Le débat sur la retraite n'épargnera pas Apple
Alors qu'elle fait preuve d'une certaine stabilité à son sommet, Apple connaitrait un exode plus important que par le passé parmi les rangs de ses responsables bien capés. Cette ancienneté de la haute direction d'Apple pose la question de son renouvellement dans les années à venir.
Dans sa dernière infolettre sur Bloomberg, Mark Gurman dressait un état des lieux du jeu de chaises musicales au sein d'Apple. Non pas que la société soit soudainement traversée par des courants d'air de claquements de portes, mais un mouvement de départs plus prononcé que par le passé s'est dessiné en 2022.

Une douzaine de hauts cadres sont partis durant le second semestre 2022. Une bonne part avait le titre de vice-président (VP), ce qui les plaçait sur une marche en dessous des vice-présidents seniors (SVP), ce petit groupe qui n'a que Tim Cook comme supérieur hiérarchique. Précédemment Apple pouvait s'enorgueillir de ne perdre qu'un ou deux VP par an.
Cet exode a touché plusieurs divisions : design industriel, Apple Store en ligne, iCloud, services, ventes à l'international, etc. Les motifs ont été variés, certains ont été poussés vers la sortie, d'autres ont trouvé un autre employeur et puis il y a les habituelles raisons familiales ou encore les départs entourés de rumeurs sur des tensions ou frustrations.
Les postes laissés vacants ont été pourvus de nouveaux chefs, les charges ont été parfois réparties entre des responsables montés en grade. De nouveaux postes ont été créés, à l'instar de celui des ressources humaines au niveau mondial, précédemment assuré par Deirdre O’Brien qui avait hérité en plus des Apple Store après le départ d'Angela Ahrendts. Autrement dit, la vie a suivi son cours.
Écartée d'Apple, Ashley Gjøvik dénonce toujours une culture d'entreprise toxique
Ashley Gjøvik n'en a pas terminé avec Apple. Licenciée en septembre 2021 pour avoir divulgué des informations confidentielles alors qu'elle était en conflit ouvert avec sa hiérarchie, cette ancienne responsable dans l'ingénierie persiste et signe : la culture d'entreprise d'Apple est toxique, selon elle.
Télérama est revenu sur son histoire au sein d'Apple ainsi que sur une partie de ses accusations. L'affaire personnelle d'Ashley Gjøvik est pour le moins complexe : s'entremêlent des dénonciations de sexisme, de harcèlement et d'insalubrité qui auraient eu cours sur plusieurs années dans la Silicon Valley. Apple lui a proposé un arrêt maladie et la participation à un programme d'aide à un moment, mais cette réponse ne l'a pas satisfaite.

