Test du MacBook Pro 15 pouces fin 2016

Nicolas Furno |

Voici la dernière brique dans la gamme des nouveaux MacBook Pro 2016 ! Après le 13 pouces d’entrée de gamme, après le 13 pouces avec Touch Bar, voici le vaisseau amiral de la flotte, le 15 pouces Retina. Lui aussi est passé par une cure d’amincissement et un nouveau design, mais ce nouveau modèle a une place à part dans le catalogue du constructeur. Trois ans après la dernière mise à jour du Mac Pro, c’est lui qui est censé assurer l'intérim en attendant une hypothétique relève l’année prochaine.

De fait, avec son processeur Core i7 à quatre cœurs, sa carte graphique dédiée fournie par AMD et ses quatre ports Thunderbolt 3, il a largement la capacité d’être transformé en station de travail très puissante, tout en assurant son rôle de portable grâce à son design encore plus fin. Est-ce que cette machine parvient à combler les attentes des plus gros utilisateurs tout en restant un ordinateur portable agréable au quotidien ? C’est l’objet de notre test !

Nous n’allons pas revenir dans ce test sur les nouveautés partagées en commun avec le 13 pouces, à savoir le design général, l'USB-C, la Touch Bar et Touch ID. Ce test sera consacré uniquement aux différences propres au 15 pouces. Si vous n’avez pas lu notre test du « petit » modèle, c’est donc le moment !

La gamme actuelle de MacBook Pro 15 pouces : c’est l’entrée de gamme, celui à 2699 € tout de même, qui est testé ici. Cliquer pour agrandir
La gamme actuelle de MacBook Pro 15 pouces : c’est l’entrée de gamme, celui à 2699 € tout de même, qui est testé ici. Cliquer pour agrandir

Un MacBook Pro encore plus luxueux

Je ne reviendrai pas ici sur toutes les nouveautés esthétiques des MacBook Pro 2016 évoquées dans les tests précédents. Plus fins et plus compacts, ils sont aussi équipés d’une nouvelle charnière plus solide que la précédente, d’un clavier plus fin et d’un immense trackpad…

Il y a quelques différences entre les deux, mais 13 et 15 pouces sont très proches, et c’est bien normal.
Il y a quelques différences entre les deux, mais 13 et 15 pouces sont très proches, et c’est bien normal.

Quatre ans après le premier 15 pouces Retina qui me semblait toujours très fin, Apple a trouvé de quoi l’affiner encore… mais pas autant que le 13 pouces. Les MacBook Pro de 2015 étaient au même niveau, avec une épaisseur annoncée de 1,8 cm pour les deux tailles d’écran, mais cette année ils se différencient légèrement sur ce point. Avec ses 1,49 cm, le 13 pouces est plus fin que le 15 qui affiche 1,55 cm.

Le nouveau modèle (à droite) est effectivement plus fin que l’ancien (à gauche). Mais la photo renforce l’effet, en vrai la différence est très légère. Cliquer pour agrandir
Le nouveau modèle (à droite) est effectivement plus fin que l’ancien (à gauche). Mais la photo renforce l’effet, en vrai la différence est très légère. Cliquer pour agrandir

C’est une différence très légère, tout comme celle qui sépare cette génération de la précédente. Après avoir utilisé un modèle de 2012 pendant quatre ans, je n’ai pas vraiment senti la différence à l’usage. Quand les deux modèles sont placés l’un à côté de l’autre, on voit bien qu’il y en a un qui est plus épais, notamment parce que l’écran est plus fin. Mais en le prenant en main, ou dans mon sac à dos, c’est du pareil au même.

C’est l’écran qui a été beaucoup affiné sur la nouvelle génération. Écran ouvert, l’écart entre les deux modèles est encore plus discret. Cliquer pour agrandir
C’est l’écran qui a été beaucoup affiné sur la nouvelle génération. Écran ouvert, l’écart entre les deux modèles est encore plus discret. Cliquer pour agrandir

Même chose pour les 200 g perdus cette année. Toute réduction du poids est bienvenue, mais la baisse n’est pas suffisante pour être vraiment sensible à l’usage. Pour le dire autrement, on apprécie la cure de régime d’une génération sur l’autre, mais cette année, la baisse ne suffit pas à faire la différence au quotidien. Si vous trouviez le 15 pouces trop gros au quotidien, ce ne sont pas les modèles 2016 qui changeront cette sensation.

Le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est plus petit que celui de 2012 (en dessous), certes. Mais la différence n’est pas aussi significative à l’usage que cette comparaison laisserait penser. Cliquer pour agrandir
Le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est plus petit que celui de 2012 (en dessous), certes. Mais la différence n’est pas aussi significative à l’usage que cette comparaison laisserait penser. Cliquer pour agrandir

Au-delà de la taille, Apple a encore amélioré la conception de ses Mac et cette fois, cela se voit. La charnière en métal notamment est un progrès très net par rapport à la précédente en plastique. Elle ajoute un sentiment de sécurité. C’est peut-être uniquement psychologique, puisque la charnière de mon MacBook Pro de 2012 n’a pas bougé au fil des années, mais autant avoir le meilleur en la matière, surtout quand on pense que la gamme commence à 2700 €…

La charnière est désormais entièrement en aluminium (2016 au-dessus, 2012 en dessous). Un changement bienvenu pour la durée de vie de la machine. Cliquer pour agrandir
La charnière est désormais entièrement en aluminium (2016 au-dessus, 2012 en dessous). Un changement bienvenu pour la durée de vie de la machine. Cliquer pour agrandir

Le gris sidéral, nouvelle couleur proposée sur cette gamme, va dans ce sens d’une montée en gamme. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais après tant d’années passées avec l’aluminium brut, le changement est plaisant et je trouve ce nouveau coloris très réussi. Sur l’aspect extérieur, la pomme qui s’éclaire à l’allumage a disparu, un retrait symbolique qui ne gêne pas à l’usage.

La pomme au dos ne s’éclaire plus et reste très sombre sur ce modèle gris sidéral. Cliquer pour agrandir
La pomme au dos ne s’éclaire plus et reste très sombre sur ce modèle gris sidéral. Cliquer pour agrandir

En revanche, je regrette la nouvelle aération sous le Mac. Par rapport aux précédents MacBook Pro 15 pouces, elle est non seulement plus longue, mais aussi plus large et l’ouverture est en continu. Tous ces changements font que je « sens » bien plus cette ouverture dès que je soulève le Mac, ou quand je l’utilise au fond d’un canapé. Ce n’est absolument pas rédhibitoire et je m’y suis fait très vite, mais je préférais l’ancienne version où je ne sentais absolument pas l’entrée d’air. À ce niveau de tarif, on est en droit d’attendre l’excellence…

Sous l’ordinateur, la nouvelle aération (au-dessus) est plus longue, plus épaisse et d’un seul tenant. Ce qui la rend plus désagréable à l’usage que l’ancienne (dessous), dommage… Cliquer pour agrandir
Sous l’ordinateur, la nouvelle aération (au-dessus) est plus longue, plus épaisse et d’un seul tenant. Ce qui la rend plus désagréable à l’usage que l’ancienne (dessous), dommage… Cliquer pour agrandir

Soulever l’écran se fait toujours aussi facilement, sans avoir à tenir le bas de l’ordinateur. Nouveauté cette année, le Mac démarre automatiquement, y compris à la sortie de boîte : c’est un petit peu déconcertant la première fois, mais on s’y fait vite. Le silence du Mac au démarrage est surprenant et je regrette un petit peu le mythique « dong »… mais en même temps, le constructeur a pensé sa machine pour qu’elle reste allumée en permanence. Et de fait, je ne l’entendais pratiquement jamais sur mon ancien Mac, si bien que sa disparition ne se fait pour ainsi dire quasiment pas remarquer.

Le son de démarrage a vraiment disparu

Après la sortie des premiers MacBook Pro Retina, des lignes de commande à saisir dans le terminal avaient rapidement circulé. Elles devaient permettre, nous disait-on, de restaurer ce fameux son de démarrage. Nous les avions testées sur notre MacBook Pro sans Touch Bar et nous n’avions pas réussi à obtenir le résultat espéré.

J’ai réessayé sur ce MacBook Pro 15 pouces et sans surprise, cela ne fonctionne pas mieux. Après de nouvelles vérifications, la personne qui a donné les lignes de commande n’avait pas testé sur une machine. Pas plus que tous ceux qui ont repris l’information.

Donc non, le son de démarrage ne peut pas être restauré sur les nouveaux Mac. Il faudra faire votre deuil… En revanche, l’autre ligne de commande pour bloquer le démarrage automatique fonctionne très bien, si vous n’en voulez pas.

J’ai déjà consacré un article complet au clavier du MacBook Pro, je ne vais pas revenir en détail dessus. À part le bruit supplémentaire qu’il génère et qui me gêne ou gêne ceux qui m’entourent, je n’ai que du positif à dire à son sujet. Par rapport à mon Mac de 2012, il est plus ferme et plus agréable au quotidien, j’ai été à l’aise avec après seulement quelques minutes. Ce clavier est, à mon avis, une réussite.

À l’image de cet ordinateur portable entièrement en aluminium, le nouveau clavier du MacBook Pro 15 pouces respire le sérieux et la solidité. Ce qui ne lui évite pas quelques critiques : je ne m’habitue vraiment pas aux nouvelles touches fléchées et la touche esc me manque toujours parfois… mais ce n’est pas vraiment à cause du clavier et on reviendra ultérieurement sur la Touch Bar.

Pour compléter ce tour du propriétaire, il faut bien évoquer le trackpad. Comment ne pas l’évoquer ? Apple a choisi de l’agrandir dans ses nouveaux portables et il est occupe désormais la majeure partie de l’espace sous le clavier. Déjà immense sur les 13 pouces, il est gigantesque sur les 15 pouces.

Le Magic Trackpad n’est qu’à peine plus grand que le trackpad intégré au MacBook Pro, mais vraiment à peine. Cliquer pour agrandir
Le Magic Trackpad n’est qu’à peine plus grand que le trackpad intégré au MacBook Pro, mais vraiment à peine. Cliquer pour agrandir

Cette taille est pratique dans la majorité des cas, mais elle oblige aussi à changer ses habitudes. Je n’ai toujours pas réussi à trouver une position confortable quand je n’utilise pas le trackpad, mais que je saisis du texte, par exemple. Sur le modèle de 2012, mes pouces se posaient naturellement entre la barre espace et le trackpad. Il n’y a plus de place sur le nouveau modèle et cela me pose problème.

