Toujours plus : Western Digital présente une carte SD de 4 To 🆕

Nicolas Furno |

Après les records obtenus sur les toutes petites microSD en fin d’année dernière — on parlait de 1,5 To chez SanDisk puis de 2 To chez Kioxia — Western Digital annonce une carte mémoire qui contiendra encore plus de données, même s’il s’agit d’une carte SD légèrement plus grosse. Malgré tout, l’augmentation est impressionnante, puisque le constructeur compte sortir une carte SD sous la marque SanDisk de… 4 To. Pour atteindre une telle capacité, il a fallu abandonner la norme SDXC que l’on connaît jusque-là et passer sur la toute nouvelle SDUC qui prendra en charge jusqu’à 128 To de capacité. On a le temps de voir venir.

Mieux vaudra ne pas perdre ce petit bout de plastique… Image SanDisk/MacGeneration.

Le constructeur n’a pas donné beaucoup de détails sur ce nouveau produit, à commencer par le prix qui devrait être très salé. La sortie n’étant pas prévue avant 2025, Western Digital compte sans doute utiliser des puces de NAND d’un nouveau genre, si bien qu’on ne sait pas encore ce que l’on peut en attendre. Manifestement, les performances ne seront en tout cas pas dans le haut du panier, avec une interface UHS-I et la classe 10 pour la vitesse, soit un débit maximal théorique de 104 MB/s lors d’un transfert de données. La certification V30 assure malgré tout que les débits devraient être suffisants pour une vidéo en 8K, un point important pour cette carte d’énorme capacité.

Il faudra attendre pour en savoir plus sur les performances réelles et le tarif. On trouve sur le marché des cartes SD de 1 To au mieux, à un tarif qui s’approche des 200 €. Autant dire qu’il faudra sans doute compter sur bien plus pour la version de 4 To, même en 2025.

Mise à jour le 12/04/2024 13:23 : il ne s’agit pas d’une carte microSD, mais bien d’une carte SD tout court, comme vous avez été quelques-uns à nous le faire remarquer. L’article a été mis à jour en conséquence et l’auteur puni pour cette regrettable erreur d’inattention.

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Test du KickScooter E2 Pro : une grosse trottinette électrique compatible Localiser

Félix Cattafesta |

Les accessoires compatibles avec le réseau Localiser d’Apple sont de plus en plus variés : vélo, tasse, sac à dos… Les trottinettes électriques n’échappent pas à la règle, et Ninebot a lancé en fin d’année dernière son KickScooter E2 Pro. Un modèle grand format ne rognant ni sur la vitesse, ni sur l’autonomie pour un tarif de 450 €. Est-ce intéressant ? Réponse dans notre test.

Image : MacGeneration.

Design

Commençons par une petite remise en contexte : je n’avais jamais essayé de trottinette électrique sur plusieurs jours avant ce test. J’avais certes emprunté quelques modèles en libre-service sur de courts trajets, mais sans vraiment prendre le temps de voir ce que ce type d’engin avait dans le ventre. Le marché est très actif avec de nouveaux modèles mis en vente chaque mois, et le KickScooter E2 Pro m’a surtout intéressé par sa compatibilité avec le réseau Localiser.

L’appareil de Ninebot a un design qui ne sort pas de l’ordinaire avec son coloris noir et sa structure foncée passe-partout. Seul un câble de frein orange vient apporter un peu de personnalité. La surprise vient plutôt de l’aspect très imposant du produit : il pèse presque 19 kilos ! Ce poids est justifié par un espace très large pour mettre ses pieds cachant une grosse batterie de 275 Wh bien utile sur ce modèle « Pro ».

Image : MacGeneration.

Au niveau du guidon, on retrouve un bouton classique à presser pour accélérer ainsi qu’un frein (à disque à l'avant, électronique à l'arrière) identique à ceux des vélos. Un grand écran affiche la vitesse, l’autonomie restante ainsi que quelques informations supplémentaires. Une sonnette est présente, tout comme un unique bouton permettant d’activer les feux et d’allumer l’appareil.

Shadow ouvre une boutique de jeux à prix cassés pour ses abonnés

Félix Cattafesta |

Shadow continue de chercher à se diversifier et vient de lancer le Shadow Game Store, une boutique de jeux réservée à ses clients. Le concept n’est pas particulièrement renversant : il s’agit d’une plateforme d’achat de clefs CD comme il en existe des dizaines sur le net. Elle promet de se démarquer par ses tarifs agressifs.

En pratique, les abonnés Shadow peuvent se rendre sur un nouveau portail où sont vendus plusieurs jeux sous forme de code d’activation à aller entrer sur différentes plateformes (Steam, Ubisoft Connect, Rockstar Social…). La transaction passe par Gamesplanet, une plateforme de vente de clefs qui a l’habitude de jouer les intermédiaires pour les acteurs voulant proposer leur propre boutique. On l’a par exemple vu dans le menu principal de la Lenovo Legion GO ou de la ROG Ally. Le fait de vendre des clefs CD est un bon point pour le client étant donné que le produit ne sera pas bloqué dans l’écosystème Shadow. On pourra donc y jouer sur n’importe quelle machine tout en en conservant l’accès après résiliation de son abonnement.

