Avec Moncler comme client, Jony Ive et son studio LoveFrom se sont frottés au domaine de la mode… et des boutons. La marque italienne va lancer le 24 septembre un ensemble 3-en-1 constitué d'une veste sur laquelle on attachera un poncho ou un manteau.

Cette collaboration entre Moncler et Lovefrom a duré un peu plus de trois ans, racontent Vogue et Fast Company. Elle a accouché d'un système d'attaches qui n'est pas sans évoquer des produits d'Apple — pour l'utilisation d'aimants — et plus particulièrement la manière dont le bracelet d'une Apple Watch est maintenu fixé au boitier.

L'un des deux vêtements (celui en bleu ci-dessous) qui peuvent se superposer à la veste se ferme par une série de petits boutons aimantés. Mais pour la fixation au vêtement en dessous, il y a deux boutons, plus gros, au niveau du torse, où le système est plus complexe techniquement, mais simple dans son utilisation.

La base du bouton — le Moncore — ressemble à une pièce de monnaie avec le logo Moncler au milieu. L'autre partie, présente sur le second vêtement, est ajourée en son centre. Lorsqu'on approche les deux pour les réunir, un bouton monté sur un piston sort du Moncore pour remplir l'anneau et y rester fixé grâce à des aimants. L'association produit un petit bruit dont la sonorité a bien évidemment été travaillée.

Pour détacher le vêtement de surcouche, il suffit de presser sur le bouton central qui se désengage. Il y a un petit côté ludique et addictif à jouer avec cette fixation aimantée, racontent ceux qui ont pu l'essayer. Ive explique avoir songé à utiliser le velcro « pas assez satisfaisant » ou à améliorer la fermeture éclair, mais « la fermeture c'est vraiment compliqué » reconnaît-il avec une certaine humilité.

Il fallait trouver un moyen de connecter un objet flexible (le tissu du vêtement) avec un objet rigide (le bouton). Ce qui se fait traditionnellement avec un fil de couture qui autorise une certaine amplitude de mouvements pour que le bouton se glisse dans une fente du tissu. Des cogitations de son équipe chez LoveFrom et de celles de Moncler, sont sorties ce « duo button », ainsi qu'il est surnommé.

La veste intérieure porte dans son col le logo de LoveFrom pour la première fois dévoilé : un ours (en référence à celui du drapeau de la Californie, siège de LoveFrom) baptisé Montgomery, du nom de la rue de San Francisco où est installé le siège du studio. Le prix de ces vêtements dessinés par LoveFrom est encore inconnu, mais au vu du catalogue de Moncler il faut certainement tabler sur quelques centaines d'euros voire un bon millier.

Jony Ive entrouvre les portes de son studio LoveFrom

À quelques heures du keynote « It’s Glowtime », l’Apple Store en ligne vient de fermer temporairement ses portes. En coulisses, Apple prépare la mise en rayon de ses nouveaux produits, avec les iPhone 16 en tête de gondole.

L’année dernière, les précommandes pour les nouvelles Apple Watch avaient été ouvertes dès la fin de la conférence. En sera-t-il de même ce soir ? Pas sûr pour l’Apple Watch SE 3, qui pourrait être un peu en retard. Pour les iPhone 16, sauf énorme surprise, les précommandes devraient débuter ce vendredi. Enfin, de nouveaux AirPods pourraient être en vente dès aujourd’hui, sans compter tous les accessoires qui accompagnent traditionnellement les nouveaux appareils.

Comme d’habitude, vous pourrez suivre la conférence de rentrée d’Apple à partir de 19 h sur notre site spécial LeKeynote.fr.

Sandisk vient de mettre en vente ses premières cartes microSD Express, un format de carte mémoire moderne qui est essentiellement un SSD NVMe dans un format compact. Commençons par les points intéressants de la norme.

