Le « smishing » monte en puissance : comment se protéger de cette arnaque ? 📍

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De faux SMS prétendant venir d'organismes reconnus vous sont peut-être déjà parvenus. Ces messages sont souvent des tentatives de smishing, une forme de cyberattaque qui fusionne les SMS et le phishing pour tromper les destinataires en leur faisant divulguer des informations personnelles ou en cliquant sur des liens malveillants.

Le smishing a pris une ampleur considérable ces dernières années, particulièrement pendant la pandémie, avec l'augmentation de l'utilisation des smartphones pour des transactions et des démarches administratives en ligne. Selon les experts réunis au Salon du Mobile de Barcelone, entre 300 000 et 400 000 attaques de smishing sont recensées chaque jour dans le monde.

Qu'est-ce que le smishing exactement ?

Le smishing, une contraction de SMS et phishing, cible les individus via des messages texte et des plateformes de messagerie, en se faisant passer pour des banques, des services de livraison ou des autorités officielles.

L'objectif est de pousser la victime à agir rapidement — pour un paiement urgent, une confirmation de réception de colis, ou le règlement d'une amende — en partageant des informations personnelles ou en cliquant sur des liens infectés.

Les taux de clics sur ces liens malveillants sont alarmants, souvent bien supérieurs à ceux des emails de phishing, du fait de la confiance élevée que les utilisateurs placent dans les communications mobiles. Ce phénomène inquiète donc grandement les autorités, qui notent également une sophistication croissante de ces arnaques, impliquant parfois l'utilisation de technologies avancées telles que les Imsi-catchers.

Comment Incogni peut aider à lutter contre le smishing ?

Face à la menace croissante du smishing, Incogni, développé par Surfshark, se révèle être un outil indispensable dans la protection de vos données personnelles. Incogni aide les utilisateurs à effacer leurs informations des bases de données des agrégateurs de données, ce qui réduit les risques d'être ciblé par ces attaques de smishing.

En utilisant Incogni, vous pouvez proactivement demander la suppression de vos données chez de nombreux courtiers en données, limitant ainsi les chances que vos informations soient utilisées malicieusement pour vous manipuler via smishing. Incogni agit comme un intermédiaire entre vous et ces courtiers, s'occupant de toute la correspondance en votre nom, ce qui vous épargne du temps et des efforts considérables.

Avec un simple tableau de bord en ligne, Incogni facilite grandement la gestion de votre vie privée. Une fois inscrit, vous pourrez voir combien de courtiers possèdent vos données et combien sont en train de les supprimer suite à vos demandes. Cela vous permet de rester un pas en avant face à ce type de menaces.

Quoi qu'il en soit, Incogni se distingue par son juste rapport qualité-prix, proposant un tarif mensuel compétitif par rapport à d'autres services similaires. Son prix est à à 3,49 $ pour l'année (- 77 %, deux mois offerts), avec une garantie de remboursement de 30 jours.

Il n'y a pas de limite au nombre de demandes de suppression de données que vous pouvez envoyer. Il fait aussi partie du bundle Surfshark One+, qui inclut des outils supplémentaires de cybersécurité, offrant ainsi une solution de protection numérique plus complète.

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TSMC se rapproche du nanomètre avec ses futures puces gravées à 1,6 nm

Félix Cattafesta |

TSMC continue d’améliorer ses processus de gravure et vient de présenter son processus de fabrication « A16 », le premier gravé à 1,6 nm. L’entreprise promet des améliorations significatives par rapport au N2P actuel, avec une fréquence jusqu’à 10 % plus élevée pour une consommation énergétique de 15 à 20 % inférieure. Le nombre de transistors devrait pouvoir augmenter de 7 à 10 % à taille physique identique.

Image : TSMC.

Le procédé A16 se base sur une grosse nouveauté, à savoir la technologie Super Power Rail (SPR). Il s’agit d’une nouvelle façon de distribuer l’énergie passant par l’arrière de la puce, permettant de libérer de la place à l’avant. Cette structure revue permet de gérer plus efficacement les tâches d’IA tout en laissant augmenter la densité des transistors. Si elle est efficace, elle a comme inconvénient d’être plus complexe… et donc plus chère.

Il y a aussi du changement au niveau du nom du procédé. Si TSMC utilisait à présent des codes numériques (N2, N3, N4), la technologie se rapproche du nanomètre : cette nouvelle génération est « de classe Angström » étant donné qu’il y a 10 angströms dans 1 nm. TSMC ne l’appelle donc pas N1.6 mais A16. La production des premières puces A16 devrait commencer à la seconde moitié de 2026, ce qui fait que les premiers appareils en profitant devraient arriver en 2027.