En théorie, Apple doit se charger de détecter votre main pour ne pas perturber le bon fonctionnement du trackpad. En pratique, cela ne fonctionne pas toujours très bien, surtout si, comme moi, vous cochez l’option « Toucher pour cliquer ». Si vous pouvez vous en passer, le comportement du trackpad sera bien meilleur. Pour ma part, j’espère que le constructeur améliorera la détection des doigts, car je ne pourrais pas me passer de cette option…

Un mot pour finir sur les haut-parleurs intégrés. Depuis quelques années, Apple travaille tout particulièrement le son produit par ses appareils et le MacBook Pro de 2012 avait franchi une étape en matière de qualité sonore. Celui de 2016 fait nettement mieux, avec un volume beaucoup plus important et plus de basses. Ce n’est pas encore suffisant pour remplacer une installation home-cinema, mais pour sonoriser une pièce ou pour regarder films et séries loin d’un téléviseur, c’est parfait.

Un ordinateur tourné vers l’avenir

Apple a une nouvelle fois créé une rupture nette. Les nouveaux MacBook Pro tranchent radicalement avec leurs prédécesseurs en matière de connectique : nonobstant la prise jack qui reste étrangement en place alors qu’elle a disparu sur les iPhone 7, il n’y a plus qu’un seul connecteur sur cet ordinateur, le fameux USB-C.

Deux des quatre ports USB-C et Thunderbolt 3 qui entourent le Mac. Oh, et la prise mini jack qui a, pour une raison ou une autre, survécu à la transition. Cliquer pour agrandir
Deux des quatre ports USB-C et Thunderbolt 3 qui entourent le Mac. Oh, et la prise mini jack qui a, pour une raison ou une autre, survécu à la transition. Cliquer pour agrandir

Sur les 15 pouces, il y a quatre prises USB-C 3.1 qui sont aussi des Thunderbolt 3. Deux à gauche, deux à droite, et c’est tout : plus de MagSafe pour la recharge, plus d’USB standard, plus de HDMI, plus de Thunderbolt 2 et plus de lecteur de cartes SD. Tout a déjà été dit et écrit sur le sujet, je ne vais pas m’étendre plus longuement dans ce test. À l’usage, cette simplification à l’extrême ne m’a pas gêné outre-mesure, mais il faut dire que j’avais à ma disposition tous les dongles et adaptateurs imaginables.

Cette situation inconfortable où il faut acheter au moins un ou deux câbles ou adaptateurs en plus du Mac n’est qu’une phase de transition et il faut reconnaître qu’à terme, l’USB-C sera très avantageux. Et le fait d’avoir quatre ports vraiment identiques — contrairement au 13 pouces, le MacBook Pro 15 pouces intègre quatre ports Thunderbolt 3 capables d’atteindre la vitesse maximale — est déjà un confort indéniable.

Les deux autres connecteurs USB-C.
Les deux autres connecteurs USB-C.

Vous n’avez pas besoin de réfléchir pour brancher un câble USB-C ou un accessoire à votre Mac. Que ce soit le câble de recharge, un écran ou un lecteur de cartes SD, vous pouvez le placer sur n’importe lequel des quatre connecteurs avec le même résultat. C’est particulièrement plaisant pour la recharge, mais cela ne compense pas pour autant l’absence de MagSafe.

Le MagSafe, cette invention géniale d’Apple qui aurait fêté ses onze ans en janvier, n’est plus. Le connecteur aimanté a sauvé bien des Mac au fil des années, mais ce ne sera plus le cas avec cette nouvelle génération. D’autant plus que l’USB-C est un connecteur qui tient particulièrement bien en place et même le MacBook Pro 15 pouces tombera du bureau si vous vous prenez les pieds dans le câble.

C’est, à mon sens, un vrai problème, même si en théorie, vous pourrez recharger votre Mac de façon plus sécurisée, par exemple avec un écran placé sur le même bureau. Mais ce n’est pas pour cette raison que j’ai le plus regretté l’absence de MagSafe pendant la semaine où j’ai utilisé le Mac. Ce connecteur magnétique se retirait facilement, mais il se mettait en place tout aussi facilement : il suffisait de le placer près de la prise pour que les aimants fassent le reste. Avec l’USB-C, il faut faire tout le travail et bien souvent, il faut même retenir le Mac d’une main, faute de quoi il risque de reculer sur la table… pénible.

Tant qu’à faire de parler de recharge, ce n’est pas la seule chose qui me manque sur les nouveaux MacBook Pro. L’indicateur de recharge sur la prise, la LED verte ou orange en fonction du statut, était bien pratique. Alors certes, l’ordinateur émet le même son que les appareils iOS quand il est en recharge, mais cela ne règle qu’une partie du problème.

Le bloc de recharge lui-même est inférieur au précédent sur deux points : d’une part, il est livré sans la rallonge d’alimentation, désormais vendue séparément 25 €. Je trouve l’économie ridicule pour un ordinateur vendu au minimum 2700 € et je ne comprends pas comment utiliser ce gros bloc secteur sans. Il est lourd et encombrant, ce qui pose problème pour le placer au mur ou au milieu d’une multiprise. Sans compter que le câble USB-C est trop court dans la majorité des cas et la rallonge ajoute souvent la distance nécessaire.

La rallonge, au premier plan sur la photo, est désormais optionnelle. Dans cette gamme de prix, c’est franchement mesquin.
La rallonge, au premier plan sur la photo, est désormais optionnelle. Dans cette gamme de prix, c’est franchement mesquin.

Bref, j’ai sorti une vieille rallonge et je l’ai utilisée en permanence sur l’adaptateur secteur du Mac. Ce que je n’ai pas pu retrouver en revanche, ce sont les deux ailettes qui permettaient d'enroûler le câble sur les anciens modèles. Là aussi, c’était l’une de ces idées géniales d’Apple, les deux ailettes ne prenaient pas plus de place en temps normal et elles permettaient de ranger simplement le câble. On peut s’en passer bien sûr, mais Apple nous avait habitué à mieux qu’un paquet de câbles emmêlés au fond du sac.

Pour en finir avec la recharge, il faut quand même souligner l’avantage énorme de l’USB-C : le câble est standard et si celui qui est fourni avec casse, vous n’aurez qu’à en acheter un autre. Un avantage teinté par une mauvaise nouvelle toutefois : les MacBook Pro 15 pouces sont exigeants, puisqu’ils se rechargent à 87 W. La majorité des câbles sur le marché sont limités à 60 W et chargeront le Mac à vitesse réduite, on y reviendra.

L’avenir, c’est aussi la Touch Bar qui a remplacé la rangée de touches de fonctions, et Touch ID dans le coin en haut à droite. J’ai déjà consacré un article entier à la Touch Bar et aussi cette vidéo complète, si bien que je ne vais pas revenir plus longuement sur le sujet. Si ce n’est pour rappeler que je trouve l’idée ingénieuse, que la possibilité de personnaliser les touches de fonction est un avantage très net, mais que les raccourcis clavier restent systématiquement plus rapides quand on les maîtrise.

Touch ID sur le Mac est une évidence dès le départ, tout comme Touch ID l'était sur l’iPhone 5s à sa sortie. Le déverrouillage du Mac n’a jamais été aussi rapide et même la solution Apple Watch de Sierra paraît d’une lenteur insupportable quand on a pris l’habitude de cette solution. C’est aussi très utile si on partage le Mac entre plusieurs utilisateurs, et encore pendant l’utilisation.

Le capteur Touch ID, à droite de l’icône de Siri. Cliquer pour agrandir
Le capteur Touch ID, à droite de l’icône de Siri. Cliquer pour agrandir

Si j’avais une critique à faire, c’est bien que Touch ID n’est pas suffisamment présent dans macOS pour le moment. On peut l’utiliser un petit peu partout, pour acheter sur le Mac App Store ou sur l’iTunes Store (et sur le web avec Apple Pay, quand ce sera disponible en France). On peut aussi l’utiliser parfois quand le système demande le mot de passe de la session, mais pas systématiquement, ce qui est frustrant.

Apple aura l’occasion de compléter l’intégration de son capteur digital et les développeurs tiers peuvent déjà l’exploiter. Si vous utilisez le gestionnaire de mots de passe 1Password comme moi, votre quotidien va changer…

L’écran Retina des anciens MacBook Pro était déjà excellent, celui des nouveaux modèles est encore meilleur. Il y a plusieurs différences, Apple a beaucoup insisté sur la colorimétrie, la nouvelle dalle prenant en charge le gamut DCI-P3, ce qui lui permet d’afficher 25 % de couleurs supplémentaires qu’avant. Apple uniformise ainsi sa gamme après les iMac, les iPad et l’iPhone 7 et c’est très bien, mais la vraie nouveauté à l’usage, c’est plutôt la luminosité.

Cela ne se voit pas aussi bien sur cette photo, mais le nouveau MacBook Pro (à droite) est plus lumineux que l’ancien. Cliquer pour agrandir
Cela ne se voit pas aussi bien sur cette photo, mais le nouveau MacBook Pro (à droite) est plus lumineux que l’ancien. Cliquer pour agrandir

Les nouveaux MacBook Pro 15 pouces montent à 500 nits, une luminosité nettement supérieure aux précédents. C’est particulièrement visible quand on compare le modèle actuel avec le précédent, et c’est agréable quand on travaille dans un environnement très lumineux, ou quand on regarde des photos ou vidéos. Les contrastes sont aussi meilleurs, ce qui contribue à améliorer la qualité de l’écran. Sur ce point, Apple est irréprochable et la dalle Retina de ces Mac est parmi ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle.

Des performances pas toujours à la hauteur

Puisqu’il s’agit d’un MacBook Pro, appelé dans de nombreux cas à assurer le travail d’un Mac Pro, il est grand temps de s’intéresser à ses performances. J’ai mené la batterie habituelle de benchmarks que l’on utilise dans tous nos tests, mais je ne me suis pas contenté du Mac testé ici.

Apple ne manque pas de mettre en avant les progrès de performances sur la nouvelle génération. Sont-ils aussi sensibles à l’usage ? Cliquer pour agrandir
Apple ne manque pas de mettre en avant les progrès de performances sur la nouvelle génération. Sont-ils aussi sensibles à l’usage ? Cliquer pour agrandir

J’ai aussi testé le modèle qui m’accompagne depuis 2012, pour juger des progrès sur une plus longue période. Les deux machines utilisaient la dernière version stable de Sierra. Et quand j’avais les données, j’ai aussi glissé les benchs du Mac Pro, pour juger si ce modèle est vraiment capable d’assurer la relève. Cette fois, les valeurs datent de 2013 et elles doivent ainsi être prises avec des pincettes.

