Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

NoName057(16), ou quand le piratage massif devient un jeu en ligne

Greg Onizuka

vendredi 18 juillet à 21:15

Ailleurs

Après avoir été démantelé par les services d’Europol et consorts, le groupe de hackers russes NoName057(16) commence à dévoiler quelques secrets. Et parmi ceux-ci, l’un d’eux a attiré l’œil de Bloomberg : la façon dont les dirigeants du groupe attiraient les jeunes pirates, pour les faire travailler encore et toujours plus pour la cause.

Les bureaux d’Europol à La Haye, Pays-Bas. Image Wikipedia/OSeveno, CC BY-SA 3.0.

En effet, le groupe au plus fort de son activité regroupait plusieurs milliers « d’utilisateurs » de ses outils de hack dans de nombreux pays : plus de 100 serveurs de par le monde, 17 administrateurs et plus de 4000 utilisateurs ! Comment avoir autant de personnes à leur service, et comment faire en sorte qu’ils s’engagent à fond pour les différents piratages ? Transformer le piratage en jeu.

Les administrateurs utilisaient le crowdsourcing pour recruter les participants, et les incitaient à se dépasser par la même méthode que les jeux en ligne : tableau des meilleurs scores, badges de victoires, et récompenses (sous forme de cryptomonnaie, bien entendu). Tout le principe utilisé dans d’inoffensifs jeux comme Pokémon Go ou encore le bon vieux Candy Crush, mais au lieu de collecter les petites bestioles ou les bonbons... vous collectez les DDoS.

Bien entendu, une couche de manipulation était rajoutée par-dessus le système, gavant les utilisateurs de discours utilisant le narratif de la défense de la Russie face aux méchants occidentaux, ou pour contrer des événements politiques adverses. Si les attaques DDoS légères sont maintenant plus des pichenettes que de véritables catastrophes pour les gros serveurs, les hackers ont trouvé de nouvelles méthodes pour gripper des groupes comme X, ChatGPT ou Microsoft, avec toujours plus de bots.

Au total, le groupe NoName057(16) a été responsable de plus de 1500 attaques DDoS envers de nombreux pays membres de l’OTAN. S’il y a une leçon à retenir de ce groupe, c’est bien l’inventivité toujours plus développée des hackers, et la puissance que peut avoir une alliance d’un de ces groupes avec une volonté politique, pouvant mobiliser plusieurs milliers de personnes pour atteindre des serveurs qui deviennent de véritables cibles numériques.

AI Act : Meta refuse de signer le code de bonne conduite de l’Union européenne

Greg Onizuka

vendredi 18 juillet à 20:15

Ailleurs

Il y a maintenant quelques mois le Parlement européen a adopté l’AI Act, texte ayant pour but d’imposer quelques règles et limites concernant les intelligences artificielles. Ce pack législatif contient entre autres un code de bonne conduite pour les créateurs d’IA, qui vient déjà de se prendre une porte dans le nez : Meta refuse de le signer.

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

C’est Joel Kaplan, Chief Global Affairs Officer chez Meta, qui l’annonce sur son profil LinkedIn :

L’Europe est sur la mauvaise pente concernant l’IA. Nous avons relu attentivement le code de bonne conduite de la Commission européenne concernant les modèles d’IA généralistes, et Meta ne le signera pas. Ce code introduit un flou légal important pour les développeurs de ces modèles, ainsi que des mesures qui vont bien au-delà de la portée logique de l’AI Act. Nombre d’entreprises et de décideurs politiques se sont élevés contre cette régulation dans toute l’Europe. Au début du mois, plus de 40 des plus grosses entreprises européennes ont signé une lettre appelant la Commission a faire une pause dans son implémentation. Nous partageons les inquiétudes de ces entreprises sur la crainte que ces régulations puisse créer des frontières bloquant le développement de l’IA en Europe, et empêchent les entreprises européennes de créer des opportunités grâce à elle.

Si les inquiétudes de Meta peuvent s’entendre, il est cependant difficile de comprendre le refus en bloc de ce code de bonne conduite, qui semble basé sur le bon sens : entre autres, interdire le développement sur la base de données piratées, ne pas utiliser des données d’un utilisateur ou d’une entreprise qui a refusé leur utilisation, ou encore ne pas se servir de l’IA à des fins de manipulations de la population ou de classement social.

En refusant en bloc le texte, Meta tente surtout le coup de poker de faire plier l’UE, espérant l’arrivée d’autres entreprises de poids du domaine dans son camp, comme OpenAI ou pourquoi pas Mistral, plutôt que de discuter pour obtenir un compromis.

Comme souvent, l’Union européenne est très transparente sur le sujet, et a mis en ligne le code de bonne conduite que Meta refuse de signer, consultable librement sur le site de l’UE.

Que vaut vraiment le portage Mac de Cyberpunk 2077 ?

Pierre Dandumont

vendredi 18 juillet à 18:30

Logiciels

Cyberpunk 2077 est enfin là ! Un vrai jeu AAA (c'est-à-dire à gros budget) débarque sur les Mac pour montrer la puissance des GPU Apple Silicon. Nous avons pu l'essayer sur quelques Mac et nous vous proposons donc une présentation des performances, pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire avec les différentes puces d'Apple en 2025... sur un jeu qui est sorti en 2020 sur PC.

