[Accès libre] Après l'Apple M1 : ce qui nous attend… et pourquoi Intel aura du mal à suivre

Jean-Baptiste Leheup |
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Maintenant que le processeur M1 est largement utilisé, il ne fait pas de doute qu'Apple a gagné son pari. Son processeur est aujourd'hui unanimement salué, et pas seulement dans le monde Apple. À part Intel, tout le monde s'accorde sur le fait que le système sur puce M1 est habilement conçu, puissant, économe, et particulièrement bien mis à profit par macOS et ses technologies. Et pourtant, il reste de belles marges de manoeuvre pour des améliorations que nous verrons sans doute apparaître au cours des prochains mois.

Le processeur M1, le plus petit des Apple Silicon

Aujourd'hui, le processeur M1 est au sommet de la gamme Apple Silicon. Il est le caïd de la famille, plus gros et plus fort que ses petits frères A13 et A14 embarqués dans les gammes iPad et iPhone. Et il n'a même pas peur d'aller se bagarrer dans la cour des grands. Mais viendra un temps où l'on se souviendra avec nostalgie de ce petit nouveau.

Car sur le papier, comparé aux processeurs qui équipent les autres ordinateurs, le M1 n'est pas si impressionnant. Pour commencer, il est tout petit. À peine 120 millimètres carrés, soit un ongle de pouce. L'Intel Core i9 de l'iMac est presque deux fois plus gros, et le Xeon du Mac Pro, six fois plus gros. Autrement dit : Apple peut sans difficulté envisager d'étendre son processeur pour y caser plus de cœurs, plus de mémoire cache, et plus de mémoire vive…

En termes de consommation, c'est aussi le petit poucet des processeurs du moment. Un Mac mini à fond la caisse consomme moins de 40 watts, tout en chatouillant l'iMac Pro qui en consomme 370. Apple n'est donc pas limitée par cet aspect. En quelque sorte, la gamme Apple Silicon permet à la marque de repartir d'une feuille presque blanche, sans contrainte particulière.

Il n'y a guère que sur la question de la cadence d'horloge qu'Apple n'a pas lésiné sur les moyens. Son premier processeur est directement calé sur une fréquence de 3,2 GHz, loin d'être ridicule au milieu de ses concurrents. Mais cette fréquence est atteinte avec une finesse de gravure de 5 nanomètres, qui doit offrir une marge que l'on ne connaît pas encore, puisqu'Apple est la première à s'y aventurer. On sait cependant qu'AMD dépasse cette fréquence avec la quasi-totalité de sa gamme Ryzen pourtant gravée en 7 nm. Et Intel, qui n'a peur de rien, parvient à maîtriser son i9 en 14 nm à près de 5 GHz.

Dans la communication d'AMD, on a toujours l'impression que ses processeurs Ryzen Threadripper sont à deux doigts de prendre feu…

Reste la question du coût. Là encore, il faut mettre tout le monde à l'aise : il y a de la marge. Un cadre d'IBM s'est lancé dans une estimation du coût du M1 pour Apple et pense pouvoir affirmer que chaque M1 coûte environ 50 $ à fabriquer. Apple a en quelque sorte internalisé le coût du développement de ce processeur, qui était auparavant facturé par Intel. Si elle doit maintenant payer elle-même les ingénieurs qui mettent au point ses processeurs, elle empoche en contrepartie une partie des copieux bénéfices qu'Intel engrangeait année après année.

M1, ce processeur dont on ne sait presque rien

Ce qui complique l'exercice de divination auquel je me prête aujourd'hui, c'est qu'on en sait relativement assez peu sur les spécifications techniques du processeur M1, malgré le travail d'analyse de l'A14 par Anandtech. Apple ne travaille que pour elle-même, contrairement à Intel, et n'a donc divulgué que les informations strictement nécessaires.

Parmi les éléments manquants, on ignore tout de la dotation en lignes PCIe des processeurs Apple Silicon. Jusqu'à présent, cette donnée n'avait que peu d'importance, que ce soit pour l'iPhone, totalement fermé, comme pour le Mac mini et le MacBook Air, dont les capacités d'extension se résument à quelques ports Thunderbolt. D'autant plus que, rappelons-le, le processeur M1 intègre la partie graphique, qui occupait auparavant plusieurs lignes PCIe (généralement, quatre lignes pour une petite carte graphique, mais jusqu'à vingt-quatre pour chaque carte AMD Radeon Pro Vega II Duo du Mac Pro 2019).