On commence par le processeur. Dans le modèle testé ici, un Core i7 quadricœur d’Intel qui tourne à 2,6 GHz et qui peut monter à 3,5 GHz pour les tâches les plus lourdes. Il appartient à la famille des processeurs Skylake, la plus récente disponible dans la gamme qui intéresse Apple. Il est associé à 16 Go (et pas un de plus, en partie à cause d’Intel) de mémoire vive LPDDR3 qui a une cadence plus élevée que la génération précédente : 2 133 MHz contre 1 600 Mhz.

GeekBench est l’outil de bench de référence pour mesurer les performances du processeur. Ses résultats montrent l’évolution des performances en quatre ans, entre ce Mac de 2016 et le mien de 2012 : environ 10 % de progrès, que ce soit sur un seul cœur ou sur le test multi-cœur. Les deux modèles sont équipés de quatre cœurs et la différence est nette par rapport au MacBook Pro 13 pouces de 2016 et ses deux cœurs, du moins en multi-cœur. Avec un seul cœur, la fréquence plus élevée de son processeur lui permet de prendre légèrement l’avantage.

Performances du processeur mesurées par GeekBench 4. Le Mac testé ici est en violet, mon MacBook Pro de 2012 en bleu et le MacBook Pro 13 pouces Touch Bar en vert. Cliquer pour agrandir
Performances du processeur mesurées par GeekBench 4. Le Mac testé ici est en violet, mon MacBook Pro de 2012 en bleu et le MacBook Pro 13 pouces Touch Bar en vert. Cliquer pour agrandir

L’écart entre les deux générations est plus net avec CineBench, un logiciel capable de tester le processeur et la carte graphique. Avec un score de 665 points, le Mac de 2016 fait nettement mieux que celui de 2012, bloqué à 547 points, soit une progression de 17 % environ. En quatre ans, c’est peu néanmoins et cela montre bien à nouveau l’absence de progrès décisifs chez Intel ces dernières années.

En revanche, le test CineBench consacré à la puce graphique révèle une différence indéniable cette fois. Le Mac de 2016 est quasiment deux fois plus puissant que celui de 2012, qui était équipé alors d’une NVIDIA GeForce GT 650M. Notre modèle de test, doté quant à lui d’une AMD Radeon Pro 450, est largement au-dessus et cette fois, un retour dans le passé montre des progrès réguliers. Par rapport au modèle de l’an dernier, les progrès sont encore visibles et les apps qui exploitent OpenCL devraient en bénéficier.

Performances graphiques mesurées par CineBench 15. Le MacBook Pro testé ici est le premier dans la liste. Cliquer pour agrandir
Performances graphiques mesurées par CineBench 15. Le MacBook Pro testé ici est le premier dans la liste. Cliquer pour agrandir
Nouvelle définition par défaut

Dans les tests qui suivent, on utilise la définition par défaut du Mac, en plus du 1080p qui sert de référence. Ce qui pose un problème cette année : sur ses nouveaux MacBook Pro 15 pouces, Apple a augmenté la définition logique par défaut. Jusque-là, elle était de 1 440 x 900 pixels, désormais les ordinateurs sont configurés par défaut en 1 680 x 1 050 pixels.

Pour l’utilisateur, c’est très positif, puisque l’affichage est plus fin et on peut avoir plus d’informations à l’écran. Pour les benchs, cela fausse tout, car les tests des générations précédentes ne peuvent pas être comparés directement, n’étant pas réalisés à la même définition.

Dans la suite, les comparaisons graphiques se feront ainsi uniquement entre le Mac le plus récent et mon exemplaire de 2012, tous deux réglés sur 1 680 x 1 050 pixels.

Le test de CineBench est intéressant pour mesurer les performances brutes d’une carte graphique, mais pas nécessairement ses performances en conditions réelles. Et c’est là que les problèmes commencent. Le test de Valley Benchmark, un logiciel chargé de reproduire les conditions d’un jeu vidéo, confirme les progrès de cette génération, mais ils sont nettement moins francs.

Le nouveau modèle progresse, mais de moins de 4 images par seconde en 1080p, avec le réglage de qualité aux maximum. Impossible de jouer dans ces conditions puisque l’on plafonne à 12,5 fps en moyenne, ce qui est mieux qu’en 2012, certes, mais pas à la hauteur des meilleures cartes graphiques du moment. Apple a favorisé l’encombrement et l’autonomie au détriment des performances brutes, mais ce n’est pas une surprise, le constructeur ne s’est jamais vraiment intéressé à ce domaine.

Performances graphiques mesurées par Valley Benchmark, le nouveau MacBook Pro est en haut, celui de 2012 en bas. Cliquer pour agrandir
Performances graphiques mesurées par Valley Benchmark, le nouveau MacBook Pro est en haut, celui de 2012 en bas. Cliquer pour agrandir

Pour finir sur une note plus positive de ce côté, la mesure de performances proposée par le jeu Tomb Raider est plus encourageante. Avec la qualité élevée et la définition du système (soit 1 680 x 1 050 pixels), on passe d’un très limite 24 fps sur le MacBook Pro de 2012 à un confortable 47 fps sur le nouveau modèle. Pour la plupart des jeux, à condition de ne pas jouer dans la meilleure définition possible, l’expérience devrait être correcte.

Avant de passer aux tests concrets, il faut naturellement évoquer le SSD. Soudé sur ce modèle comme sur les 13 pouces avec Touch Bar (et contrairement aux 13 pouces sans Touch Bar… on s’y perd un peu), il est en contrepartie rapide. Extrêmement rapide, même, avec des mesures qui vont dans le sens de ce qu’Apple promet et notamment une vitesse de lecture qui atteint et dépasse même les 3 Gbit/s.

Le SSD de notre MacBook Pro est effectivement très rapide, surtout en lecture (bleu). En écriture (vert), il est un petit peu en dessous des promesses d’Apple, parce nous testons le modèle 256 Go. Cliquer pour agrandir
Le SSD de notre MacBook Pro est effectivement très rapide, surtout en lecture (bleu). En écriture (vert), il est un petit peu en dessous des promesses d’Apple, parce nous testons le modèle 256 Go. Cliquer pour agrandir

En écriture, notre modèle doté de 256 Go de stockage est un petit peu à la traine par rapport à ce qui est promis, mais avec une vitesse mesurée autour de 1,5 Gbit/s, il n’est certainement pas lent. Pour vous donner une idée précise, dupliquer une bibliothèque photos de 8,76 Go nécessite 13 secondes seulement… Ajoutons que le 13 pouces que nous avions testé est équipé d’un SSD de 512 Go plus rapide en théorie (plus de 2 Gbit/s en écriture), mais qui ne duplique pas ce fichier plus rapidement. À l’usage, la différence restera minime.

256 Go, le nouveau 16 Go ?

Notre Mac de test, l’entrée de gamme des 15 pouces 2016, est livré avec un SSD de 256 Go. C’était déjà le cas sur mon 15 pouces de 2012, également l’entrée de gamme à l’époque. Cela fait quatre ans qu’Apple est bloqué à cette capacité sur cette taille d’écran et cette année est peut-être celle de trop.

256 Go n’est pas autant un problème que les fameux 16 Go de l’iPhone. D’ailleurs, la majorité des utilisateurs n’a probablement pas besoin d’autant de stockage. Qu’importe : en 2016, un ordinateur vendu 2700 € devrait avoir 512 Go de SSD en standard.

Sur une note plus personnelle, je recommanderais l’option 512 Go à tous ceux qui font un petit peu de photo ou de vidéo, même en amateur. Les 256 Go de base se remplissent très vite et puisque le SSD est soudé, vous ne pourrez jamais augmenter la capacité comme j’ai pu le faire sur mon Mac. Le ticket d’entrée monte alors à 2939 €…

Venons-en à l’usage, justement, avec nos tests concrets, dans des applications. Ces mesures représentent le mieux ce que vous pouvez attendre du Mac, et ce sont elles qui sont sans doute les plus décevantes. L’export de photos dans les trois logiciels testés est quasiment aussi rapide sur mon Mac de 2012 que sur ce nouveau modèle. On gagne quelques secondes à chaque fois, un écart insignifiant. C’est à peine mieux en vidéo et l’écart est encore plus réduit en export audio dans GarageBand ou en nombre de pistes que Logic peut gérer. Plus gênant, le MacBook Pro de l’an dernier est plus rapide sur plusieurs tests que celui de dernière génération… c’est un problème.

Tests applicatifs pour ce MacBook Pro (en haut), puis le 13 pouces Retina que nous avions testé précédemment, les deux générations précédentes de chaque modèle. Viennent ensuite, en bas du tableau, mon MacBook Pro 15 pouces de 2012 et le Mac Pro entrée de gamme de 2013. Pour Logic Pro, on mesure le nombre de pistes que le logiciel peut gérer. Cliquer pour agrandir
Tests applicatifs pour ce MacBook Pro (en haut), puis le 13 pouces Retina que nous avions testé précédemment, les deux générations précédentes de chaque modèle. Viennent ensuite, en bas du tableau, mon MacBook Pro 15 pouces de 2012 et le Mac Pro entrée de gamme de 2013. Pour Logic Pro, on mesure le nombre de pistes que le logiciel peut gérer. Cliquer pour agrandir

C’est quelque chose que j’ai aussi constaté dans mon usage quotidien. Ce nouveau Mac est très rapide, certes, mais mon modèle de 2012 n’a pas perdu de sa superbe et en moyenne, il est tout aussi rapide. Ce que ces chiffres ne montrent pas toutefois, c’est qu’il y a parfois des différences à l’usage. Par exemple, monter une vidéo 4K dans Final Cut Pro est un enfer sur mon Mac de 2012, alors que le nouveau gère cette tâche comme si de rien n’était.

Glisser le Mac Pro d’entrée de gamme dans le tableau révèle une autre réalité, un petit peu cruelle pour tous ceux qui attendent un nouveau modèle. Dans toutes les tâches, c’est lui qui reste le plus rapide trois ans plus tard, avec parfois des différences impressionnantes. Prenez l’export vidéo par exemple : il faut 56 secondes au MacBook Pro 2016 de dernière génération, quand le Mac Pro de 2013 ne mettait que… 19 secondes. Dans Logic, il gère 185 pistes sans broncher, alors que le nouveau est bloqué à 112 (ce qui, concrètement, est déjà bien plus que nécessaire, certes).

