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ExpressVPN a enfin droit à une app Mac native

Félix Cattafesta

jeudi 04 décembre à 08:30

Services

Les utilisateurs d’ExpressVPN vont désormais pouvoir utiliser une app native pour macOS. Le service proposait jusqu’à présent une version basée sur la déclinaison iOS, ce qui pouvait parfois être limité. Cette nouvelle déclinaison 100 % macOS peut être téléchargée directement sur le Mac App Store.

« La nouvelle application Mac a été conçue pour s'intégrer parfaitement à votre ordinateur », affirme l’entreprise dans un communiqué. « Elle se lance plus rapidement, répond plus vite et s'intègre mieux à macOS que la version précédente ». Le logiciel a été créé grâce au framework Catalyst d'Apple, qui permet de porter rapidement des apps déjà existantes sur les tablettes vers le Mac. Il faudra au minimum macOS 15 pour le faire tourner.

Ce choix apporte des effets visuels plus fluides, un redimensionnement des fenêtres plus flexible et de petites améliorations pour une expérience plus agréable. La gestion en arrière-plan devrait également être meilleure, tout comme ce qui touche au multitâche.

Sur un autre registre, le service a lancé une fonction « Emplacement le plus rapide » qui permet de se connecter en un seul clic au serveur le plus adapté à votre réseau à l’instant T. « Cette fonctionnalité analyse en temps réel la vitesse, la latence et votre distance par rapport à nos emplacements afin d'identifier le serveur optimal », indique ExpressVPN. L’interface mobile a été revue pour faire la part belle à cette fonctionnalité, mais l’app macOS peut également en profiter.

ExpressVPN est facturé 3,49 $ par mois dans sa formule basique en s’engageant sur deux ans. Si vous cherchez un VPN, n’hésitez pas à relire notre comparatif complet disponible sur notre site jeveuxle.top. ProtonVPN, qui est sur le podium, est à 2,49 € par mois jusqu’à la fin de l’année. Surfshark, qui est la seconde option que nous avons retenue, est à seulement 1,99 € par mois.

Le départ d'Alan Dye chez Meta : une bénédiction pour le design d’Apple ?

Christophe Laporte

jeudi 04 décembre à 08:05

AAPL

L’annonce du départ d’Alan Dye a été un vrai coup de tonnerre. Encore un haut placé qui quitte Apple pour rejoindre Meta. Mais, pour une fois, ce n’est pas un spécialiste de l’intelligence artificielle : c’est le designer en chef d’Apple qui s’en va. Un vrai coup dur pour la firme de Cupertino ? Pas si sûr…

Ce départ intervient alors qu’Apple a présenté Liquid Glass, son plus grand changement de design logiciel depuis des années. Une rupture majeure, visiblement portée en interne depuis longtemps, et qui aurait pu laisser penser à une certaine stabilité à la tête du design.

Image : Wallpaper

Il faut également insister sur un point : Alan Dye n’a pas été remercié, il a démissionné. La décision vient de lui. Et, comme dans le domaine de l’IA cette semaine, son successeur, Stephen Lemay, a été annoncé dans la foulée. Une manière, sans doute, de rassurer les équipes et d’éviter toute spéculation interne.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

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« Presque trop beau pour être vrai »

Chez certains observateurs, le départ d’Alan Dye n’est pas perçu comme une mauvaise nouvelle, bien au contraire. John Gruber estime même qu’il s’agit de la meilleure nouvelle en matière de ressources humaines pour Apple …

Apple efface déjà John Giannandrea de sa page des dirigeants

Félix Cattafesta

jeudi 04 décembre à 07:30

AAPL

Cela n’aura pas traîné. 72 heures après l’annonce de son départ, l’ex-chef de l’IA d’Apple John Giannandrea n’a plus sa tête sur la page des dirigeants d’Apple. Apple a déclaré en début de semaine que l’homme allait plier bagage au printemps prochain pour être remplacé par Amar Subramanya. Certaines de ses équipes vont être transférées à Sabih Khan et Eddy Cue.

La page des dirigeants d’Apple. Image MacGeneration

Apple n’a donc pas perdu de temps pour mettre à jour cette page, qui est pourtant figée dans le temps avec plusieurs photos n’ayant pas bougé depuis des années. Le nouveau chef de l’IA Amar Subramanya n’a pas encore droit à sa tête sur ce trombinoscope. Il prendra le même poste que Giannandrea sous la supervision de Craig Federighi.

Le départ de John Giannandrea n’est pas vraiment une surprise : sa place était remise en question depuis quelque temps. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir vu venir les intelligences artificielles génératives à la ChatGPT, qui sont désormais des incontournables. Le retard du nouveau Siri lui est souvent mis sur le dos, et il avait perdu l'équipe en charge de la robotique d’Apple en avril dernier.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

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Plus d'une demi-douzaine d'anciens employés ayant travaillé au sein de l'équipe IA d'Apple ont déclaré que les problèmes rencontrés par Siri étaient dus à un manque de vision. Giannandrea estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives, ce qui lui a fait prendre du retard. Selon les rumeurs, entre 2023 et 2024, les résultats d’Apple dans le domaine des LLM auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.

