Finalement, Java sera toujours nécessaire pour voter en ligne

Stéphane Moussie |

À la suite de problèmes liés à Java lors des élections législatives de juin 2012 et des élections des conseils consulaires en mai dernier, Fleur Pellerin avait annoncé que la technologie d'Oracle allait être abandonnée pour les prochains votes en ligne. Une déclaration finalement contredite par le ministre des Affaires étrangères.

Dans une réponse à une députée repérée par Next INpact, Laurent Fabius indique que « [l'utilisation de Java] est un prérequis imposé par la mise en conformité de la solution de vote avec le Référentiel général de sécurité (RGS) et les recommandations de la CNIL ».

Si Java est un prérequis, c'est parce qu'il « offre à l'électeur un environnement sécurisé lui permettant de garantir la sincérité de son vote ». Le terme « sécurité » revient en effet souvent quand il est question de Java, mais rarement pour les bonnes raisons.

Le ministère des Affaires étrangères reconnait toutefois « la complexité de la technologie Java et souhaite améliorer l'accessibilité des électeurs au portail de vote. » Pour cela, un nouvel appel d'offre sera lancé. « Ce marché tiendra compte de l'expérience des scrutins antérieurs (législatives 2012/2013 et conseillers consulaires 2014) et veillera à ce que la solution de vote électronique retenue permette de répondre aux exigences de facilité d'accès pour l'utilisateur et aux conditions de sécurité très rigoureuses (secret du vote, résistance aux intrusions) », précise le ministre.

Pour mémoire, Java n'est plus intégré par défaut dans OS X. Si une application a besoin de cette technologie pour fonctionner, au premier lancement, le système affichera un message pour télécharger et installer Java. Autrement, on peut chercher soi-même le logiciel sur le site d'Oracle. Pour des questions de sécurité, Apple bloque régulièrement l'exécution des vieilles versions du plug-in web Java.

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500px lance une formule payante qui intègre le Creative Cloud

Stéphane Moussie |

La plateforme de partage de photos 500px emploie une stratégie intéressante pour concurrencer ses adversaires, dont Flickr. Après avoir noué un partenariat avec Lytro, 500px a récemment lancé une formule payante qui intègre un abonnement au Creative Cloud.

Pour 165 $ (120 €) par an, on a accès à toutes les fonctions de la plateforme de photos (transferts illimités, statistiques avancées, sous-domaine...) ainsi qu'au Creative Cloud Photographie qui comprend Photoshop CC et Lightroom. Une offre qui permet d'économiser une cinquantaine d'euros par an par rapport à la somme de ces deux abonnements pris séparément.

Cette formule a d'ailleurs rencontré un certain succès puisqu’elle est actuellement en « rupture de stock », sans qu'on sache pour combien de personnes elle était disponible. 500px indique qu'elle sera à nouveau proposée et on peut être tenu au courant en indiquant son adresse email. Le site dispose d'autres formules moins chères, dont une gratuite, avec des fonctions en moins.

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Aperçu de Blogo : de bonnes idées et quelques défauts

Nicolas Furno |

Blogo [2.0 – US – 26,99 € (promo à 13,99 €) – OS X 10.8 - Blogo, Inc] fait son grand retour sur le marché très rares des éditeurs de blog pour Mac. Dominé par le vétéran MarsEdit, ce segment aurait bien besoin d’un coup de jeune, tant sur les fonctions que du côté de l’interface. Même si MarsEdit remplit parfaitement sa fonction, il faut reconnaître que son développeur n’a pas apporté de nouveautés depuis des années, si bien que le logiciel est en retard par rapport à certaines fonctions des moteurs de blog, comme les images à la une de WordPress.

Blogo en action : l’éditeur à gauche, l’aperçu en arrière-plan à droite. — Cliquer pour agrandir

Autant dire que l’on attendait avec impatience un successeur — à moins que MarsEdit reçoive enfin la mise à jour tant attendue, naturellement. Et alors que l’on attendait un nouveau-venu en préparation nommé Desk (lire : Desk : un nouvel éditeur d’articles pour les blogs), c’est un autre logiciel qui a créé la surprise en sortant en fin de semaine dernière. Six ans après, Blogo est de retour dans une toute nouvelle version, qui n’a plus grand-chose à voir avec l’originale.

Par rapport à ses concurrents, Blogo propose quelques fonctions originales, mais aussi celles de base. Il sait gérer un ou plusieurs blogs et il suffit d’indiquer l’URL, puis ses identifiants, pour ajouter un site. Le logiciel récupère automatiquement les derniers articles et on peut en créer de nouveaux, en gérant quelques métadonnées. Sur ce dernier point, il fait un peu mieux que MarsEdit en définissant les images à la une, mais il ne gère par ailleurs que la taxonomie de base (catégorie et mot-clé) et une ou deux options supplémentaires, comme les commentaires ou l’identifiant.

