Les délais augmentent encore pour l'iMac Retina

Florian Innocente |

Les délais d'expédition sur l'Apple Store continuent de glisser pour l'iMac Retina, alors que l'on se prépare à entrer dans la période des fêtes. Il faut maintenant compter 2 à 3 semaines pour voir le monobloc expédié (merci Gianfranco). C'est à dire au mieux la toute fin novembre, au pire le début décembre.

La dernière fois que l'on avait fait un point c'était le 27 octobre et, déjà, il y avait un peu plus d'attente. On en était à un délai de 7 à 10 jours au lieu des 5 à 7 jours constatés au lancement de cette machine. L'ajout d'options en revanche n'aggrave pas les choses. Ces délais ne concernent que cet iMac doté de ce tout nouvel écran 5K, les autres modèles non Retina sont tous en stock.

Lire les commentaires →

Grosse braderie des services Microsoft

Mickaël Bazoge |

Microsoft a mis en place une nouvelle opération de promotion autour de ses services sur abonnement. Il s'agit cette fois d'un pack « tout en un » qui, pour 199$, comporte un an d'abonnement à Office 365, un an au service Xbox Live Gold, un accès illimité à Xbox Music Pass, ainsi qu'une année de crédits illimités Skype Unlimited World + Wi-Fi pour appeler ses contacts et surfer sans frais les hotspots compatibles. Pris séparément, ces quatre services coûtent 450$; le bundle Work & Play représente donc une économie substantielle de plus de 50%.

Pour le moment, cette offre ne concerne que les États-Unis, et rien n'annonce un lancement prochain en France ou ailleurs. Le bundle, qui se destine donc clairement à tous ceux qui sont immergés jusqu'au cou dans l'écosystème de Microsoft, sera disponible jusqu'au 4 janvier (un joli cadeau de Noël, ou pas).

Rappelons que Redmond a fait sensation il y a quelques jours en offrant gratuitement les fonctions les plus utilisées de sa suite Office pour iOS (lire : Microsoft Office arrive sur iPhone et Android et devient gratuit).

Lire les commentaires →

Captures d’écran : Glui 2 revoit son interface au prix fort

Nicolas Furno |

Glui 2 [2.0 / Démo – US – 8,99 € – OS X 10.10 - Sebastian Razola] est un outil qui permet de prendre une capture d’écran sur votre Mac et surtout de l’annoter avant de la partager. C’est donc un concurrent direct de Skitch et après le changement radical de ce dernier, suite au rachat d’Evernote, cet utilitaire plus simple a parfois servi d’alternative crédible. On avait déjà eu l’occasion de l’évoquer à plusieurs reprises sur ce site, mais on était resté sans nouvelles depuis plus d’un an. Son concepteur travaillait en fait à une mise à jour majeure qui vient tout juste de sortir et qui est payante.

Glui 2 en action. Cliquer pour agrandir

Au programme de cette deuxième version, une réécriture complète du logiciel, mais c’est un argument qui n’intéresse pas vraiment l’utilisateur final. Le développeur promet malgré tout que son logiciel est plus rapide… ce qui n’a jamais été le problème majeur de cet outil, mais c’est toujours bon à prendre. Plus visible en revanche, une nouvelle interface : les contrôles ont été déplacés, ils étaient sous l’image avec les versions 1.x, ils sont désormais au-dessus de la capture d’écran.

Un peu de changement, c’est bien, mais pour le reste, le fonctionnement de Glui reste très similaire à ce que l’on connaissait jusque-là. Il y a bien quelques outils supplémentaires : un oval en plus du rectangle, une ligne en plus des flèches et plus utile, un mode couverture qui assombrit toute l’image sauf une zone définie par vos soins. Ce dernier mode, utilisé sur l’image qui illustre l’article, est très pratique pour mettre rapidement en avant une information et c’est un ajout utile, incontestablement.

On apprécie aussi le réglage de taille pour chaque annotation et le choix de couleurs personnalisées (enfin !). C’est bien, mais on se demande bien pourquoi il a fallu attendre aussi longtemps et surtout pourquoi il faut une mise à jour payante pour obtenir des réglages aussi basiques. Le menu de partage unifié de Glui est aussi bien pratique, c’est vrai, les liens de partage sont désormais raccourcis (c’est moins utile en 2014, mais pourquoi pas) et on peut exporter des images en JPEG plutôt qu’en PNG.

On pourrait encore continuer cette liste longtemps et évoquer les autres fonctions de base que Glui n’obtient que maintenant, mais on ne veut pas accabler cet utilitaire par ailleurs plutôt complet et bien pensé. À l’origine, le logiciel était beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins cher. On peut comprendre que son concepteur cherche à financer son développement, mais il aurait peut-être été plus correct d’éviter la mise à jour payante pour ajouter des fonctions de base.

