Sur Mac, Google Drive ouvre les fichiers dans leurs applications

Mickaël Bazoge |

Google Drive s'ouvre un peu plus aux bons vieux ordinateurs. Le service de stockage dans le nuage est désormais capable d'ouvrir des fichiers dans une application installée sur le Mac, via un simple clic droit sur le document. La fonction est accessible depuis la webapp Drive dans Chrome : les documents qui y sont stockés peuvent ensuite effectivement être ouverts dans les logiciels disponibles sur son ordinateur, qu'il s'agisse d'iTunes pour des MP3 ou Photoshop pour des images. En fonction de sa logithèque, Drive retournera un ou plusieurs choix selon la nature du fichier.

Pour profiter de cette fonction, il faudra auparavant installer la dernière version de l'utilitaire Drive pour Mac, y avoir synchronisé ses fichiers, et installé l'extension pour Chrome Application Launcher for Drive, sur le Web Store du navigateur.

Nous avons pu télécharger et utiliser cette solution, mais Google prévient que le déploiement de cette nouveauté pourra prendre quelques jours.

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Adobe a finalisé Brackets son éditeur de code open source

Florian Innocente |

Brackets, l'éditeur de code open source soutenu par Adobe est finalisé. Cette application avait été montrée pour la première fois en 2012, elle est proposée sur OS X [43,7 Mo - français], Windows et Linux. Elle est destinée aux développeurs et designers web qui travaillent avec l'HTML, JavaScript et les CSS, utilisés eux-même pour réaliser cet outil.

La philosphophie initiale du logiciel a été préservée : une interface dépouillée au profit du travail sur son code, une manipulation rapide des styles CSS sans quitter son fichier HTML et la consolidation en un seul endroit de l'éditeur et de l'inspecteur de code.

L'application peut voir ses fonctions étendues (ou le thème de son interface modifié) par des collections d'extensions. Un exemple est fourni à titre de test par Adobe avec Brackets, un "extracteur". Il va récupérer les éléments pertinents d'un fichier PSD (couleurs, polices, dégradés, dimensions) pour les transformer autant que possible en CSS dans un document HTML.

L'objectif pour cette application est de lui apporter des améliorations significatives toutes les 3 à 4 semaines. Cette première version 1.0 apporte les changements suivants comparé aux dernières bêtas :

  • L’utilisateur peut modifier les combinaisons de touches par défaut et les raccourcis des extensions dans un fichier JSON.

  • Les résultats de l’édition rapide sont à présent regroupés par fichier, on peut les réduire afin de masquer rapidement les résultats de fichiers CSS non souhaités.

Les indicateurs de code et Ouverture rapide suggèrent des résultats sensibles à la casse. Améliorations des performances, de la traduction française et de l'interface du logiciel lorsqu'il tourne sur Yosemite.

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Avez-vous déjà démonté votre dernier Mac ?

Stéphane Moussie |

Il y a quelques jours, nous vous demandions si Tim Cook avait eu raison de révéler son homosexualité. La majorité (42 %) d'entre vous n'a pas d'avis sur la question, tandis que 37 % pensent qu'il a fait le bon choix.

Notre nouveau sondage est lié au Mac mini fin 2014 que nous avons récemment testé. Apple a fermé cette machine dont les composants étaient facilement remplaçables. D'où notre question, avez-vous déjà démonté votre dernier Mac ? Vous pouvez répondre à notre sondage en suivant ce lien.

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Typed : Realmac dévoile son éditeur de texte

Anthony Nelzin-Santos |

Realmac Sotware, à qui l’on doit notamment Ember et Rapidweaver, a levé le voile sur son nouvel éditeur de texte. Typed, c’est son nom, n’est pas encore tout à fait disponible : actuellement en bêta, il sortira dans les prochaines semaines. Mais on sait désormais qu’il tient plus d’iA Writer et de Byword que d’Ulysses.

L'icône de Typed annonce la couleur.
L'icône de Typed annonce la couleur.