Les tarifs sont-ils intéressants ? Pour les personnes n’étant pas abonnées à Shadow, il est évident que non. Les machines dans le nuage de l’entreprise sont louées entre 20 € et 50 € par mois, ce qui fait cher l’accès à un simple catalogue de remises. Pour ceux qui sont déjà clients, certaines ristournes peuvent valoir le coup d’œil. Starfield est par exemple vendu 33,50 €, là où il n’est jamais tombé sous les 45 € sur Steam et tourne plutôt dans les 40 € sur le marché gris. Dragon's Dogma 2 est de son côté vendu 30 € alors qu’il est à 65 € ailleurs. On le trouve à 36 € sur le marché gris, avec tous les problèmes que cela implique.

Ces bonnes affaires restent des exceptions, et la plupart des rabais n’ont rien de bien folichon à l’heure où les grandes plateformes comme Steam ou Epic font des soldes très régulièrement. Le catalogue ne contient pour l’instant que 45 titres, même si Shadow promet d’en ajouter d’autres par la suite. Bref, la boutique mérite un coup d’œil si vous êtes à deux doigts d’acheter un jeu et que vous avez un PC Shadow, mais cela ne va pas beaucoup plus loin.

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Promo : le routeur Wi-Fi 6E Nighthawk RAXE300 de Netgear à 300 €, son prix le plus bas

Nicolas Furno |

Vous cherchez un vaisseau extra-terrestre routeur Wi-Fi 6E très performant ? Le Nighthawk RAXE300 de Netgear est actuellement vendu 300 €, soit son prix le plus bas sur Amazon, sachant qu’il oscille en général entre les 350 et 400 € en temps normal. Pour ce prix, vous aurez non seulement un appareil qui pourrait sortir de la grotte de Batman, vous aurez surtout un appareil très performant, capable de monter jusqu’à 7,8 Gbit/s de débits, gérer jusqu’à 40 appareils et couvrir jusqu’à 150 m² de surface.

Image Netgear.

Outre les grosses antennes difficiles à rater, l’appareil intègre au dos plusieurs connecteurs, dont de l’Ethernet 2.5G qui sera utile si vous avez une connexion fibrée qui dépasse le gigabit. C’est un routeur tribandes, qui gère les 2,4 et 5 GHz classiques, en plus du 6 GHz pour le Wi-Fi 6E. Un port USB est prévu pour du stockage mis à disposition sur le réseau.

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Pixelmator Pro peut désormais modifier le texte des documents PDF

Nicolas Furno |

Pixelmator Pro (59,99 €) ajoute une corde à son arc désormais bien épais. Avec sa dernière version, l’éditeur d’images est désormais capable non seulement d’ouvrir les documents PDF — c’était déjà le cas avant — et surtout de les modifier avec ses propres outils et en particulier le texte. On pouvait déjà ajuster les images et formes, ce sont désormais les blocs de texte qui peuvent être changés en utilisant les outils intégrés à l’app. C’est vrai pour le titre et même les paragraphes, avec alors un calque par ligne de texte.

Le PDF généré par Pages en arrière-plan, la version en cours de modification dans Pixelmator Pro au premier plan. Image MacGeneration.

La mise à jour améliore aussi l’import des PDF générés par la suite bureautique d’Apple. Les fichiers créés par Pages, Numbers et Keynote devraient être mieux préservés une fois ouverts dans Pixelmator Pro, en particulier pour le texte qui était jusque-là importé sous la forme de formes vectorielles, une par lettre. Si vous générez un PDF depuis une page web et qu’elle utilise la police San Francisco d’Apple, l’import se fera également correctement si vous aviez installé au préalable la police sur votre Mac.

Dans la liste des nouveautés, on repère aussi l’ajout de modèles de type « bento box », un format popularisé pour présenter des fonctions ou nouveautés d’un produit. Grâce à ces modèles, vous pourrez générer plus facilement ces illustrations en utilisant l’app.

Les nouveaux modèles « bento » dans Pixelmator Pro. Image MacGeneration.

Pixelmator Pro est vendu uniquement sur le Mac App Store, à 60 €. L’app nécessite macOS 12 au minimum et son interface est traduite en français.

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Comment retirer votre nom et vos informations personnelles de Google 📍

Article sponsorisé |

Voir son nom et ses informations personnelles circuler librement sur Google peut être troublant. Heureusement, des outils comme Incogni offrent une solution pratique pour protéger votre vie privée. Ce petit tutoriel vous guidera à travers les étapes pour retirer votre nom et vos informations personnelles de Google en utilisant Incogni.

Google indexe les informations disponibles publiquement sur Internet, ce qui inclut, potentiellement, vos informations personnelles. Celles-ci peuvent provenir de diverses sources (réseaux sociaux, annuaires en ligne, sites web, etc).