« Je n’ai jamais réussi à vraiment m’intégrer, ça m’a facilité la tâche au moment de tout brûler », déclare l'ancienne employée d'Apple au magazine français. Car Ashley Gjøvik a décidé au fil du temps de devenir le porte-voix d'autres revendications avec le mouvement #AppleToo et de déballer sur la place publique problèmes personnels et pratiques litigieuses répandues. « Je suis devenue révolutionnaire quand j’ai compris qu’ils se fichaient de savoir que nous pouvions mourir », raconte-t-elle aujourd'hui à Télérama, alors qu'elle mène une bataille contre Apple sur tous les fronts.
Fin août 2021, tandis qu'elle fait encore partie de la société, elle révèle notamment l'existence d'un programme nommé Gobbler (rebaptisé plus tard Glimmer) lié à Face ID. Lancé en 2017 en interne, ce programme sert à entraîner la technologie de reconnaissance faciale qui fait ses débuts la même année sur iPhone X. Installée sur les iPhone des employés, l'application Gobbler les prend en photo dès qu'elle détecte leur visage.
Ashley Gjøvik refuse de participer au programme (qui n'est pas déployé en France pour une question réglementaire), mais Apple l'invite un jour à un « apéro de collecte de données ». L'employée se retrouve alors dans un lieu ultra sécurisé où elle est finalement prise en photo, avec obligation de garder le silence sur l'opération.
D'après les dires de la dissidente et des documents confidentiels, ce genre d'expérimentation est monnaie courante : « scan des conduits auditifs pour optimiser l’ergonomie des AirPods, mesure du sommeil, pression artérielle et même surveillance du cycle menstruel », liste Télérama. Ces programmes n'étonneront pas forcément les connaisseurs : Apple a déclaré par le passé avoir constitué une grande base de données d'oreilles et a ouvert les portes de sa salle où sont mesurées les performances de sportifs pour l'Apple Watch, entre autres.
Reste que plus Apple s'occupe de la santé de ses clients, plus elle entre dans l'intimité de ses employés. D'après le magazine, l'entreprise a proposé en 2019 à une employée d'utiliser un kit pour mesurer la qualité des glaires cervicales de son utérus en échange de 10 dollars. Celle-ci a accepté par crainte des conséquences d'un refus. « Vous ne devez avoir aucune attente en matière de vie privée lorsque vous utilisez vos appareils personnels ou ceux de quelqu’un d’autre à des fins professionnelles, lorsque vous utilisez les systèmes ou les réseaux d’Apple, ou lorsque vous vous trouvez dans les locaux d’Apple », indique la politique interne de l'entreprise.
C'est ce paradoxe entre le discours d'Apple en faveur de la protection de la vie privée de ses clients et ses programmes opaques et indiscrets que Thomas Le Bonniec dénonce également. Ce Français avait révélé en 2019 que des oreilles humaines écoutaient des enregistrements de Siri, une pratique tenue secrète par Apple. « Avec son témoignage — et le mien —, un rappel qu'Apple contraint ses salariés et manipule ses usagers pour extraire le maximum d'informations, transformées en données et remâchées à des fins opaques », déclare Thomas Le Bonniec dans un billet de blog en réaction à l'article sur Ashley Gjøvik.
Des choses pourraient changer en interne. En début d'année, l'inspection du travail américaine a jugé que la culture du secret d'Apple allait trop loin pour ses employés. L'agence fédérale, qui pourrait intenter un procès à l'entreprise si aucun accord n'est trouvé, vise notamment un mémo de Tim Cook dans lequel le CEO prévenait que « les personnes qui font fuiter des informations confidentielles n'ont pas leur place ici. » Un mémo qui s'adressait en particulier aux membres du mouvement #AppleToo.
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macOS 13.3 : l'App TV pourrait passer la barre à gauche
Cachée dans la dernière bêta de macOS 13.3 se trouve une nouvelle présentation pour l'app TV d'Apple. Il faut passablement bricoler pour l'activer explique 9to5mac qui en produit deux captures.

Pas de transformation profonde de l'app a priori. Les deux exemples fournis ne montrent qu'un seul changement significatif : une "nouvelle" barre latérale. Nouvelle entre guillemets puisque la version macOS du logiciel rattrapera alors ce qui est déjà proposé dans l'app TV sur iPadOS.
Les quatre boutons de la barre supérieure — Regarder, 🍎TV+, Store et Bibliothèque — et le champ de recherche sont donc déplacés sur le côté et révèlent leur contenu sur la droite.

Apple a distribué hier la quatrième bêta du prochain macOS, sans rien dévoiler de ses intentions pour le déploiement de cette nouvelle disposition dans l'interface de TV.
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Microsoft 365 prend un Copilot basé sur GPT-4
La suite Office disposait déjà d'aides à la création de documents grâce à de l'intelligence artificielle, avec l'annonce de Copilot par Microsoft, elle en aura encore plus et à tous les niveaux.

Plus « créatif » dans Word, plus « analytique » dans Excel, plus « expressif » dans PowerPoint, plus « productif » dans Outlook et davantage « collaboratif » dans Teams, résume Microsoft. Copilot, basé sur GPT-4 d'OpenAI, va s'assoir aux côtés de l'utilisateur dans les principales applications de Microsoft 365. L'assistant proposera, l'utilisateur disposera, ce dernier choisissant s'il conserve tout ou partie (ou rien) de ce qu'il lui a offert.