Les développeurs de Realmac ne plaisantaient pas quand ils nous expliquaient que Typed serait « minimaliste » au point de paraître « presque zen ». L’application intègre en effet un « mode zen » dans lequel sont diffusées des musiques d’ambiance censées aider à la concentration. Leur efficacité est sans doute contestable, mais elles ont le mérite d’être discrètes et totalement optionnelles.

On ne choisit pas la musique selon un nom, mais une ambiance. Remarquez les options : par défaut, toutes les actions sont marquées de petits sons, la fenêtre affiche une citation lorsqu'elle est vide… et peut-être transparente, un choix étrange.
On ne choisit pas la musique selon un nom, mais une ambiance. Remarquez les options : par défaut, toutes les actions sont marquées de petits sons, la fenêtre affiche une citation lorsqu'elle est vide… et peut-être transparente, un choix étrange.

L’interface de Typed est dépouillée, mais un peu plus flexible que celle d’iA Writer : on peut choisir sa police parmi une belle sélection, en régler la taille et l’interlignage, ainsi que choisir la couleur de fond. L’application prend en charge le Markdown, intègre un aperçu HTML, et dispose de nombreuses options d’exportation — autant dire qu’il peut être utilisé pour préparer des articles qui seront publiés en ligne (comme celui-ci, rédigé avec une bêta de Typed).

Les options de formatage de Typed, qui disparaissent lorsque l'on tape. On peut ajouter un compteur de signes/mots en haut à droite de la fenêtre.
Les options de formatage de Typed, qui disparaissent lorsque l'on tape. On peut ajouter un compteur de signes/mots en haut à droite de la fenêtre.

Avec son « mode zen » et son côté bloc-notes de luxe, Typed ne conviendra pas à tout le monde… mais il faut dire que le Mac App Store ne manque pas d’éditeurs minimalistes. À ceci près que Typed ne sera pas disponible dans le Mac App Store, mais uniquement sur le site de Realmac, où il sera vendu pour environ 15 €. Une version de démonstration sera proposée à la fin du mois.

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Test des Mac mini fin 2014

Florian Innocente |

Les trois Mac mini testés forment l’offre de base de cette gamme renouvelée le 16 octobre. Cette famille qui est restée sans mise à jour depuis 2012 a perdu sa déclinaison Server, elle a vu ses prix baisser et son équipement a été modernisé. Au bout de deux ans d'attente, que peut-on espérer de cette nouvelle version du plus petit des Mac de bureau ?

Les Mac mini de cette fin 2014 coûtent 100 euros de moins. Ils sont vendus 499 euros (500 Go sur disque dur), 699 euros (1 To sur disque dur) et 999 euros (1 To en Fusion Drive). Cette fois il n’y a plus de processeurs à quatre coeurs, Apple n’a retenu que des puces sur deux coeurs, en standard comme en option. Les trois modèles de base ont des Core i5 à 1,4 GHz, 2,6 GHz et 2,8 GHz. Les deux derniers modèles peuvent recevoir un core i7 à 3 GHz en option pour 300 euros. Tous sont capables d’Hyperthreading et donc de fonctionner sur quatre coeurs avec certaines applications.

La précédente gamme avait un port Thunderbolt et un FireWire 800, la nouvelle utilise deux ports Thunderbolt 2 et abandonne le FireWire. Quatre ports USB 3, une sortie HDMI, deux entrée et sortie audio et un lecteur de cartes SDXC complètent la liste. Pour le réseau, le port Ethernet Gigabit est toujours là, tout comme le Bluetooth 4.0 ainsi qu'une évolution du Wi-Fi avec la norme 802.11 ac plus rapide.