Quoi qu’il en soit, si vous cherchez un successeur à Skitch, c’est un très bon candidat que vous pouvez essayer avec la version de démonstration proposée sur le site de l’éditeur. Glui n’est proposé qu’en anglais et il nécessite OS X Yosemite. Si vous voulez publier des images sur internet, vous aurez besoin d’un compte Dropbox ou CloudApp.

Lire les commentaires →

Tristan Nitot : « Firefox bénéficie même aux gens qui n'utilisent que Safari ! »

Stéphane Moussie |

Firefox fête ses 10 ans. La version 1.0 du navigateur libre est arrivée sur Windows, Mac et Linux le 9 novembre 2004. Nous avons interrogé Tristan Nitot, fondateur de Mozilla Europe et maintenant évangéliste, sur cette décennie sur Mac en particulier.

Tristan Nitot au Mobile World Congress 2013. Photo MacGeneration CC BY.

MacGeneration : Quel est le bilan des 10 premières années de Firefox sur Mac ?

Tristan Nitot : Que ce soit sur Mac ou sur un autre système d'exploitation, je suis ravi que nous fêtions les 10 ans de Firefox. Il faut se souvenir à cette occasion dans quelles conditions a été lancé Firefox : Internet Explorer avait 92% de parts de marché et n'était plus développé, alors que tous les sites Web étaient « optimisés » pour — en fait limités à — lui. C'était une situation inacceptable pour tous ceux qui avaient entrevu les possibilités du Web. Une poignée de Mozilliens (une douzaine d'employés en Californie et des bénévoles en Europe et au Japon) a décidé de prendre son destin numérique en main et de créer Firefox, lancé en version 1.0 début novembre 2004.

Depuis, Firefox a connu le succès, il a forcé les développeurs Web à adopter les standards du W3C, et a donc permis au Web d'aller à nouveau de l'avant, avec l'adoption de technologies par Mozilla, puis par ses concurrents comme les extensions, la 3D dans le navigateur avec WebGL, ou le JavaScript compilé à la volée.

Qu'a apporté Firefox sur Mac spécifiquement ?

Mozilla, il faut le rappeler, est une fondation à but non lucratif. Si nous faisons un navigateur comme Firefox, ça n'est pas pour gagner le plus d'argent possible, même si c'est nécessaire pour faire tourner l'organisation. Firefox est un outil au service de la mission de Mozilla, qui est de servir l'utilisateur en lui donnant le contrôle de sa vie en ligne.

La personnalisation est une des façons de faire cela, et c'était une évidence de rendre Firefox extensible. Ce qui est intéressant, c'est que la présence de Firefox sur le marché pousse ses concurrents à s'améliorer. Ainsi, on a vu Safari adopter, certes plus timidement, la notion d'extensions. Donc la présence de Firefox bénéficie même aux gens qui n'utilisent que Safari !

Mais de façon plus importante, Firefox, en forçant les développeurs Web à utiliser les standards du W3C, a permis l'émergence de nouveaux navigateurs, dont Safari et Chrome.

Il faut se souvenir du temps où les sites compatibles avec Safari et IE pour Mac étaient rares et où la navigation sur le Web depuis un Mac était très frustrante à cause de cela. Je crois que l'on peut dire qu'en donnant la possibilité d'utiliser le Web sans avoir besoin d'une machine Windows, Firefox a aidé, d'une certaine façon, au grand retour du Mac tel qu'on peut le constater actuellement, aidant aussi au libre choix du système d'exploitation pour chacun, ce qui est une excellente chose.

Alors que les principaux navigateurs sont à la fois disponibles sur OS X et iOS, Firefox fait toujours figure d'exception en boudant iOS.

C'est vrai. Il faut se souvenir qu'Apple ne permet pas aux éditeurs de navigateurs de fournir leur propre moteur JavaScript. Du coup, il est impossible de proposer Firefox sur iOS, à moins de faire comme Google qui, sous le nom de Chrome, propose en fait une simple interface sur le moteur de Safari.

Cette situation n'est-elle pas préjudiciable pour la part de marché de Firefox sur mobile, mais aussi sur bureau ? Le fait qu'iOS s'ouvre petit à petit, notamment avec le système d'extensions d'iOS 8, laisse-t-il entrevoir une arrivée de Firefox à moyen ou long terme ?

Nous évaluons régulièrement l'intérêt qu'il pourrait y avoir à proposer des logiciels pour iOS, mais compte tenu de ce que j'ai expliqué plus haut, Mozilla ne compte pas pour l'instant se lancer dans de tels investissements.

