Blizzcon 2014 : des annonces et une nouvelle licence "Overwatch"

Oyoel |

Quasiment de manière annuelle, Blizzard Entertainment profite de son événement Blizzcon pour dévoiler ses futurs projets, et ça n’a pas manqué puisque cette année encore, le studio américain appartenant à Activision a proposé à ses fans de découvrir de quoi sera fait leur futur.

Il y avait logiquement très peu de place accordée à World of Warcraft pour cette édition 2014 de la Blizzcon puisque la nouvelle extension, Warlords of Draenor est attendue ce 13 novembre. Mais ses géniteurs avaient toutefois quelques surprises à proposer, notamment à l’évocation du film Warcraft (à travers deux sites, l’un pour la horde, l’autre pour l’alliance), qui aura droit à un court aperçu durant ce week-end. La sortie en salle est attendue pour mars 2016. On aura également l’occasion d’apercevoir le documentaire « Looking for Group », qui retracera les 10 années de vies du MMORPG star de Blizzard.

Hearthstone [1.3.6898 – Français – Gratuit (achats in-app) – iPad – 568 Mo] était également attendu au tournant puisque cela faisait déjà quelques semaines que Blizzard teasait l’arrivée d’un nouveau contenu, et celui-ci a un nom : Gobelins vs Gnomes. Il s’agit en fait de la première extension pour ce jeu de cartes. Elle fera son arrivée le mois prochain, en compagnie de la version Android (pour tablette) de ce jeu est disponible sur iPad depuis le printemps et sur Mac/PC depuis un an. Cette extension proposera en tout cas 120 cartes délirantes et inédites. Plus d’infos pour les aficionados à cette adresse.

Presque deux ans après la sortie de Heart of the Swarm (sur les Zergs), et plus de quatre ans après Wings of Liberty (sur les Terrans), c’est au tour des fans des Protoss d’avoir le droit à leur moment de gloire au sein de la troisième partie d’un scénario qui promet d’achever de manière spectaculaire l’épopée Starcraft 2. Côté multi, c’est sans aucun doute le nouveau mode en 2v2 qui a fait le plus sensation durant l’annonce du jeu.

Il y avait également un peu de place pour Heroes of the Storm, le MOBA du studio qui est actuellement en version alpha, mais qui - rassurez-vous - passera en beta fermée le 13 janvier prochain. Il y aura deux héros supplémentaires : Jaina et Thrall (de Warcraft), et deux nouveaux champs de bataille, ainsi que plusieurs fonctionnalités supplémentaires, dont des parties classées et des costumes pour les héros.

Enfin, Blizzard avait gardé la plus grosse part du gâteau pour la toute fin de sa conférence d’ouverture : une nouvelle licence. Elle s’appelle Overwatch . Derrière ce nom se cache un jeu de tir à la première personne dans la veine de Team Fortress 2, dans lequel on sera en mesure de se battre en équipe dans des matchs classés ou non. L’objectif de Blizzard est de proposer des affrontements compétitifs, nerveux, où chaque personnage (une douzaine pour le moment) disposera de ses propres techniques de combats, au corps à corps ou non. On peut déjà s’inscrire à la beta sur le site officiel flambant neuf.

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GTAT, le « fournisseur asservi » par Apple

Anthony Nelzin-Santos |

GT Advanced Technologies aurait-elle été piégée par Apple ? C’est ni plus ni moins ce qu’affirme Daniel Squiller, le directeur de l’exploitation du fabricant, dans la déclaration qu’il a effectuée sous serment le 28 octobre dernier et dont les minutes non éditées ont été publiées aujourd’hui.

Une « boule » de saphir synthétique de GTAT. Image GTAT.
Une « boule » de saphir synthétique de GTAT. Image GTAT.

Selon Squiller, Apple aurait attiré GTAT avec une offre aussi « alléchante » que « déséquilibrée ». Pour les besoins de son « projet Onyx » de fabrication de saphir synthétique, la firme de Cupertino a proposé d’acheter 2 600 fours, qu’elle aurait placés sous la responsabilité de GTAT dans une nouvelle usine ultra-sécurisée à Mesa (Arizona).

Face à ce qui aurait été le plus gros contrat de son histoire, GTAT a coupé les ponts avec les concurrents d’Apple pour se concentrer sur cette offre. Après « de longs mois de négociations acharnées », la firme de Cupertino a perdu patience : « venez jouer dans la cour des grands et signez ce contrat », aurait-elle déclaré, assurant qu’elle ne négociait pas avec ses fournisseurs.