La répartition des ressources PCIe entre les différentes cartes est un enjeu important dans la configuration d'un Mac Pro

En intégrant la puce graphique à son système sur puce, Apple a sans doute pu réduire le nombre de lignes PCIe gérées par son système. Mais dans le même temps, on a vu grimper les exigences du Thunderbolt, au point que sa version 4 exige que chaque port dispose d'une capacité PCIe de 32 Gbit/s. Apple tente actuellement de noyer le poisson en n'annonçant pas officiellement de compatibilité avec le Thunderbolt 4. Elle ne pourra pas éternellement rester sur cette ligne.

Une partie de la réponse est peut-être dans le PCIe 4.0. Cette nouvelle version qui se démocratise depuis deux ans double le débit de chaque ligne, permettant ainsi d'économiser des ressources. On ne sait pas encore avec certitude si le processeur M1 gère cette nouvelle version de la norme, mais ce serait une solution pour offrir sans difficulté le niveau de connectivité des anciens Mac sans nécessiter autant de lignes physiques. Mais il y a un bémol : le PCIe 4.0 est surtout une version accélérée de la version précédente, avec peu d'optimisations. Ses composants chauffent donc beaucoup plus que ses prédécesseurs, ce qui est un frein à une adoption massive dans les petites configurations M1.

Pourquoi Apple ne proposera bientôt plus de carte graphique

Cette intégration d'un nombre croissant de fonctions au sein d'une seule puce est un mouvement de fond pour Apple. Le mouvement originel du « tout soudé » n'était qu'un début, avant la phase du « tout en un ». Il y a fort à parier que les gammes iMac et MacBook Pro se passent définitivement de cartes graphiques dédiées.

Dans cet iMac Pro démonté par iFixit, la puce graphique n'est pas grand-chose, mais c'est une piste d'amélioration — et d'économie.

Si le « petit » M1 se contente de 8 cœurs graphiques, rien n'empêche Apple d'envisager un processeur plus richement doté, apte à propulser la gamme au niveau des cartes dédiées. Ajouter des cœurs supplémentaires à une architecture existante, c'est ainsi qu'Apple est passée de l'A10 à l'A10X ou de l'A12 à l'A12X. Et il n'y a pas beaucoup de retard à rattraper : les Mac M1 ne sont en retrait que de 10 à 30 % sur le MacBook Pro 16" et l'iMac 27" dotés d'une Radeon Pro 5300.

Autrement dit : si les 8 cœurs graphiques du M1 ne sont pas ridicules face aux cartes dédiées qu'Apple colle aujourd'hui dans sa gamme, sans doute une version enrichie pourra-t-elle venir chatouiller la Radeon Pro 5500 XT qui équipe avec ses 22 cœurs l'iMac haut de gamme. Car le rendu graphique est un domaine qui se plie fort bien à ces structures hautement parallèles où la charge de travail est répartie entre de nombreuses unités de calcul.

Dans une carte graphique, on trouve tout un troupeau de petites unités de calcul. Image Nvidia.

Là encore, Apple évitera d'enrichir un sous-traitant. Ayant habitué ses clients à des cartes de milieu de gamme ou issues du monde des ordinateurs portables, elle n'a pas besoin de s'attaquer directement aux monstres de Nvidia ou d'AMD et peut tranquillement nous assurer de meilleurs performances que la gamme précédente. Restera la question du gros Mac Pro, sur lequel nous reviendrons en fin d'article.

Pourquoi Intel n'applique-t-il pas les mêmes recettes ?

Loin de moi l'idée de tomber dans le sectarisme que l'on prête souvent aux clients d'Apple, mais ce décrochage du monde x86 face au monde ARM est l'une des questions récurrentes des observateurs depuis plusieurs mois. Qu'est-ce qui peut bien empêcher Intel d'appliquer les mêmes recettes à ses propres processeurs pour combler le fossé qui s'est creusé ? On imagine parfois qu'après tout, un processeur est un processeur, tout comme un vélo est un vélo. Il suffirait donc d'appliquer à un processeur x86 les mêmes solutions pour le rendre à la fois beaucoup plus puissant et plus économe.

