iGeneration pour iPad : il faut absolument mettre à jour

Christophe Laporte |

Cet été, nous avons sorti iGeneration 4.0. L’une des nouveautés de cette version, c’est qu’elle est universelle. Autrement dit, elle se lance aussi bien sur un iPhone, un iPod touch qu’un iPad.

Pour les utilisateurs de l’ancienne version iPad, la mise à jour ne se fait pas automatiquement vu que c’est une application différente. Il vous faut vous rendre sur l’App Store et la télécharger. Un grand nombre d’utilisateurs ont adopté cette nouvelle version depuis longtemps, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Si ce n’est pas le cas, nous ne pouvons que vous encourager à la télécharger au plus vite.

L’ancienne application iGeneration pour iPad n'est plus maintenue. Sa compatibilité par conséquent avec les prochaines versions d’iOS ne sera pas assurée. D’autre part, nous allons prochainement couper les flux qui permettent de télécharger les dernières actualités.

Que les choses soient claires, nous ne faisons pas cela par plaisir ou pour vous compliquer la vie. Nous opérons des changements profonds au niveau de notre architecture serveur afin de mener à bien certains projets en gestation depuis un certain temps déjà.

Pour que l’ancienne version d’iGeneration pour iPad soit compatible avec notre nouvelle architecture, il nous faudrait absolument soumettre une nouvelle version à Apple. La remettre à niveau nécessiterait un travail considérable. Elle a été compilée avec le SDK d’iOS 6. À ce jour, les applications soumises pour l’App Store doivent utiliser au minimum le SDK d'iOS 7. Nous n’avons ni le temps ni les moyens d’effectuer un tel travail.

Au passage, nous ne devrions pas tarder à soumettre une nouvelle mise à jour d’iGeneration 4 à Apple. D’ici la fin de la semaine si la chasse aux bogues se poursuit bien.

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Test de socles pour donner de la hauteur au MacBook

Mickaël Bazoge |

Le MacBook qui trône en majesté sur le bureau est un bien bel objet, mais gare : derrière cette coque en alu se cache un mal insidieux… le mal de dos ! Posé à plat, l'ordinateur portable (qu'il s'agisse d'un MacBook Pro ou Air) peut en effet, à terme, poser un problème physique pour son utilisateur, penché toute la journée sur l'écran de son portable.

C'est là qu'interviennent les constructeurs de supports : leurs produits promettent en effet de soutenir en beauté les ordinateurs qui y sont posés, tout en évitant le symptome de la scoliose fatale à son utilisateur, l'écran étant positionné plus haut au niveau des yeux. Plusieurs fabricants se disputent un marché d'autant plus convoité que les Mac les plus populaires sont les MacBook Air et Pro. À la rédaction de MacGeneration, nous utilisons plusieurs modèles de socles pour MacBook, c'est donc l'endroit idéal pour organiser une confrontation en bonne et due forme entre les mStand (Rain Design), The Roost, HiRise et BookArc (tous deux de TwelveSouth).

Ce qu'on attend d'un socle pour MacBook, c'est qu'il remplisse sa tâche principale, c'est à dire soutenir l'ordinateur tout en surélevant l'écran à hauteur des yeux. Dans ce domaine, les trois premiers modèles que nous avons testés remplissent parfaitement cette fonction, le dernier socle étant un peu plus spécifique.

mStand (Rain Design)

Le mStand est le socle pour MacBook le plus utilisé à la rédaction. Ce produit tire son intérêt de sa solidité à toute épreuve : l'objet est conçu dans une seule pièce épaisse d'aluminium qui respire effectivement la rigidité et la robustesse. Revers de la médaille, le produit est plutôt lourd, mais il n'a pas nécessairement vocation à déménager fréquemment.

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Ce socle s'est parfaitement adapté au fil des années au rythme de renouvellement de nos MacBook. L'aluminium n'a évidemment pas bougé d'un iota, mais c'est le cas aussi des patins en caoutchouc qui évitent à la caisse du portable de frotter avec le métal du plateau. Certes, les patins se sont légèrement encrassés avec le temps, mais ils sont restés intacts. Leur épaisseur participe aussi de la résistance à la fréquence de dépose des portables. Et n'oublions pas la fonction de radiateur passif : la chaleur circule bien mieux ainsi qu'en posant le MacBook sur un bureau.