Pour l’iPhone, on s’attend à voir des puces gravées à 2nm arriver en 2026 pour la sortie de l’iPhone 18. Celui-ci devrait offrir une amélioration de l’ordre de 5 %, avec une baisse de la consommation énergétique allant jusqu’à 10 %. L’iPhone de cette année devrait continuer d’embarquer une puce gravée à 3nm grâce au procédé N3P. On s’attend à ce que la puce fasse la part belle au Neural Engine pour de futures fonctionnalités d’IA.

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Apple présente un modèle bien plus rapide que CLIP pour identifier le contenu des images

Nicolas Furno |

Apple continue de préparer le terrain pour une grosse vague d’IA, avec la publication de nouvelles recherches dans ce domaine. Cette fois, des chercheurs en la matière ont mis au point un modèle neuronal de classement d’images concurrent de CLIP d’OpenAI, un outil capable d’identifier ce que contient une photo en somme. CatLIP est annoncé comme étant nettement plus rapide : 2,7 fois plus que CLIP pour être précis, ce qui est intéressant car la vitesse d’exécution était justement un point faible du modèle d’OpenAI.

Image Apple.

Grâce à ce gain, on pourrait envisager d’avoir la précision de CLIP à une vitesse suffisamment accrue pour offrir des résultats en temps réel ou pas loin. En comparaison, les outils qui reposent sur le modèle d’OpenAI ont besoin d’un temps d’analyse assez long en amont et de beaucoup de ressources pour y parvenir.

Queryable : le moteur de recherche intelligent qu

Queryable : le moteur de recherche intelligent qu'Apple devrait intégrer à Photos

Les résultats mis en avant par Apple suggèrent que la qualité de l’analyse est maintenue malgré la vitesse accrue des traitements. De là à penser que Photos pourrait intégrer CatLIP dans iOS 18 et macOS 15 ? On aura peut-être la réponse en juin…

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DoubleYou, une nouvelle entreprise spécialisée dans la sécurité des Mac et appareils iOS

Nicolas Furno |

DoubleYou est une nouvelle entreprise spécialisée dans la sécurité et qui s’intéresse à macOS et surtout iOS. Il y a assez peu d’outils de sécurité pour contrer les malwares et autres attaques sur les iPhone et iPad, si bien que l’annonce est intéressante à ce titre. Elle l’est aussi quand on regarde qui sont ses deux fondateurs : Patrick Wardle, un ancien de la NSA, est un nom bien connu de la sécurité sur Mac, il propose de nombreux outils spécialisés depuis des années à travers la fondation Objective-See, dont le pare-feu LuLu.

Logo DoubleYou, Image MacGeneration.

Mikhail Sosonkin de son côté est un ancien d’Apple, où il notamment travaillé sur la sécurité de l’iPhone et affronté plusieurs attaques. Il ne précise pas lesquelles, certainement en raison des contrats de confidentialité qu’il a signés, mais on peut imaginer qu’il a notamment géré les attaques de Pegasus, le célèbre logiciel espion israélien qui a sévi tout particulièrement entre 2019 et 2021. De quoi lui donner un excellent bagage technique pour créer un anti-malware plus efficace sous iOS.

Si la nouvelle entreprise n’a encore rien à proposer, les deux fondateurs ont détaillé leur approche dans une interview accordée à TechCrunch. Leur idée est d’exploiter les mêmes techniques d’attaque des malwares connus, en les inversant pour en faire des techniques de défense. DoubleYou proposera d’abord des outils destinés à macOS, sans doute parce que c’est le système d’exploitation le plus simple à gérer sur le plan technique, et il devrait s’agir à la fois de surveiller le code inconnu et potentiellement malveillant qui pourrait tourner localement que de surveiller et bloquer des requêtes DNS à la manière d’un pare-feu.

iOS aura aussi droit à des outils, même si le système mobile d’Apple est plus verrouillé sur le plan technique, ce qui complique probablement aussi le travail d’un anti-malware. Quoi qu’il en soit, DoubleYou devrait proposer plusieurs outils séparés plutôt qu’une grosse app censée faire tout, une approche déjà adoptée par Patrick Wardle dans le cadre d’Objective-See.

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Luminar Neo : une nouvelle ère pour la retouche photo avec la mise à jour de printemps 📍

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Skylum, géant de l'innovation en matière de logiciels de retouche photo, a annoncé une refonte significative de son logiciel phare, Luminar Neo. Prévue pour le 25 avril, cette mise à jour promet de transformer l'expérience de retouche photo grâce à une série d'améliorations majeures et un nouveau design visuel.

D'abord et avant tout, Luminar Neo va subir une métamorphose esthétique pour mieux refléter l'identité de marque globale de Skylum. La refonte inclut un nouveau logo, une icône actualisée, une palette de couleurs rafraîchie, et des modifications stylistiques subtils à l'application de bureau.

