Le 21 mars dernier, le département de la Justice des États-Unis attaquait Apple pour suspicion d’abus de position dominante. Cupertino a aujourd’hui rétorqué en déposant une lettre demandant le rejet de la plainte, expliquant que l'action en justice présente de nombreuses lacunes. Il s’agit d’une première étape dans le processus visant à faire classer l’affaire, qui fixe un certain nombre d'échéances à venir. Le courrier entier a été publié par 9to5Mac.

Dans sa lettre, Apple affirme que l’action en justice n'a pas réussi à prouver son monopole sur le marché du smartphone, qu’elle a eu un comportement anticoncurrentiel ou qu'elle a causé un préjudice aux consommateurs. « Cette plainte échoue sur les trois fronts », déclare Apple, ajoutant que l’affaire « se situe bien au-delà des limites de la loi antitrust ».

Dans sa plainte, le département de la Justice estime que les décisions d'Apple « enferment » les utilisateurs dans l'achat d'iPhone. Apple avance que le texte « ne contient aucune allégation plausible établissant un lien factuel entre ses décisions et le comportement des consommateurs en matière d'achat de smartphones ». Cupertino affirme subir « une concurrence féroce de la part de rivaux bien établis » sur le marché du smartphone.

Le département de la Justice estime qu'Apple a bridé les applications de messagerie, le développement de portefeuilles numériques et l'intégration d’autres smartwatches. En face, Apple avance que les tribunaux ont jusqu’à présent rejeté les plaintes antitrust concernant l'accès aux plateformes par des tiers. La lettre cite plusieurs jurisprudences en rapport avec le dossier.

Le dépôt de cette lettre est une étape en vue d’une conférence avec le juge Julien Xavier Neals. Une réponse devrait y être apportée dans les 7 jours qui viennent. La Cour décidera d'ici le 17 juin s'il entend ou non la demande d'Apple. S’ensuivra une procédure qui devrait s’étaler sur plusieurs années, 9to5Mac rappelant qu’une affaire similaire avec Google a duré environ 3 ans. Viendra s’ajouter un éventuel appel, ce qui devrait continuer de faire traîner le dossier en longueur.

Incogni est une plateforme qui offre des services de protection de la confidentialité en ligne, et son nouveau plan « Incogni Famille et Amis » vient enrichir son offre avec une formule pensée pour les groupes.

Cet abonnement, proposé en ce moment à 223,06 € TTC par an (- 50 % sur le prix normal), permet de regrouper jusqu'à cinq utilisateurs sous une seule et même souscription. Cela représente une option non seulement pratique mais aussi économique pour ceux qui souhaitent protéger leur vie privée et celle de leurs proches.

Un abonnement à 5

L’abonnement Famille et Amis d'Incogni permet à une personne de souscrire et d'inviter jusqu'à quatre autres personnes, qu'il s'agisse de membres de la famille ou d'amis, à bénéficier des services de la plateforme.

La couverture étendue est particulièrement utile dans un contexte où nos activités numériques sont de plus en plus surveillées et où les informations personnelles peuvent facilement devenir la cible de collectes non désirées.

Mais l'aspect le plus attrayant de cet abonnement est sans doute son prix : à 223,06 € TTC par an, le coût mensuel revient à environ 18,59 €, divisé par le nombre maximal d'utilisateurs, soit environ 3,72 € par mois par personne. Cette offre à - 50 % par rapport au coût habituel des abonnements individuels est un argument de poids.

Ce prix est particulièrement compétitif, surtout lorsque l'on considère les tarifs habituellement pratiqués pour les services individuels de protection de la vie privée en ligne, qui peuvent souvent atteindre ou dépasser ce montant pour une seule personne.

Ici, un seul compte gère les invitations et le suivi de la couverture pour tous les abonnés, ce qui élimine la nécessité de créer et de gérer plusieurs abonnements séparés. Cela est particulièrement utile pour les parents qui souhaitent assurer une protection adaptée à toute leur famille, y compris les enfants souvent plus vulnérables en ligne.

Pourquoi choisir Incogni ?

Choisir Incogni, c’est opter pour une plateforme qui a fait ses preuves dans la protection efficace des données personnelles.

Ses services comprennent souvent des fonctionnalités telles que la suppression des données des bases de données commerciales, la réduction des risques de spam et de publicité intrusive, ainsi que la diminution de la surveillance en ligne. Cela peut contribuer à une expérience en ligne non seulement plus sûre, mais aussi plus agréable et moins encombrée par des interruptions indésirables.

Comme d'habitude, le site vous propose un suivi très détaillé des demandes de suppression de vos données aux différents courtiers en données, et tout est automatisé. Vous n'avez rien à faire.

Que ce soit pour sécuriser les données de la famille, des collègues, ou des amis, cet abonnement offre une tranquillité d'esprit inestimable à un prix défiant toute concurrence. Une option à considérer sérieusement si vous êtes engagé dans la préservation de voitre sphère privée.