La particularité du mStand tient également dans ce trou situé au centre de la plaque d'aluminium. Cette ouverture permet de glisser les câbles nécessaires au bon usage du Mac, ce qui n'est pas inutile, l'espace pris par le « cou » du socle pouvant restreindre le passage d'un cordon. On apprécie également d'avoir une place suffisante sur le pied pour glisser clavier, souris ou Magic Trackpad. La butée avant de la dernière version du mStand comprend des patins pour ne pas froisser l'aluminium du MacBook, ainsi qu'une encoche pour faciliter l'ouverture de l'écran. L'ouverture circulaire sur le pied a été agrandie.

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Le mStand est un investissement à sérieusement considérer malgré l'impossibilité d'ajuster la hauteur ou le degré d'inclinaison du plateau; il s'agit d'un produit solide et particulièrement robuste qui ne risque pas de vous lâcher de si tôt. On peut le trouver à 55 euros sur Amazon. À noter qu'une version avec une base tournante, le bien nommé mStand 360, est également disponible pour 64 euros.

Note : 8/10

Les plus :

  • Solidité et robustesse
  • Soin dans les détails

Les moins :

  • Un peu lourd (mais on chipote)

HiRise (TwelveSouth)

Le HiRise est une alternative moins rigide au mStand. Ce socle signé TwelveSouth est composé de deux parties : le pied taillé dans l'aluminium (moins épais que le produit de Rain Design), et un support dont on pourra modifier la hauteur (de 94 à 142 mm). Le plateau est recouvert d'un anti-dérapant qui maintient bien l'ordinateur en place (aucun risque qu'il tombe par mégarde), et sa conception en V est idéale pour la circulation de l'air.

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Le fabricant n'a pas choisi la facilité pour le système de coulissement du pied. Il s'agit en fait d'un ressort dont on pourra questionner la solidité au fil des mois (nous ne sommes en possession de ce produit que depuis quelques jours). On aurait préféré un système coulissant avec un rail, qui aurait peut-être légèrement dégradé le design du bloc de métal, mais au moins on n'aurait pas craint de casser le ressort interne.

Autre inquiétude, la vis qui permet de serrer le cou a certes l'air robuste, mais sa tige parait bien fine pour maintenir solidement le plateau. D'ailleurs, il suffit de bouger un peu le support pour ressentir du jeu dans le système de fixation. On pourra néanmoins objecter qu'il n'est pas nécessaire d'ajuster tous les jours la hauteur du plateau.

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Plus embêtant, cette fragilité relative se ressent également une fois le MacBook en place : l'ordinateur tremble à chaque fois que l'on frappe une touche sur son clavier. Taper du texte à même l'ordinateur n'est certes pas la fonction première de ce type d'accessoire, d'abord conçu pour positionner l'écran de l'ordinateur à hauteur des yeux. Néanmoins, cela peut dépanner dans le cas d'une panne inopinée du clavier Bluetooth (ou en attendant que les piles se rechargent).

Le HiRise n'est pas un mauvais produit en soi : son design, plus discret et moins massif que le mStand pourra plaire aux possesseurs de MacBook Air à la recherche d'une certaine légèreté sur leur bureau. Le socle est disponible sur Amazon pour 67,45 euros.

Note : 5/10

Les plus :

  • Un design discret
  • Bonne circulation de l'air

Les moins :

  • Impression de fragilité
  • Prix élevé

The Roost

Avec son faux air de Transformers, ce produit issu d'une campagne Kickstarter détonne dans un comparatif opposant des socles bien solides en métal brossé. Le Roost se compose majoritairement de fibre de carbone, ce qui en fait le plus léger de notre sélection, tandis que sa conception le positionne haut la main en tête des modèles les plus inventifs.