Un deuxième port Thunderbolt 2 a remplacé le FireWire 800

Rappelons, si vous êtes en quête de votre premier Mac, que le Mac mini n’a pas de lecteur/graveur de CD/DVD intégré (Apple en vend un en option sous forme externe à 79 euros) et qu’aucun clavier ni souris ne sont fournis. Vous pouvez néanmoins en utiliser de n’importe quelle marque en USB ou en Bluetooth. Pour l'affichage, ce Mac mini sait gérer deux écrans en Thunderbolt avec chacun une définition de 2560x1600. En HDMI, on peut avoir du 1080p en 60 Hz, du 3840x2160 mais en 30 Hz seulement et 4096x2160 en 24Hz. Des adaptateurs DVI et VGA sont vendus par Apple si vos écrans ne sont pas adaptés à l'une ou l'autre de ces prises.

Design durable et fermé

Après deux ans sans nouvelles, on s’attendait presque à voir le scénario du dernier Mac Pro se répéter. A savoir, un Mac mini totalement remanié sur le fond comme sur la forme. Eh bien c'est raté. Rien n’a changé sur la forme : le Mac mini reste sur ce format carré et plat qui ne prend pas beaucoup de place sur une table et encore moins dessous vu que l'alimentation est intégrée. Justement, lorsqu’on voit l’intérieur de cette machine, on voit mal comment Apple pourrait la rendre plus mini encore sans externaliser le bloc d'alimentation et supprimer le module du ventilateur dans la foulée.

Il y a eu tout de même du changement à l’intérieur. D’abord, le couvercle en plastique noir sous la machine ne se dévissse plus par une simple rotation, il faudra le déclipser (cela se fait sans effort). Ensuite, l’accès aux composants est à nouveau freiné par une toute nouvelle trappe métallique qui masque toute la découpe intérieure. Il faudra la dévisser avec un tournevis Torx TR6 (un modèle pas des plus courants).

Les raisons d’ouvrir ce Mac mini se sont de toute manière réduites avec le recours à une mémoire soudée sur la carte-mère. Jusque-là on pouvait facilement acheter une barrette de RAM quelconque et gonfler sa machine. C’est désormais du passé, dès la commande il faudra réfléchir à la dotation mémoire. Selon que l'on part de 4 ou 8 Go on pourra passer à 8 ou 16 Go ou simplement 16 Go pour respectivement 100, 200 et 300 euros.

Les plus bricoleurs pourront remplacer le disque dur, mais il faudra vider tout le châssis et cette opération n’est pas couverte par la garantie en cas de problème. Heureusement cette machine est somme toute assez sommaire, il n’y a pas 200 pièces à ôter l’une après l’autre… Un autre bricolage possible consiste à ajouter un disque dur supplémentaire, mais au vu des changements matériels internes apportés la seule combinaison qui fonctionne est de prendre un Mac mini équipé seulement d'un SSD et de lui adjoindre un disque dur SATA (ainsi que son câble). Un fil de discussion aborde le sujet sur iFixit.

Crédit : iFixit — Cliquer pour agrandir

Une chose en revanche ne change pas, et c’est tant mieux : le silence de fonctionnement. Même sur le 2,8 GHz avec des tâches d’encodage vidéo ou des calculs 3D, le Mac mini se fait complètement oublier. Il faut vraiment mettre l’oreille sur son chassis pour entendre le léger souffle de son ventilateur.

Apple a aussi insisté, avec raison, sur la faible consommation électrique de son petit Mac. Les trois modèles n’ont consommé que 6 watts lorsqu’on était sur le bureau, sans activité logicielle autre que le système. On a grimpé à 37 watts sur le 1,4 GHz en train de rendre une scène 3D sophistiquée (*) et 46 watts pour la même tâche sur les deux autres modèles.

Performances 2012 vs 2014

Nous avions déjà comparé cette gamme avec la précédente en utilisant les logiciels sollicité à l'époque, c’est à dire le Finder, GarageBand, iPhoto, Handbrake ou encore GarageBand. Le Mac mini avec un Core i5 à 1,4 GHz (même processeur que les MacBook Air et que l’iMac 21 pouces d’entrée de gamme) reste bien plus lent que le Mac mini que nous avions testé en 2012, doté il est vrai d’un Core i7 Quad à 2,3 GHz.

