Bon plan : le MacBook Air M1 de retour au prix plancher de 799 €

Stéphane Moussie |

Deux semaines après une promotion exceptionnelle, le MacBook Air M1 est de retour à son prix le plus bas. L’ordinateur est vendu actuellement 799 € chez Cdiscount dans le coloris or. C’est plus de 100 € d’économie par rapport aux prix pratiqués par les autres revendeurs. La version argent est quant à elle à 849 € toujours chez Cdiscount. Dans les deux cas, c’est la configuration de base avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.

MacBook Air M1. Image Apple.

On le répète, même s’il est sorti il y a plus de trois ans, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage. Les 8 Go de RAM sont le plus gros point faible dans l’optique d’une grande longévité, mais ils peuvent encore convenir aujourd’hui pour des besoins élémentaires.

Lors de la précédente promotion au début du mois, Amazon s’était rapidement aligné sur Cdiscount. Ce n’est pas encore le cas pour l’instant, mais on surveillera cela.

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

Test du MacBook Air M1 : Get this Mac

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Western Digital passe ses disques durs portables à 6 To

Pierre Dandumont |

Personne ne s'y attendait — et vu le prix, personne ne va s'y intéresser —, mais Western Digital vient d'annoncer une nouveauté dans le monde des disques durs 2,5 pouces : un modèle d'une capacité de 6 To. C'est intéressant de le noter car les disques durs de ce type étaient bloqués à 5 To depuis de longues années (les premiers modèles datent de 2016).

La version renforcée, sous la marque Sandisk.

Depuis, les SSD sont devenus populaires et — surtout — moins onéreux. Il faut bien dire que les disques durs 2,5 pouces n'ont plus réellement d'avantages : ils sont lents (n'importe quel SSD externe moderne atteint 2 Go/s), épais et plus fragiles à cause des pièces mécaniques. Pour le moment, Western Digital n'a annoncé qu'une intégration dans des disques durs externes, avec les deux défauts habituels de la marque. Premièrement, le nouveau disque dur de 6 To est a priori une variante de 15 mm d'épaisseur (contre 9,5 mm généralement pour les petites capacités), ce qui implique des boîtiers assez épais. Deuxièmement, Western Digital tend à intégrer l'USB nativement dans ses disques durs 2,5 pouces, ce qui réduit l'encombrement mais bloque la possibilité de (ré)utiliser le disque dur en interne en SATA.

La version pour les joueurs.

Mais le principal problème vient du prix : le WD Passport Ultra de 6 To vaut 219 € (USB-C, 2,1 cm d'épaisseur, 230 grammes) et le même en version Mac vaut 224 €. La version My Passport, avec un design légèrement différent, vaut 201 € ou 205 € (version Mac). Il est USB-A mais une version USB-C livrée avec un adaptateur existe. Il pèse 210 grammes pour 1,9 cm d'épaisseur. WD propose aussi une version pour les joueurs, le WD_Black P10, pour 211 €. Il est plus lourd (250 g) et plus épais (2,3 mm) avec un design plus anguleux. Enfin, une dernière variante existe sous la marque Sandisk avec le G-Drive Armor, plus résistant. Il pèse 380 grammes pour 32 mm d'épaisseur et vaut 268 €.

Le modèle standard.

Mais dans tous les cas, même en prenant en compte que le prix des SSD a explosé ses derniers mois, il est possible de trouver des SSD externes de 4 To dans la même gamme de prix, c'est-à-dire entre 200 et 250 €. Ces derniers sont plus rapides (les meilleurs HDD portables atteignent 125 Mo/s, les moins bons des SSD portables font 4x plus), totalement silencieux, plus résistants aux chocs et beaucoup plus compacts.

La solution de Western Digital ne vise donc que ceux qui ont besoin de 6 To de stockage dans un format relativement compact et qui n'ont pas besoin de bonnes performances. Et pour rappel, si vous avez besoin d'une grande capacité, les disques durs externes de bureau (qui nécessitent une alimentation externe) se trouvent vers 250 € mais avec une capacité de 10 To.

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Thunderbolt Share : les PC s’enfilent avec un câble

Anthony Nelzin-Santos |

Pourquoi faire sans fil ce que vous pouvez faire avec un câble ? Avec le système Thunderbolt Share, Intel espère améliorer la communication entre les PC. Reliées par un câble, deux machines dotées de ports Thunderbolt 4 ou 5 pourront se partager des fichiers bien sûr, mais aussi leur écran, leur clavier, leurs dispositifs de pointage et tous les autres périphériques connectés.

Image Intel.

Thunderbolt Share n’est pas exactement une nouvelle fonctionnalité des ports à l’éclair, ni même un mécanisme qui leur est strictement réservé, puisqu’il devrait fonctionner avec les ports USB 4. C’est en fait une application conçue par Intel et vendue aux fabricants — Acer, Lenovo, MSI, Razer, Kensington, Promise, Belkin, Plugable et OWC ont déjà signé.