Les cartes microSD Express offrent des débits élevés, car elles intègrent une ligne PCI-Express 3.0, soit un débit maximal de l'ordre de 1 Go/s. Chez Sandisk, le débit en lecture est annoncé à 880 Mo/s et les cartes de 256 Go et 128 Go atteignent respectivement 650 et 480 Mo/s en écriture. Comme il s'agit de SSD NVMe, il y a le classique cache pseudoSLC pour améliorer les performances, et Sandisk annonce un débit hors cache de 210 et 100 Mo/s. Dans les deux cas, nous sommes largement au-delà de ce que proposent les cartes classiques : l'énorme majorité des cartes microSD se contente de l'UHS-I (104 Mo/s, 208 Mo/s chez Sandisk¹) et les cartes USH-II (jusqu'à 312 Mo/s) sont rares.

Un autre bon point que Samsung avait omis avec ses cartes UFS vient de la compatibilité : les cartes microSD Express sont compatibles avec les lecteurs de cartes SD. Elles se limitent dans ce cas à l'UHS-I, mais cette compatibilité permet de les insérer dans n'importe quel lecteur de cartes microSD.

Le défaut des cartes microSD Express : la compatibilité

Le principal problème des cartes microSD Express (et SD Express) vient de la compatibilité. Les périphériques (smartphones, appareils photo, etc.) ne sont pas compatibles (micro)SD Express et les lecteurs de cartes sont rares. Sandisk, pour le moment, en a annoncé un mais ne le vend pas et les rares lecteurs SD Express (comme ce modèle Sabrent, vendu 75 €) sont onéreux. Qui plus est, les cartes microSD Express passent en mode microSD dans les lecteurs de cartes SD Express, car la majorité des adaptateurs microSD vers SD ne câble que les broches classiques et pas celles nécessaires à la prise en charge du protocole. En 2024, les gains du mode « Express » sont donc anecdotiques dans les faits. Le seul intérêt vient d'une rumeur : Nintendo aurait choisi cette norme pour sa Switch 2.

Les cartes de Sandisk sont proposées avec une capacité de 128 Go et 256 Go, aux prix respectifs de 55 et 71 €, ce qui est relativement honnête compte tenu de la taille et des performances théoriques.

Après le lancement des iPhone 16, de l’Apple Watch Series 10 et de nouveaux AirPods attendu ce soir, Apple aurait encore suffisamment de nouveaux produits dans les cartons pour organiser un second keynote cet automne. C’est ce que pronostique Mark Gurman, qui voit bien une nouvelle conférence au mois d’octobre.

Lors de ce second événement spécial, Apple pourrait dévoiler un Mac mini M4 revu de fond en comble, un iMac M4, des MacBook Pro M4 ainsi que des iPad. Les iPad Air et Pro ayant été renouvelés au printemps, ce serait logiquement l’iPad d’entrée de gamme et l’iPad mini qui devraient être mis à jour ce coup-ci. Pour les produits restants (Mac Pro, Mac Studio…), il faudrait donc patienter jusqu'en 2025, au moins.

L’année dernière, Apple avait organisé un keynote en octobre à un horaire surprenant et à la durée tout aussi inhabituelle. L’événement « Scary Fast », qui avait révélé les iMac et MacBook Pro M3, s’était en effet déroulé à 1 heure du matin en France et n’avait duré que 30 minutes. Le programme étant a priori plus important cette année, l’hypothétique conférence d’automne retrouvera peut-être un horaire normal.

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de VMware Fusion : le logiciel de virtualisation prend désormais en charge macOS Sequoia, que ce soit pour les processeurs Intel comme pour les puces Apple Silicon. Le système devrait donc fonctionner correctement une fois installé sur le nouveau macOS. Celui-ci est actuellement en bêta pour les développeurs, mais on s’attend à une sortie publique dans les semaines qui viennent.

macOS Sequoia devrait être plus facilement virtualisable… sur les machines Intel. La note de mise à jour indique que macOS Sequoia n’est pas encore pris en charge pour une virtualisation sur les machines Apple Silicon. Faute de mieux, on pourra se tourner vers Ubuntu 24.04 ou Fedora 40, qui sont de leur côté compatibles. Rappelons que le logiciel demande d’avoir sous la main un Mac sous Ventura ou Sonoma.

Pour rappel, VMware Fusion Pro est depuis peu disponible gratuitement sur Mac pour une utilisation à titre personnel. N’hésitez pas à relire notre guide complet si vous cherchez à virtualiser Sequoia avant son lancement.