Les choses s’améliorent avec les Core i5 à 2,6 et 2,8 GHz mais de manière inégale — les anciens Mac mini restent parfois plus rapides — et il n’y a guère que sur Handbrake que l’on a vu un gros écart de quelques minutes au bénéfice des nouveaux. Ailleurs, lorsqu’il y a un gain, il est somme toute modeste. Le Fusion Drive Core i5 2,8 GHz actuel peut faire mieux que le Fusion Drive Core i7 Quad 2,3 GHz de 2012 mais on ne gagne qu'une poignée de secondes dans un export iPhoto/GarageBand ou dans une séquence d’actions Photoshop. Rien de bien significatif.

Encodage dans GarageBand d'un podcast de 30 min ; exécution d'un script dans Photoshop CS6 ; encodage au format iPhone d'un film HD dans Handbrake et archivage zip dans le Finder d'un dossier de 1,5 Go rempli de 4500 fichiers — Cliquer pour agrandir

Performances 2014

Entre ces deux renouvellements de Mac mini nous avions changé notre procédure de tests. Nous avons donc appliquée à cette gamme ce nouveau protocole. Les écarts de performances entre ces trois modèles sont plutôt ténus. Le premier Mac mini a un Core i5 à 1,4 GHz, (seulement) 4 Go de RAM et une puce graphique Intel HD Graphics 5000. Les deux autres ont des fréquences deux fois plus élevées (2,6 et 2,8 GHz), le double de RAM, une puce Intel Iris Graphics et du Fusion Drive en haut de gamme.

D’abord, observons les tests de performance brutes des processeurs avec Geekbench 3. Le mini à 2,6 GHz se montre à peine 15% plus rapide que le 1,4 GHz lorsqu’un seul coeur est sollicité. L’écart passe à 21% avec le 2,8 GHz. Chacune de ces puces peut activer un mode Turbo Boost qui porte sa fréquence à respectivement 2,7 GHz, 3,1 GHz et 3,3 GHz. Soit des paliers finalement assez proches les uns des autres.

Lorsqu’on utilise son Mac mini pour des tâches que l’on qualifiera de basiques (rédaction de texte, navigation web, relève de mail…) le processeur oscille constamment autour de cette valeur boostée. On le voit par exemple ici alors que nous rédigions ce test sur le modèle 1,4 GHz. L’utilitaire Intel Power Gadget, qui est mis au premier plan à ce moment là, montre que la fréquence se cale toujours autour des 2 GHz, tantôt au dessus, tantôt en dessous. Mais lorsqu’on s’attarde dans le Finder sans faire grand chose, le processeur revient près de sa fréquence nominale de 1,4 GHz.

A gauche on a mis l’Intel Power Gadget au premier plan et la fréquence dépasse les 2 GHz. A droite on est revenu dans le Finder et le processeur retrouve plus souvent près des 1,4 GHz

Avec les autres applications (Safari, Mail…) on a aussi ce yoyo constant autour des 2 GHz. Un autre exemple avec le Mac mini 2,8 GHz qui depasse les 3 GHz avec le Turbo Boost activé lorsqu’on regarde une vidéo dans Safari.

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En multicoeur les écarts sont plus prononcés, les second et troisième Mac mini sont respectivement 27% et 34% plus rapides que le premier. Si ce n’est que sur ce type de machine, les logiciels gérant l'Hyperthreading seront probablement les moins souvent utilisés.

Les tests applicatifs utilisent iPhoto et Aperture, ils consistent en l’export de 500 fichiers JPEG dans un format identique mais de qualité plus faible. Dans GarageBand on exporte un podcast de 30 minutes en AAC meilleure qualité. Avec Logic Pro on essaie de jouer le plus possible de pistes simultanément avant saturation. Dans iMovie on exporte en 1080p un projet 4K de presque 4 minutes et dans Final Cut Pro on exporte en 1080p un projet 5K.