Négocier, c’est pourtant ce qu’elle a fait, en changeant les termes de son offre. Apple n’est en effet pas propriétaire des fours de l’usine de Mesa : la mouture définitive du contrat « reporte tous les risques financiers sur GTAT » en l’obligeant à emprunter 578 millions de dollars pour acheter 2 036 fours. Un prêt contracté auprès de la firme de Cupertino…

…sans qu’elle soit dans le même temps contrainte à acheter le saphir produit avec cet équipement. Pourquoi ce revirement ? À trop se concentrer sur ce contrat, GTAT en a négligé ses autres activités, au point de mettre en péril ses finances. Le fournisseur n’avait d’autre choix que de se soumettre aux exigences d’Apple — ou de se déclarer en faillite et d’obtenir de la justice qu’elle casse ce contrat.

Qui dit action en justice dit révélation d’informations confidentielles, ce dont Apple se serait bien passé. Le juge en charge du dossier a cependant estimé que la plupart des documents soumis par GTAT pouvaient être publiés, ce qui explique que la déclaration de Squiller soit aujourd’hui disponible.

Une déclaration qui fait bondir John M. Sullivan, l’un des avocats d’Apple : passant outre qu’elle a été réalisée sous serment, il assure qu’elle contient « de nombreuses déclarations fausses, diffamatoires et hors de propos. » « Elle décrit les intentions d’Apple, ses stratégies de négociations et ses pratiques commerciales de manière déplacée » et « quelques bons mots », affirme-t-il.

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Les bons plans du Mac App Store

Oyoel |

C’est presque le week-end pour certains, ce qui signifie que l’on fait le point sur les promotions actuellement en cours sur le Mac App Store ! Ça veut également dire que vous allez pouvoir remplir votre Mac d’applications et de jeux spécialement sélectionnés par la rédaction de MacGeneration.

Vous pouvez également suivre l’ensemble des promotions sur notre compte Twitter @macg_appstore, mis à jour quotidiennement.

Les applications

Text Reader (3,59 € > 1,79 €) : Faites lire le texte de votre choix par ce logiciel très pratique et disponible dans plusieurs langues.
Pop Dot Comics (8,99 € > 2,69 €) : Si vous avez toujours rêvé de rendre votre vie proche des univers du comicbook, c’est le moment.
Easy Paint (18,99 € > 4,49 €) : Un logiciel de dessin et de retouches d’images très simple, adapté aux néophytes.

Les jeux

Les Chevaliers de Baphomet (6,99 € > 0,89 €) : La version remasterisée du second épisode de l’excellente aventure des Chevaliers de Baphomet.
LEGO Star Wars Saga (17,99 € > 8,99 €) : L’aventure Star Wars, mais avec des briques et des personnages délirants à débloquer.
Stronghold 3 (26,99 € > 12,99 €) : Un jeu de stratégie difficile, mais qui vous fera vivre une épopée médiévale comme si vous y étiez.

Batman Arkham Asylum (17,99 € > 8,99 €) : Prenez la direction de l’asile d’Arkham pour escorter le Joker en personne.
Batman Arkham City GOTY (19,99 € > 9,99 €) : Le chevalier noir part cette fois-ci dans Gotham pour venir à bout de ses nombreux nouveaux ennemis.
Sonic & SEGA All-Stars Racing (13,99 € > 4,49 €) : Dans ce Mario Kart-like, vous incarnez toutes les plus grandes mascottes de Sega.

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Spotify Connect : commander la musique du Mac en mobilité

Mickaël Bazoge |

Spotify propose une fonction attendue depuis longtemps par les utilisateurs de la version de « bureau » du service de streaming musical : la possibilité de piloter la lecture de Spotify sur Mac depuis un appareil mobile. La fonction, baptisée Spotify Connect, nécessite évidemment d'avoir installé les clients du service musical sur les deux terminaux, le Mac et un iPhone ou iPad, et d'avoir tout ce petit monde connecté au même réseau Wi-Fi. Après avoir lancé un morceau sur son appareil mobile, une icône Connect apparaitra dans la barre En cours de lecture, qui permet de sélectionner l'ordinateur. L'application mobile donne ensuite la main sur le pilotage de la musique sur le Mac.

Cette fonction (d'autant plus intéressante si l'ordinateur est relié à des enceintes) est réservée aux abonnés premium. Rappelons que Spotify offre un mois d'abonnement gratuit pour tester le service au complet.

