Skype va redevenir compatible avec OS X Leopard

Mickaël Bazoge |

Les (derniers) utilisateurs d'OS X Leopard peuvent souffler : ils pourront se servir d'une version de Skype adaptée à la version 10.5 de l'OS de bureau d'Apple. Jeudi, on apprenait que le logiciel de VoIP avait cessé de fonctionner sous Leopard (lire : Skype n'est plus compatible avec OS X Leopard), sans que Microsoft n'en explique la raison (alors que l'application ne posait aucun souci jusqu'à présent). Un responsable de Skype a néanmoins précisé que Skype ne fonctionnerait plus sur cette version d'OS X, sortie en 2007.

L'éditeur opère ce vendredi un rétro-pédalage : un porte-parole de Skype indique finalement avoir une version du logiciel pour les utilisateurs d'OS X Leopard « qui sera bientôt disponible au téléchargement ». Il ne donne malheureusement aucune précision quant à la date de sortie de cette version, qui sera réservée aux utilisateurs d'OS X 10.5. Ceux sous OS X Tiger et précédents devront mettre à jour leur Mac vers une version plus récente, si cela est possible.

Rappelons également que Microsoft a récemment annoncé qu'il faudra posséder une version à jour de Skype pour continuer à en utiliser les services (lire : Skype va imposer une migration de versions sur Mac et PC).

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Le mail iCloud de nouveau en difficulté [MàJ]

Mickaël Bazoge |

Il n'est pas impossible qu'une partie des utilisateurs du mail iCloud rencontre quelques difficultés pour recevoir leurs courriels. La page de statut des services en ligne d'Apple montre que Mail iCloud tousse quelque peu depuis 18h, heure de Paris.

Malheureusement pour iCloud, on commence à s'habituer à ces pannes assez fréquentes — la dernière en date remonte au 24 juillet, tout avait fini par rentrer dans l'ordre au bout de quelques heures.

[MàJ à 20h30] Selon Apple, les choses sont désormais rentrées dans l'ordre. Jusqu'à la prochaine fois.

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Tremblement de terre en Chine : Tim Cook réagit

Mickaël Bazoge |

Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,5 a frappé la province du Yunnan, en Chine, et a provoqué un véritable désastre : on dénombre près de 600 morts, plus de 2 400 blessés, le déplacement de 230 000 personnes, ainsi que de nombreux dégâts matériels. Apple a réagi en offrant 1,6 million de dollars aux secours, et se met à l'heure de la catastrophe sur son site web chinois, qui affiche un message de soutien en page d'accueil.

Tim Cook a également envoyé un message à ses équipes, dans lequel il exprime ses profondes sympathies à tous ceux qui sont affectés par le drame. Il y rappelle les actions de l'entreprise pour aider les organismes de secours locaux; « Apple a plus de 6 500 employés en Chine et à Hong Kong, ainsi qu'une communauté de plus en plus importante de développeurs et de profondes attaches avec les travailleurs de la chaîne d'assemblage qui fabriquent les produits Apple », écrit le CEO.

L'an dernier, un autre tremblement de terre en Chine avait dévasté une partie du Sichuan. Apple avait à l'époque versé 8 millions de dollars pour venir en aide aux familles et aux victimes.

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Financement participatif : entre arnaques et bonnes affaires

Mickaël Bazoge |

Le succès des sites de financement participatif prend toujours plus d'ampleur. Certains constructeurs ayant pignon sur rue n'hésitent plus à en passer par Kickstarter et consorts pour faire financer des produits innovants, comme on l'a vu encore récemment avec le Modbook Pro X. Mais comme toujours, l'argent attire immanquablement les petits malins ou les grands escrocs.

Le bracelet Embrace+ que les investisseurs n'en finissent plus d'attendre.

Les exemples sont nombreux de projets largement financés qui prennent l'allure de vaporware, à l'instar du bracelet connecté Embrace+ qui devait être livré en juillet 2013 et que les investisseurs attendent toujours (les premiers envois devraient, aux dernières nouvelles, débuter à la fin du mois). Il en va de même pour la montre ultra-fine CST-01, qui a dépassé le million de dollars de fonds recueilli alors que le fabricant en demandait 200 000$. La date de sortie, fixée au mois de mars 2013, n'a eu de cesse que d'être repoussée; aux dernières nouvelles, les premiers exemplaires étaient en phase d'usinage.

La console Ouya, un des projets les mieux financés de Kickstarter avec une récolte de 8,5 millions de dollars.

Mais ces deux projets ont au moins le mérite de continuer à donner de leurs nouvelles et à être soutenus par des créateurs sérieux (qui certes, se sont montrés par trop enthousiastes au niveau de la production). D'autres en revanche n'hésitent pas à utiliser les failles du système pour tromper les investisseurs un peu trop enthousiastes. En septembre dernier, le créateur de la console Ouya (financée sur Kickstarter) mettait sur pied une initiative visant à pousser les développeurs à concevoir des jeux pour le boîtier, dont le catalogue anémique a largement contribué à son échec.