Sauf que les « recettes miracles » adoptées par Apple pour son M1 sont intimement liées à l'architecture ARM qui le sous-tend. Dans cette architecture, les instructions traitées par le processeur ont une longueur fixe qui facilite leur dispersion entre les différentes unités de traitement. À l'inverse, dans l'architecture x86, les instructions se succèdent à un rythme irrégulier, ce qui complique la tâche du processeur. Intel et AMD ont inventé quelques astuces, comme un système qui tente de deviner où démarrera la prochaine instruction pour l'exécuter sans attendre. Mais plus on y a recours, plus le taux d'erreur augmente.

Les difficultés actuelles d'Intel sont le prix de la compatibilité au long cours et du refus de repartir à zéro. Image Intel.

Tout ce qui pouvait être fait pour pousser l'architecture x86 dans ses derniers retranchements a été fait. Dès les années 1990, les processeurs 486 puis les Pentium ont adopté au plus profond de leurs transistors une structure décomposant les complexes instructions de haut niveau en micro-opérations élémentaires, plus aisées à manipuler, à réordonner et à anticiper. Ce choix technologique a également permis, au début des années 2000, de développer l'Hyper-Threading, où chaque cœur est mis à disposition de deux files d'attente d'instructions : à chaque fois que l'une des deux laisse un « blanc », l'autre file d'attente en profite pour lancer ses propres instructions. Et depuis quelques mois, Intel cherche à associer deux types de cœurs dans ses puces, à la manière de la technique big.LITTLE d'ARM. Ces méthodes ont permis d'optimiser les ressources matérielles en compensant les faiblesses héritées de la conception très linéaire des premières puces d'Intel.

Résultat : depuis quelques années, à défaut de pouvoir encore optimiser la gestion des instructions, on assiste plutôt à une multiplication des cœurs, au prix d'une explosion de la consommation électrique, du dégagement de chaleur et du coût de fabrication. Intel propose un Core i9 disposant de 10 cœurs physiques, qui tutoie les 200 watts à lui tout seul. Chez AMD, le fleuron de la gamme est actuellement le Ryzen Threadripper 3990X, un véritable monstre : un PC équipé de ce processeur à 4 500 $ peut atteindre une consommation de 1 000 watts quand il active ses 64 cœurs. Mais il se montre alors dix fois plus rapide qu'un Mac M1 sous CineBench et cinq fois plus rapide sous GeekBench.

Pour refroidir votre Threadripper, pensez à investir dans un ventilateur, comme ce modèle IceGiant ProSiphon Elite gros comme trois Mac mini…

Rien n'empêcherait aujourd'hui Intel de repartir aussi d'une page blanche. Elle en a d'ailleurs eu l'occasion en 1997 en rachetant à DEC sa famille de processeurs StrongARM, rebaptisée XScale. Elle n'a cependant pas trop su quoi en faire, et l'a revendue dix ans plus tard. Faute de succès des processeurs ARM dans le monde PC, Windows ARM n'a pas percé. Et puisque Windows ARM n'a pas percé, personne ne veut investir dans un processeur ARM pour le monde PC. Enfin, Qualcomm montre bien une certaine ambition dans le domaine, mais le fabricant vient juste de s'adjoindre les services d'anciens d'Apple pour tenter de rattraper son retard sur le processeur M1. Il est donc toujours aussi difficile de renoncer à ce qui fait l'essence de l'architecture x86, car tout l'écosystème du PC repose sur ces fondations, à commencer par Windows. C'est le serpent qui se mord la queue — pour le moment.

Verra-t-on un Mac Pro Apple Silicon ?