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Il y a cinq ans, on ouvrait le premier Apple Store français

Nicolas Furno |

En novembre 2009, Apple inaugurait son premier Apple Store en France, celui du Carrousel du Louvre. Deux rédacteurs de MacGeneration étaient sur place ce jour-là : retour cinq années en arrière…

Il y a tout juste cinq ans, jour pour jour, on s’était réveillé, un peu trop tôt pour un samedi. En ce 7 novembre 2009, le jour était encore loin d’être levé quand on s’est retrouvé, Anthony et moi-même, au Louvre, pour l’ouverture du premier Apple Store français. Vers 7 heures du matin, on était loin d’être seuls devant les portes du Carrousel du Louvre, à attendre patiemment que l’on nous ouvre. Qu’attendait-on ? Qu’Apple ouvre enfin sa première boutique physique en France !

Il y avait du monde, beaucoup de monde, dans les couloirs du Carrousel du Louvre.

Les plus jeunes ne s’en souviennent peut-être pas, mais pendant longtemps, Apple n’avait aucune boutique en France. Il y avait le réseau des revendeurs autorisés d’une part, la boutique en ligne d’autre part, et puis les Fnac, Darty et autres Boulanger où l’on pouvait trouver quelques ordinateurs blancs entre deux Dell ou Acer. Apple commençait à connaître son heure de gloire avec le succès déjà énorme de l’iPhone et le constructeur entendait contrôler son expérience de la conception des produits jusqu’à la vente et même au service après-vente.

Le meilleur téléphone jamais créé !

Le premier Apple Store qui a ouvert ses portes en France a donc été celui du Louvre. En fait, il n’a pas été le premier à être terminé : construit sous l’ancien palais royal et sous ce qui est aujourd'hui le musée le plus visité au monde, ce magasin a posé énormément de problèmes aux architectes puis aux ouvriers. L’Apple Store est situé dans le Carrousel du Louvre, juste en face de la pyramide de verre inversée. C’est non seulement un très bel endroit, c’est aussi un endroit stratégique : chaque année, 17 millions de visiteurs — et beaucoup de touristes — passent par là.

La pyramide inversée, depuis l’intérieur de la boutique

Le chantier a été difficile, long et retardé à plusieurs reprises, avec d’ailleurs, à la dernière minute, un morceau brisé sur le fameux escalier de verre au cœur du magasin. Pour l’anecdote, on avait pris une photo de cette fissure le jeudi, lors de la présentation de la boutique à la presse et on l’avait publiée dans notre article d’alors. Ce n’était pas une fissure sur une marche, mais sur un montant de verre sur le côté, bref une fissure purement esthétique, mais qu’importe : Apple France nous avait appelé rapidement, car tout devait être parfait pour cette inauguration.

Cette photo a créé la panique rue de Iéna. Regardez bien, il y a une petite fissure au milieu. Le jour-J, une sorte d’autocollant servait de rustine, en attendant la réparation définitive qui a nécessité plusieurs semaines encore.

Cette anecdote le montre bien, le Carrousel du Louvre est une boutique essentielle pour Apple. Le constructeur veut ouvrir cet Apple Store, un « flagship » (vaisseau amiral) comme on dit dans le jargon, en premier. La boutique de Montpellier était déjà prête, mais elle attendra : l’ouverture a d’ailleurs suivi immédiatement celle du Louvre, le samedi suivant. Il y avait un peu moins de monde et la boutique était un peu moins impressionnante. Il faut dire que c’est l’archétype même de l’Apple Store de centre commercial.

Les habitués qui se reconnaîtront sur cette photo gagnent… toute notre estime ?

Depuis ce premier Apple Store, le constructeur a largement développé son réseau de boutiques et continue de le faire. Même s’il reste encore quelques villes sans la fameuse pomme blanche (on pense à vous les Toulousains !), toutes les plus grandes communes françaises ont — ou auront — leur Apple Store. Le constructeur ouvrira d’ailleurs la semaine prochaine sa dix-huitième boutique à Lille et on n’a jamais été aussi proche de l’objectif interne d’une grosse vingtaine de magasins en France.

L’Apple Store du Carrousel du Louvre, de l’intérieur.

Il faut le reconnaître, toutes ces ouvertures orchestrées de main de maître par Apple m’ont un peu lassé. Faire la queue pendant des heures dans le noir, souvent dans le froid, parfois sous la pluie, pour ouvrir une boutique, recevoir un t-shirt toujours noir, avec le nom de la boutique et la date. Le tout sous les applaudissements et les hourras des vendeurs qui sonnent toujours un peu faux de ce côté de l’Atlantique…

Le tee-shirt de l’inauguration, avec une pyramide inversée en roues d’iPod. Ben oui, en 2009, l’iPod était encore à la mode !