Le test de Logic Pro est exprimé en nombre de pistes jouées simultanément. Plus la valeur est importante, mieux c’est — Cliquer pour agrandir

Au final, les machines jouent à touche sur leurs résultats. Le plus souvent les gains entre chaque modèle ne représentent que quelques pourcents. Pas de quoi changer la vie, même si Aperture se distingue, mais vu que ce logiciel est abandonné… On s’attendait par exemple à ce que le Core i5 à 2,6 GHz creuse davantage l’écart sur le petit 1,4 GHz. Ce n’est pas le cas dès lors que ces trois machines ont des plafonds de fréquences assez rapprochés lorsqu’elles utilisent leur Turbo Boost.

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C’est davantage la combinaison entre un Core i5 rapide et un Fusion Drive qui permettra à un modèle de prendre de la distance sur les autres. Sachant en outre que de tels tests ne reflètent pas le confort d’utilisation de ce couple SSD + disque dur, qui rendra les ouvertures d’applications, les copies de fichiers ou les temps de démarrage de la machine infiniment plus courts qu’avec un simple disque dur. Sur le Fusion Drive 2,8 GHz, en lecture/écriture séquentielle de gros fichiers, on a atteint 780 Mo/s et 449 Mo/s. Alors que la même action sur le 2,6 GHz à disque dur oscille autour de 104 Mo/s en lecture comme en écriture.

Performances graphiques

Le premier Mac mini embarque une Intel HD Graphics 5000 et les autres une Intel Iris Graphics, des processeurs datant du second semestre 2013. Tous piochent jusqu’à 1,5 Go de mémoire vidéo dans la RAM de l’ordinateur. Avec le test Cinebench R15 qui mesure les capacités de rendu 3D OpenGL, on ne voit pas de différence flagrante entre les deux puces. Elle est de l’ordre de seulement 13%.

Lorsque nous avons réalisé un autre test avec l’utilitaire Benchmark Valley, la différence entre les deux processeurs graphiques était négligeable. Par exemple en forçant la dose en jouant la scène 3D avec un réglage sur Ultra pour les graphismes, X8 pour l’antialiasing et 1080p pour la définition. Chacun des Mac mini n’a affiché qu’une moyenne de 3,1 à 3,5 images par seconde. Il est normal que le score soit bas vu le test mais les résultats sont presque identiques. Vous pouvez tester votre propre configuration en téléchargeant Benchmark Valley sur cette page.

Lorsqu’on passe à des usages plus concrets, comme les jeux, c’est toujours la soupe à la grimace. Disons que ces machines peuvent tout à fait jouer mais pas jouer à n'importe quoi. Prenez un titre de simulation automobile comme Grid 2 Reloaded Edition sur le Mac App Store. Il est tout à fait fluide et jouable avec les réglages sur "élevé" et en définition système. Ce qu’avec les réglages sur "Ultra" que la fluidité disparaît, le jeu est donc tout à fait plaisant sur cette machine.

GRID II en réglages élévés sur le Core i5 à 1,4 GHz — Cliquer pour agrandir

Par contre, impossible de jouer dans de bonnes conditions à un Batman Arkham Alysum sorti en 2011 ou à Tomb Raider 2013, il faut sacrifier sur les détails graphiques et la définition. Dans Tomb Raider, sur le Core i5 à 2,8 GHz, même en descendant à 1280x960 et en mettant plusieurs réglages sur "normal" ou "bas" on obtient un jeu qui manque encore de fluidité et qui a beaucoup perdu graphiquement. Pire, le mini à 1,4 GHz n’est pas tout simplement pas compatible avec ce jeu.

Dans Batman, sur le même Mac mini haut de gamme, on obtient 22 fps en moyenne en 1280x960 avec l'antialiasing sur X2 et la qualité sur moyen. En résumé, on peut jouer sur ces machines (ce n’est pas le choix qui manque sur le Mac App Store) mais il faudra trier et écarter tous les titres qui font un usage soutenu de la 3D.