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L'accessoire se déplie à la manière d'une chaise de cuisine; son déploiement nécessite un peu d'entraînement et de doigté (le mode d'emploi est à cet égard peu avenant), ce d'autant que les différents éléments semblent bien fragiles. Malgré tout, l'objet peut soutenir un poids pouvant aller jusqu'à 60 kg et une bonne partie des gammes MacBook Air/Pro, de 13 à 17 pouces — il faudra cependant replacer une vis.

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Le système de fixation du Roost est étonnant. Il s'agit de faire rentrer deux petites encoches (en plastique durci) dans l'espace entre l'écran et le clavier. Une fois positionné, le MacBook ne bougera pas… du moins, jusqu'à ce que l'on décide de le refermer ! Le portable glissera alors et risque d'atterrir durement sur le bureau : aucune butée n'a été prévue pour retenir l'ordinateur de se faire la malle.

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Le Roost est un concept dont la pertinence peut se défendre, notamment si on souhaite transporter sur soi un socle pour son MacBook (les 183 grammes du produit en font le plus léger de ce comparatif). Malheureusement, l'impression de fragilité, la difficulté (relative) de son dépliage et surtout son système de fixation baroque n'en font pas nécessairement le meilleur candidat. Le prix de 91$ (75$ + les frais de port), soit 73 euros, ne plaide pas plus en sa faveur.

Note : 3/10

Les plus :

  • Concept intéressant
  • Facile et léger à transporter

Les moins

  • Impression de fragilité
  • Impossible de refermer le MacBook
  • Prix

BookArc (TwelveSouth)

Le deuxième produit de TwelveSouth testé dans ce comparatif est aussi celui qui s'éloigne le plus de la fonction de base offerte par ses concurrents. Le BookArc est certes un socle, mais il faudra impérativement l'utiliser avec un moniteur externe : ce support maintient en effet à la verticale un MacBook… fermé.

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Évidemment, ce dock n'a d'intérêt que si on ne compte pas se servir de l'écran de l'ordinateur ! La pertinence de cette solution est ailleurs : si la place sur le bureau est comptée (ou occupée par un moniteur très grand), le BookArc permet de glisser discrètement le portable à côté de l'écran. Le système de rangement des câbles est plutôt astucieux : les cordons se glissent entre les deux anses flexibles placées sous la base, évitant ainsi le syndrome du plat de spaghetti — du moins, autant que possible.

Le produit est conçu dans une pièce d'aluminium dans une forme (demie-lune) aussi sobre qu'élégante, tandis que l'ouverture pour poser la tranche du MacBook est protégée par une épaisse couche de silicone (TwelveSouth en livre deux unités, une pour MacBook Pro standard, l'autre pour les modèles Retina). Après avoir posé un MacBook Pro (Retina 15 pouces), on a pu constater un léger jeu : l'ordinateur ne tient pas fermement en place, il suffit de le toucher du doigt pour qu'il dodeline légèrement.

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À noter : notre modèle de test est malheureusement bancal, les pieds en caoutchouc étant visiblement mal alignés. Un point à surveiller dès la réception du produit. Le BookArc n'est pas un mauvais produit, mais en dehors de notre malchance, il est vrai que les prestations offertes par l'accessoire n'ont rien de particulièrement ébouriffantes pour justifier le prix demandé, à savoir 45 euros pour la déclinaison MacBook Air, et 58 euros pour le MacBook Pro.

Note : 4/10

Les plus :

  • Difficile de faire plus simple

Les moins :

  • Onéreux
  • Le MacBook ne tient pas parfaitement en place

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Un nouveau logiciel veut offrir la meilleure expérience de Gmail sur Mac

Nicolas Furno |

Depuis OS X Mavericks, utiliser Gmail sur Mac est devenu beaucoup plus compliqué. Cela devrait être simple pourtant : en théorie, il suffit d’ajouter son compte dans Mail, le logiciel installé par défaut avec le système d’Apple et on peut même se contenter de donner ses identifiants et il s’occupe du reste. Est-ce la faute d’Apple ou de Google ? Toujours est-il que depuis un petit peu plus d’un an, il n’est pas rare de rencontrer des bugs dans ce cas de figure. Et même quand tout fonctionne parfaitement, le client mail d’OS X est loin d’exploiter toutes les fonctions de Gmail.