C’est bien, mais WordPress propose d’autres fonctions plus avancées qui ne sont pas prises en charge. Ainsi, on ne peut pas changer le type d’un article (standard, lien, image…), alors que cette fonction inspirée par Tumblr est de plus en plus populaire. Par ailleurs, inutile de compter sur les champs personnalisés qui restent très utilisés, ou les taxonomies personnalisées qui sont reconnues ici comme des mots-clés standard, ce qu’elles ne sont pas (grâce à elles, on peut différencier, pour un film, le réalisateur et les acteurs par exemple).

Options de publication d’un article — Cliquer pour agrandir

Blogo se rattrape avec des fonctions originales et plutôt bien vues. Le lien avec Evernote est une excellente idée si vous utilisez déjà ce gestionnaire de données dans le nuage. Une fois la connexion effectuée, les brouillons sont enregistrés non seulement dans le logiciel, mais aussi dans Evernote, où un carnet est créé pour chaque blog. À l’inverse, on peut écrire un brouillon dans l’application mobile du service, et y accéder sur son Mac avec Blogo pour finir la publication.

Ce logiciel essaie également de simplifier le processus de publication, avec quelques fonctions qui visent les besoins simples, mais qui peuvent en effet permettre de gagner du temps. Des extensions pour chaque navigateur savent ajouter rapidement un contenu à un article en cours : par exemple, si vous l’activez depuis une page YouTube, la vidéo sera automatiquement insérée à l’article. On peut aussi envoyer un lien, une image avec un clic secondaire ou même une citation, et le logiciel ajoutera de lui-même la source.

La gestion des images a été particulièrement soignée. Ainsi, Blogo intègre un éditeur qui permet de découper la photo, de la redimensionner et même d’appliquer quelques filtres pour un effet rétro ou encore d’ajuster quelques curseurs pour modifier sa colorimétrie ou sa luminosité. On peut facilement ajouter un lien pour afficher l’image originale, non retouchée.

Ces idées sont bonnes, mais Blogo déçoit sur des points basiques qui sont, à nos yeux, plus importants. On ne peut pas encore écrire en Markdown par exemple, alors même que ce langage simplifié est pris en charge officiellement sur WordPress.com (lire : WordPress gère (presque) nativement le Markdown). Si on l’utilise, les articles seront bien mis en ligne puisque la conversion se fait côté serveur, mais on n’aura pas d’aperçu correct de l’article. Cet oubli sera toutefois corrigé dans une mise à jour ultérieure si l'on en croit les concepteurs du logiciel. Ajoutons que l’éditeur intégré est exclusivement un éditeur WYSIWYG qui reste perfectible : parfois, il est plus simple d’écrire en HTML ou en Markdown pour obtenir la mise en page désirée.

La prévisualisation des articles est aussi une expérience mitigée dans cette version de Blogo. L’éditeur a souhaité afficher un rendu réaliste, qui reprend le thème du blog, ce qui est une excellente idée. Malheureusement, pour y parvenir, le logiciel doit publier un article vide et le mettre à la corbeille immédiatement. Certes, un message vous demande l’autorisation avant de le faire, mais c’est malgré tout contraignant : vos lecteurs recevront par RSS, ou sur les réseaux sociaux si vous y publiez automatiquement, un lien qui mène vers une page inexistante. Cette étape est obligatoire, du moins si on veut un aperçu de son article.

Comme on pouvait s’y attendre, le rendu n’est, en outre, pas parfait. Testé sur deux blogs différents, l’aperçu intégré a échoué dans les deux cas à afficher correctement l’article. Sur l’un — hébergé sur WordPress.com avec un thème d’origine —, le rendu est correct, même si le Markdown n’est pas converti et si le bloc de pub placé par le service est multiplié à cinq ou six reprises, allongeant inutilement la page (gauche). Sur l’autre — hébergé sur un serveur tiers, avec un thème personnalisé —, c’est pire : non seulement le Markdown n’est pas géré, mais il manque l’image mise en une et l’aperçu perd la tête sous l’article (droite).

Deux aperçus qui posent problème : un bloc de pub qui se démultiplie sur l’un, des images affichées au mauvais endroit sur l’autre. — Cliquer pour agrandir

MarsEdit a une solution plus complexe à mettre en place, c’est vrai, puisqu’il faut mettre les mains dans le cambouis et lier la fenêtre d’aperçu au fichier CSS de son blog pour obtenir le même résultat. Reste que cette solution fonctionne sans faillir et une fois mise en place, elle est beaucoup plus agréable à utiliser.