Disons-le, j’ai fini par être un peu blasé face à la communication extrêmement bien huilée de la part de l’entreprise. Moins d’un an après le Louvre, le 3 juillet 2010, Apple inaugurait son magasin à Opera et depuis, le rythme s’est encore accéléré. On en a ouvert deux à Lyon par exemple, avec toujours le même cérémonial, toujours pour ouvrir des boutiques. Et dès le premier jour de l’inauguration, je prenais un peu de distance sur mon blog personnel, peut-être en partie par culpabilité.

Quand on entrait, les vendeurs formaient une haie d’honneur pour chaque client. Ambiance garantie…

On en viendrait presque à oublier que cette première ouverture, à l’automne 2009, n’avait rien à voir avec toutes celles qui ont suivi. Apple a changé, non pas tant parce que l’iPad est sorti depuis l’inauguration du Carrousel du Louvre, mais plutôt parce que le constructeur est devenu leader dans la téléphonie et qu’il a perdu au passage son statut d’outsider. Les équipes des Apple Store ont changé elles aussi : les vendeurs et Genius du Louvre étaient probablement parmi les plus grands fans du constructeur à l’époque. Et puis on a changé, j’ai changé…

En 2009, je ne travaillais pas encore chez MacGeneration, Anthony non plus d’ailleurs. On était tous les deux étudiants à Paris, mais on avait déjà un pied dans le site, à publier des articles régulièrement en tant que pigistes. Et c’est nous qui étions au Louvre pour rendre compte de l’ambiance sur place et prendre quelques photos et vidéos. C’était notre première inauguration d’Apple Store, nous avions envie d’y être et je crois que nous n’avons pas été déçus.

Votre serviteur, en train de filmer la vidéo qui va suivre…

Certes, ce n’est qu’un magasin et c’est un magasin presque comme un autre. Il n’y a pas de files d’attente avec des caisses, puisque n’importe quel vendeur peut encaisser n’importe où, mais c’est à peu près la seule différence entre un Apple Store et la Fnac, si on grossit un peu le trait. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des boutiques qui suscitent ce genre de réactions sur des adultes normalement constitués ? (Vidéo filmée avec le matériel de l’époque, un iPhone 3GS, donc soyez indulgents…)

https://www.youtube.com/watch?v=Oow6sqgngEI

Il s’est passé quelque chose ce jour-là, et ce n’est pas le sempiternel argument du marketing Apple qui suffira à l’expliquer. Indéniablement, Apple sait organiser des évènements de ce type, et il est incontestable que l’inauguration de son premier Apple Store français a été millimétrée. On sait que l’opération a été surveillée de très près par les dirigeants de l’entreprises et c’est Ron Johnson — patron des Apple Store à l’époque — accompagné de Pascal Cagni — vice-président d’Apple Europe — qui ont présenté la boutique aux journalistes l’avant-veille. « La France est la fille aînée de l'Eglise Apple » : on peut dire que Pascal Cagni avait marqué les esprits, à cette occasion

Le fameux escalier en verre qui trône au centre de l’Apple Store.

Ceux qui étaient sur place s’en souviennent, les vendeurs et Genius du premier Apple Store français en ont beaucoup fait pour que l’ambiance soit au rendez-vous à 10 heures. Pendant que l’on attendait devant l’Apple Store, ils ont multiplié les manifestations de joie… et il faut reconnaître que ça a fini par payer. L’ambiance était excellente quand la boutique a fini par ouvrir, bien loin de celles que l’on connaît désormais à chaque lancement d’iPhone, plombées par le marché gris.

La boutique vue depuis la pyramide inversée, au fond, on distingue le Genius Bar.

D’accord, ce n’était qu’une boutique, mais que ce soit le fait d’Apple, ou tout simplement le rassemblement de quelques milliers de fans, cette inauguration était vraiment réussie. L’ambiance était bon enfant, ceux qui étaient dans la file d’attente étaient ravis et je crois que les employés d’Apple étaient eux aussi vraiment contents d’être présents. Et après tout, ce n’était qu’un magasin, et alors ? Nous n’étions même pas là pour acheter quoi que ce soit, uniquement pour le plaisir .

En France, les Apple Store font maintenant partie du paysage. Dans les villes où ils sont présents, ils sont devenus des boutiques comme des autres. On n'y passe pas seulement pour acheter un nouveau produit, que ce soit le dernier iPhone ou un accessoire, ils servent aussi de SAV et on y passe même parfois simplement pour la connexion internet ou pour flâner en attendant le début de la séance ou un rendez-vous. Les Apple Store sont devenus communs et il y a même des séries à leur sujet, mais ce n’était pas le cas en 2009, loin de là même.