Des projet bidons qui coûtent cher

L'initiative Free The Games, qui consistait à doubler le financement récolté par un jeu Ouya sur Kickstarter, a malheureusement été victime de la malice de malandrins qui en ont exploité les failles. Des éditeurs plus ou moins bidons ont ainsi multiplié comme par magie les investisseurs fictifs pour atteindre le minimum de 50 000$ à récolter sur le site de financement participatif, afin d'obtenir en retour la même somme d'Ouya. Julie Uhrman, la CEO de la société, a fini par annuler les projets douteux et elle a resserré les règles du jeu : le montant à atteindre sur Kickstarter a été abaissé à 10 000$, une somme qui doit être investie par un minimum de 100 backers. La date de clôture de Free The Games a été fixée au 10 août, et une quinzaine de jeux ont finalement reçu leur financement.

Le module iFind fonctionne sans batterie… d'après ses créateurs.

Il arrive que Kickstarter annule de lui-même des projets jugés litigieux. Cela a été récemment le cas de l'iFind, qui a récolté 546 000$ pour une demande de fonds initiale de 25 000$. Ce module permettant de remettre la main sur n'importe quel objet perdu est censé fonctionner sans batterie, ce qui a provoqué une telle controverse que le site de financement participatif a suspendu le projet. WeTag, le créateur de l'iFind, a toutefois annoncé que le développement du bidule magique allait se poursuivre.

Dernier exemple en date, le projet Ritot. Cette montre connectée sort véritablement du lot puisqu'elle projette l'heure et les notifications sur le dos de la main de son porteur ! Un concept étonnant dont l'intérêt reste encore à prouver, mais qui continue de séduire les investisseurs d'Indiegogo : la montre a dépassé les 750 000$ de financement.

Il se trouve cependant que l'équipe en charge de ce projet a menti sur son origine. Prétendument basée en Californie, la société Ritot est en réalité ukrainienne, et les noms des membres de la start-up étaient eux aussi falsifiés, a avoué l'initiateur de la montre Michael Medvid à TNW. Le responsable précise avoir fait parvenir des copies des passeports de son équipe au site web, qui a finalement autorisé le projet à continuer sa demande de financement malgré les forts soupçons qui pèsent sur ses épaules. La société semble également très légère sur le développement de son produit : le bracelet n'en est qu'au stade de la conception du premier prototype fonctionnel alors que Ritot promet une livraison pour le mois de janvier, dans six mois. Un retard est d'ailleurs d'ores et déjà annoncé.

Moutons noirs et dispositions légales

Le financement participatif recèle donc ses brebis plus ou moins galeuses. Les sites qui se sont lancés sur ce marché expliquent tous que les créateurs de projets indélicats mettent en jeu leur réputation sur internet. Si un examen initial peut être effectué par certaines services avant validation des projets (c'est le cas chez KissKissBankBank ou Ulule par exemple, chez Indiegogo on met de l'avant un « algorithme de détection des fraudes »), la vérification du sérieux des porteurs de projet revient le plus souvent aux internautes eux-mêmes — ce qui peut s'apparenter à un véritable travail de détective en ligne ! On l'a cependant vu, les idées qui soulèvent la suspicion sont susceptibles d'être retirées a posteriori.

Une fois leurs projets financés, les créateurs se doivent évidemment de respecter leurs engagements. Kickstarter précise à la fin du processus de création du projet que le porteur se doit de remplir sa part du contrat, ou sinon de rembourser les investisseurs.

En France, de nouvelles règles touchant le financement participatif ont été publiées le 31 mai 2014, avec une entrée en vigueur le 1er octobre. Ces règles, plutôt souples, ont pour objectif d'améliorer la transparence et de sécuriser l'investissement des prêteurs, dans un secteur d'activité naissant et bouillonnant. Parmi les dispositions, chaque projet pourra atteindre le million d'euros, avec un maximum de 1 000 euros par prêteur et par projet. Un statut spécifique d'intermédiaire en financement participatif (IFP) permet notamment aux services de financement participatif de s'assurer de la solidité financière des entreprises porteuses de projets via un accès au FIBEN (fichier bancaire des entreprises).

Ces précautions seront certainement nécessaires pour faire émerger encore plus de succès comme la montre Pebble, l'imprimante 3D Form1… ou le film Veronica Mars.