Photo Jesús Corrius CC BY

Firefox met plus de temps que Chrome pour adopter les nouveautés d'OS X (Retina, barres de défilement, Handoff...). Comment vous expliquez cela ?

Faire un navigateur multiplateforme est très complexe et donc coûteux, et Mozilla a des ressources financières moindres comparées à ses concurrents que sont Google et Apple. On notera que même Apple a arrêté de faire Safari pour Windows. ;-)

Par contre, nous suivons de près les nouveautés d'OS X que nous implémentons aussi vite que possible. Tout en poussant sur des sujets qui nous paraissent tout aussi importants que les standards du Web, où nous sommes précurseurs, là où d'autres acteurs, bien plus gros, sont parfois en retard, par exemple sur WebRTC (API d'échange — messages, VoIP, envoi de fichiers — via le navigateur, sans plugin).

Cette lenteur n'est-elle pas une raison de la baisse de part de marché de Firefox au profit de Chrome ?

Je crois que la principale raison derrière l'adoption de Chrome, c'est son budget marketing, en plus de ses qualités intrinsèques. Ça ne nous empêche pas de continuer à investir massivement dans Firefox, ce qui porte ses fruits, puisque depuis une semaine Firefox est plus rapide que ses concurrents en JavaScript, y compris sur leurs propres benchmarks (Mozilla a récemment annoncé de meilleures performances face à Chrome et Safari, ndr).

Comment voyez-vous Firefox dans 10 ans ?

Ailleurs que sur l'ordinateur de bureau. Comme le disait Steve Jobs en 2010 (lire : Steve Jobs : le PC est un camion, ndr), les PC sont comme les pick-up trucks, ces camionnettes que l'on trouvait dans les fermes et qui ont été remplacés par des voitures quand les gens ont migré vers les villes. Steve Jobs rajoutait : « Les ordinateurs personnels sont comme ces camionnettes. On va encore en voir, ils seront encore très utiles, mais ils seront utilisés par une minorité ». Avec Firefox OS, notre système d'exploitation mobile fait pour faire tourner des applications Web, Mozilla prépare l'après-PC, en s'appuyant sur Gecko, le moteur de Firefox.

Image de une Mozilla Europe CC BY

Lire les commentaires →

Apple met le paquet pour s'adapter au monde de l'entreprise

Mickaël Bazoge |

L'accord dévoilé cet été entre Apple et IBM est la pièce centrale d'un puzzle dont le tableau dévoile l'ambition du constructeur de Cupertino dans le secteur de l'entreprise. La semaine dernière, la Pomme et son partenaire ont lancé un nouvel AppleCare à destination des sociétés, offrant des prestations de prime abord souples et complètes qui répondent, semble t-il, aux besoins de cette clientèle bien spécifique. Pour soutenir cet effort, Reuters rapporte aujourd'hui qu'Apple a mis sur pied une équipe de force de vente afin de négocier avec de gros clients potentiels comme la banque Citigroup (les discussions se poursuivent).

Apple travaillerait actuellement (et dans la plus grande discrétion) avec un groupe de start-up pour concevoir des applications métier adaptées aux besoins des entreprises. Il y a là PlanGrid, spécialisé dans la conception de plans pour le secteur de la construction, et ServiceMax dont le métier est la gestion d'informations pour les techniciens déployés sur le terrain. Cette jeune pousse aurait co-organisé avec Apple huit déjeuners cette année afin de faire la démonstration de sa solution à des directeurs informatiques et des professionnels IT. La start-up ne confirme évidemment rien, mais elle précise que 95% de ses clients utilisent des terminaux iOS et que son marché seul pèse 15 milliards de dollars.

Un des objectifs (plus ou moins avoué) de cette expansion vers le monde de l'entreprise est de soutenir des ventes d'iPad en recul depuis trois trimestres. Pour ce faire, il faut concurrencer des mastodontes du conseil et des services aux entreprises comme SAP, Oracle, HP ou Dell. Cela implique aussi un changement de mentalités des deux côtés de la barrière : un analyste de Forrester explique que « du point de vue d'Apple, l'entreprise est [un milieu] en désordre, souvent déraisonnable ou même stupide dans ses exigences ». Mais Apple « veut pénétrer [sur ce marché] et ils veulent capter la plus grande part de marché possible ».

Apple n'est pas seule dans ce secteur : Samsung, Google et Microsoft nourrissent des ambitions similaires.