Visuellement, le jeu est réussi si vous avez un Mac puissant.

Ce n'est ni une critique du jeu — qui est généralement apprécié — ni une analyse technique approfondie, comme nos confrères d'Eurogamer en offrent (et ils le feront sûrement) mais une comparaison des divers choix de CD Projekt RED dans un environnement Apple.

Le cas Mac App Store

Avant de commencer, un mot sur le Mac App Store. Contrairement à quelques titres récents comme Death Stranding, Cyberpunk 2077 est disponible sur plusieurs magasins en ligne. Et il montre les gros défauts de la plateforme d'Apple dans ce domaine. Le premier, c'est le prix : le jeu est plus cher chez Apple. Il est à 83 €, contre 80 € en temps normal chez GoG (38 € en promotion) et même 60 € (21 € actuellement) pour la version de base sans l'extension. Même chose chez Epic : 44 € en promotion au lieu de 80 € avec l'extension, 24 € au lieu de 60 € sans. Seul Steam vend la version Ultimate au même prix qu'Apple (83 €) mais en proposant aussi la version de base (60 €).

La version Mac App Store. Image MacGeneration.

L'autre inconvénient vient de l'espace de stockage. La version du Mac App Store nécessite presque 160 Go sur le SSD de votre Mac (et vous aurez besoin de 15 % d'espace libre en plus), ce qui la rend inutilisable sur les Mac équipés d'un SSD de 256 Go. Sur les autres plateformes, la version Ultimate est annoncée à environ 92 Go et celle de base (testée ici) se contente de 66 Go environ. Une différence qui vient d'une contrainte d'Apple : les apps du Mac App Store ne peuvent pas télécharger du contenu spécifique (ici les ressources à chaque à chaque langue) à la demande et le jeu intègre donc toutes les langues… même si vous ne comptez pas jouer en japonais. Dans le cas de Steam, l'ajout du français sur un jeu récupéré en anglais au départ nécessite par exemple 4,5 Go de plus. Mais si vous ne voulez jouer que dans une langue, l'espace disque gagné est important.

La version Steam avec une seule langue. Image MacGeneration.

En clair, nous vous conseillons de faire l'effort de créer un compte dans un des trois autres magasins en ligne, pour gagner de l'espace disque, de l'argent, et la possibilité éventuelle de jouer aussi sur un PC.

Il ne fonctionne pas sur Mac Intel, même si Steam permet de l'installer. Image MacGeneration.

De bonnes optimisations, mais qui ne règlent pas le problème principal : la puissance des Mac

Promo : la souris ergonomique Lift de Logitech à moitié prix (40 €)

Félix Cattafesta

vendredi 18 juillet à 18:06

Matériel

Grosse promo sur la sympathique souris Lift ce matin. Ce modèle ergonomique adapté aux petites et moyennes mains est vendu à 39,99 € sur Amazon, soit la moitié de son tarif habituel. Il s’agit du coloris noir pour droitier. La déclinaison pour gaucher est facturée 10 € de plus.

Image MacGeneration

Nous avons eu l’occasion d’essayer cette souris à sa sortie. Elle dispose d’un format original plaçant la main dans une position plus naturelle, ce qui permet de relâcher la pression. Un tel accessoire devrait vous éviter des douleurs sur le long terme. La souris est silencieuse et plutôt jolie. Elle fonctionne avec une pile AA, et un dongle USB-A est inclus pour se passer du Bluetooth.

Cette souris s’adapte plutôt aux petites et moyennes mains. Ceux ayant de grandes paluches pourront se tourner vers la MX Vertical, actuellement à 61,51 € sur Amazon (-49 €). Plus récente et plus axée sur le jeu, nous avons également essayé la Pro Click V2 Vertical de Razer, facturée 130 €. N’hésitez pas à relire nos tests pour plus de détails.

Frame of preference retrace 20 ans d’évolution des Réglages Système

Félix Cattafesta

vendredi 18 juillet à 15:00

macOS

Envie d’une bouffée de nostalgie ? Un designer a récemment mis en ligne un site revenant sur l’évolution des Réglages Système de macOS. Baptisé « Frame of preference », on peut y découvrir de nombreux paragraphes d’explications sur cet aspect central et commun à toutes les versions de macOS. À côté de quelque 8 800 mots d’explication se trouvent des émulateurs fonctionnels, permettant de (re)jouer avec d’anciennes versions des Préférences système.

Le projet a été créé par Marcin Wichary, auteur du joli livre Shift Happens au sujet des claviers. La partie émulation est signée Mihai Parparita, derrière le projet Infinite Mac permettant de lancer différents vieux systèmes Apple directement depuis son navigateur. L’article regroupe 9 Mac et un ordinateur NeXT, chacun étant montré en gros plan et permettant d’accéder à l’émulateur correspondant sans quitter la page.

On peut donc y lire un paragraphe sur la création du premier panneau dédié par Susan Kare avant de l’essayer sans changer de page. La partie technique est excellente : il est possible d’ouvrir l’émulateur dans un autre onglet ou de voir une vidéo pour ceux ne souhaitant pas mettre les mains dans le cambouis. Une liste donne quelques idées d’actions à effectuer sur l’émulateur. On regrettera juste que tout cela soit uniquement proposé en anglais.