L'architecture ARM se prête facilement à la multiplication des cœurs, d'autant plus qu'Apple a organisé de longue date son système d'exploitation pour en tirer parti. Si Apple a le moindre doute sur la possibilité de caser toujours plus d'unités de calcul dans une puce, elle pourra s'intéresser à la microarchitecture Neoverse N1 qu'ARM diffuse depuis 2019. Le concepteur californien Ampere Computing en a tiré la puce Altra, dotée de 32 à 80 cœurs physiques (et bientôt 128). Grâce à une gravure à 7 nm, ce paquebot de 80 cœurs cadencés à 3,3 GHz, capable de gérer huit canaux de mémoire vive (contre six pour le Mac Pro actuel) et 128 lignes PCIe (contre 64 pour le processeur Xeon du Mac Pro, soit quatre fois moins de débit compte tenu de la différence de génération) se contente d'une enveloppe thermique (TDP) de 250W, à peine plus que le Xeon, dont les 28 cœurs tournent à 2,5 GHz.

Image Ampere Computing

Comme si un seul de ces cerveaux ne suffisait pas, Ampere a prévu la possibilité de les associer deux par deux. Des ordinateurs bi-processeurs, comme Apple a cessé d'en proposer depuis 2012. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle : selon les tests, la version 80 cœurs de l'Altra peut se montrer trois à cinq fois plus rapide que le Xeon, pour la moitié de son prix !

En attendant, la question du Mac Pro est une vraie épine dans le pied d'Apple. La marque est consciente que ce modèle est incontournable dans sa gamme, car il lui donne une légitimité auprès d'un public exigeant. Sans Mac Pro, sa gamme ne paraîtrait pas très professionnelle. Or jusqu'à présent, pour fabriquer un Mac Pro, ce n'était pas très compliqué. Il suffisait de faire une grosse boîte et d'y inclure un gros processeur produit par Intel. Apple a bien essayé d'expliquer aux professionnels qu'ils pouvaient se contenter d'un petit cylindre discret et silencieux, mais ça n'a pas marché : elle a dû se résoudre à leur proposer à nouveau un gros machin plein de vide avec une alimentation électrique digne d'une friteuse.

Le Mac Pro est gros, car il est plein de vide : ici, la moitié de son volume est occupée par les deux modules Radeon Pro Vega II Duo, une option à 12 000 €.

Mais au moins, Apple n'a pas eu à inventer le processeur qui va avec. Pour le plus puissant Mac Pro, le tarif public du Xeon W-3275M à 28 cœurs se situe aux alentours de 7 000 €. Intel en vend des palettes entières, car la plupart d'entre eux terminent dans des fermes de serveurs, où leurs nombreux cœurs font merveille pour servir plusieurs clients ou faire tourner plusieurs machines virtuelles en parallèle. Pour Apple, c'est juste un achat comme un autre, qu'elle rentabilise en vendant la machine au bon prix.

Mais voilà, pour équiper son futur Mac Pro d'un processeur à la hauteur de la gamme Xeon d'Intel, ou de leurs concurrents Threadripper d'AMD, Apple va devoir inventer son propre monstre de puissance. Et comme elle n'a sûrement pas l'intention de le vendre ensuite à ses concurrents, il faudra qu'elle rentabilise toute seule la recherche, le développement et la fabrication de ces processeurs. Elle a peut-être un projet secret consistant à envahir les centres de données, mais en attendant, la cible du Mac Pro ne semble pas suffisante pour rentabiliser l'investissement de base.

Faire des trous dans du métal, c'est bien, mais produire un processeur professionnel, c'est beaucoup plus compliqué… Image Apple

Il sera intéressant de voir quels seront les choix d'Apple en la matière. Multiplier les cœurs dédiés à l'intelligence artificielle (comme le Neural Engine) ou les cœurs GPU ne suffira pas à offrir une machine capable de se confronter à la force brute des modèles Intel ou AMD. On n'imagine quand même pas qu'Apple va proposer un nouveau Mac Pro doté d'un processeur x86 : ce serait reconnaître qu'elle ne peut pas concurrencer Intel sur le terrain de la puissance. Même à titre provisoire, ce serait un message négatif, dont Intel s’empresserait de tirer un profit médiatique.

