l’iPhone et de l’iPad. Pour un peu, on dirait que le cerveau gauche d’Apple (Tim Cook) n’avait pas suffisamment communiqué avec le cerveau droit (Jony Ive) pour former un discours cohérent et pédagogue. Le nom même du produit appelle pourtant des commentaires, comme son logotype intégrant l’insigne de la société, ou sa police spécifique — tout concourt à établir « Apple Watch » comme une marque à part, qui donnera naissance à une gamme complète, ce qui ouvre un nouvel horizon pour la firme de Cupertino.

Si l’on osait (et l’on ose), on dirait que l’Apple Watch arrive sur le marché des « technologies mettables » au même moment que le Newton arrivait sur celui des « assistants personnels » — avant que les technologies soient au point pour lui permettre de réaliser son plein potentiel. Comme à son habitude, Apple parvient à déplacer la conversation : plutôt que de décevoir avec une autonomie qui s’annonce très limitée, elle intrigue avec Digital Touch, une forme de communication qui pourrait être moins futile et beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît.

Il y a là le germe d’une discussion passionnante sur le rôle unique de cet appareil que l’on porte sur la peau plutôt que dans la poche, ou sur la possibilité de trier les notifications ou d’inventer un nouveau type de notification pour éviter le problème de la « fatigue des alarmes »… qu’Apple a esquivé. À la place, elle a préféré s’attarder sur l’apparence de l’Apple Watch, devant un parterre qui n’était pas composé que de journalistes techno. Peut-être que l’utilité immédiate de cet objet est d’être joli et personnalisable, peut-être que le problème qu’il résout est celui de la perception des appareils électroniques.

La voilà sans doute, l’explication de cette perte apparente de sens : Apple a fini de dépasser son industrie très matérialiste pour toucher à l’irrationnel du « lifestyle », à l’intangible du « marqueur de statut ». L’Apple Watch n’est pas uniquement un produit informatique, c’est aussi un accessoire de mode ; Apple n’est plus uniquement une société informatique, elle qui embauche chez Yves Saint-Laurent, LVMH et Burberry. Même les amateurs de belles toquantes s’accordent à dire que l’Apple Watch concurrencera les montres d’entrée de gamme en tant que « bel objet à porter au poignet », ce qui ne sera pas sans conséquence sur la haute horlogerie.

Qu’importe alors que l’on ne sache pas tout à fait à quoi elle sert, l’important est qu’elle séduise avec des arguments autrement plus profonds que sa fiche technique. Le reste finira bien par suivre. Il va falloir s’habituer à cet étrange raisonnement.

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Tim Cook évoque des produits dont les rumeurs n'ont jamais entendu parler

Mickaël Bazoge |

Tim Cook, toujours en représentation médiatique, est l'invité de Charlie Rose du réseau PBS. Dans les trois premiers segments offerts par la chaîne (regroupés dans une playlist ci-dessous), le CEO d'Apple évoque l'héritage de Steve Jobs (son bureau est resté intact), l'actuelle famille de produits du constructeur, l'acquisition de Beats.

Si Apple s'intéresse à beaucoup de choses, le souci permanent d'une réalisation impeccable empêche le constructeur de s'éparpiller. Les décisions les plus difficiles prises par l'entreprise concernent des « produits sur lesquels nous ne pouvons pas travailler ». La télévision est un de ces domaines de grand intérêt, mais évidemment le CEO ne donne pas plus de détails, si ce n'est dresser le portrait d'un secteur figé dans les années 70. L'Apple TV, avec ses 20 millions d'utilisateurs, a « largement dépassé le stade du hobby ».

Cook revient aussi sur Beats et cette acquisition que beaucoup n'ont pas comprise. Jimmy Iovine et Dr Dre, « des génies créatifs », sont les raisons principales de cet achat à 3 milliards, le plus important de l'histoire d'Apple. Si le marché des casques (et sa croissance) semble également intéresser Tim Cook, c'est surtout le concept de listes de lecture au contenu sélectionné par des humains qui a visiblement plu au patron d'Apple, même s'il s'était montré sceptique. Puis il a essayé Beats Music une nuit, et il a été convaincu par la justesse des listes de lecture.