Apple vante la puissance de son nouveau MacBook Pro et elle a bien raison de le faire. Mais la vérité, c’est que le Mac Pro conserve son avantage et un modèle à jour, avec une carte graphique plus récente et un SSD aussi rapide que celui des derniers Mac, serait encore plus nettement en tête. À défaut, peut-être que les 15 pouces haut de gamme font la différence… on le vérifiera lors de nos futurs tests !

Au-delà des performances, l’autre différence entre un MacBook Pro et un Mac Pro est le silence de fonctionnement pendant l’utilisation. Un portable chauffe plus qu’une tour ou que le cylindre du dernier ordinateur d’Apple, et il doit aussi être davantage refroidi. Néanmoins, c’est la bonne surprise de l’année : les nouveaux modèles sont beaucoup plus discrets qu’auparavant.

Le son généré par les ventilateurs est un petit peu moins gênant, mais ce n’est pas la principale différence. La nouvelle génération chauffe moins, même en cas d’utilisation intensive. Ses ventilateurs sont ainsi moins sollicités, ils s’activent plus tard et s’arrêtent plus tôt. En conditions réelles, c’est un véritable avantage.

En revanche, la sensation de chaleur est toujours importante au-dessus du clavier, c'est-à-dire juste au-dessus du processeur et de la carte graphique. C’est une constante pour les 15 pouces, mais c’est un problème cette année, puisque c’est là que se trouve la Touch Bar. Si vous l’utilisez avec Final Cut Pro par exemple, vous sentirez vite la chaleur et c’est même presque désagréable après une longue session de travail. Sans compter que ce sera probablement encore pire cet été…

La Touch Bar dans Final Cut Pro. Cliquer pour agrandir
La Touch Bar dans Final Cut Pro. Cliquer pour agrandir

L’autonomie, point noir de cette génération

Apple promet « jusqu’à 10 heures d’autonomie » sur toute la gamme 2016 de ses portables. Et malheureusement, tout est dans le « jusqu’à », car l’autonomie est très différente d’une machine à l’autre. Mais en moyenne, c’est un point noir de cette génération et le grand modèle ne fait pas figure d’exception.

Sur le 15 pouces, la batterie a perdu un quart de capacité par rapport à l’année dernière. On atteignait quasiment les 100 Wh, on doit désormais se contenter de 76 Wh pour atteindre la finesse et la réduction de taille de cette génération. Hélas, le processeur d’Intel a fait des progrès en matière de consommation, mais pas suffisamment pour compenser la perte.

Pourtant, les mesures ne sont pas toutes mauvaises. Dans notre test web et mail qui consiste à recharger la page d’accueil de MacGeneration toutes les secondes avec Safari et de relever un compte mail toutes les minutes, la luminosité à 50 %, le MacBook Pro 15 pouces de 2016 s’est éteint au bout de 13 heures. C’est le meilleur de la gamme et c’est une heure de plus que l’an dernier.

Test léger, où Safari recharge la même page web toutes les 30 secondes et où Mail relève le courrier toutes les minutes. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test léger, où Safari recharge la même page web toutes les 30 secondes et où Mail relève le courrier toutes les minutes. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

C’est aussi lui qui termine en tête sur notre test intensif. Cette fois, l’objectif est de vider la batterie le plus vite possible en faisant tourner Valley Benchmark avec la luminosité et le son au maximum. Le dernier 15 pouces d’Apple se hisse en haut du classement, au-dessus du modèle de 2015 et nettement au-dessus du 13 pouces Touch Bar qui souffre de sa batterie plus petite.

Test intensif, où l’on fait tourner Valley Benchmark, luminosité et volume au maximum. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test intensif, où l’on fait tourner Valley Benchmark, luminosité et volume au maximum. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

Ces tests théoriques sont encourageants, mais le problème, c’est qu’ils ne sont pas représentatifs d’un usage courant. Et en usage courant, la baisse de capacité de la batterie se fait sentir très directement. Notre test empirique est, par définition, assez instable, puisqu’il s’agit de mesurer l’autonomie en usage « normal », en tout cas la normalité d’un rédacteur chez MacGeneration. Navigateur web, mail, Twitter, éditeur de texte, un petit peu de traitement d’images… rien de très lourd donc, mais cela suffit à mettre à mal le Mac.

Test en conditions réelles, moins précis que les deux autres donc, mais aussi plus proche de la réalité. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir
Test en conditions réelles, moins précis que les deux autres donc, mais aussi plus proche de la réalité. Le MacBook Pro testé ici est sur la première ligne. Cliquer pour agrandir

Avec ce Mac, j’ai tenu en moyenne cinq heures et demi sur une charge. En faisant un effort, par exemple en limitant le nombre d’apps ouvertes et le nombre d’onglets ouverts dans Safari, j’aurais pu gagner au moins une heure, peut-être deux. Mais on n’achète pas un MacBook Pro 15 pouces pour se limiter à une seule tâche à la fois. Et quand on utilise librement l’ordinateur, la batterie se vide beaucoup plus rapidement qu’on le souhaiterait.

L’autonomie réelle était supérieure sur les anciens MacBook Pro 15 pouces et cette régression est un problème. Naturellement, si vous ouvrez Xcode ou Final Cut Pro, l’autonomie chutera encore plus rapidement et vous pourrez compter plutôt sur une autonomie de deux à quatre heures.

iStat Menus mesure le temps passé sur batterie. Lors de cet essai, le Mac a tenu environ 5h30 avant de s’éteindre.
iStat Menus mesure le temps passé sur batterie. Lors de cet essai, le Mac a tenu environ 5h30 avant de s’éteindre.
Des batteries défectueuses ?

Les premiers utilisateurs de cet ordinateur ont souvent constaté cette mauvaise autonomie en utilisation réelle. Quelques-uns ont été en Apple Store pour s’en plaindre et le constructeur échange en général sans discuter les MacBook Pro 15 pouces pour cette raison.

Faut-il en conclure que les batteries de certains exemplaires sont défectueuses ? Peut-être, mais nous n’en avons pas la preuve à ce stade. À notre connaissance, personne n’a réussi à obtenir mieux que 5 à 6 heures en utilisation standard avec un nouveau MacBook Pro 15". Notre avis tient compte de cette mauvaise autonomie, nous ajusterons la note finale s’il s’avérait que notre batterie était effectivement défectueuse.

Pour conclure le chapitre alimentation, évoquons rapidement la recharge. Avec l’adaptateur secteur de 87 W et le câble de recharge fournis par Apple, comptez une bonne heure et demie pour recharger complètement l’ordinateur. Nous avons essayé de le charger avec un autre câble USB-C, cette fois le modèle Apple fourni avec le MacBook Retina. Une fois en place, il limite la recharge à 60 Watts, mais nous n’avons pas noté de différence supérieure à 5 ou 10 minutes en recharge, Mac en veille.

La différence se creuserait toutefois pendant l’utilisation. Si vous n’utilisez pas un câble suffisant, la batterie risque de continuer à se vider pendant la recharge, mais moins rapidement.

Pour conclure

Revenons à la question initiale de ce test : le MacBook Pro 15 pouces de 2016 peut-il remplacer un Mac Pro tout en restant un ordinateur portable agréable au quotidien ? Sa plus grande finesse, sa taille plus compacte et son poids allégé sont autant d’arguments en faveur de sa portabilité, mais les gains ne sont pas suffisants pour en faire un ultraportable.

Si vous trouviez le 15 pouces de 2015 trop gros, vous trouverez celui de 2016 trop gros. En outre, l’autonomie en berne est un gros problème en usage mobile, surtout si vous comptez sur l’ordinateur pour une tâche lourde, comme du montage vidéo, du traitement photo ou du développement. Son prédécesseur pouvait espérer tenir une journée de travail sans chargeur, cela semble impossible avec ce nouveau modèle, dommage.

Cette baisse d’autonomie et le prix sont les deux facteurs qui m’empêchent de recommander ce Mac si, comme moi, vous utilisiez un MacBook Pro Retina d’une génération précédente. La batterie de mon Mac est presque morte, mais si je la fais changer en Apple Store, j’aurais un ordinateur bien assez puissant pour mes tâches du quotidien, à quelques très rares exceptions près. L’écran P3 des nouveaux modèles est meilleur, c’est vrai, mais la différence est bien trop légère pour justifier le changement.

La Touch Bar est une idée très sympathique, mais qui ne m’est pas vraiment utile, puisque j’utilise déjà des dizaines de raccourcis clavier tous les jours. Je reconnais malgré tout que cette fonction a du potentiel et peut-être qu’elle deviendra indispensable. Touch ID est déjà indispensable et c’est peut-être ce qui me manquerait le plus… mais pas assez pour justifier les 3000 € demandés (je ne pourrais pas faire avec moins de 512 Go de stockage). En 2012, mon Mac coûtait moins de 2300 €. Si c’était encore le cas pour le premier prix en 2016, j’envisagerais peut-être plus facilement un changement. Mais certainement pas à 2700 €.

Naturellement, si vous avez un Mac sans écran Retina, la question ne se pose presque plus. Les modèles de 2016 sont tellement plus fins et mieux conçus que votre expérience au quotidien changera du tout au tout. Sans compter qu’ils seront aussi nettement plus puissants, ils chaufferont moins et seront silencieux. Sans compter que le passage au Retina est un confort indéniable, que le trackpad est bien agréable, que les haut-parleurs sont bien meilleurs… bref, si vous êtes sur le marché pour un nouveau Mac, c’est le bon moment !

En utilisation sédentaire, le MacBook Pro 15 pouces de 2016 est une superbe machine, puissante et discrète avec ses ventilateurs que l’on entend moins souvent. C’est bien, mais si on utilise ce Mac uniquement à un bureau, la finesse et la compacité deviennent secondaires. Or ces choix de design ont influencé toute la conception de l’ordinateur et notamment les choix de ses composants internes.

Le SSD soudé, la mémoire vive limitée à 16 Go, la carte graphique pas aussi puissante que les derniers modèles de Nvidia : voici autant de choix qui sont en fait des compromis pour atteindre la finesse désirée par Apple. En tant qu’ordinateur portable, ces choix sont compréhensibles et je dirais même souhaitables : personne ne voudrait un MacBook Pro aussi épais et encombrant que certains PC équipés des meilleurs composants du moment. Mais si vous cherchez les meilleures performances et un usage essentiellement sédentaire, ces choix sont des défauts, renforcés encore par l’absence d’un nouveau Mac Pro pour assurer ce rôle.