Forts de ces constats, nombreux sont les utilisateurs de Gmail qui préfèrent passer par l’interface web proposée par Google. Mais cette solution n’a pas que des avantages non plus, en particulier parce qu’elle implique de passer par son navigateur web. Gmail for Mac entend précisément offrir le meilleur des deux mondes : toutes les fonctions de l’interface web, mais avec l’intégration d’un logiciel dédié.

L’idée n’est pas nouvelle à dire vrai, puisque c’est exactement ce que propose un logiciel comme Mailplane depuis de nombreuses années déjà. Mais ce nouveau-venu, qui exploite une version modifiée de Chrome, est ambitieux et ne s’en cache pas. Ses concepteurs travaillent sur leur logiciel depuis 18 mois et ils ont actuellement une version alpha qu’ils qualifient déjà de meilleure que tous leurs concurrents. Parmi les avantages mis en avant, il faut reconnaître que la gestion de plusieurs comptes paraît particulièrement réussie.

Sur toutes les fenêtres, le compte actuellement utilisé est rappelé en haut à droite et une couleur distingue le compte en cours. On peut aussi passer de l’un à l’autre immédiatement et Gmail for Mac exploite une technologie a priori créée pour l’occasion et qui est, d’après ses concepteurs toujours, plus rapide et surtout plus fiable que celle que Google a mis en place. Étant donnée la médiocrité du changement de compte natif, ce n’était pas très difficile, mais il faut bien reconnaître que la vidéo est prometteuse.

Les bonnes idées ne manquent pas et on note aussi le mode « Zen » qui bloque temporairement toutes les notifications. Dans le même effort de réduire le bruit lié aux mails, on peut également ne recevoir d’alertes que pour les messages importants, Gmail faisant alors le tri. Le logiciel intègre Google Drive pour les pièces-jointes et il est compatible avec les modules que l’on peut utiliser avec l’interface web. Gmail for Mac dispose par ailleurs d’une icône dans la barre des menus, avec un bouton pour ouvrir une fenêtre de rédaction pour chaque compte.

Vous l’aurez peut-être compris, Gmail for Mac est un logiciel qui promet beaucoup… mais qui se contente de promettre pour le moment. On ne peut pas encore essayer ce nouveau client mail et ses concepteurs ont lancé une campagne sur Kickstarter pour financer la fin de son développement et sa commercialisation.

Le logiciel devrait être lancé sur le Mac App Store au début de l’année prochaine pour une dizaine de dollars, mais on peut le précommander dès aujourd'hui et soutenir le développement pour la moitié de ce prix. Et si vous donnez au moins 100 $ (80 €), vous pourrez obtenir les bêtas avant la sortie de la version finale.

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Barack Obama prend fait et cause pour la neutralité du net

Mickaël Bazoge |

Le débat sur la neutralité du net a rebondi ces derniers jours grâce à une prise de position ferme et sans équivoque de Barack Obama. Le président US entame les deux dernières années de son second mandat sur une proposition forte, celle de graver dans le marbre le principe selon lequel tous les flux de données circulant sur internet doivent être traités sur un pied d'égalité, que l'on s'appelle Google ou le blog le plus obscur. Le pilier principal de la réforme qu'Obama souhaite impulser est de classifier les fournisseurs d'accès internet comme services publics. « Je demande [au FCC] que soit reconnu le fait que pour beaucoup d'Américains, internet est devenu une part essentielle de la communication de tous les jours ».

Le FCC (Commission fédérale des communications), l'organisme en charge de la régulation des télécoms aux États-Unis, disposerait alors d'un pouvoir renforcé afin de protéger la neutralité des réseaux, mise à mal depuis des mois, que ce soit en justice ou par les divers accords passés entre Netflix et les opérateurs comme Comcast (lire : Accord Netflix-Comcast : la neutralité du Net mise à mal). Depuis ces coups de boutoir, le FCC réfléchit à la mise en place de fast lanes, des « voies rapides » qui permettraient aux gros consommateurs de bande passante d'obtenir les meilleures performances… contre monnaie sonnante et trébuchante, bien évidemment, et au grand bénéfice des FAI.