A titre de comparaison avec les mac mini de 2012, nous avions testé il y a quelques jours la gamme actuelle avec Cinebench 11, comme à l'époque. Sur le test 3D avec OpenGL, la HD Graphics 5000 n'a pas fait bien mieux que la HD Graphics 4000 de 2012. L'Intel Iris par contre s'est montrée jusqu'à 29% plus rapide que la HD 4000, c'est donc sur les mini 2,6 et 2,8 GHz que l'on observera des améliorations si l'on vient de la précédente gamme.

En rouge et en orange la gamme 2012, à gauche en bleu, vert et jaune la famille 2014 — Cliquer pour agrandir

Wi-Fi modernisé

Cette gamme 2014 adopte le Wi-Fi 802.11ac comme tous les autres Mac, une norme qui promet un débit théorique de 1,3 Gbit/s. Le débit mesuré avec WiFiPerf a le plus souvent oscillé autour de 670 Mbit/s. En plaçant l'ordinateur à environ 10 mètre de la borne dans une autre pièce, séparée par une très mince cloison de verre, les débits baissent logiquement, on tourne autour de 550 Mbit/s.

Mac mini posé à 1 m d'une borne AirPort 802.11ac — Cliquer pour agrandir
Mac mini posé dans un pièce adjacente à la borne — Cliquer pour agrandir

Conclusion

A défaut d’un Mac mini tout nouveau on a une version rafraîchie de la précédente génération et une évolution faite de compromis. On y gagne sur la connectique, on y perd sur les capacités d’évolution et le bilan est contrasté pour les performances. Gageons qu’Apple connaît suffisamment bien sa clientèle pour avoir estimé que les profils techniques retenus pour ces machines correspondaient aux besoins observés ces dernières années chez les utilisateurs…

Un détail fait tiquer, celui de souder la RAM et de ne proposer que 4 Go de base sur le mini d’entrée de gamme. Nous avons travaillé quelques jours sur ce modèle de départ avec plusieurs applications ouvertes (Safari, Mail, Numbers, IA Writer, Marked et Twitter) et deux Apple Cinema Display branchés. Ca fonctionne bien (encore heureux en 2014 vu la nature des applications) mais, plus souvent que souhaité, la fluidité fait défaut. Tantôt un logiciel qui met un peu de temps à revenir au premier plan, ailleurs un changement de mode dans une application qui n'est pas immédiat ou encore une application qui rebondit longtemps dans le Dock. On pourrait dire, en exagérant un peu, que c'est une machine « monotâche ». Les MacBook Air ont le même processeur mais ils ont l'avantage d'avoir des SSD et non un disque dur qui ralentit tout. Ce Mac mini est toutefois une solution à envisager pour qui veut un media center dans son salon (lire à ce propos notre série Un Mac mini sous la télé qui reste d'actualité).

A l’autre bout de la gamme il y a le modèle à 2,8 GHz qui s’en sort évidemment mieux grâce à ses 8 Go de RAM et son Fusion Drive. Mais les tests n’ont pas montré un gain très significatif en performances processeur face au Fusion Drive qu'Apple proposait il y a deux ans. La connectique s'est heureusement améliorée depuis mais la machine s'est un peu plus refermée.

Au milieu - et ce qui nous semble être le juste milieu - il y a le modèle à 2,6 GHz avec ses 8 Go de RAM par défaut. Il ne faut pas hésiter à lui ajouter l’option Fusion Drive. Cela fait passer le prix de 699 euros à 899 euros mais cette configuration sera quasiment aussi rapide que le haut de gamme tout en coûtant 100 euros de moins.

Enfin, si l’on s’était équipé en 2012 d’un gros Mac mini - Fusion Drive en particulier - on ne voit pas de raison objective d’en changer pour un modèle actuel si la motivation première est d’aller plus vite. S’il s’agit de passer d’un Mac mini à disque dur à un modèle Fusion Drive et de profiter des nouveaux connecteurs, là en revanche le changement est plus rationnel.