Au fond, le problème du nouveau MacBook Pro 15 pouces, c’est peut-être qu’il manque un Mac Pro en face pour lui laisser le champ libre là où il est bien meilleur, en tant que portable. Ce serait injuste de juger cette machine à l’aune d’un autre Mac, ou plutôt de l’absence d’un autre Mac et il est sans doute temps de rappeler que cet ordinateur est un appareil magnifique.

La qualité de fabrication a nettement progressé et Apple confirme sa place de leader dans le domaine. Qui d’autre est capable de produire des ordinateurs aussi fins et aussi solides, des ordinateurs qui sont plaisants à utiliser et à regarder ? Même la Touch Bar, bien que limitée pour le moment et peut-être encore un petit peu gadget, est une formidable réussite technique. Et il suffit de quelques minutes en compagnie de Touch ID pour qu’il s’impose comme une évidence, autant que sur les appareils iOS.

Malgré tout, on ne peut pas finir ce test sur une note aussi positive. Oui, ce Mac est une superbe machine, mais son autonomie ne devrait pas baisser d’une génération à l’autre. Et à 2700 € minimum, quelques mesquineries ne passent pas bien, surtout le stockage toujours bloqué à 256 Go depuis quatre ans.

à partir de 2 699 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Design affiné, construction irréprochable
  • Écran DCI-P3 encore meilleur
  • SSD extrêmement rapide
  • Quatre ports Thunderbolt 3 polyvalents et à pleine vitesse
  • Touch ID indispensable
  • Discrétion des ventilateurs

Les moins :

  • Prix
  • Autonomie réelle en baisse
  • 256 Go en entrée de gamme
  • Sélection de composants limitée par la finesse
  • Plus de MagSafe
avatar fte | 

En discutant avec les collègues et voisins (je sors trop ces temps, je serais mieux sans ma grotte peinard mais c'est ainsi), je note quand-même quelque chose qui risque bien de poser un petit problème à Apple.

J'ai donc des gens qui me demandent ce que je pense de ces nouveaux portables tout ça. Ils se renseignent auprès de ceux qu'ils savent informés... Or si ces machines sont certainement adaptées au grand public et très satisfaisantes, c'est plus contrasté avec des clients avertis et connaisseurs. Qui vont donc répondre de façon très contrastée. Ce que je ne manque pas de faire bien entendu.

Je pense que ça va avoir un impact sensible sur l'image de marque d'Apple. Pour le moment l'impression générale est que c'est du matos haut de gamme et sans compromis mais cher. MacBook Pro meilleurs notebooks du monde même pour Windows. Cette image va vite changer je pense, parce que les gens se renseignent un peu et vont réaliser que non, ce ne sont pas les meilleurs notebooks du monde, ils ont leurs qualités et défauts comme les autres.

J'espère que ça deviendra rapidement un problème pour Apple. Ça les forcera à tenir compte des clients plus exigeants et prescripteurs. S'il en reste lorsqu'ils se réveilleront.

En tout cas pour ma part j'en suis à defcon "MacBook Pro seulement si tu veux / à besoin absolument de macOS, sinon Dell HP Razer Whatnot Windows 10 est très agréable aussi".

avatar macinoe | 

Bien sûr.
Il y a un lien entre les clients prescripteurs et le plus grand public.

C'est juste un décallage dans le temps.

C'est comme la métaphore du train qui franchit des collines et des vallées.

En ce moment la locomotive descend au fond de la vallée. Une bonne partie des wagons sont encore en haut de colline précédente, mais ils vont suivre la locomotive. Inévitablement.

avatar huexley | 

Mac Evangéliste depuis longtemps, certes beaucoup moins ces dernières années, je bosse dans le support informatique spécialisé Apple, c'est pour te dire à quel point je suis régulièrement consulté par du monde pour acheter du Mac… Et franchement je n'en conseille plus, surtout aux étudiants qui passent. Je n'arrive plus à dire sérieusement que s'il veulent du bon matos complet et RECENT le ticket chez Apple c'est passé 3000 euros. Surtout quand je lis un peu partout qu'ils sont "adaptées au grand public". Désolé mais en vue du tarif, il ne l'est simplement PAS. Oh certes c'est joli / fin mais se palucher devant le design de mon ordi de travail c'est clairement pas le premier critère d'achat.

avatar Goobii | 

Petite coquille dans le résumé avec la note vous avez écrit 13" au lieu de 15"

avatar tibcheshire | 

Merci pour ce superbe test très complet.

avatar PierreBondurant | 

Merci pour le test complet, j'en avais bien besoin pour aider un membre de ma famille à choisir quel MBPR 15" choisir pour remplacer son MBP 17" late 2009.

La batterie des 2016 touch bar est vraiment un dealbreaker pour moi. Surtout vu le prix de départ complètement fou et ce que ça coûte de remplacer cette batterie toute collée (les vis ça prend trop de poids?).

A la fin, je lui ai recommandé de prendre le modèle de mars 2015, la batterie tient 10h, le poids est le quasi même, l'écran Retina il verra pas la différence, le processeur skylake est hyper décevant, la connectique est tellement plus pratique pour les 5 prochaines années.

avatar tit38 | 

@pocketalex : Razor blade = sav de daube, ca crie partout sur les forums

Et vous n'allez pas comparer svp le "form factor" d un MacBook Pro et du razor blade. Ca se paye

avatar Malum | 

Lorsque l'on veut être sérieux et que l'on veut comparer des prix à des dates différentes, surtout entre deux appareils qui ont tant de différences contrairement à ce qu'une impression générale laisse à penser, on tient compte de différents éléments économiques, sinon c'est de l'esbroufe et caresser les Pathétiques dans le sens du poil. Entre 2012 et2016 il y a eu 3,2 % d'inflation et une augmentation de la TVA de 0,4 points ce qui nous amène le macbook pro de 2300 à 2300 X 1,032 X 1,004 soit 2 383 €. Ceci est une chose, mais l'auteur de l'article ignore sans doute qu'Apple c'est en dollar. Ignorer superbement une dégringolade extrême de l'euro par rapport au dollar est un parti pris assez malhonnête. En 2012 en moyenne il fallait environ 1,30 $ pour 1 € aujourd'hui c'est 1,065 ce qui nous amène en taux de change constant le mac de 2012 à 2 383 X 1,3 : 1,065 soit : 2 908 contre 2 700. En résumant hors inflation, hors hausse de taxe de TVA et hors variation monétaire le mac actuel est moins cher que celui de 2012. Ne pas voir ça est soit de l'incompétence financière soit de la malhonnêteté intellectuelle. Non seulement en dollar constant il est moins cher mais pour ce prix il y a des modifications substantielles qui ont un coût supplémentaire :
un meilleur écran plus cher
les PCU, GPU et mémoires plus performantes et plus chères
des hauts parleurs plus performants et plus chers
un trackpad beaucoup plus grand et plus cher
un clavier nouveau (par rapport à 2012) qui a nécessité de la R&éD donc plus cher
deux processeurs supplémentaires (à moins que ce soit nouveau mais ils ne doivent pas être gratuits)
un design extérieur et intérieur nouveau avec de la R&D cela a un coût
quatre ports USB C multifonctions avec leur contrôleur plus cher que les ports habituels standards
un lecteur d'empreinte en plus là aussi ce n'est pas gratuit
un barre oled infiniment plus chère que les simples touches de fonction
l'écriture de l'OS pour la touchbar, l'adaptation de l'OS de la touchID pour le mac. En résumé vous achèteriez un nouveau modèle Audi avec une nouvelle boîte plus performante, un nouveau moteur plus performant, un toit ouvrant, une clé sans contact qui n'existait pas, la projection des infos sur le pare-brise, un nouveau design avec reprise de toute la carrosserie et vous iriez dire que c'st absurde qu'elle soit plus chère que l'ancien modèle. On vous rirait, avec infiniment de raison, au nez et amateur d'Audi vous trouveriez tous les prétextes au contraire pour avaliser ce prix et le justifier.
Mais sur nombre de forums les Pathétiques sont légion et trouvent tous les prétextes pour se croire supérieurs car capables d'insulter Apple. On arrive à un sommet avec l'expérience qu'il faut deux mains pour brancher l'usb c au lieu d'une pour le Magsafe. Si le ridicule tuait cette remarque aurait tué son auteur. Non seulement c'est un désagrément minuscule, mais ce geste l'auteur le fait au moins plusieurs fois par semaine pour brancher son iPhone. Il doit en mourir à la fin du mois.

avatar huexley | 

"un meilleur écran plus cher
les PCU, GPU et mémoires plus performantes et plus chères
des hauts parleurs plus performants et plus chers
un trackpad beaucoup plus grand et plus cher"

Malum ou le type qui connait les prix d'achat de gros de Apple… Et après il parle de "malhonnêteté intellectuelle"… lol donc

avatar Malum | 

Les prix des processeur est connu. Cherchez un peu et vous trouverez. Et donc pour vous les deux processeurs par le touch id et la touchbar sont gratuits, le temps passé à développerl'OS pour la touchebar est inexistant etc. afin comme vous ne savez rien de moi, vous ne savez pas si je n'ai pas une bonne connaissance des prix des cartes graphiques et autres. Vous présupposez que je les ignore. Vous êtes devin sans doute ou omniscient. De toutes façons cela ne change en rien le calcul de la variation monétaire. Et là je vous conseille les dizaines de sites où vous pourrez trouver l'historique la parité dollar/euro. Vous pouvez sans doute affirmer que la touchbar Oeld est moins onéreuse que les simples touches fonction, personne ne vous croira. Vous pouvez aussi affirmer que l'absence de lecteur d'empreinte est plus élevée en coût que sa présence. En fait vous vous raccrochez à des détails que vous rendez biaisés sans prouver le contraire préférant éviter avec grand soin tous les autres arguments. Effectivement votre démarche est celle des Pathétiques, qui se croient si forts car ils peuvent insulter une multinationale qui réalise des centaines de millions de ventes, et ce sans votre grande expertise. A propos combien avez vous déposé de brevets, créé d'emplois, conçu, fabriqué et vendu par certaines de millions d'exemplaires de produits, gagné de procès, fait de campagne publicitaire réussie, organisé l'approvisionnement, la fabrication la livraison de centaines de millions de produits dans des dizaines de pays différents avec des législations différentes, des canaux de distribution différents, des monnaies différentes ? Donnez-nous une vue de l'étendue de vos compétences et réussite à l'aune d'Apple. Ce serait fort intéressant.

avatar pocketalex | 

houla, on en a chopé un, et un beau !!!!

tu m'as fait ta journée toi :)

avatar huexley | 

"Les prix des processeur est connu"
Bas vas-y donne nous un chiffre négocié auprès de Intel pour un milion d'unités ? (Négocié par Apple hein :D)

On attends tous impatiemment ta démonstration :-)

*pop corn*

(vu que tu en sera bien incapable… Tu m'excuseras de n'aller pas plus loin dans la lecture de ta diatribe)

avatar pocketalex | 

@huexley : et le type "oublie" un peu qu'Apple ne renouvelle pas ses gammes tous les 6 mois mais plutôt tous les 2 voire 3 ans

Les prix des composants baissent, les chaines de montagent se rentabilisent, mais le prix de vente reste le même

En gros, Apple se gave, et ce ne serait pas un souci si les machines étaient proposées à des prix corrects (c'est à dire un peu plus cher que la concurrence, mais avec les petits plus Apple), mais quand elles sont proposées à des prix délirants, il y a une limite qui est dépassée.

avatar toketapouet | 

@pocketalex

"Les prix des composants baissent, les chaines de montagent se rentabilisent, mais le prix de vente reste le même"

Les prix baissent parfois (cf MBA par exemple, ou ipad pro 9.7), mais l'on se souvient toujours des hausses, jamais des baisses, comme pour l'essence.