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Apple perd un brevet contre Samsung

Mickaël Bazoge |

Dans sa guerre de prétoires contre Samsung, Apple a perdu une manche d'importance. L'USPTO, le bureau qui enregistre les dépôts de marques et de brevets, a invalidé la partie du brevet sur l'auto-correction qui avait permis à la Pomme de faire condamner le constructeur du Galaxy durant le second procès du printemps (lire : Verdict Apple v Samsung : condamnation clémente pour Samsung). Les deux parties avaient été reconnues coupables d'infractions aux brevets de l'autre, mais Apple y avait obtenu du jury la condamnation la plus lourde, Samsung devant lui payer 119 millions de dollars.

Le brevet sur l'auto-correction était l'un des cinq sur des technologies logicielles que la société de Cupertino reprochait à son concurrent d'avoir enfreint. En bout de course, le procès a établi que Samsung en avait violé trois. Maintenant que l'USPTO a rejeté le brevet sur l'auto-correction, les avocats de Samsung auront beau jeu de réclamer l'annulation de la partie de la condamnation de leur client qui concerne cette invention désormais invalidée. Ils n'ont d'ailleurs pas manqué de demander à la juge Lucy Koh d'intercéder en leur faveur.

Ce rebondissement intervient alors qu'Apple et Samsung ont signé une sorte de paix des braves selon laquelle ils abandonnent leurs joutes judiciaires à travers le monde, exception faite des États-Unis (lire : Justice : Apple et Samsung font la paix… sauf aux États-Unis).

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OS X Yosemite complique l'activation du TRIM sur les SSD tiers

Stéphane Moussie |

Comme nous l’expliquions dans un dossier, la commande TRIM est le meilleur ami du SSD. Cette commande permet d’éviter une dégradation des performances au fil du temps et elle limite aussi en partie son usure.

Sur les Mac, le TRIM n’est supporté et activé par défaut que sur les SSD intégrés. Cela signifie que si vous avez remplacé le support de stockage de votre machine par un SSD tiers, c’est à vous d’activer cette commande. Jusqu’à OS X Mavericks, il n’y avait rien de plus simple. Il suffisait de télécharger l’utilitaire TRIM Enabler et de cliquer sur son gros bouton ON/OFF.

Sur OS X Yosemite, c’est plus compliqué, comme en témoignent plusieurs membres de nos forums. Le Mac est bloqué au démarrage si le TRIM a été activé au préalable. Le développeur de TRIM Enabler avait fait part d'une solution au moment de la sortie de la première préversion (lire : comment activer le TRIM sous Yosemite), et depuis, il a donné des détails supplémentaires.

Oskar Groth explique qu’Apple a introduit une nouvelle mesure de sécurité nommée kext signing. Un kext est une extension du kernel, le noyau du système. Grosso modo, si Yosemite repère qu’une extension du kernel a été modifiée, il ne la chargera pas par précaution. Or, TRIM Enabler altère justement une de ces extensions, et se retrouve donc bloqué par le système.

La seule parade trouvée par le développeur pour que TRIM Enabler puisse fonctionner, c’est de désactiver kext signing. La dernière version du logiciel [v3.2.5 - 6,8 Mo] se charge de cette action et corrige également un bug avec la DP4 et la bêta publique. Cela signifie donc qu’on retire une mesure de protection mise en place par Apple.

Un autre moyen serait de signer l’application dans le cadre du programme développeur, mais Oskar Groth pense que Cupertino révoquerait son certificat, et empêcherait donc de le faire fonctionner. Le créateur de TRIM Enabler fait une analyse pessimiste (et discutable) de l’évolution d’OS X :

Je crois que la nouvelle direction que donne Apple à OS X est regrettable et finira par limiter les utilisateurs pros au profit de la facilité d’utilisation pour les utilisateurs occasionnels. Je pense qu’il ne faudra pas attendre longtemps avant de devoir « jailbreaker » nos Mac également.

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Sur Mac, il faut payer cher pour rejouer aux Sims 2

Stéphane Moussie |

À seulement quelques semaines de la sortie des Sims 4, Aspyr réédite sur Mac Les Sims 2 [1.2.1 – Français – 26,99 € – OS X 10.9 – 7,52 Go]. L’éditeur a rassemblé le jeu original, sorti il y a 10 ans, avec toutes ses extensions dans une « Super Collection ».

Le jeu a été adapté aux configurations actuelles, si bien qu’il demande maintenant OS X Mavericks pour fonctionner, ainsi qu’un processeur Core 2 Duo 2,2 GHz, 4 Go de RAM et 10 Go de stockage, au minimum. De sacrés prérequis en regard de ce que demandait la version originale : PowerPC G4/G5 1,2 GHz, 256 Mo de RAM et 3 Go de stockage. Peut-être le prix à payer pour jouer aux Sims 2 avec les définitions d’aujourd’hui.

En parlant de prix, cette Super Collection coûte 26,99 €. Un tarif très élevé, surtout quand on pense que pas plus tard que le mois dernier, EA a offert Les Sims 2 Collection Ultime à tout le monde… sauf aux utilisateurs de Mac.

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