Enfin, Blogo propose une gestion minimaliste des commentaires. On peut voir les derniers commentaires, y compris le spam que l’on pourra supprimer sans ouvrir l’administration en ligne du blog. Une bonne idée, mais il faut supprimer chaque commentaire à la main, ce qui sera vite très pénible et on aura plus vite fait d’ouvrir son navigateur pour les supprimer tous en une fois. Par ailleurs, tant qu’à faire d’afficher les commentaires, pourquoi ne pas offrir un moyen simple d’y répondre directement, sans quitter le logiciel ?

Uniquement en anglais, Blogo est proposé exclusivement sur le Mac App Store et il est réservé pour le moment aux blogs WordPress (hébergés par vos soins, ou sur la plateforme WordPress.com). La gestion de Tumblr et Blogger est d’ores et déjà prévue, tandis qu’une version de démonstration sera disponible dans quelques jours. Elle ne sera pas de trop pour tester le logiciel sans payer, mais on ne pourra sans doute pas profiter de la promotion de lancement.

Vendu en temps normal 26,99 €, Blogo est en effet à moitié prix pour une période limitée. À 13,99 €, c’est sans doute une bonne alternative à MarsEdit, du moins si vos besoins sont limités. Dans la vidéo, on ne voit que des articles de blog extrêmement courts et pour un titre, une ligne ou deux de texte et une vidéo, ce logiciel est certainement plus agréable et mieux adapté que son concurrent. La connexion à Evernote est aussi très bien vue si vous utilisez ce service, surtout pour écrire sur un appareil mobile — à ce sujet, l’éditeur a aussi prévu une application iPad.

Blogo n’en est qu’à sa première version et ce logiciel ne peut qu’évoluer dans le bon sens. Il faut aussi reconnaître, à nouveau, qu’il apporte quelques idées nouvelles bienvenues, notamment la gestion de commentaires qui pourrait devenir vraiment utile avec quelques ajouts.

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Un Emmy pour la pub de Noël d'Apple

Mickaël Bazoge |

Ces derniers mois, les différentes campagnes publicitaires d'Apple semblent rencontrer quelques difficultés pour marquer l'esprit des consommateurs (lire : Apple v Samsung : Phil Schiller sort de ses gonds contre l'agence de pub d'Apple). Le constructeur de Cupertino a relevé ses manches en créant une véritable branche marketing qui serait forte de plus de 1 000 employés, dont une bonne part de créatifs débauchés d'agences de pub — une agence interne qui produit d'ailleurs ses propres campagnes, en concurrence avec l'historique TBWA et quelques autres qui viennent combler des besoins ponctuels, sur les réseaux sociaux entre autres.

TBWA et sa filiale Media Arts Lab (complètement dédiée à Apple) ont, malgré cette forte concurrence, encore du répondant. Non seulement les spots produits par l'agence maison d'Apple ont moins d'impact, mais encore les idées de ces historiques savent se montrer aussi percutantes que respectueuses de l'héritage d'Apple (lire : Le clin d'œil de l'agence de pub historique d'Apple aux nostalgiques du Mac).

Le spot de Noël, « Misunderstood », qui met en scène un ado et son iPhone en train de créer de manière autiste un film de vacances émouvant pour toute la famille, est le récipiendaire du Creative Arts Emmy Award « Outstanding Commercial ». Ce trophée, qui vient récompenser le travail de TBWA/Media Arts Lab, fait partie des hochets qui sont décernées avant la « vraie » cérémonie des Emmy Awards, le 25 août. La publicité était en compétition avec des poids lourds comme Nike, Budweiser ou General Electric.

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Johny Srouji : qui est le vice-président des technologies matérielles ?

Mickaël Bazoge |

Les nouvelles têtes apparues sur la page Leadership du site d'Apple en fin de semaine ne le sont pas tant que ça. Paul Deneve (vice-président aux projets spéciaux) est l'ancien patron d'Yves Saint Laurent, Lisa Jackson (VP aux initiatives environnementales) ne cesse de louer les efforts d'Apple pour sauvegarder la planète, l'université Apple de Joel Podolny a fait l'objet d'un article récemment, tandis que Denise Young-Smith, vice-présidente des ressources humaines, a prêté sa voix sur la vidéo louant la diversité chez Apple. Il reste un profil méconnu, celui de Johny Srouji.

Né en Israël, ce natif de Haifa a travaillé trois ans pour Intel, puis est devenu directeur du développement dans l'unité Power 7 d'IBM. Il est ensuite entré chez Apple en 2008, où il a supervisé le développement du premier processeur SoC maison, l'A4. En 2011, il a été promu vice-président de l'unité intégration à très grande échelle (VLSI). Israel Hayom nous apprend que Srouji est le détenteur de deux brevets liés à des technologies processeurs.