Poussée à l'extrême, cette logique pourrait être synonyme de mise en place de « bouquets » de sites web, à l'image de ces chaînes de télévision vendues par paquets. Voici à quoi pourraient ressembler les futures offres d'abonnement des Comcast, Verizon et autres :

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Un cauchemar qu'aucun internaute ni éditeur ne souhaitent, et pas non plus Barack Obama. Ce qui n'est pas le cas des fournisseurs internet : la perspective de passer du statut d'opérateur privé à service public est un repoussoir pour les FAI. Verizon a déjà fait savoir que les tentatives de régulation représentent une « menace » sur internet.

Les représentants républicains sont bien évidemment vent debout contre cette proposition, le sénateur Ted Cruz estimant qu'il s'agit là de l'équivalent d'Obamacare (la réforme santé imposée au forceps par le président US) pour le web. « Internet ne devrait pas opérer à la vitesse du gouvernement », écrit-il sur son compte Twitter. Plus généralement, les velléités de régulation de l'administration Obama se sont presque toujours heurtées à l'intransigeance de l'opposition (devenue majorité depuis les élections de mi mandat).

Si la prise de position du président américain est courageuse dans le cadre du débat politique très acrimonieux outre Atlantique, on peut se poser la question de sa marge de manœuvre à l'heure où le Congrès à majorité républicaine lui est particulièrement hostile. Le FCC est certes un organisme indépendant, mais la majorité républicaine est désormais seule à décider des crédits qui seront alloués à la Commission pour faire son travail. Un moyen de pression qui pourrait avoir la peau des ambitions de Barack Obama… sans compter que le président du FCC, Tom Wheeler, n'embrasse pas la vision du président américain; il s'est dit favorable à une version plus « nuancée » du projet de régulation. En tant qu'ancien lobbyiste pour Verizon et une bonne partie de l'industrie des télécommunications, Wheeler n'est de toutes façons pas la personne la plus qualifiée pour porter le fer contre ces entreprises.

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La bidouille sur Mac, ça existe

Oyoel |

Apple ne cesse de fermer un peu plus ses machines. On l’a vu encore récemment avec les Mac mini 2014 qui ne sont plus aussi « personnalisables » que par le passé.

Mais au fait, êtes-vous du genre à démonter votre Mac ? Telle était la question de notre précédent sondage. La réponse est assez largement oui. Plus de 60 % des 3429 votants affirment le faire. A ce chiffre, il faut ajouter les 13 % des votants qui répondent par la négative, mais qui sont prêts à le faire si nécessaire.

Lorsque vous avez démonté votre Mac, c’est avant tout pour remplacer un composant (disque dur, RAM…). Il est à noter qu’un certain nombre d’entre vous le font pour dépoussiérer leur ordinateur (cela ne peut pas faire de mal).

Dans notre nouveau sondage, nous vous demandons quel service de streaming vous utilisez sur votre Mac. Un an et demi après notre appel à témoin, ou notre précédent sondage à ce sujet, il s'agit surtout de refaire le point, et voir si les choses ont évolué, alors qu'Apple est toujours attendu au tournant. Pour voter, c'est par ici.

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Flashlight enrichit le Spotlight d’OS X Yosemite

Nicolas Furno |

Avec OS X Yosemite, Apple a amélioré Spotlight, le moteur de recherche de son système d’exploitation. À l’origine, il ne savait que piocher dans les informations locales : il permettait de trouver un fichier, un mail ou encore une fiche du carnet d’adresse, mais toujours des informations stockées sur l’ordinateur. Avec la dernière version du système, le moteur de recherche va plus loin, puisqu’il sait aussi récupérer des informations sur internet.