Mais quand ce n'est pas le cas, et ça arrive, c'est inacceptable je suis d'accord.

avatar pocketalex | 

@toketapouet : je me souviens pourtant très bien d'une keynote où steeve jobs avait présenté les nouveaux macbook pro (ou powerbook, je sais plus) et au moment des prix, il avait annoncé une baisse

Mis ça n'est pas arrivé très souvent chez Apple

avatar toketapouet | 

@pocketalex

Je m'en souviens aussi, et si mes souvenirs sont bons c'était quelques mois après une remontée du cours de l'euro ?

avatar pocketalex | 

@toketapouet : pas trop envie de me retaper les keynotes pour retrouver la bonne ?

avatar toketapouet | 

@pocketalex

Oui, et ça correspondait au cours de l'euro le plus fort des dix dernières années si je ne m'abuse ?

avatar Marco787 | 

Je suis d'accord : son raisonnement n'est pas valable.

Il parle du taux de change $ / €, alors que les produits Apple sont fabriqués en Chine / Taiwan / pays d'Asie, tout comme l'essentiel des composants.

Il oublie aussi que dans la technologie, avec le temps, les performances / capacités augmentent, ou les prix baissent, ou les deux. Affirmer que un produit sorti quatre ans plus tard est nécessairement plus cher parce que meilleur est donc faux.

Dans son raisonnement, il affirme à maintes reprises que la R&D coute cher pour tel et tel aspect (clavier, écran etc.), mais ne donne jamais aucun chiffre bien sur. Même si cela a bien sur un cout, Apple vend des dizaines de millions de laptops chaque année. Le cout de R&D par unité est donc très largement dilué.

Par ailleurs, si le prix a augmenté, c'est aussi à cause de choix d'Apple qui ne sont pas nécesairement utiles (touch bar, SSD plus rapide etc.), surtout au prix où ils sont facturés.

avatar pocketalex | 

@Marco787

Je ne sais pas si "raisonnement" est un mot bien adapté là... ?

avatar Malum | 

Sans doute êtes-vous trésorier international et gérez-vous des milliards de dollars entre différentes monnaies. Je crois, mais ne peux l'affirmer, que quelques soient les fournisseurs importants d'Apple ceux-ci sont payés en dollars et non dans leur monnaie locale. Mais vous qui êtes savant devez mieux le savoir que moi. Cependant je doute qu'une entreprise qui gère des milliards de dollars de produits avec ses sous-traitants prenne le moindre risque de taux de change et dans ce cas la seule solution est de payer dans sa monnaie à soi. Donc Apple paye certainement en dollars et qu'importe le taux de change. De plus vous qui connaissez les monnaies sur le bout de vos doigts vous savez certainement qu'elle a été la fluctuation dollar yuan, puisque vous critiquez c'est que vous l'avez vérifiée avant, non ? car pour que votre raisonnement soit juste il faut comparer les variations des monnaies, bien que je sois quasi certains qu'Apple paye en dollar. Pour votre gouverne le change dans cette période est de 10 % environ ce qui ne change pas grand chose. Avant de faire des réponses péremptoires, la moindre des choses est de se renseigner, mais ici beaucoup se croient malins en faisant des affirmations qui s'arrêtent à la toute superficie des choses et sont tout à la fois : ingénieurs, juristes, marqueteurs, logisticiens, designers, économiste, trésoriers, informaticiens, électroniciens, ergonomes, et travaillent tant, ont de si bons rapports avec leurs proches qu'ils passent leur temps à commenter et sur leurs joujoux puisqu'ils vident leur batterie, ce qui ne laisse pas de s'interroger : quand ont-il du temps pour leurs proches, pour travailler, pour aller au restaurant, au cinéma, passer des WE avec leurs mêmes proches, etc. Ceci est un premier point. Le second point est que peu importe en quelle monnaie Apple paye ses sous-traitants, le raisonnement reste le même. Le Macbook pro de 2016 et moins cher que celui de 2012 en dollar constant et taxes constantes et inflation comprise. Vous pouvez vous tortiller comme un ver et essayer de trouver une sortie, votre « raisonnement » pour prendre la douce allusion à votre allié objectif, est foireux.
Par ailleurs pour la R&D il ne s'agit pas de trouver comment tailler une allumette mais bien d'incorporer avec l'OS qui va avec, une touch bar et une touch id. Apple a déclaré qu'il y avait eu deux ans de recherche avec un grand nombre d'ingénieurs. Si c'est comme pour l'iPhone, on parle la non en millions de $ mais centaines de millions. Enfin je suppose que pour vous
- avoir 16 GO au lieu de 8 GO (2016/2012) cela n'a aucun surcoût
- les deux nouvelles GPU et CPU ne sont pas plus chères que les anciennes (je vous invite à vous promener sur Internet pour regarder la différence de coût entre les différentes unités, cela vous donnera peut-être une idée autre que votre « impression » de Pathétique)
- les nouveaux haut-parleurs avec deux caissons de grave supplémentaires ne coûtent rien en plus
- les quatre connecteurs USB C avec leur contrôleur multifonction sont du même prix que des connecteurs USB basiques eux vendus à des milliards d'exemplaires, quand ceux d'Apple non seulement sont nouveaux mais bien plus complexes
- les deux processeurs (un pour la touch bar et l'autre pour la touch id) sont gratuits
- le développement pour l'OS de la touche bar et adaptation de celui de l'iOs pour la touch id) n'a strictement rien coûté)
- la refonte du design de la coque et des cartes n'a rien coûté
- un écran bien plus performant, tout nouveau, ne coûte pas plus cher qu'un écran d'il y a quatre an moins performant
- une SSD toute nouvelle avec son contrôleur Apple, beaucoup plus performante que celles classique ne coûte pas plus cher
- un trackpad infiniment plus grand donc avec plus de capteurs, une surface plus grande donc une surface tactile plus grande, ne coûte pas plus cher que celui d'une surface plus petite avec beaucoup moins de capteurs. Je n'aimerais pas être dans une entreprise avec vous comme chef qui vendrait 10 m2 de parquet au prix de 5.
- une barre Oled avec tout ce que cela comporte de contrôleurs de capteurs et d'écran ne coûte pas plus cher qu'un bande de touches pour les touches fonctions vendues elles à des millions d'exemplaires
Ah c'est vrai il y a le lecteur micro SD en moins.

avatar Malum | 

Le type même de réponse superficielle pu de slogan. Qu'Apple ait des prix cela ne change rien au différentiel entre deux produits différents. Si le fournisseur vend au public le premier 100 et le second 130, il vendra le premier à Apple 50 pour le premier et 65 pour le second. Votre raisonnement est très faiblard, et comme dit plus haut très superficiel en se croyant très malin. C'est le type de raisonnement des hommes politiques qui s'arrêtent à la surface des choses et trouvent un argument qui est percutant mais faux. Mais je n'irais pas à dire que c'est de la malhonnêteté intellectuelle mais au moins de la paresse ou une vue biaisée des choses car elles sont regardées par le petit bout de la lorgnette et en fonction non des faits mais du résultat que vous voulez obtenir.
Ce que j'ai écrit cela s'appelle en mathématique l'homotétie ou la proportionnalité ce qui change en rien les bases.

avatar fte | 

@Malum

Vos phrases sont tellement longues et le ton tellement méprisant que je n'en fini aucune. J'essaie, je fais des efforts, mais c'est le week-end et je préfère m'épargner des souffrances inutiles.

avatar pocketalex | 

@Malum : si l'on suit votre raisonnement, chaque nouvelle génération de machine apportant son lot de nouveautés "plus chères", les prix montent dont mathématiquement à chaque renouvellement

Or en 20 ans, cela n'a jamais été le cas.

Mieux, les prix ont constamment baissé dans le temps alors que chaque nouveau Mac apportait son lot de mises à jour de composants et de nouvelles fonctionnalités ainsi que pas mal de choses dans la boite (télécommande, cables, etc)

Je rappelle que les Powerbook G3 de 1998 étaient vendus entre $2299(12.1") et $3499 (14.1"), et 10 ans après les laptops Apple s'appelaient Macbook Pro Unibody" et étaient vendus entre 1099$ (13") et 1999$ (15") et 2800$ (17")
Sur cette décennie, la baisse de prix a été très forte, et pourtant chaque nouvelle machine apportait son lot d'innovations et de composants à jour....

Sur la décennie suivante ces prix se sont stabilisés (13" autour de 1100$, 15" autour de 2000$) alors qu'Apple s'est plus ou moins borné à proposer les mêmes machines avec des mises à jour de composant, de faire durer les gammes et donc de rentabiliser les lignes de production, et en enlevant régulièrement des choses dans les boites, mais au moins les prix restaient constant

La gamme 2016 affiche des mesquineries intolérables, moins de choses dans les boites, SSD trop petits, options obligatoires et facturées à des prix délirants et tout ça pour un prix qui augmente, lui, de 350 à presque 1000€

Désolé mais ça passe pas

avatar toketapouet | 

@Malum

"l'auteur de l'article ignore sans doute qu'Apple c'est en dollar. Ignorer superbement une dégringolade extrême de l'euro par rapport au dollar est un parti pris assez malhonnête. En 2012 en moyenne il fallait environ 1,30 $ pour 1 € aujourd'hui c'est 1,065 ce qui nous amène en taux de change constant le mac de 2012 à 2 383 X 1,3 : 1,065 soit : 2 908 contre 2 700. En résumant hors inflation, hors hausse de taxe de TVA et hors variation monétaire le mac actuel est moins cher que celui de 2012."