👉 L'abonnement à Incogni à - 50 % pour 5 personnes, c'est maintenant

Jeff Johnson, développeur d'applications comme StopTheMadness, vient de mettre en avant un petit problème pour certains : lors du passage d'iOS 16 à iOS 17 (idem pour iPadOS) ou de macOS Ventura à macOS Sonoma, Apple active en douce le trousseau iCloud.

Ce n'est pas un souci pour tout le monde, c'est évident : le trousseau iCloud a de nombreux avantages et la synchronisation des mots de passe est un outil très pratique. Mais ce n'est pas une généralité : vous pouvez parfaitement avoir envie de ne pas stocker vos mots de passe chez Apple, ou dans n'importe quel autre service dans le cloud. Jeff explique ses propres raisons dans un post de blog, et montre bien qu'une mise à jour vers macOS Sonoma depuis Ventura active la fonction sans prévenir.

Heureusement, il propose une solution, même si elle nécessite de faire un peu attention. Elle consiste à effectuer une installation en ligne de commande (avec la commande softwareupdate --install) avant de déconnecter totalement le Mac du réseau. S'il est en Ethernet, il faut évidemment débrancher le câble, et si vous êtes en Wi-Fi, il faut aller supprimer le réseau de la liste dans les réglages. Une fois le Mac déconnecté, il suffit de redémarrer pour lancer réellement la mise à jour. Avec cette méthode, selon Jeff, le trousseau iCloud reste désactivé après la mise à jour. Nous pouvons supposer que la même technique doit fonctionner avec iOS ou iPadOS, même s'il est plus compliqué de se déconnecter entre le moment où le système a été téléchargé et son installation.

Mythic est une nouvelle app qui permet de jouer à des titres pour Windows sous macOS. Comme tous ses concurrents, Whisky en tête, elle repose sur les mêmes fondations : Wine et le Game Porting Toolkit fourni par Apple. Ce nouveau-venu ne se contente pas de télécharger et configurer correctement ces ressources toutefois, il ambitionne d’être un lanceur de jeu aussi simple que Steam ou l’Epic Game Store. Son objectif est de proposer une interface où le joueur pourrait d’un clic télécharger un jeu Windows et le lancer sur son Mac, comme il le ferait s’il s’agissait d’un jeu macOS.

Une fois l’app installée, on découvre une interface très simple d’accès. L’écran principal affiche le dernier jeu utilisé et ses éventuels favoris. Une vue liste tous les jeux dans sa ludothèque, qu’ils soient téléchargés en local ou téléchargeables. Une autre permet d’accéder à la boutique, sachant que seul l’Epic Game Store est pris en charge à ce stade. Steam devrait suivre rapidement et Mythic proposera alors une ludothèque commune, avec tous les jeux à disposition.

Une fois qu’un jeu est associé à son compte et présent dans la bibliothèque, Mythic peut le télécharger et se charger de tout pour le rendre jouable. Une fois que tout est prêt, un bouton permet de lancer le jeu et c’est à peu près tout. Comme Whisky et les autres, des options sont accessibles et sont nécessaires pour quelques titres plus complexes, de quoi ajuster les paramètres ou encore activer le mode Retina.

En l’absence de fibre et avec ma petite collection de jeux Epic, je n’ai pas eu le temps de tester beaucoup de titres avec Mythic. J’ai essayé le moins lourd associé à mon compte, Rise of Industry et tout a fonctionné sans encombre. Sachant que le jeu est léger et surtout aussi proposé en version macOS, ce n’était pas le plus utile. Quoi qu’il en soit, tout ce qui fonctionne avec Whisky ou Wineskin Winery devrait aussi fonctionner avec Mythic, avec l’avantage de ne pas avoir à installer au préalable Steam ou Epic Game Store.

Mythic est actuellement au stade de l’alpha, si bien qu’il faut s’attendre à de nombreux bugs et incompatibilités. Malgré tout, le projet est très prometteur, d’autant que l’app est gratuite et open-source et codée entièrement en Swift. Il faudra prévoir environ 2 Go d’espace pour installer l’app et son moteur, macOS 14 est indispensable et l’interface est déjà traduite en français.

Cela fait maintenant un an et demi que TSMC a lancé la production de masse de puces gravées en 3nm, et la prochaine grande étape approche. Selon le journal taïwanais Economic Daily News (經濟日報) Jeff Williams, le numéro 2 d'Apple et actuel Chief Operating Officer, aurait récemment effectué un voyage à Taiwan pour s'assurer d’avoir la priorité sur les futures puces gravées à 2nm de TSMC.

Les sources dans l’industrie affirment que Williams a été reçu par C.C. Wei, président de TSMC. La conversation aurait tourné autour de puces spécialisées sur l’IA et de nouveaux modèles gravés à 2nm. La première commande de cette génération pourrait être primordiale pour TSMC : le chèque d’Apple pour le premier lot devrait représenter l'équivalent du chiffre d'affaires annuel de TSMC, avec un nouveau record correspondant à 159,15 milliards d’euros. Les rumeurs voudraient que Cupertino prépare des serveurs équipés de processeurs Apple pour ses nouveautés en matière d’IA.