Cette nouvelle identité visuelle vise à solidifier le positionnement de Skylum en tant que leader dans l'écosystème des applications de retouche photo.

Un flux de travail optimisé pour les photographes

Côté fonctionnalités, la mise à jour apporte une série d'outils avancés destinés à améliorer l'expérience utilisateur et à optimiser le flux de travail des photographes.

Parmi les innovations les plus notables, l'outil "Amélioration du Crépuscule" permet de recréer l'atmosphère magique des heures dorées et bleues de l'aube et du crépuscule avec des effets de couleur captivants. Grâce à un simple curseur, les utilisateurs peuvent ajuster l'intensité et la teinte de la lumière pour magnifier leurs photos de paysages et d'extérieurs.

L'outil "Amélioration de l'Eau AI" révolutionne également la manière dont les photographes peuvent interagir avec les éléments aquatiques dans leurs images. Il offre la possibilité de transformer visuellement l'eau de scènes naturelles, passant d'un étang vaseux à une eau cristalline et scintillante, tout en ajustant la couleur, la texture et la profondeur de l'eau.

Pour ceux qui travaillent avec de grandes quantités d'images, le "Lot HDR" est un ajout précieux. Ce nouveau feature permet le traitement par lots jusqu'à 1 000 images simultanément, optimisant ainsi le processus de retouche grâce à un système de bracketing dynamique et une organisation efficace par glisser-déposer.

La fonction "Sélection d'Objets" et le "Masquage de Luminosité" sont deux autres améliorations qui simplifient la sélection et l'ajustement précis de différents éléments et zones de luminosité dans une image, rendant le processus de retouche plus rapide et plus intuitif.

En parallèle à ces améliorations fonctionnelles, Skylum introduit une nouvelle catégorie dédiée exclusivement à la photographie de paysage. Nommée simplement "Paysage", cette catégorie regroupe tous les outils essentiels pour la retouche de scènes naturelles en un seul lieu, facilitant ainsi l'accès à des fonctionnalités populaires comme "Ciel AI" et "Atmosphère".

Des nouveautés gratuites pour ceux qui ont déjà Luminar Neo

Skylum propose une gamme flexible d'options tarifaires pour Luminar Neo, permettant aux photographes de choisir le plan qui correspond le mieux à leurs besoins et à leur budget.

  • Abonnement mensuel : Pour ceux qui préfèrent une flexibilité maximale, l'abonnement mensuel est proposé à seulement 9,95 €.
  • Abonnement annuel : Si vous êtes prêt à vous engager pour une année, le plan annuel est disponible à 59 €.
  • Abonnement biennal : Pour un engagement de deux ans, le tarif est encore plus avantageux à 99 €.
  • Licence à vie : À 149 €, la licence à vie représente un investissement judicieux pour ceux qui cherchent à sécuriser leur accès à Luminar Neo pour toujours, avec une seule et unique transaction.

En plus de ces tarifs compétitifs, Skylum offre une réduction supplémentaire de 10 % aux utilisateurs qui utilisent le code promo MACG lors de leur achat. C'est une occasion exceptionnelle de bénéficier d'un logiciel de retouche photo de pointe à un prix encore plus accessible.

Aussi, toutes ces nouveautés seront disponibles sans frais supplémentaires pour tous les clients de Luminar Neo. En outre, les propriétaires de l'extension Fusion HDR pourront bénéficier de la fonctionnalité Lot HDR dès sa sortie, que ce soit dans le cadre d'un abonnement ou d'un achat définitif.

Pour plus d'informations sur les fonctionnalités, les tarifs et les formules d'abonnement, les intéressés peuvent visiter le site de Skylum ou les plateformes de distribution digitale comme le Microsoft Store et l’App Store d’Apple.

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Windows 11 pourrait vous prévenir si votre PC n'est pas compatible IA

Pierre Dandumont |

Microsoft a pris le train de l'IA, nous en avons déjà parlé, et la société de Redmond va mettre beaucoup de fonctions en avant dans les futures mises à jour de son OS. Visiblement, Microsoft a décidé de prévenir les utilisateurs quand leur PC n'est pas suffisamment équipé pour profiter des fonctions IA intégrées dans l'OS, comme le futur Advanced Copilot.

Les différents retours sur la (future) version 24H2 de Windows 11 (c'est-à-dire la seconde mise à jour majeure de 2024) indiquent qu'elle pourrait afficher un message en surimpression pour indiquer le problème. Les fonctions attendues sont une version améliorée de Copilot, un explorateur de fichier « IA » ou une solution d'upscale accélérée par IA pour les jeux vidéo.

Le logo de Copilot.