Merci, enfin. J'ai la flemme de faire le calcul depuis le début de cette polémique... Pour avoir emprunté 10000€ à un copain à San Francisco en 2012, et lui avoir rendu en 2015, je peux vous dire que le taux de change a piqué, ça m'a coûté dans les 2200€ de mémoire !

avatar Wund3r | 

Personnellement j'ai un Macbook pro fin 2008 (Unibody) acheté en 2009 sans Retina j'ai voulu prendre ce Macbook pro mais je pense que je vais le garder encore 1 ou 2 ans certes pour le prix exagéré mais je ne le trouve surtout pas à la hauteur de ce que l'était certaines de leurs machines à leur sortie.
Ma batterie est amovible et a déjà été changé, j'ai upgradé à 8Go de RAM, upgradé le DD par un SSD de 512Go et j'ai MacOs Sierra, le processeur est un peu à la peine sur certaines tâches mais globalement je pense pouvoir tenir encore un peu avec.

avatar pn10000 (non vérifié) | 

J'ai l'impression que la note pourrait être différent en fonction de la machine de laquelle on vient.

Sortant d'un mbp late 12 non retina, la machine a l'air d'être un bon choix pour se remettre à niveau. Mais pas en sortant d'un retina 2015.

Y'a vraiment des gens qui change à une génération d'écart ?

avatar Pierre Hubert (non vérifié) | 

Je suis perplexe pour la batterie, vous comparez les performances avec un Macbook Pro 15" de 2012 avec un GPU dédié, c'est logique, mais vous comparez l'autonomie du nouveau avec un Macbook Pro de 2015 sans GPU dédié, donc forcément que sur le test empirique, le GPU dédié s'est probablement allumé plus d'une fois, et donc la comparaison me semble biaisée par cet élément.
Pourquoi ne pas avoir fait le test avec une version contenant un GPU dédié? et si vous n'en aviez pas (avec peu de cycles) sous la main, pourquoi ne pas le préciser sous le résultat du test?
Je ne dis pas que vous manquez d'objectivité mais là pour le coup ça m'étonne un peu.

avatar Marco787 | 

Les acheteurs potentiels devraient faire attention à un point clé. La performance pour les jeux pourrait être en fait très décevante à part pour des jeux basiques (mais dans ce cas, à quoi bon un MBP 15" avec carte graphique dédiée?), à l'inverse de ce que le teste implique.

D'une part, la méthodologie de test nest pas précisée (sans doute n'y en a-t-il pas). Un jeu est choisi (au hasard ?) : Tomb Raider (sans préciser lequel, je présume donc qu'il s'agit du dernier sous MacOS).

Mais surtout, le raisonnement qui consiste à généraliser l'expérience d'un jeu aux autres est dangereuse car les exigeances materielles peuvent varier très fortement. Certains n'ont pas besoin de carte graphique dédiée, d'autres se contentent de GPU vieux de 5 ans, d'autres encore de modèles d'entrée de gamme de 2 ans. D'autres nécessitent les modèles le plus performants et récents.

Les categoriés les plus exigeantes incluents les FPS. Cf. des exemples de jeux les plus exigeants sur ce liens :

http://www.pcgamer.com/the-most-demanding-pc-games-right-now/
http://www.gamespot.com/gallery/the-most-graphically-demanding-pc-games/2900-631/

Revenons au jeu choisi pour ce test.

En regardant les configurations demandées sur le site de l'éditeur Feral (https://www.feralinteractive.com/fr/games/tombraider/links-requirements/), il apparait qu'il est possible de jouer avec une carte graphique ayant seulement 512 Mo de mémoire (pas nécessairement dédiée d'ailleurs, aucune mention explicite n'apparaissant), et 1 Go en configuration recommandée.

Par ailleurs, il est précisé que les cartes de la série Intel HD4000 nécessitent un processeur Intel i7. En d'autres termes, aucune carte graphique dédiée n'est nécessaire avec un processeur i7, processeur qui équipe le MPB 15".

Le jeu est donc peu gourmand en ressources, et ne fait sans doute pas appel à la carte graphique dédiée (la spécificité du MPB 15", aucun autre portable Apple en ayant, y compris les MBP 13").

En plus, le test n'est pas très sévère car il n'est même pas en full HD (et donc a fortiori à des années lumières de la résolution native du MBP ou de celle des écrans 4K et 5K qu'Apple promeut avec ces nouveaux MBP).

Et malgré tout cela, le MBP n'affiche que 47 fps. Cela m'apparait comme mauvais et décevant !

Quid donc d'une grande partie (sans doute très grande) des jeux les plus vendus en 2016 et 2015, bien plus exigeants en termes de hardware ?

Il aurait très utile sinon indispensable de tester plus de jeux, de genres différents, et aussi des titres sous Windows, ce qui est nécessaire au vu du catalogue Mac très limité.

Dans le même esprit (tests pas très probants), la revue de la performance se contente de GeekBench et n'a pas de tests réels (utilisation de logiciels comme des utilisateurs le feraient). Cela est un manque.

Il est certes très facile de télécharger Geekbench et de clicker sur un bouton pour ensuite avoir le résultat. Mais la plus value est dans les tests réels, car cela correspond à ceux que les utilisateurs feront avec leu MBP. Les Benchmarks ne sont qu'un élément additionel, limité et incomplet. Si on veut savoir combien de temps en plus ou en moins un export de video sous FCP X, ou une utilisation de nombreux effets spéciaux, ou une compilation d'un gros programme prendra, ce n'est pas ces benchmarks qui le diront.

avatar pocketalex | 

@Marco787

En gros, si je te suis, tu es en train de reprocher aux testeurs des gammes Pro des machines Apple de mal faire leur boulot car ils ne testent pas les machines en train de jouer à des jeux vidéo sous Windows ????

avatar Marco787 | 

Cela est utile de préciser ce point important.

Le test parle des jeux.

Or le catalogue sous Mac est très limité, et de nombreux joueurs doivent donc installer Windows (comme moi), ce qui permet théoriquement d'accéder au catalogue de jeux PC (le plus vaste de toutes les plateformes).

Apple a d'ailleurs lui-même et depuis un certain temps ajouter l'utilisation de Windows comme faisant partie intégrante de l'expérience Mac, via le logiciel BootCamp.

Les machines virtuelles permettent aussi de faire tourner des jeux, mais la performance est moindre qu'en bootant directement sur Windows.

Sur YouTube, de nombreux tests de jeux video se font sous Windows (mots clés : gaming macbook pro).

avatar pocketalex | 

A quand le test des stations Dell Precision 7000 avec 2 cartes quadro P5000 sous Gear of Wars ?

Putain elles font moins bien que les GTX 1060 alors qu'elles coutent 2500$ la carte ... que de la merde quoi, comme les radeon 450 des macbook pro

Que d'énergie dépensée intelligemment pour des conclusions d'une pertinence...

avatar furfx | 

"Les acheteurs potentiels devraient faire attention à un point clé. La performance pour les jeux, très décevante à part pour des jeux basiques (mais dans ce cas, à quoi bon un MBP 15" avec carte graphique dédiée?), à l'inverse de ce que le teste implique."

Sans vouloir être désobligeant, c'est le cas pour toutes les machines Apple depuis quelques années. La carte dédiée est loin d'être un monstre de puissance.
De mon point de vue il n'y a rien de choquant, c'est même une habitude. Après ça n'empêche pas de jouer de temps en temps, mais ce n'est pas l'usage prévu pour ces machines.

avatar Marco787 | 

Cela est une habitude effectivement, mais cela ne veut pas dire que cela est acceptable ou qu'Apple ne pourrait pas mieux faire, surtout à ce prix.

Il existe de nombreux portables pour gaming, très puissants (Dell, Asus etc.).

Je suis moi même en train de renouveller mon iMac et MacBook Air (pour ne garder qu'un seul laptop). Souhaiant jouer, je songe à acheter un Dell Alienware 13 " uniquement pour l'aspect jeux video...

S'il était possible d'installer Mac OS sur des laptop gaming, je passerai à la concurrence, comme beaucoup de personnes je pense.

Par ailleurs, il existe une approche qui permet de jouer aux jeux les plus exigeants, prévue dans la norme Thunderbolt 3 (adoptée par le nouveau MBP) : la possibilité de connecter une carte graphique externe (eGPU), pour profiter des dernières cartes video pour desktop.

Dell (et d'autres constructeurs) fournissent leur propres eGPU (external GPU), pour justement booster les performances : http://accessories.euro.dell.com/sna/products/Station_daccueil/productdetail.aspx?c=fr&l=fr&s=dhs&cs=frdhs1&sku=452-BBQS

Cela sert non seulement pour les jeux mais pour toute autre application gourmande en GPU.

Mais Apple n'implémente pas ces eGPU officiellement - ce qui énerve à nouveau, alors même que les nouveaux MBP sont censés être tournés vers le futur, n'utilsent que les dernères normes (usb c, thunderbolt 3) et qu'Apple en fait un argument de vente clé P (je cite : "Thunderbolt 3. Puissant. Polyvalent. Fulgurant")...

Il semble exister une solution pour Mac : https://bizon-tech.com

S'il existe des incompatibilités selon les modèles (cela ne fonctionne dès fois que sous Windows), les nouveaux MBP sont présentés comme étant pris en charge aussi bien sous Mac OS que sous Windows (mais après un set-up, donc pas plug & play).

"Nuance" qui n'apparait pas sur le site du constructeur : sous MacOS, il faut (en principe, à vérifier avec leur dernier modèle) brancher un moniteur externe, l'écran du Mac n'étant pas reconnu (pas de problème sous Windows...).

Ce qui pour moi montre une nouvelle incohérence et limitation d'Apple (bénéfice clé d'une norme non respecté).