Apple préparerait bien des serveurs à base de M2 Ultra pour des fonctions IA d’iOS 18

La puce A17 Pro de l’iPhone 15 Pro utilise le procédé à 3nm N3B de TSMC, là où la puce M4 est basée sur du N3E. De la même façon, le passage à 2nm apportera deux processus de gravure (N2B/N2P) avec des améliorations côté puissance et au niveau de la consommation énergétique. Tout cela n’est pas pour tout de suite, la production de masse ne devant débuter qu’à la fin 2025 avec de premiers appareils courant 2026.

Ce ne serait pas la première fois qu’Apple s’accaparerait les premières fournées de puces avancées de TSMC. Au mois d’août dernier, les rumeurs affirmaient que le fondeur taïwanais fournissait 100% de ses puces 3 nm à Apple. Un tel investissement lui permet d’avoir un temps d’avance tout en mettant des bâtons dans les roues de la concurrence, qui doit attendre son tour.

Les autorités vietnamiennes ont demandé à Foxconn et à d'autres grands industriels de tailler temporairement dans leurs dépenses énergétiques pour éviter les coupures de 2023.

Il ne s'agit pas d’une obligation, mais d'une incitation à modérer la consommation en énergie. Dans le nord du Vietnam, où Foxconn dispose d'une demi-douzaine de sites qui fabriquent des iPad et des MacBook, les autorités locales lui ont demandé, ainsi qu'à d'autres comme Samsung, de réduire leur consommation de l'ordre de 30 %.

Il n'a pas été précisé à quel moment cette réduction doit intervenir et sur quelle(s) durée(s). À d'autres endroits de cette partie du pays, une demande du même ordre a été faite pour être appliquée certains jours durant le mois de mai. Les industriels dans les zones concernées doivent se concerter pour répondre de manière coordonnée à ces objectifs.

De fortes chaleurs en mai et juin 2023 avaient provoqué des ruptures importantes sur le fonctionnement du réseau électrique. L'énergie hydroélectrique est le second moyen de fourniture dans le nord du Vietnam et les niveaux d'eau très bas derrière les barrages avaient contribué à cette sécheresse en électricité. Les pertes financières avaient été évaluées à 1,4 milliard de dollars (0,3% du produit intérieur brut).

Sacré bad buzz pour OpenAI, qui a récemment présenté un nouveau modèle baptisé GPT-4o animé par une voix qui n’est pas sans rappeler celle de Scarlett Johansson dans le film de science-fiction Her. L’actrice a affirmé qu’elle avait été approchée par OpenAI pour doubler le nouvel assistant, et qu’elle avait refusé. Face à la présentation du produit embarquant une voix similaire à la sienne, elle a annoncé avoir été « contrainte d'engager un conseiller juridique ».

« En septembre dernier, j'ai reçu une offre de Sam Altman, qui voulait m'engager pour faire la voix du système ChatGPT 4.0 », a affirmé l’actrice dans un communiqué. Malgré un refus « murement réfléchi », elle explique avoir été « choquée, irritée et sidérée » de découvrir une voix très semblable à la sienne lors de la présentation, à tel point que mêmes « ses amis les plus proches et les médias n'ont pas pu faire la différence ». Sam Altman aurait essayé de la recontacter deux jours avant la présentation par l’intermédiaire de son agent, sans succès. Elle explique avoir demandé des détails sur la façon dont la voix avait été créée :

À une époque où nous sommes tous confrontés aux « deepfakes » et à la protection de notre propre image, de notre propre travail, de notre propre identité, je pense que ces questions méritent une clarté absolue. J'attends avec impatience une solution sous forme de transparence et l'adoption d'une législation appropriée pour aider à garantir la protection des droits individuels.

Sam Altman n’a jamais caché son admiration pour le film Her (qu’il n’a visiblement pas vu jusqu’à la fin) : avant la présentation, il a simplement tweeté le mot « her ». La voix en question est disponible depuis plusieurs mois sur l’application ChatGPT, mais la présentation mettait l’accent sur des réponses dans une conversation naturelle rendant le rapprochement avec Her beaucoup plus évident. OpenAI l’a débranchée pendant le week-end et déclaré :

La voix de Sky n'est pas celle de Scarlett Johansson et n'a jamais été conçue pour lui ressembler. Nous avons recruté le doubleur de la voix de Sky avant de prendre contact avec Mme Johansson. Par respect pour Mme Johansson, nous avons cessé d'utiliser la voix de Sky dans nos produits. Nous sommes désolés pour Mme Johansson de ne pas avoir mieux communiqué.

La communication d’OpenAI à ce sujet a été plutôt obscure. La CTO de l’entreprise a déclaré à The Verge la semaine dernière que la voix de Sky n'avait pas été conçue pour ressembler à celle de Johansson et qu’une actrice avait été engagée pour le doublage. L'entreprise a refusé de communiquer le nom de celle-ci, invoquant le respect de la vie privée. OpenAI a confirmé être « en discussion » avec Scarlett Johansson à ce sujet.