Les bots vont devenir plus malins avec le nouveau GPT-4 d'OpenAI
Pour chaque logiciel de l'édition Copilot de Microsoft 365, il sera proposé une série de services adaptés que l'on actionnera avec le bouton Copilot. Dans une fenêtre, selon les besoins, l'utilisateur pourra formuler des requêtes en langage naturel de ce qu'il attend de son assistant (de plus longues vidéos sur cette page montrent davantage de détails).
- Word : Copilot pourra écrire, éditer, résumer et créer du contenu, lequel pourra être puisé dans plusieurs types de documents qu'on lui soumet ;
- PowerPoint : il saura produire des présentations complètes, pas seulement sur la forme, mais aussi et surtout sur le fond, à partir de sources diverses. Par exemple, un PDF accompagné d'un document Word et d'un tableur ;
- Excel : il pourra déceler des tendances, des éléments importants et confectionner des représentations graphiques rapidement ;
- Outlook : Copilot s'occupera de synthétiser et de gérer le contenu de sa boite d'arrivée ainsi que rédiger des courriers grâce à quelques consignes générales de l'utilisateur. Le ton et la longueur des mails rédigés automatiquement pourront être ajustés au contexte ;
- Teams : il saura produire des transcriptions textuelles puis des synthèses des échanges tenus durant une réunion et mettre en évidence les tâches à répartir entre chacun des participants. Si vous manquez une partie de la réunion, l'assistant devrait vous permettre ainsi de raccrocher les wagons avec ce qui a été dit et ce qui doit être fait.
Microsoft prévient que son nouvel assistant n'a rien de parfait, qu'il pourra se tromper dans ses propositions ou taper à côté. Mais il pourra au minimum donner une piste de départ. Libre ensuite à l'utilisateur d'améliorer ce premier jet ou de l'écarter complètement. Qui dit co-pilote dit pilote principal, c'est-à-dire la personne devant l'écran.
Pour l'heure ces outils de Microsoft 365 Copilot sont testés par 20 grands clients de l'éditeur et ils entreront dans une phase de bêta-test publique dans les prochains mois. C'est plus tard aussi que seront donnés les tarifs et les conditions de licence. Microsoft 365 Copilot ne sera pas un simple ajout gratuit aux fonctions de Microsoft 365, mais certainement une édition en plus. Microsoft a payé cher pour disposer en primeur des inventions d'OpenAI, il s'agit d'obtenir un retour sur investissement.
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L'intérêt d'avoir un seul abonnement pour toutes vos applications 📍
Avec la mode des abonnements à tout bout de champ et le fait que les logiciels ne s'achètent presque plus en paiement unique, la facture mensuelle peut vite être salée. Pour faire des économies de temps et d'argent, nous vous proposons une alternative pratique : Setapp.

On se souvient tous d'une époque où les magasins d'applications n'existaient pas encore. Trouver des logiciels à la fois fonctionnels et sécurisés sur le net était un processus parfois délicat, surtout pour les néophytes. Il fallait passer par un moteur de recherche et espérer que le logiciel soit la bonne application et pas un malware.
Apple et Google ont ensuite standardisé ce processus de recherche de logiciels. Avant le Mac App Store, Apple lançait, en 2008, son propre système centralisé, l'App Store, avec la sortie de l'iPhone OS 2.0. Quelques précurseurs avaient vu le jour avant ça, mais sans succès : il aura fallu attendre l'arrivée des smartphones pour que ces boutiques deviennent cohérentes.
Depuis, les magasins d'applications permettent d'être — presque — sûr de son achat et de son téléchargement. C'est une bonne chose : tout est centralisé, on a accès à un descriptif complet, au prix, etc. En revanche, depuis quelques années, presque tous les logiciels sont désormais soit gratuits, mais verrouillées derrière des achats in-apps assez chers, soit proposés en version complète avec des abonnements mensuels ou annuels.
C'est frustrant. À la fin du mois, si vous utilisez plusieurs logiciels, la facture peut vite être salée. C'est là que la plateforme d'abonnement de Setapp est utile.
Setapp, c'est quoi ?
Setapp est un service qui permet aux propriétaires d'appareils Apple d'accéder à une vaste bibliothèque d'applications macOS, iOS et Web, pour 9,99 $ (9,36 €) par mois. De notre côté, nous apprécions sa vaste sélection d'applications et son coût plus qu'abordable.