Les contraintes sont assez nombreuses pour l'explorateur IA : 225 Go d'espace disque (au total), 16 Go de RAM — nous n'allons pas vous rabâcher notre avis sur les Mac vendus avec 8 de RAM1 — et (dans la première préversion), un processeur ARM64 avec un NPU. Dans le monde Windows, il n'existe pour le moment qu'une seule gamme qui a ces caractéristiques : les Snapdragon X de Qualcomm, qui pourraient équiper la prochaine génération de tablettes Surface.

Qualcomm dévoile un peu plus ses Snapdragon X, avec plusieurs variantes Elite et Plus

Qualcomm dévoile un peu plus ses Snapdragon X, avec plusieurs variantes Elite et Plus

Comme l'indique Neowin, qui relaye Albacore sur X, dans les PC x86, la limite à 16 Go est la même pour obtenir le logo « PC IA ». Mais le processeur doit prendre en charge les instructions SSE 4.2, ce qui est le cas sur la majorité des CPU compatibles avec Windows 11 officiellement (mais pas sur ceux compatibles officieusement). Reste à voir la réaction des utilisateurs, après une drôle d'idée récente de Microsoft qui serait de mettre de la publicité dans le menu Démarrer.


  1. Même si nous venons de le faire en douce, vous avez remarqué ?  ↩︎

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Meta mise à fond sur l’IA et effraye les actionnaires

Félix Cattafesta |

Meta s’est lancée à corps perdu dans la course à l’IA qui agite toute la Silicon Valley depuis la sortie de ChatGPT il y a un an et demi. Si la technologie impressionne et fait les gros titres, elle ne rapporte pas grand-chose pour le moment. Lors de la présentation de ses résultats du premier trimestre 2024, Mark Zuckerberg a prévenu que son entreprise entrait dans un nouveau cycle d’investissement à ce niveau dans le but de créer des « services rentables ». Un discours qui a effrayé plus d’un investisseur : le titre Meta a chuté de 16 % dans la foulée.

Mark Zuckerberg. Crédits : Anthony Quintano (CC BY 2.0)

Pour le moment, les choses vont plutôt bien pour Meta. L’entreprise a vu croître son bénéfice net à plus de 12 milliards de dollars, et a dévoilé un chiffre d'affaires de 36,5 milliards de dollars pour le dernier trimestre. Or, cette croissance devrait ralentir alors que Meta dépense des sommes folles dans l’IA : elle planche sur des puces dédiées et aurait dans l’idée de monter une infrastructure massive pour entraîner ses nouveaux modèles. Les IA commencent à être fortement mises en avant sur les différentes plateformes de la marque, apparaissant par exemple dans les barres de recherches d’Instagram, de Facebook, de WhatsApp et de Messenger aux États-Unis. La marque a également lancé un chatbot concurrençant ChatGPT, disponible directement depuis un site dédié et carburant à l’aide d’un nouveau modèle open source.

Meta continue d’imposer son équivalent à ChatGPT sur ses différentes plateformes

Meta continue d’imposer son équivalent à ChatGPT sur ses différentes plateformes

Si c’est intéressant pour le public, tout est pour le moment proposé gratuitement. Mark Zuckerberg a plusieurs idées pour monétiser tout cela : publicités ciblées, modèles plus performants payants, via des services aux professionnels… « La mise en place de l'IA de pointe sera une manœuvre plus importante que pour les autres expériences que nous avons ajoutées à nos applications, et cela prendra probablement plusieurs années », a-t-il prévenu. Les prévisions de dépenses dans le secteur ont été revues à la hausse, pour l’infrastructure comme pour la recherche.

Meta continue également de se ruiner dans le domaine de la VR. Sa section Reality Labs a affiché une perte de 3,84 milliards de dollars au premier trimestre, ce qui n’est pas très surprenant quand on sait que la division a perdu 16,1 milliards sur 2023 (45 milliards au total depuis la fin 2020). La tendance ne devrait pas s’inverser : la chef des finances a prévu une accélération des pertes dues au développement de nouveaux produits. L’entreprise veut limiter la casse en vendant son OS pour casques VR/AR aux autres fabricants, mais il reste à voir si ce pari s’avèrera payant. Un « Quest 3 Lite » serait prévu prochainement selon les rumeurs, mais rien ne dit qu’il trouvera son public.

Meta ouvre le système d

Meta ouvre le système d'exploitation du Quest à d'autres fabricants

Mark Zuckerberg reste optimiste dans ce domaine : les revenus du Reality Labs ont grimpé de 30 % par rapport au T1 2023, bien aidé par la sortie d’un nouveau casque Quest. Le patron se dit aussi satisfait du succès de ses lunettes connectées en partenariat avec Ray Ban, qui se vendraient mieux que prévu. De son côté, Threads affiche désormais 150 millions d’utilisateurs actifs mensuels, contre 130 millions en février.

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