Il existe diverses méthodes pour mieux se protéger en ligne : utiliser des extensions (uBlock Origin, Ghostery), des navigateurs sécurisés, faire attention aux données que vous transmettez, utiliser un VPN éventuellement, etc. Mais comment s'enlever de Google, et des courtiers en données ?

S'enlever petit à petit des réseaux sociaux

Les informations personnelles partagées sur les réseaux sociaux contribuent également à votre empreinte numérique sur Google. Vous avez deux options : supprimer entièrement vos comptes de réseaux sociaux, ce qui entraînera la disparition des résultats associés, ou configurer vos comptes en mode privé.

Vous pouvez également changer les noms de profil en pseudonymes et supprimer les détails personnels comme votre date de naissance et vos coordonnées pour renforcer votre confidentialité.

Utiliser les services de suppression de Google

Google propose des outils pour demander la suppression d'informations personnelles de ses résultats de recherche.

Vous pouvez soit utiliser l'outil de demande de suppression de Google, accessible via son site, soit demander la suppression directement à partir de la page de résultats de recherche en cliquant sur les trois points à côté du résultat concerné. Ces méthodes nécessitent de fournir des détails spécifiques sur l'information à supprimer et de suivre les instructions fournies par Google pour finaliser votre demande.

Dans l'Union européenne, vous pouvez invoquer votre droit à l'oubli, une réglementation qui vous permet de demander la suppression de certaines informations vous concernant des résultats de recherche.

Tester Incogni

Incogni est un outil conçu pour aider les individus à reprendre le contrôle de leurs données personnelles en ligne.

Il fonctionne en soumettant automatiquement des demandes de suppression de données en votre nom à une multitude de courtiers en données et de sites web qui pourraient détenir vos informations personnelles. Incogni est un service payant, mais considérez-le comme un investissement dans la protection de votre vie privée.

Incogni sélectionne automatiquement les entités les plus probables à détenir vos données. Après avoir sélectionné les cibles, le service commencera à envoyer des demandes de suppression en votre nom. Le logiciel s'occupera de toute la correspondance nécessaire, y compris les relances, jusqu'à ce que vos informations soient supprimées.

Incogni offre un tableau de bord où vous pouvez suivre l'état de vos demandes de suppression. Vous serez également notifié par e-mail lorsque des actions sont requises de votre part ou lorsque des informations sont supprimées avec succès.

Restez patients, car le processus peut prendre du temps. Certaines entités répondent rapidement, tandis que d'autres peuvent prendre plusieurs semaines ou mois. C'est d'ailleurs pour ça que le service recommande d'opter pour un abonnement à l'année plutôt qu'au mois.

En ce moment, l'abonnement annuel d'incogni est proposé à 6,49 € HT par mois (soit 7,78 € TTC). C'est extrêmement intéressant puisque l'abonnement d'un mois classique coûte un peu plus de 12 € et ne permet pas au service d'avoir assez de temps pour supprimer vos données. Incogni propose aussi un essai gratuit de 7 jours pour découvrir le service sans engagement. Profitez-en !

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Google a sa propre puce pour les serveurs, Axion

Pierre Dandumont |

Google, comme de nombreuses sociétés, se lance dans les systèmes sur puce pour les serveurs et a annoncé récemment son premier modèle, l'Axion. Et comme nombre de ses concurrents, Google n'est pas parti d'une feuille blanche mais se base sur un cœur sous licence, le Neoverse v2. Fourni par Arm, il est très proche du cœur Cortex X3 vu dans les smartphones haut de gamme de 2023 et offre de bonnes performances.

Le Google Axion

Ce processeur compatible ARMv9 a déjà été vu dans les puces Grace de chez Nvidia ou dans les Graviton 4 d'Amazon, et la cible de Google reste la même : les serveurs. Le but est de proposer une alternative aux puces x86 dans ce domaine avec — selon Google — 50 % de performances en plus et un gain de 60 % sur l'efficacité énergétique. C'est logique pour deux raisons : si les cœurs ARM ne rivalisent pas nécessairement sur la puissance brute sur un seul cœur avec les meilleurs Intel Xeon et autres AMD Epyc, les systèmes sur puce intègrent souvent plus de cœurs et consomment nettement moins, ce qui permet des gains globaux intéressants.

Les différents services de Google prennent déjà en compte le jeu d'instructions ARM, car Google emploie déjà des systèmes sur puce ARM dans certains de ses serveurs. La valeur ajoutée de Google ne vient pas du CPU mais bien des autres composants du système sur puce. Le principal serait ce que Google nomme Titanium, un ensemble de microcontrôleurs conçus en interne qui permet de décharger le CPU d'une partie des tâches qu'il effectue habituellement, pour améliorer ses performances. Le post de blog de Google cite la sécurité, le réseau mais aussi de la gestion des E/S pour l'accès au stockage.

Les serveurs équipés de puces Google Axion devraient être disponibles l'année prochaine pour les clients des offres de cloud de Google.

Arm continue à cibler les serveurs avec les Neoverse, un marché qu

Arm continue à cibler les serveurs avec les Neoverse, un marché qu'Apple ignore

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