Dans les faits, Setapp est un moyen intelligent de profiter de diverses applications sur son Mac ou son iPhone, sans publicité ni frais cachés. Le concept est simple : en l'échange d'un tarif mensuel fixe, Setapp vous fournit une boutique avec plus de 240 applications à installer et à utiliser sans limitations, mises à jour automatiquement.
Les catégories d'applications couvrent à peu près tout : productivité, développement Web, maintenance pour son Mac, créativité, écriture, éducation, les finances personnelles et la sécurité.
Outre l'aspect financier et les économies réalisées à la fin du mois vient aussi l'aspect sécurité : avec Setapp, vous de transmettre vos données qu'avec un seul service, et pas plusieurs.
Setapp, un logiciel qui vous fait gagner du temps et de l'argent
C'est ce que nous avons apprécié avec Setapp. La boutique ne comprend que des applications dignes d'intérêt et triées sur le volet. Pas de logiciels malveillants, pas de mauvaises références : il n'y a que des bons services, à l'instar de CleanMyMac X, Ulysses, iStat Menus, Disk Drill, Default Folder X, etc. On trouve également des apps iOS, comme AdGuard, 2Do, MindNote, Ulysses (aussi), PDF Search, SQLPro Studio, Taskheat ou encore Gemini Photos.
De notre côté, nous avons apprécié l'utilisation de CleanMyMac X pour nettoyer notre Mac en quelques secondes. Pour le travail, nous utilisons le célèbre Ulysses (qui permet d'écrire des articles, des livres et même de les publier vers WordPress, Ghost, Medium, etc.). Pour notre iPhone, AdGuard, qui est un excellent bloqueur de publicités. Mine de rien, tous ces logiciels ont un coût en abonnement séparé.

Le service vous propose aussi les Collections, avec plusieurs applications à télécharger, pré-triées, en fonction d'un besoin particulier (pour les développeurs, boost de sécurité, pack pour le télétravail, meilleures applications, etc.). C'est pratique, tout simplement.

Nous avons remarqué que Setapp utilise aussi un système de recommandation d'applications personnalisées : un moteur de recommandation basé sur l'apprentissage automatique, qui examine les applications que les utilisateurs utilisent déjà et les comparent aux choix d'autres utilisateurs pour suggérer les bonnes applications. Cette fonctionnalité marche très bien.
Comment installer et utiliser Setapp ?
Le processus pour installer et profiter de Setapp est simple.
- Téléchargez Setapp depuis le site Web et achetez l'abonnement qui vous convient.
- Une fois installé sur votre Mac, connectez-vous avec votre compte.
- Sur l'interface, vous pouvez naviguer dans les différentes catégories, sélectionner puis installer les applications que vous aimez.
- Si vous savez ce que vous cherchez, tapez le nom de l'application, si Setapp n'a pas l'application que vous recherchez, il vous proposera des alternatives.
Faits à savoir, il n'y a aucune limite au nombre d'applications que vous installez. Les ajouts de nouvelles applications se font sans modification des frais d'adhésion. Les mises à jour sont gratuites et automatiques. Il n'y a aucune publicité, ce qui est appréciable, et un essai du logiciel est disponible.
Trois abonnements à Setapp sont proposés et le tarif démarre à 9,99 $ (9,36 €) par mois.
- Accès à plus de 240 applications pour Mac
- De nouvelles applications régulièrement ajoutées, sans changement de prix
- Mises à jour gratuites et automatiques de toutes les applications
- Aucune publicité
- Résiliation facile et sans engagement
- Un moteur de recherche qui vous permet de trouver l’app dont vous avez besoin en quelques clics
- Transfert de licence facile d’un Mac à l’autre
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La carte X21 d'Apex Storage permet de greffer jusqu'à 168 To de stockage à son Mac Pro
Qu'est-ce qui est mieux qu'un SSD dans un Mac Pro ? 21 SSD dans un Mac Pro ! C'est ce que propose le fabricant Apex Storage avec sa nouvelle carte X21, qui peut supporter jusqu'à 21 disques M.2. On peut donc disposer de 168 To de stockage en y greffant des disques de 8 To, et cette capacité pourra même être doublée lorsque les modèles 16 To seront sur le marché.