Mise à jour — De nouveaux extraits de l'émission sont apparus. Le CEO évoque des produits sur lesquels travaille Apple et dont les rumeurs n'ont jamais entendu parler, ce qui ne manquera pas de faire chauffer le moulin aux indiscrétions… Le transcrit de l'émission que s'est procuré The Verge revient également sur bon nombre de sujets comme le fameux Celebgate. Cook insiste sur le fait qu'iCloud « n'a pas été piraté ». Il s'agissait de hameçonnage, une menace sur laquelle Apple va se montrer plus soucieuse à l'avenir.

La rumeur récente d'une acquisition de Path est renvoyée dans les cordes : le constructeur n'a « aucun projet dans le secteur des réseaux sociaux »; en lieu et place, il préfère les intégrer dans ses services, comme pour Facebook et Twitter.

Apple aurait pu lancer un iPhone à l'écran plus grand, assure t-il également. Mais « il n'a jamais été question de concevoir un plus grand téléphone. Il s'agit de concevoir un meilleur téléphone dans tous les domaines. Nous livrons les produits quand ils sont prêts ». Cela a été le cas aussi pour les montres connectées : l'Apple Watch arrive certes après les autres, mais il a fallu au constructeur combiner de 400 à 500 composants sur une seule puce.

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Chrome OS s’enrichit… d’apps Android

Anthony Nelzin-Santos |

Sundar Pichai dirigeant depuis quelques mois les équipes Android comme les équipes Chrome OS, le cordon sanitaire qui séparait les deux systèmes n’a plus lieu d’être. La meilleure preuve en est l’annonce, faite lors de la dernière Google I/O, de la compatibilité future des apps Android avec Chrome OS. Un futur qui est désormais le présent : les applications Android d’Evernote, Duolingo, Kids Sight Words et Vine sont désormais disponibles sur Chrome OS.

Bien qu’elles gardent leur forme d’application pour smartphone ou tablette, elles peuvent être manipulées au clavier et au trackpad. On remarquera qu’à l’exception du jeu pour enfants Kids Sight Words, les applications choisies sont associées à des sites web de bonne facture. Si elles ne remettent pas (encore ?) en cause l’originalité de Chrome OS, elles diluent un peu ses objectifs initiaux, il est vrai très (trop ?) ambitieux.

Ce rapprochement entre Chrome OS et Android devrait se poursuivre dans les prochains mois. Le premier va adopter le material design du second, et les smartphones Android devraient bientôt être capables de déverrouiller un Chromebook à proximité, et d’y afficher leurs notifications. La « convergence » annoncée des deux systèmes, tirant sur la fusion pure et simple, n’est plus une hypothèse farfelue.

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Un SMS pour confirmer la sortie d'OS X Yosemite en octobre ?

Mickaël Bazoge |

L'envoi de SMS depuis un Mac sous OS X Yosemite via le tuyau Continuité et un terminal sous iOS 8 a été chaotique au fil des betas de ces deux systèmes d'exploitation. La septième developer preview d'OS X Yosemite (la dernière en date) n'a pas vraiment amélioré les choses, certains testeurs pouvant recevoir et envoyer des SMS depuis leur Mac, d'autres non (lire : OS X Yosemite : bilan d'étape après six bêtas). Et la gold master d'iOS 8 n'a visiblement pas remis la fonction sur les bons rails.

Apple a mis fin aux interrogations, en affichant un nouveau (et discret) petit panneau « Coming in October » dans la page de son site web consacré à la présentation de Continuité — c'est du moins le cas sur le site US du constructeur, tandis que la version française n'annonce encore aucune date :

En annonçant le support de cette fonction SMS (qui nécessite iOS 8 et OS X Yosemite) pour octobre, Apple a sans doute aussi confirmé le lancement de Yosemite, même s'il ne faisait plus guère de doute que la version finale d'OS 10.10 allait sortir en octobre.

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