Apple a-t-elle dans ses cartons un super-processeur à plusieurs dizaines de cœurs, peut-être pas rentable, mais capable de servir de vitrine technologique à Apple Silicon ? Un M1X, M1 Pro ou M2 qui serait ensuite adapté au reste de la gamme ? Va-t-elle développer des systèmes multi-processeurs en associant deux, quatre, voire des dizaines de ses petits M1 ? Va-t-elle développer ses propres cartes d'extension pour externaliser la puissance de calcul à la mode GPGPU ?

Et quand Apple aura résolu cette question, il lui en restera une autre : le design. On a entendu dire qu'elle réfléchissait à un Mac Pro de taille réduite. Cela signifierait qu'elle renoncerait à la possibilité d'offrir des emplacements pour des cartes d'extension, qui justifient à eux seuls le volume de l'actuel Mac Pro. Alors, retour au Mac Pro « poubelle » ou maintien d'un Mac Pro « camion » ? L'avenir s'annonce passionnant !

avatar machack | 

Bravo et merci pour cet article passionnant !

avatar Fredouille14 | 

vivement la suite 😎

avatar v_kowal (non vérifié) | 

Merci pour cet excellent article où l’on apprend plus sur la puce Apple

avatar melaure | 

Oui tout à fait, enfin sur les évolutions théoriques.

Pour revenir à Intel, je ne suis pas passé au CoreDuo car ce premier modèle était très imparfait, seulement 32 bits, pas plus de 3 Go de RAM, des limitations idiotes avec le recul, bref j'ai bien fait d'attendre les Core2Duo. Ici pareil le M1 est le premier jet, je crois sage d'attendre deux gen de plus, avec une partie GPU qui sera vraiment plus costaud, plus de RAM aussi, car bosser c'est bien, mais un peu de ludique en plus c'est sympa aussi.

Je retrouve quand même l'enthousiasme des premiers PowerPC (la aussi zappé le 601 pour passer directement au 604), et ça c'est c'est sympa. J'attend vraiment de voir des configs pro. A suivre.

avatar Fredouille14 | 

@melaure

pour le début de gamme, le M1 est déjà parfait rien à voir avec les coreDuo,
pour davantage de puissance, je te rejoins il faudra être vigilant aux limitations des premiers modèles

avatar imrfreeze | 

Merci pour cet article super intéressant !

Je vois pas comment Apple pourrait repartir sur un petit modèle au Mac Pro sans créer de scandale... La question de l’extension reste autonome.

avatar YetOneOtherGit | 

@imrfreeze

"Je vois pas comment Apple pourrait repartir sur un petit modèle au Mac Pro sans créer de scandale"

??? tu peux expliciter 😉

avatar imrfreeze | 

@YetOneOtherGit

Je voulais dire « modèle de Mac Pro » ! 🙂

avatar LeComFou | 

Merci pour l’article !
C’est peut être là où justement les milliards sur les comptes de l’entreprise permettront de rentrer dans le game des gros processeurs, sans nécessairement avoir besoin qu’ils soient rentables à développer.

avatar MdJdB | 

@LeComFou

Ce serait intéressant mais ça ne semble pas tellement être la politique d’Apple

avatar tempest | 

Comme toujours un article passionnant et étayé.
C’est quand mieux que des vidéos YouTube d’essais de voitures électriques avec des pubs putes à clic partout sous l’article…

avatar Ro | 

@tempest

Haha mac4ever grillé

avatar cv21 | 

Pour ma part, plus il y a de crèmerie... un truc comme ça.

avatar Furious Angel | 

@tempest

Je ne vois pas l’intérêt d’opposer les deux. Ces deux axes sont intéressants. Perso j’aimerais beaucoup voir MacG se lancer dans des vidéos bien produites, façon Nowtech, Steven, The Verge ou MKBHD.