On attendait avec impatience cette première boutique, pas seulement pour le symbole, mais surtout parce qu’on savait que l’expérience de vente et surtout le service après-vente y seraient meilleurs. C’est aussi pour ça que cette première inauguration, il y a cinq ans, a tant marqué les esprits de ceux qui s’y trouvaient…

Si vous aussi, vous étiez présents pour inaugurer cet Apple Store Carrousel du Louvre, n’hésitez pas à témoigner en commentaire !

Toutes les photos ont été prises par Anthony Nelzin-Santos

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Handoff fonctionne avec Chrome et respecte la navigation privée

Stéphane Moussie |

Petit à petit, les applications prennent en charge Handoff, une nouveauté d'iOS 8 et OS X Yosemite qui permet de reprendre sur son Mac ce que l'on avait commencé sur son appareil mobile, ou inversement. Dernièrement, Capitaine Train et Pocket Casts ont montré qu'il était possible de faire du Handoff entre une application iOS et Safari sur Mac, dans un sens comme dans l'autre.

En fait, ce Native App–to–Web Browser Handoff n'est pas réservé au navigateur d'Apple. Chrome pour Mac le supporte aussi. Pour transférer une page web de Safari (ou de Capitaine Train ou Pocket Casts) vers Chrome, il faut que ce dernier soit configuré comme navigateur par défaut. Quand l'iPhone est à proximité du Mac, c'est alors l'icône de Chrome qui apparait à côté du Dock. Un clic sur cette icône ouvre le navigateur... sur la page d'accueil.

Handoff n'est donc pas complètement géré par la version stable (38) de Chrome. Le logiciel apparait bien à gauche du Dock, mais n'ouvre pas la page qui est affichée sur l'iPhone. En revanche, la version bêta (39) de Chrome fait le travail correctement. Opera bêta (26) prend également en charge Handoff comme il se doit — il faut là aussi qu'il soit configuré comme navigateur par défaut, autrement c'est Safari qui prévaut.

Le transfert de Chrome Mac vers iOS n'est pas encore assuré. De même, on ne peut pas faire pour le moment du Handoff avec les versions mobiles de Chrome ou Opera, mais cela viendra certainement rapidement. En résumé, Handoff fonctionne actuellement dans ces sens :

  • Safari iOS <-> Safari Mac
  • Safari iOS -> Chrome bêta et Opera bêta sur Mac
  • apps iOS native app-to-web Handoff (Capitaine Train, Pocket Casts) <-> Safari Mac
  • apps iOS native app-to-web Handoff -> Chrome bêta et Opera bêta sur Mac

Un autre raffinement de Handoff, c'est sa prise en compte de la navigation privée. Si vous surfez sur Safari (iOS ou OS X) en mode privé, Handoff est coupé. Une mesure de bon aloi pour préserver la confidentialité d'une session de surf intime.

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Un robot Apple surfe sur internet

Mickaël Bazoge |

Apple a lancé un robot d'indexation à l'assaut d'internet. Le développeur Jan Moesen a remarqué le petit manège de ce web crawler développé dans le langage Go (un concurent du C et du Pascal) dont les IP proviennent d'Apple. Ce robot qui scrute internet (ou du moins, quelques sites web) s'identifie sous la dénomination « Mozilla/5.0 (compatible; Fetcher/0.1) » et ne prend en charge que les pages HTML, délaissant les CSS, le Javascript ou les images. Plusieurs développeurs ont pu noter la présence de ce collecteur dans le log de leurs sites (des supports de leurs applications), qui apparait et disparait sans autre forme de procès.

Les robots les plus connus sont évidemment ceux de Google (les Googlebots), mais est-ce à dire pour autant qu'Apple prépare son propre moteur de recherche ? Gene Munster, enthousiaste analyste pour Piper Jaffray, avait estimé il y a quelques mois qu'Apple avait les moyens de créer son propre moteur, toujours dans l'optique de remplacer les services de son meilleur ennemi Google (lire : Un moteur de recherche signé Apple ?).

Il peut également s'agir de l'initiative isolée d'un employé de la Pomme, ou comme l'écrit AppleInsider qui rapporte la nouvelle, un robot en charge de collecter des informations pour « nourrir » Siri ou Spotlight. Le moteur de recherche d'OS X et d'iOS 8 s'est ouvert aux données provenant d'internet, sans en passer par des services tiers comme Bing ou Google.

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