Apple propose aux développeurs de nouvelles préversions pour Safari et OS X Server. Safari 6.2 pour OS X Mountain Lion et Safari 7.1 pour OS X Mavericks sont ainsi disponibles en beta 3, moins d'un mois après la seconde build. Les développeurs sont invités à concentrer leurs tests sur la gestion d'AutoFill pour les mots de passe et les numéros de cartes de crédit, la compatibilité des extensions et de l'affichage général des sites web, ainsi que sur l'outil de recherche.

OS X Server 3.2 est lui aussi proposé dans une nouvelle beta 3 (build 13S5165).

La volonté de transparence d'Apple touche aussi bien les conditions de travail chez ses fournisseurs que les exigences environnementales, en passant par la diversité. Mais il est un domaine dans lequel le constructeur n'a réalisé encore aucun effort : celui des conditions générales d'utilisation (CGU) de ses produits et services. Quel courageux s'est réellement plongé dans la lecture de cet interminable contrat qui court sur des pages et des pages (à part en état d'ivresse, bien entendu) ? Il faut bien avouer que c'est totalement indigeste, que ce soit sur un Mac, un iPhone, ou sur l'Apple TV comme on le verra dans la vidéo ci-dessous.

Alors, à quand un toilettage et une simplification des termes des CGU afin de les rendre digestes à tout un chacun ? Et il ne s'agit pas que d'une boutade : savoir ce qu'Apple se donne le droit de faire des données de ses utilisateurs est devenu une préoccupation sensible…

Les CGU d'Apple sont même devenues un objet de blague au cœur d'un épisode de South Park aussi peu ragoûtant que très drôle, HUMANCENTiPAD, dans lequel un des héros accepte les conditions d'iTunes sans les lire… Il lui arrivera des bricoles.

Le logiciel d’incrustation en chrominance (ChromaKeyer) de Red Giant Primatte Keyer a été mis à jour (499$/env. 375,45€ ou 99$ depuis une précédente mouture). Il permet de détourer une partie d’une vidéo pour l‘intégrer dans un autre clip. On l’utilise, par exemple, pour ajouter un personnage filmé sur un fond vert (ou bleu) à une autre vidéo servant de fond.

La version 5.1 offre de nouvelles fonctions apportant un contrôle plus précis des points-clés. Une version améliorée d’Auto Compute et un nouvel outil Adjust Light ont fait leur apparition. Auto Compute est censé fournir une sélection précise en quelques secondes en pressant un bouton. Adjust Light égalise la luminosité du fond pour faciliter la sélection et le détourage.

Deux nouveaux modes d’aperçus ont aussi fait leur apparition, permettant de varier l’affichage de la partie détourée. La fonction Hybrid Matte facilite la création de sélections grâce à des bords rendus plus propres. L’algorithme Smart Sample simplifie la détection des parties de la vidéo se trouvant en arrière-plan.

The Making of "Whatever Lola Wants" from Dan Blank on Vimeo.

Primatte Keyer 5.1 est toujours compatible avec After Effects et Premiere Pro. Mais désormais il s’ouvre également aux utilisateurs de Final Cut Pro X et Motion. Red Giant a toujours privilégié les outils de montage et d’effets spéciaux d’Adobe. L’éditeur donne l’impression, depuis peu, de vouloir se tourner également vers les clients des outils vidéo pros d’Apple. La partie sera sans doute plus compliquée, car le Keyer de FCP X a bonne réputation. Une version démo est téléchargeable après inscription sur le site de l'éditeur.

On sait qu'Apple a travaillé il y a quelques mois sur un Centre de contrôle pour OS X dans le même esprit que celui d'iOS, mais force est de constater que cet élément n'est pas présent dans Yosemite. En attendant son arrivée dans une future version d'OS X — à moins qu'il ne soit complètement passé à la trappe —, des logiciels tiers tentent de remplir cet office. On a déjà parlé de Controls+ et Control Centers, et il existe aussi Control Center (au singulier), créé par le développeur de TRIM Enabler.

La première version est sortie en mai et depuis le logiciel en est déjà à sa mouture 2.1. Control Center s'affiche par défaut sur la gauche de l'écran, une position logique puisque le Centre de notifications du système est à droite.

Pour convoquer l'utilitaire, on peut soit utiliser un raccourci clavier, soit placer le curseur de la souris le coin supérieur gauche, soit faire un geste sur son trackpad. Le plus tentant est évidemment le glissement à deux doigts vers la droite (l'inverse de l'action pour ouvrir le panneau des notifications), mais d'après nos essais ce geste fonctionne assez mal. On peut sinon définir un geste avec plus de doigts, mais attention à ne pas interférer avec les gestes de base d'OS X (qui sont désactivables dans les Préférences Système, pour rappel).

Une fois que Control Center est à l'écran, il permet d'effectuer différentes actions et de suivre l'activité des différents composants de sa machine. Des widgets sont disponibles pour le contrôle de la musique, le suivi de l'activité processeur/réseau/RAM, une prise de note, un chronomètre, un minuteur, des horloges mondiales et des raccourcis pour des actions liées au Finder. On est libre de sélectionner et d'organiser comme bon nous semble ces widgets, tout comme on peut personnaliser l'intégralité des couleurs de la fenêtre et sa transparence.