Il s’agit du second gros départ annoncé cette semaine chez Apple. Hier soir, on a appris que le responsable en chef des interfaces de Cupertino Alan Dye allait partir travailler chez Meta. Entré chez Apple en 2006, il a participé à abandonner le skeuomorphisme avec iOS 7, a supervisé la création de la police San Francisco et a géré l’équipe concevant le langage visuel de l’Apple Watch. Il sera remplacé par Stephen Lemay, un vétéran chez Apple depuis la fin des années 1990.

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

Félix Cattafesta

jeudi 04 décembre à 06:30

Ailleurs

Mais que va donc faire Alan Dye chez Meta ? Hier, on apprenait que le chef des interfaces de la pomme allait quitter le navire pour grossir les rangs de Mark Zuckerberg. Ce dernier a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un studio créatif dirigé par Alan Dye. La nouvelle a été annoncée en grande pompe sur Threads : le créateur de Facebook veut que ce studio fusionne différents éléments en utilisant l’IA comme un « nouveau matériau de conception ».

Voir dans Threads

« Ce nouveau studio réunira le design, la mode et la technologie afin de définir la prochaine génération de nos produits et expériences », a expliqué Mark Zuckerberg. « Notre idée est de considérer l'intelligence comme un nouveau matériau de conception et d'imaginer ce qui devient possible lorsqu'elle est abondante, performante et centrée sur l'humain », ajoute-t-il.

Alan Dye sera accompagné dans cette tâche par Billy Sorrentino, un vieux collègue d’Apple. Cet ancien directeur créatif de Wired arrivé à Cupertino en 2016 a dû être débauché récemment étant donné qu’il était encore chez Apple en octobre 2024 et que son LinkedIn n’a pas été mis à jour. Les deux ont travaillé sur la refonte Liquid Glass, arrivée avec les systèmes de cette année.

L’équipe sera également composée de membres de l'équipe de design existante de Meta, ainsi que de celle ayant géré le métavers. « Nous prévoyons de rehausser le design au sein de Meta et de réunir un groupe de talents alliant savoir-faire, vision créative, pensée systémique et expérience approfondie dans la création de produits emblématiques qui font le pont entre le matériel et les logiciels », explique Mark Zuckerberg.

Alan Dye à la dernière WWDC.

Mark Zuckerberg sent bien qu’il tient quelque chose avec ses lunettes connectées, qui font un carton et qui sont régulièrement en rupture de stock en boutique. Le CEO fait miroiter une « nouvelle ère » grâce à ce nouveau format et explique que le nouveau studio va permettre de rendre « chaque interaction réfléchie, intuitive et conçue pour servir les personnes ». L’entreprise travaille d’arrache-pied sur de nouvelles lunettes, et a lancé cette année un premier modèle à écran intégré.

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Apple s’intéresse également au format, mais il ne faut rien attendre tout de suite : le produit n’arriverait qu’en 2027 selon Ming Chi-Kuo. Celles-ci n’auraient pas d’écran et permettraient de faire plus ou moins ce que font les Meta Ray-Ban actuelles. Un « Vision Air » pourrait être lancé la même année avant une grosse révision du casque en 2028.

Comparatif MacBook Air et MacBook Pro : faut-il vraiment passer au Pro ?

Félix Cattafesta

mercredi 03 décembre à 23:55

Mac

Au moment de choisir un nouvel ordinateur portable, une question peut se poser : plutôt MacBook Air ou MacBook Pro ? La question est d’autant plus corsée en cette fin d’année qu’Apple vient de greffer la puce M5 à l’entrée de gamme des machines Pro. Un coup de frais qui a de quoi faire hésiter ceux qui lorgnaient sur un MacBook Air M4 : à configuration équivalente (16 Go de RAM et 512 Go de stockage), l’écart est de 450 €. Vous vous demandez quel portable choisir ? On fait le point sur les différences et sur la machine qu’il vous faut.

Deux styles distincts

Le MacBook Air est le plus fin de la gamme avec une épaisseur de 1,13 cm, contre 1,55 cm pour le MacBook Pro. Il est aussi plus léger avec son poids de seulement 1,24 kg, contre 1,55 kg pour son cousin. Le MacBook Pro se démarque par la présence d’un port HDMI et d’un lecteur de carte SDXC sur sa tranche, en plus d’un port USB-C supplémentaire. En face, le MacBook Air a des bords bien épurés avec uniquement deux ports Thunderbolt 4 et un MagSafe.

MacBook Air M4. Image MacGeneration

L’écran des deux machines est bien différent. Celui du MacBook Air est LCD et légèrement plus petit (13,6" contre 14,2"). De son côté, l’écran du MacBook Pro est mini-LED, ce qui donne des noirs très profonds et un contraste nettement supérieur. Il est rafraîchi à 120 Hz et beaucoup plus lumineux, pouvant monter à 1 600 nits là où son petit frère se contente de 500 nits. Les haut-parleurs de la machine pour Pro sont également plus nombreux pour un son de meilleure qualité.

Le MacBook Pro a donc deux gros avantages : sa connectique et sa dalle 120 Hz. Le premier point est loin d’être crucial à l’heure où l’ont trouve des hubs USB-C pour quelques dizaines d’euros en ligne, sauf pour les baroudeurs voulant voyager léger. L’écran est un compromis plus important, d’autant plus pour ceux travaillant dans le domaine de l’image ou simplement voulant consulter du contenu dans les meilleures conditions possibles. La dalle du MacBook Air reste très correcte et de bonne qualité… tant qu’on ne la compare pas à celle du MacBook Pro.