Mac mini 1,4 GHz LES PLUS - Prix en baisse - Connectique complète - Compact, silencieux et économe - Option Fusion Drive LES MOINS - Performances modestes - Mémoire soudée - Seulement 4 Go de RAM - Note : 5,5/10

Mac mini 2,8 GHz LES PLUS - Connectique complète - Compact, silencieux et économe - Fusion Drive de série LES MOINS - Performances moyennes - Mémoire soudée - Note : 6,5/10

(*) test de Valley Benchmark avec réglages sur qualité Ultra, anti-aliasing en X8 et écran sur définition système.

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OS X Yosemite : adaptez la barre d’adresse de Safari à vos goûts

Anthony Nelzin-Santos |

Safari est l’une des applications qui a le plus évolué d’OS X Mavericks à OS X Yosemite. Une évolution qui casse la mémoire musculaire… et plus simplement les habitudes. La barre d’adresses, par exemple, n’affiche plus l’adresse complète, mais seulement le nom de domaine.

La barre d'adresses n'affiche plus que le nom de domaine.
La barre d'adresses n'affiche plus que le nom de domaine.

Même la favicon a disparu, laissant sa place au bouton déclenchant le mode lecteur. Ces changements ne sont pas vains : Apple a choisi d’attirer l’attention sur la sécurité. On voit beaucoup plus clairement si la connexion est chiffrée ou pas, avec un certificat correctement signé ou pas.

La barre se pare de vert lorsque la connexion est sécurisée, avec un certificat correctement signé. Lorsque le certificat est mal signé, la barre reste au gris.
La barre se pare de vert lorsque la connexion est sécurisée, avec un certificat correctement signé. Lorsque le certificat est mal signé, la barre reste au gris.

Comme nous vous l’expliquons dans notre livre Les nouveautés d’OS X Yosemite, Apple minimise aussi les risques de phishing en mettant l’accent sur le nom de domaine. Les barboteurs peuvent tromper leurs victimes avec de longues adresses ressemblant vaguement aux vraies, mais ne peuvent que très difficilement usurper le nom de domaine.

En cliquant le lien dans un mail de phishing qui circule beaucoup ces derniers temps. L'adresse complète contient apple.com, ce qui peut tromper les utilisateurs les moins attentifs. Mais le nom de domaine trahit cette arnaque.
En cliquant le lien dans un mail de phishing qui circule beaucoup ces derniers temps. L'adresse complète contient apple.com, ce qui peut tromper les utilisateurs les moins attentifs. Mais le nom de domaine trahit cette arnaque.

La simplification de l’adresse fait aussi écho à la nouvelle vue tous les onglets, qui groupe les onglets par domaine (Présentation > Tous les onglets, ou ⇧⌘\). Apple considère sûrement que lorsque l’on a ouvert beaucoup d’onglets, il est sans doute plus facile de retrouver un site puis une page de ce site, que directement la page.

La vue tous les onglets.
La vue tous les onglets.

Cela dit, certains utilisateurs préfèrent sans doute que l’adresse entière soit affichée dans le champ du même nom. Il suffit pour cela d’activer l’option Afficher l’adresse complète du site web dans l’onglet Avancées des préférences de Safari.

Retrouvez plus d’astuces sur OS X Yosemite dans notre livre Les nouveautés d’OS X Yosemite, en vente sur l’iBooks Store.

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Avez-vous déjà démonté votre dernier Mac ?

Stéphane Moussie |
Oui, pour l'améliorer en remplaçant un composant
48% (1645 votes)
Oui, pour le réparer
5% (177 votes)
Oui, pour le dépoussiérer
8% (264 votes)
Non, et je n'envisage pas de le faire
27% (917 votes)
Non, mais je le ferai en temps utile
13% (435 votes)
Total des votes : 3438

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