Il est désormais en charge des technologies matérielles chez Apple, avec la mission de superviser la conception de « technologies de pointe » adaptées aux besoins de l'entreprise. Cela comprend les capteurs, les contrôleurs de stockage, les processeurs évidemment, et toutes les puces équipant les terminaux mobiles du constructeur. Parmi ses récents faits d'armes, il a participé au développement du capteur Touch ID de l'iPhone 5s.

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Un data center Apple à Curaçao

Mickaël Bazoge |

Apple déploie ses centres de données. Après avoir annoncé l'utilisation des serveurs de China Telecom pour stocker les informations des utilisateurs chinois des services d'iCloud, Apple ouvrirait un nouveau data center à Curaçao, dans les Caraïbes. Un choix exotique qui change des plaines de Caroline du Nord ou du désert du Nevada… D'après AmongTech, l'entreprise Unique Infrastructure Group aurait pratiquement terminé les travaux, après les avoir repris de l'ancien constructeur qui a fait faillite.

La rumeur ne dit pas à quoi vont servir les serveurs installés ici, mais nul doute qu'iCloud et les services web d'iTunes sont de sérieux clients. Ce centre de données devrait servir plus efficacement les clients d'Apple en Amérique centrale; pour l'Europe, Apple aurait en projet d'ouvrir une ferme de serveurs aux Pays-Bas, pas très loin de celui de Google.

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Le zapping des lecteurs

Stéphane Moussie |

Vie privée : Xiaomi demande la permission

  • bidibout : Je suis de plus en plus tenté par cette marque, mais je reste sceptique concernant le DAS, cette mesure n'étant pas obligatoire en Chine si j'ai bien compris, qu'en est-il?...
  • showbiz787 : Le das ne s'attrape pas comme ça...

Jean-Louis Gassée veut revenir chez Apple pour améliorer l'App Store

MacGe, vous avez une opportunité : vous pouvez recruter J.L. Gassée pour un billet hebdo complémentaire aux bons tuyaux de l'App Store ! Puisqu'il est prêt à le faire gratuitement...

Jitav

La Thaïlande confirme deux modèles d'iPhone 6

  • T-Dii : Le 5,5" me tend les bras.
  • NAVY7GAS : Te tend les doigts tu veux dire ? Parce qu'il va en falloir de bien longs et flexibles amateurs de guitare.

Tim Cook a relevé le défi du seau d'eau glacée sur la tête

En accomplissant cet acte, Phil a sûrement fait plus pour tous les malades et victimes, que vous derrière votre clavier à critiquer gratuitement. Qu'est-ce qui vous fait dire qu'il n'a pas fait de don(s) ? ça fait beaucoup plus arrogant de dire "I donated $10000 to hospital for research and save people".

Alors qu'avec cet acte, tout comme les autres célébrités qui ont fait ça, il permet de faire connaître la maladie, et ça doit sûrement plus faire plaisir aux patients qu'on parle d'eux et qu'on accomplisse ce genre d'actes, plutôt que des gens, qui donnent de l'aigreur et critiquent les actions menées dans le but de récolter des fonds. C'est bien sûr dérisoire comparé au budget militaire, personne ne vous le fait dire, et je trouve aussi personnellement que ce budget devrait être employé à la recherche. Mais il n'en est pas ainsi, donc les actions comme celles-ci permettent toujours de faire avancer la recherche et la connaissance de la maladie du public.

xaviyeah

Je pense que personne ici est contre le fait de récupérer 4 millions de dollars pour une maladie méconnue du grand public. Mais certains sont attristés par le fait qu'aujourd'hui, pour attirer l'attention des gens, il faille passer par des défis aussi idiots que celui-ci. Vous ne trouvez pas, vous non plus, cela un peu dommage, que pour avoir l'attention des gens, aujourd'hui, il faille tant être dans le grotesque ? Les gens s'abrutissent sur les réseaux sociaux toute la journée, à poster des selfies de leurs pieds en vacances ou de leur dernière pizza mangée, et pour avoir leur attention 1 minute (car après ils passent à autre chose, l'info sera vieille, ils en oublieront l'existence même de cette maladie) je peux comprendre que ça en gêne certains.

Michaël.

L'iPhone 6 pourrait ne pas s'appeler iPhone 6

Apple est colAir :-) Ok je -->>

NewiPhone

Benzène et hexane éliminés de la production de l'iPhone et de l'iPad

Il a l'air benzène le chinois sur cette photo... faudra voir après hexane.

showbiz787

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