Sans parler du prix fort : environ 750 $ avec le transport des US mais hors TVA et carte video (une GTX 1070 -choix pertinent- coute entre 400 et 600 euros sur Amazon)...

avatar toketapouet | 

Sans oublier que l'on a un GPU pour l'entrée de gamme 15", quand en 2012 on avait l'iris.

avatar webHAL1 | 

Pour les personnes qui disent qu'il faut tenir compte de l'inflation et de la variation des taux de change entre l'euro et le dollar, je pense qu'il n'est pas inutile de faire ici une comparaison (en dollars américains) entre le modèle d'entrée de gamme du MacBook Pro 2016 et son équivalent dans la gamme précédente, sorti en mai 2015 :

MacBook Pro 15" mi-2015 d'entrée de gamme : $1'999
MacBook Pro 15" fin 2016 d'entrée de gamme : $2'399

Au niveau des améliorations, on a ce qu'il semble "normal" d'attendre d'une mise à jour de la gamme :
- Meilleur processeur
- Meilleure carte graphique
- Meilleur écran
- Plus d'autres révisions (par exemple une connectique plus moderne).

Du côté des améliorations significatives, on peut lister :
- Touch bar
- Touch ID

Pour ce qui est du statu quo :
- Mémoire vive : 16 GB
- Stockage : 256 GB

Et n'oublions pas les régressions :
- Autonomie en baisse
- Connectique passée au lance-flamme
- Disparition de MagSafe
- Diverses mesquineries (exemple : absence de rallonge pour le cordon d'alimentation)

On a donc un ordinateur dont le prix prend 20% d'augmentation par rapport au modèle précédent, sorti moins de 18 mois auparavant. Je ne pense pas qu'on puisse imputer à l'inflation cette hausse importante, et quant aux évolutions (positives et négatives) de la machine, chacun se fera son avis si elles valent le prix demandé.

Cordialement,

HAL1

avatar toketapouet | 

@webHAL1

"Pour les personnes qui disent qu'il faut tenir compte de l'inflation et de la variation des taux de change entre l'euro et le dollar, je pense qu'il n'est pas inutile de faire ici une comparaison (en dollars américains) entre le modèle d'entrée de gamme du MacBook Pro 2016 et son équivalent dans la gamme précédente, sorti en mai 2015 :

MacBook Pro 15" mi-2015 d'entrée de gamme : $1'999
MacBook Pro 15" fin 2016 d'entrée de gamme : $2'399

Au niveau des améliorations, on a ce qu'il semble "normal" d'attendre d'une mise à jour de la gamme :
- Meilleur processeur
- Meilleure carte graphique
- Meilleur écran
- Plus d'autres révisions (par exemple une connectique plus moderne).

Du côté des améliorations significatives, on peut lister :
- Touch bar
- Touch ID

Pour ce qui est du statu quo :
- Mémoire vive : 16 GB
- Stockage : 256 GB

Et n'oublions pas les régressions :
- Autonomie en baisse
- Connectique passée au lance-flamme
- Disparition de MagSafe
- Diverses mesquineries (exemple : absence de rallonge pour le cordon d'alimentation)

On a donc un ordinateur dont le prix prend 20% d'augmentation par rapport au modèle précédent, sorti moins de 18 mois auparavant. Je ne pense pas qu'on puisse imputer à l'inflation cette hausse importante, et quant aux évolutions (positives et négatives) de la machine, chacun se fera son avis si elles valent le prix demandé.

Cordialement,"

Tu as tout simplement oublié qu'en 2012 pour ce ticket d'entrée tu n'avais pas de GPU dédié.

GPU, touchbar, châssis, ventilation, trackpad, écran, enceintes, clavier (ram, ssd, proc sont des évolutions naturelles qui ne devraient pas se payer nous sommes d'accord)

avatar Nicolas Furno | 

@toketapouet

C'est faux. La première génération de MacBoo Pro 15 pouces avait tous le GPU dédié. Celui que j'ai en a un, de NVIDIA.

avatar webHAL1 | 

@nicolasf :

Merci pour la précision, Nicolas. :-)
Je soulignerai également que je ne comparais pas le dernier MacBook Pro avec un modèle de 2012, mais avec la précédente révision de cette gamme, datant de mi-2015. Effectuer une comparaison de deux machines ayant 4 ans d'écart n'est, à mon sens, pas pertinent dans un milieu comme l'informatique où l'évolution se fait à vitesse grand V (d'autant plus dans le monde mobile).

Cordialement,

HAL1

avatar toketapouet | 

@webHAL1

"Merci pour la précision, Nicolas. :-)
Je soulignerai également que je ne comparais pas le dernier MacBook Pro avec un modèle de 2012, mais avec la précédente révision de cette gamme, datant de mi-2015. Effectuer une comparaison de deux machines ayant 4 ans d'écart n'est, à mon sens, pas pertinent dans un milieu comme l'informatique où l'évolution se fait à vitesse grand V (d'autant plus dans le monde mobile).

Cordialement"

Et j'avais donc raison, l'entrée de gamme en 2015 n'avait pas de GPU dédié... Celui de 2016 en a une, quelques autres petites choses (touchbar, nouveau trackpad, nouvelles enceintes, nouveau châssis, nouveau clavier), et des améliorations normales (CMU, RAM, SSD), il est plus cher.

avatar toketapouet | 

@nicolasf

J'ignorais, mais cela a changé ensuite, puisqu'en 2014 quand j'ai pris mon avant dernier, l'entrée de gamme à 2300 n'en avait pas ?

Si c'est le cas c'est en effet une régression.

avatar Nicolas Furno | 

@toketapouet

Ben à dire vrai, moi je suis pas fan du GPU dédié. Je ne joue pas du tout et avoir un seul GPU est un gain assez net en autonomie et en bugs en moins.

À choisir, je préférais un modèle sans ce double système et moins cher. Mais évidemment, il faudrait un GPU suffisamment puissant de base.

avatar toketapouet | 

@nicolasf

"Ben à dire vrai, moi je suis pas fan du GPU dédié. Je ne joue pas du tout et avoir un seul GPU est un gain assez net en autonomie et en bugs en moins.

À choisir, je préférais un modèle sans ce double système et moins cher. Mais évidemment, il faudrait un GPU suffisamment puissant de base."

Je suis totalement d'accord, et ça m'ennuie d'avoir un GPU que je ne vais pas vraiment utiliser... Enfin je crois ? Sur photoshop il n'améliore pas les perfs hormis 3D si ?

avatar pocketalex | 

si vous saviez le nombre de soft accélérés via GPU .... (dont photoshop, mais il faut en avoir une utilisation assez avancée pour en profiter)

avatar Marco787 | 

Je suis bien d'accord et cela est le problème : Apple n'offre pas assez d'options pertinentes.

Il faudrait des configurations pour joueurs, d'autres pour utlisation classique etc, avec le prix adéquat.

Il semble qu'Apple mécontente beacuoup de personnes avec ses choix particuliers et onéreux.

avatar toketapouet | 

Et +1 pour les comparatifs absurdes de specs...

avatar toketapouet | 

Désolé on ne peut pas éditer, c'était donc le deuxième taux de change euro dollar le plus avantageux de ces neuf dernières années ?

Aujourd'hui 1€ = 1.07$
En 2009 1€ = 1.50$

Ça change vraiment tout !

avatar toketapouet | 

La livraison du mien est avancé à lundi, je suis donc passé en flash à l'apple store chopper les deux derniers dongle USB-A vers USB-C.

Ces malades ont exigé que je paie 18€.

DIX HUIT EUROS ! ?

J'ai cru à une plaisanterie, mais ils étaient sérieux. Je leur ai expliqué qu'ils étaient fous d'exiger 0.3% du prix de mon ordi (d'autant que comme j'en ai pris deux, ça monte de suite à 0.6%!!!!!), que pour ce prix je pouvais manger une fois et demi au Macdo, aller au cinéma presque deux fois, ou m'acheter un lot de trois caleçons ou deux paquets de clopes...

Ils n'ont rien voulu entendre. Je vais devoir appeler ma banque pour leur expliquer cette dépense imprévue, j'espère que ça passera.

D'autant plus que je vais sûrement devoir changer de sac pour transporter le mac, à cause de l'encombrement de ces deux dongles... Pas sûr que ça rentre.

Et si ça rentre je crains pour la sangle, elle n'est pas prévue pour transporter 20g de plus...

D'ailleurs mon ostéopathe ma prévenu, c'est la hernie discale assurée.

Quel scandale.

avatar toketapouet | 

Premières impressions (15" (radeon 450 machin, 512 Go, 16Go, i7 2.6GHz depuis ce matin)

Rapide comme l'éclair, mais mon MBPr 15" full options de 2014 l'est aussi.

Le TB3 envoie du pâté c'est vrai, l'importation TM a pris à peine 1h30, contre quasiment 5h de mémoire en 2014 (à peu près le même volume de données, ptêt un peu plus?).

Le clavier est un PUR PLAISIR ? purée quel pied, ça clique ferme, c'est précis, je tape aussi vite voire plus qu'avec l'ancien, et sans me jeter des fleurs (enfin si...), ce n'est pas peu dire. Un peu plus sonore ok, mais un bruit sourd et ferme, j'adore. Les flèches sont moins facilement trouvables, certes, mais vraiment rien que l'habitude ne saura vaincre.

Le son est impressionnant, sans atteindre bien entendu les basses de la Bose ou de ma Hifi, mais c'est jouable pour mater un film ou écouter de la zik si on n'a pas mieux.

Les ports USB C : comme prévu un non problème total ? J'ai pris deux dongles à 9€ avant-hier, ça marche parfaitement, aucun soucis pour tous mes périphériques.

Pas de Magsafe : PAS COOL ?

L'écran est superbe, mais le précédent également. Par contre il est plus lumineux et ça, c'est frais.

La touchbar...

Déjà elle ne me gêne pas, puisque les touches de fonction, comment dire... Je ne m'en servais que pour le volume et la luminosité, et ces deux là sont plus pratiques avec la touchbar, donc cool.

Pour ce qu'elle apporte pour l'instant (je ne l'utilise que depuis quelques heures), pas grand chose.
- Prédiction : aucun intérêt, je tape comme un autiste sans jamais regarder mes doigts.
- Smileys : super fun j'avoue... Et très très joli à voir et utiliser (ma copine adore).
- Mise en forme : très pratique, mais quand on a l'habitude un ctrl B/I/U est plus rapide.
- Couleur de police : ça c'est cool et plus rapide qu'avec la palette.

J'ai mis un bouton dictée vocale et économiseur d'écran, c'est toujours plus utile que... Leur absence avec l'ancienne barre de touches de fonction.

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