Cette carte a double PCB utilise une interface PCIe x16 et promet des vitesses allant jusqu'à 30,5 Go/s en lecture et jusqu'à 28,5 Go/s en écriture. Apex Storage recommande d'utiliser des disques dotés d'une interface PCIe 4.0, même si l'on devrait tout de même obtenir des performances très élevées avec des SSD PCIe 3.0.
Si le fabricant n'indique pas l'existence de pilotes pour macOS - et donc le Mac Pro -, le fonctionnement présenté qui se base sur deux switchs PCI-Express capables de partager les lignes devrait fonctionner avec l'OS d'Apple. Les cartes incompatibles sont généralement celles qui font appel à la bifurcation, une technique qui divise un connecteur 16 lignes en quatre connecteurs 4 lignes du point de vue de l'OS, sans puce dédiée.
Côté alimentation, la carte peut recevoir jusqu'à 225 W. Son aspect compact n'offre pas beaucoup de possibilités niveau refroidissement, et le fabricant recommande donc d'utiliser des ventilateurs externes puissants : on se rapproche d'une configuration de serveurs. La carte X21 sera proposée au prix de 2 800 $ d'ici la fin de l'année sur le site du fabricant.
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TSMC : la mondialisation est morte dans les semi-conducteurs
Le fondateur de TSMC, Morris Chang, considère comme enterrée la mondialisation du secteur des semiconducteurs. Il soutient par ailleurs les efforts américains visant à bloquer la Chine dans l'accès aux technologies avancées.
« Dans le secteur des processeurs, la mondialisation est morte. Le libre-échange est mort » a déclaré Chang, lors d'un événement à Taipei, à Taiwan. Illustration avec le contentieux sino-américain : « Il suffit de regarder la manière dont la Chine a été soumise à un embargo et la liste des entités (les entreprises mises à l'index par les États-Unis, ndlr). Je suis en plein accord avec ceci ».

Pour le fondateur de TSMC, 91 ans, la chaine mondiale de sous-traitance des semi-conducteurs va, de plus en plus, suivre deux chemins séparés du fait des sanctions américaines pour barrer l'accès aux technologies les plus pointues pour les entreprises chinoises.
« Je soutiens absolument ce volet de la politique industrielle américaine » a ajouté Chang. De son point de vue, la Chine accuse un retard de 5 à 6 ans au moins face aux compétences technologies taiwanaises pour les semi-conducteurs. TSMC est en pointe sur le sujet et en particulier sur les finesses de gravure.
Il met cependant en garde contre toute forme de naïveté à propos de la relation entre Taïwan et les USA. Les deux pays sont alliés mais l'Amérique ne doit pas entretenir une dépendance vis-à-vis de ce voisin de la Chine.
Bloomberg, qui reprend les propos de Morris Chang, rappelle aussi ceux tenus en juillet dernier par la secrétaire américaine au commerce qui qualifiait cette dépendance des États-Unis pour les processeurs avancés « d'intenable ». D'où les fortes incitations à voir des usines pousser sur le sol américain, comme celle en construction par TSMC en Arizona, pour le compte d'Apple et d'autres gros clients.

TSMC : l'usine d'Arizona livrera d'abord Apple et Nvidia en puces ultrafines
Précédemment Morris Chang déplorait néanmoins les coûts induits par ces installations à l'étranger, comparé à ceux des usines tawaïnaises. Et la différence d'expertise entre ces sites. Le centre de production américain n'étant pas encore prévu pour produire des processeurs de même finesse de gravure que ceux en Asie.
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