Alors qu’il est basé sur les capacités de réseautage du Thunderbolt, Thunderbolt Share permet de partager tout sauf une connexion à internet. Intel assure que le partage d’écran pourra atteindre une définition de 1080p à 60 i/s sans compression et que les machines pourront être connectées par l’intermédiaire d’un moniteur ou d’une station d’accueil.

Les premiers appareils et accessoires officiellement compatibles devraient être rapidement disponibles, puisque l’application Thunderbolt Share est d’ores et déjà finalisée, mais n’attendez rien du côté d’Apple. « Thunderbolt Share ne fonctionne pas avec les Mac pour le moment », explique Intel, et ce moment pourrait durer une éternité.

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Payez-vous pour utiliser des IA génératives (ChatGPT Plus, GitHub Copilot…) ?

Stéphane Moussie |

Après des dépenses colossales, le moment est venu de faire entrer de l’argent dans les caisses. Les entreprises de la tech lancent tour à tour des abonnements pour leurs IA génératives. Après ChatGPT Plus chez OpenAI et Copilot Pro chez Microsoft, Google commercialise depuis cette semaine un nouveau forfait One axé sur Gemini.

Le principe (et le prix) est toujours le même : contre un abonnement de 22 €/mois, on a droit à des modèles plus avancés et des fonctionnalités en avant-première pour être assisté encore plus efficacement dans son travail ou sa vie personnelle.

Certaines IA génératives sont uniquement payantes, comme Midjourney pour la génération d’images ou GitHub Copilot pour le coup de pouce en programmation, mais il existe généralement des alternatives gratuites (Stable Diffusion, LLM ouverts tels que ceux de Mistral ou Meta…). Et puis il y a aussi le cas des abonnements plus généraux, comme le Creative Cloud ou Raycast Pro, qui incluent une IA générative aux côtés d’autres services. Sans oublier la tarification à l’acte, quand on fait appel à ChatGPT par le biais d’une API, notamment.

Alors, payez-vous pour utiliser des IA génératives ?

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Équipements dans les foyers : ordinateur et tablette en baisse, le smartphone stagne

Stéphane Moussie |

Après une adoption fulgurante, le smartphone est arrivé à un plateau en France. C’est l’un des nombreux enseignements du dernier baromètre du numérique réalisé par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie. En 2023, 87 % de la population de 12 ans et plus possédait un smartphone, soit autant qu’un an plus tôt. C’est la première fois que ce taux n’augmente pas.

Graphique CREDOC

D’autres types d’appareils voient même leur présence régresser légèrement. C’est le cas des ordinateurs, qui n’équipent plus « que » 87 % des foyers, contre 89 % en 2022. La chute est même plus importante concernant les foyers équipés de plusieurs ordinateurs, qui passent de 35 à 30 %.

Les tablettes reculent aussi, en figurant dans 53 % des foyers contre 57 % un an plus tôt. C’est la première baisse pour ces appareils, qui correspond, coïncidence ou non, à une année vierge en nouveaux iPad. Les nouveaux modèles tout juste lancés par Apple vont-ils inverser la courbe ? On le saura l’année prochaine. À l’inverse, les enceintes connectées continuent leur percée, mais un à rythme moins effréné. Elles sont présentes dans 29 % des foyers, seulement deux points de plus qu’en 2022.

En moyenne, on trouve plus de 10 écrans dans les foyers… Dont près d’un quart ne sont pas utilisés. Ce sont les téléphones mobiles qui sont les plus nombreux à dormir dans les tiroirs alors qu’ils pourraient être recyclés ou reconditionnés. Les smartphones reconditionnés sont d’ailleurs de plus en plus populaires, la part de la population ayant acquis un smartphone reconditionné ou d’occasion étant passée de 17 à 19 %. C’est le prix qui motive avant tout ce type d’achat, le critère environnemental reste marginal.

Parmi les autres statistiques de ce grand panorama de l’équipement et de l’usage du numérique en France, on peut souligner l’adoption rapide des IA génératives (ChatGPT, Gemini, Midjourney…) par les 18-24 ans, qui sont 43 % à les utiliser dans leur vie privée.

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Google améliore l'intégration des smartphones dans les voitures

Nicolas Furno |

Google a annoncé plusieurs nouveautés destinées aux voitures, celles qui reposent sur Android Automotive OS, avec ou sans les services (Google Built-in), comme celles qui intègrent uniquement Android Auto, son concurrent à CarPlay. Les véhicules dont l’infodivertissement repose sur le système dédié du géant de la recherche pourront prochainement bénéficier de trois nouvelles apps quand le véhicule est stationnaire : celles des services de streaming Max et Peacock et Angry Birds, le célèbre jeu où il faut balancer des oiseaux sur des cochons verts trop mignons.

Angry Birds pendant la charge de sa voiture, un rêve devenu réalité ? Image Google.

Comme toujours, ces nouveautés ne seront pas disponibles dans toutes les voitures dès le départ, car cela dépend de chaque constructeur. Volvo est mentionné explicitement par Google et en particulier sa nouvelle EX90 qui devrait être parmi les premières à accéder aux nouvelles apps. Renault devrait aussi bénéficier de la nouveauté à terme, sachant que les deux services de streaming sont ou seront accessibles depuis la France. Max ouvrira dans le pays courant juin et Peacock est diffusé ici sous le nom d’Universal+.