Spotlight peut convertir des monnaies, piocher des informations dans Wikipedia ou encore fournir un lien direct vers les boutiques d’Apple pour acheter rapidement un logiciel, ou obtenir des informations sur un album. C’est un bon début, mais c’est encore léger par rapport à d’autres lanceurs concurrents. Un développeur a toutefois imaginé beaucoup plus avec Flashlight, un petit utilitaire qui enrichit cette fonction avec de multiples sources supplémentaires.

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Une fois installé, le logiciel est capable de fournir d’autres informations. Par exemple, on peut obtenir la météo en cours et les prévisions à trois jours pour n’importe quelle ville en tapant « weather Paris ». En tapant « google requête », vous afficherez directement dans Spotlight les résultats de n’importe quelle recherche. Plus fort, toute la puissance de Wolfram|Alpha peut se retrouver dans le lanceur d’OS X, ce qui permet alors de poser des questions aussi variées que le nombre d’habitants d’un pays ou le résultat d’un calcul mathématique.

Flashlight est un utilitaire très prometteur, mais c’est aussi un logiciel en cours de développement, et cela se voit. D’une part, il n’est qu’en anglais pour le moment et il faut l’utiliser dans cette langue et n’espérer que des résultats dans cette langue. D’autre part, on s’aperçoit vite qu’avoir les résultats d’une recherche Google directement dans Spotlight n’est pas toujours la meilleure idée. Cela fonctionne, on peut faire défiler la zone de droite, mais à défaut de pouvoir redimensionner la fenêtre, on est vite limité.

Résultats d’une recherche Google, sans quitter Spotlight. Cliquer pour agrandir

Quoi qu’il en soit, la démonstration est impressionnante et les fonctions implémentées jusque-là ne posent pas de problèmes particulier. Et si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur, vous trouverez sur GitHub toutes les explications pour configurer d’autres services (plugins en Python) et enrichir encore plus votre Spotlight. Au passage, on y trouve aussi l’intégralité des sources du logiciel, si vous voulez le traduire ou le modifier à votre guise.

Pour les moins bricoleurs, Flashlight s’installe comme n’importe quel autre logiciel. Téléchargez la dernière version à cette adresse (le dernier bouton vert) et installez-la dans le dossier des applications. Pour le moment, la seule interface visible consiste en une fenêtre de préférences où vous pourrez activer ou désactiver chaque service supplémentaire. À noter qu’un message vous avertit quand une mise à jour est disponible, mais vous devrez passer par cette page pour télécharger les dernières versions.

Flashlight est totalement gratuit pour le moment, OS X 10.10 est évidemment nécessaire pour l’utiliser.

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La « productivité », principal atout de Microsoft pour Nadella

Stéphane Moussie |

Alors que Microsoft vient de lancer le premier Windows Phone sous sa propre marque, le Microsoft Lumia 535, Satya Nadella s'est exprimé sur ce qui différencie, selon lui, son entreprise d'Apple et Google.

La carte maîtresse de Microsoft, c'est la productivité. Les derniers produits de la firme ne trompent pas : outre l'éternel Office qui est maintenant en bonne partie gratuit sur iOS, la Surface 3 est vendue comme « la tablette qui peut remplacer votre portable » — comprenez que vous pouvez travailler avec —, le Microsoft Band doit aider à être en bonne santé et un bundle récent donne accès aux principaux services (Office 365, Skype...) à un tarif préférentiel.

Nadella reconnait que le mot « productivité » n'a pas d'« attrait émotionnel » — on ajoutera qu'il peut même être repoussant, la productivité étant intimement liée au travail professionnel. Mais Microsoft ne l'entend pas de cette oreille. Pour Frank X. Shaw, le responsable de la communication, « la productivité est tout simplement une façon de réfléchir à comment bien utiliser notre temps. » Il faut maintenant faire passer le message aux consommateurs.

Par ailleurs, Nadella ne semble pas trop s'inquiéter de la faible part de marché de Windows Phone (autour de 5 % au niveau mondial). D'après lui, Windows Phone va bénéficier de Windows 10, le futur système qui s'étendra des périphériques prêt-à-porter au PC de bureau, en passant donc par les smartphones. « Il y aura un transfert vers le mobile », prédit le CEO qui espère donc un effet halo.

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