Lire les commentaires →

Tim Cook en vidéo : Apple Pay, Apple Watch, Apple TV…

Mickaël Bazoge |

Le Wall Street Journal a mis en ligne la vidéo de l'interview de Tim Cook par le rédacteur en chef du quotidien, Gerry Baker, qui a eu lieu le 28 octobre dernier. Le document ne nous apprendra rien qu'on ne sache déjà (on était déjà revenu sur cette conférence plus en détails dans cet article) : le patron d'Apple donne son opinion sur la controverse occasionnée par le lancement d'Apple Pay et les réseaux de distributeurs qui n'y font pas appel. Cela a été le cas des pharmacies CVS et Rite Aid : « En bout de course, vous ne restez pertinents que si les consommateurs vous aiment », explique Cook. Et pour se faire aimer de ses clients, il faut leur offrir les moyens de paiement qu'ils plébiscitent, ce qui semble être le cas d'Apple Pay (lire : Apple Pay : le premier million de cartes bancaires activées).

Tim Cook a, sans surprise, réaffirmé que l'iPhone restera le plus gros pourvoyeur de revenus pour l'entreprise (plus de la moitié du chiffre d'affaires est généré par les ventes du smartphone), mais que l'activité d'Apple ne se résumait pas à cette catégorie de produits. « Nous avons une activité logiciels et services [qui pèse] 18 milliards de dollars, et qui n'est pas beaucoup remarquée », note t-il.

L'interview a également abordé les questions de l'Apple TV et de l'Apple Watch : pour le premier, Cook estime que l'industrie de la télévision est restée bloquée dans les années 70. Pour la seconde, il indique qu'on ne peut pas s'attendre à connaitre le succès si l'on se contente d'un tas de montres « geek »; il faut aller chercher la croissance (et la respectabilité, a t-on envie d'ajouter) auprès de l'industrie de la mode, ce qui est « totalement nouveau » pour nous. Avec les dernières initiatives dans ce domaine (chez Colette pour le Vogue chinois, par exemple), Apple semble avoir pris le bon chemin.

Lire les commentaires →

OS X, c’était mieux avant ? Retrouvez-le avec Linux !

Nicolas Furno |

Vous êtes nombreux à critiquer les choix d’Apple avec les dernières versions d’OS X et tout particulièrement les choix de Yosemite. Que ce soit la nouvelle police par défaut du système — Helvetica Neue — ou la transparence un peu partout, la direction esthétique choisie par le constructeur ne plait pas à tout le monde. Alors, certes, on peut toujours bricoler. On peut changer de police par défaut et c’était même l’objet de l'une de nos astuces d'hier.

Il faudrait vraiment détester la police par défaut d’OS X Yosemite pour s’infliger celle-ci…

À force de modifier les options et de changer les paramètres, on peut quasiment retrouver l’environnement du Système 7… mais au bout d’un moment, la question se pose : est-ce que cela vaut encore la peine de s’infliger OS X ? Est-ce que vous n’auriez pas tout autant intérêt à changer de système d’exploitation ? Et cela tombe bien, certains se sont déjà posés la question avant vous, et ont préparé un environnement qui devrait vous être très familier…

En témoigne Elementary OS, une distribution Linux qui vise le grand public et qui est basée sur Ubuntu, mais avec de nombreux composants personnalisés. Sa particularité, c’est surtout une interface qui s’inspire très largement d’OS X. Mais pas d’OS X Yosemite, non, son inspiration, cette distribution va plutôt la piocher quelques années en arrière, dans les environs Mac OS X 10.4.

Elementary OS avec son lecteur musical. Cliquer pour agrandir

Si vous voulez tenter l’expérience, Elementary OS est une distribution gratuite, même si ses concepteurs appellent aux dons pour maintenir son développement actif. Une toute nouvelle version est d’ailleurs en cours de finalisation : basée sur une version plus récente d’Ubuntu, elle pose moins de problème avec les Mac récents et elle proposera un nouveau thème par défaut. Espérons, pour les amateurs de Mac OS X à l’ancienne, que ce thème ne sera pas trop dans l’air du temps…

Quoi qu’il en soit, la vidéo de présentation de la distribution est très bien faite et les retours sont plutôt encourageants. Elementary OS paraît bien conçue pour ceux qui ne veulent pas s’embêter avec les distributions plus complètes (et complexes) et elle est apparemment bien pensée, avec des applications propres pour tous les usages de base qui sont agréables à utiliser.

Pour essayer Linux sans risque, le mieux est de le faire avec une machine virtuelle, ou au minimum sur une autre partition (avec un disque dur externe par exemple). Ainsi, vous pourrez toujours revenir à OS X en cas de problème. Et si vous voulez vous lancer à l’eau, vous trouverez les informations et les liens de téléchargement sur le site d’Elementary OS. Un bon niveau d’anglais est indispensable (la page d’accueil est traduite, mais pas les instructions pour l’installation).

Lire les commentaires →

Pages