Ajouter des services de streaming un par un, ce n’est peut-être pas la meilleure approche pour intégrer une offre de divertissement dans la voiture. Google a pensé à une autre solution et propose, en partenariat avec Rivian pour le lancement, Google Cast dans Android Automotive OS. Cette fois, il n’est pas nécessaire d’avoir une voiture qui repose sur les services de Google, la preuve avec Rivian qui a seulement utilisé le système de base pour créer sa propre interface (qui n’est d’ailleurs pas compatible avec Android Auto ou CarPlay).

Vidéo Rivian.

Le principe est similaire à Google Cast sur d’autres appareils, comme un téléviseur connecté. Le smartphone doit être relié au Wi-Fi généré par le véhicule1, puis associé avec le système une première fois. À partir de là, toutes les apps qui intègrent la fonctionnalité de Google concurrente à AirPlay peuvent choisir la voiture de Rivian en guise de sortie vidéo. Ce n’est pas réservé aux smartphones sous Android, les iPhone et iPad peuvent eux aussi en bénéficier. La rumeur prêtait des intentions similaires à Tesla avec CarPlay, Google et Rivian sont finalement les premiers à offrir cette nouveauté.

AirPlay avant CarPlay dans les Tesla ?

AirPlay avant CarPlay dans les Tesla ?

À noter que si Rivian a été choisi par Google pour lancer cette fonctionnalité, Google Cast devrait être accessible pour toutes les voitures qui reposent sur Android Automotive OS. À condition que les constructeurs de ces voitures choisissent de l’implémenter bien entendu, ce qui sera sûrement plus compliqué pour les constructeurs traditionnels qui n’ont pas la même philosophie centrée sur le logiciel. Rivian promet une mise à jour dans les prochains mois et ajoute aussi une app native pour YouTube, autre conséquence directe de ce partenariat avec Google.

Du côté d’Android Auto, Google annonce l’arrivée d’une app pour les conducteurs Uber et le principe d’une classification des apps selon leur adaptation à l’écran de la voiture. Le premier niveau, le meilleur, est prévu pour les interfaces développées spécialement pour Android Auto et qui proposent des fonctions adaptées au contexte (en conduite ou en mode parking). Le deuxième est pensé pour les apps optimisées, avec quelques fonctions spécifiques, ce qui représente la majorité des apps Android Auto. Enfin, la troisième catégorie concerne les apps qui n’ont fait aucun effort, mais qui peuvent malgré tout fonctionner, uniquement en mode parking et avec la même interface que sous Android.

Cette dernière catégorie est la plus intéressante. Google va désormais analyser toutes les apps sur sa boutique et identifier automatiquement celles qui pourraient fonctionner sur Android Auto quand le véhicule ne roule pas. Le cas échéant, ces apps seront automatiquement ajoutées à la boutique destinée à Android Auto, sans que le développeur ne soit impliqué (on imagine qu’il pourra toutefois refuser). Les développeurs intéressés peuvent se manifester à cette adresse et espérer un passage plus rapide sur ce nouveau mode.

L’app d’AMC+ est utilisée comme exemple de cette nouvelle catégorie d’apps qui viendront enrichir Android Auto. Image Google.

Google a aussi prévu d’ouvrir Android Auto et Google Built-in à de nouvelles catégories d’apps. Les apps de streaming, les jeux et navigateurs web arriveront bientôt dans le premier cas, tandis que les apps de communication (VoIP et messageries) sont prévues pour le deuxième. L’entreprise va aussi améliorer les outils de développement avec, entre autres, un nouveau simulateur qui peut afficher de grands écrans panoramiques comme on en trouve de plus en plus dans les tableaux de bord. Un simulateur d’Android Automotive OS pourra aussi être utilisé sur la Pixel Tablet, de quoi là aussi simplifier le travail des constructeurs qui comptent sur ce système d’exploitation.


  1. C’est d’ailleurs la connexion cellulaire intégrée à la voiture qui sert par la suite pour le streaming et non plus celle du smartphone, c’est ainsi que Google Cast fonctionne.  ↩︎

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Publicité iPad : la créativité opportuniste de Samsung

Florian Innocente |

La débâcle qui a suivi la diffusion de la publicité Crush! d'Apple pour ses iPad M4 a ouvert une porte à Samsung qui s'y est engouffré avec une petite vidéo publiée sur X.

Une jeune femme ramasse une guitare amochée et s'assoit sur le plateau d'une presse hydraulique. Celle d'Apple après la destruction de multiples objets utilisés par des musiciens et artistes.

La jeune femme se lance alors dans un morceau sur sa guitare désaccordée, en lisant une partition posée sur un chevalet, laquelle est affichée sur une tablette… Samsung. Le slogan « Creativity cannot be crushed » conclut la séquence. Un timing aux petits oignons, pile le jour du lancement des derniers iPad.

La pub « Crush! » d

La pub « Crush! » d'Apple a eu une lointaine cousine chez LG

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