La réalisation de Control Center n'est pas encore au point. Outre le problème de l'ouverture avec le geste à deux doigts, la fenêtre déborde légèrement sur un second moniteur et d'autres bugs graphiques sont présents. De plus, l'intérêt du logiciel n'est pas forcément évident. D'autres utilitaires permettent depuis longtemps d'avoir rapidement des informations sur l'état de son ordinateur (iStats Menu) ou de contrôler iTunes sans l'ouvrir. Si vous avez envie de désengorger votre barre des menus de tous ces utilitaires — ou si vous ne disposez pas encore de ces raccourcis —, alors Control Center vous sera utile. Sinon, il fera doublon.

Control Center est vendu environ 9 $ (7 €) et peut être essayé gratuitement pendant une semaine. Il est exclusivement en anglais. Son développeur promet des widgets supplémentaires à l'avenir.

Coreboot est un projet qui vise à remplacer les BIOS et EFI, les petits logiciels propriétaires qui amorcent le démarrage d'un ordinateur, par un programme open source. Le but final est que la machine fonctionne de A à Z avec des logiciels libres, comme l'explique un de ses utilisateurs.

Coreboot, qui s'appelait auparavant LinuxBIOS, fonctionne sur plusieurs modèles de Chromebook et des dizaines de PC différents. La liste de compatibilité s'est enrichie très récemment d'un premier Mac. Sur le site collaboratif du projet, un membre explique qu'il a réussi à faire démarrer un MacBook mi-2007 (MacBook2,1) sur une distribution Linux avec ce logiciel.

Dans l'ensemble, la machine fonctionne très bien. Le port FireWire, le mini-DVI et le récepteur infrarouge n'ont pas été testés. En revanche, il n'est pas encore possible de faire démarrer OS X ou Windows avec Coreboot. Pour les bidouilleurs, toutes les informations techniques sont disponibles sur le wiki du projet. La première génération de MacBook (1,1) sortie début 2006 est également compatible, mais elle nécessite une étape supplémentaire.

Une mise à jour pour Java 8 est disponible pour toutes les plateformes dont OS X [8u20 - 56 Mo]. C'est la première actualisation d'importance de la huitième mouture depuis son lancement en début d'année. Les changements intéresseront surtout les spécialistes mais pour l'utilisateur qui a besoin de Java, c'est l'assurance d'avoir la dernière mouture en date (lire aussi Finalement, Java sera toujours nécessaire pour voter en ligne). Il faut disposer au minimum d'OS X 10.8.3.

Scribbleton est un gestionnaire de notes qui reprend le modèle du wiki pour les organiser. Popularisé par Wikipedia, ce modèle ne permet pas seulement de créer des notes/fiches/articles, mais aussi et surtout de les lier simplement. Il suffit de créer un lien sur un mot, et une nouvelle note est créée automatiquement avec, en guise de titre, le mot en question. Par la suite, si vous ajoutez un lien sur le même mot, le système ne crée pas une nouvelle fiche, mais ajoute un lien vers celle qui existe déjà.

C’est un concept assez simple, mais qui fonctionne très bien quand on veut organiser une recherche, ou si on souhaite résumer un cours dans un autre contexte. Les liens permettent de passer d’une idée à l’autre très facilement, et on peut revenir en arrière dans la navigation à tout moment. Malheureusement, créer un wiki est souvent assez complexe, puisqu’il s’agit en général d’un service web, à utiliser dans un navigateur, et à installer sur un serveur.

Scribbleton prend la forme d’un logiciel que l’on peut installer très simplement sur son Mac, mais aussi sur un PC sous Windows et Linux. Tout se fait ensuite en local : vous enregistrez un fichier unique sur le disque dur et tous les éléments qui composent le wiki y sont sauvegardés. Ce fichier est dans un format propriétaire, mais vous n’êtes pas bloqué pour autant : vous pourrez à n’importe quel moment exporter une page, ou l’intégralité des données, au format texte ou en HTML pour préserver les liens entre les notes.

Le logiciel est encore en développement, et cela se voit. Scribbleton est limité sur certains points, notamment du côté de la mise en page. On a quelques options de base (gras, italique, taille et centrage du texte), mais il en manque d’autres qui semblent évidentes. Par exemple, on ne peut pas insérer une image et la voir directement : on a un lien que l’on peut cliquer pour l’ouvrir par ailleurs, mais c’est un peu contraignant. Ajoutons que l’interface multiplateforme se sent, on aimerait des contrôles un peu mieux adaptés au Mac.

Malgré ces défauts, Scribbleton est un logiciel à suivre si on apprécie la méthode des wikis pour organiser des idées. Le logiciel est payant, mais il semble qu’on peut l’utiliser gratuitement sans limite. Comptez 11 € environ pour une licence tant que le logiciel n’est pas finalisé. Et si vous n’avez besoin que d’un wiki sur Mac, on recommandera plutôt VoodooPad qui est plus cher, mais bien plus complet et agréable à utiliser.