avatar tempest | 

@Furious Angel

Moi les vidéos de tests ça me saoule. Je n’ai pas le temps de regarder ce genre de truc et c’est cher et long à produire. Un bon article texte et photos c’est priceless à mes yeux. Idem les podcasts que j’adore au demeurant et bien ceux de MacG j’ai du mal à les écouter. Paradoxalement l’informatique ça se lit plus que ça ne se regarde en video. Mais ce n’est que mon ressenti.
Je lis aussi le concurrent mais je dirais que MacG est « Le Monde » quand l’autre est « 20 minutes ». Des brèves et des milliers de pub 😉

avatar sdick | 

@tempest

100% d'accord pour les articles à lire plutôt qu'à visionner, parce qu'on peut d'avantage de concentrer sur le contenu plutôt que sur la forme, parce qu'on peut les lire offline et sans écouteurs (dans le train ou en avion par exemple), parce qu'on peut prendre plus de temps pour les chapitres qui nous intéressent et survoler ceux qui ne nous intéressent pas, ... et puis ça prend moins de place sur les serveurs AWS et moins de bande passante, c'est meilleur pour la planète

avatar Dokker | 

@sdick

+1 👍

avatar Paul Position | 

@tempest

Pourquoi choisir ? Pourquoi les opposer ?

Pouvoir picorer entre les deux, est bel et bon.

avatar YetOneOtherGit | 

@Paul Position

"Pouvoir picorer entre les deux, est bel et bon."

Peut-être un rien d’exigence intellectuelle?

Mac4Ever c’est l’approche people tabloid, MacGe l’exigence.

Rien que dans la qualité rédactionnelle et la maîtrise de la langue, il n’y a pas photo.

Mac4Ever c’est un site putassier signe des dérives du temps 🤢

avatar cecile_aelita | 

@YetOneOtherGit

« Mac4Ever c’est un site putassier »

Toi...j’aime de plus en plus tes commentaires et tes avis 😁😁!!
Aaaah « LE » Didier ... il est rigolo remarque ... le bonhomme qui essaie de t’expliquer que les voitures électrique c’est super bien et tout (les exemples que je vais citer sont véridict et vérifiable sur la vidéo de test de la ford mustang) :
Le mec il t’explique que pour être serein dans son trajet en électrique ... il a dû couper le chauffage (plein hiver ... trajet de montagne ... donc genre 5° dehors) ... et il roulait en gants et en bonnet tellement il avait froid 🤣🤣🤣!
J’ai fait la remarque ... je me suis fait défoncer « nan mais tu critiques alors que t’as jamais essayé etc » bah ouais mon gars... pas besoin d’essayer pour voir que si tu dois mettre un bonnet et des gants et rouler à 100km/h sur l’autoroute pour arriver chez toi sans panne sèche, on peut dire que c’est de la merde 🤣🤣!
Par contre Apple ils dégustent avec lui 🤣🤣!!
Après je comprends... son lectorat est principalement constitué de trolls donc il leur donne ce qu’ils veulent lire mais ça me fait rire quand je l’entends sur le podcast (ORLM) se plaindre qu’Apple ne veut plus leur prêter de machine etc ... bah oui mais mon gars ... tu les defonces tout le temps sans la moindre objectivité ... les Mac M1 c’est de la merde apparement parce que ça ne gère pas 2 écrans externes... bah oui mais en même temps ... c’est pas la cible de ce produit mon coco !!
On ne peut pas mettre 32Go de ram sur ces machines ... donc c’est pas normal etc ... non mon gars c’est des machines d’entrée de gamme ^^.
D’ailleurs même Oliver Figara se fou de sa gueule maintenant avec plein de pics qui me font pleurer de rire à chaque fois :
- le Jean Pierre Coffe de la tech
- vas y Didier, dis le ... « c’est de la meeeerde »
- on a fait cette rubrique juste pour toi Didier, pour que tu puisses te lâcher et dire que c’est de la merde

A chaque fois j’en peux plus 🤣🤣!!

avatar YetOneOtherGit | 

@romainB84

"Jean Pierre Coffe"

La différence c’est que Jean Pierre Coffe était un fin connaisseur des sujets qu’il abordait contrairement à Didier Pulicani qui est le roi de l'ultracrépidarianisme. 🤢

Après il à trouver la ligne éditoriale lui permettant de faire avec ses grandes faiblesses.

avatar cecile_aelita | 

@YetOneOtherGit

Je vois que tu l’apprécies autant que moi 🤣🤣

avatar YetOneOtherGit | 

@romainB84

"Je vois que tu l’apprécies autant que moi 🤣🤣"

Le populisme ce n’est pas ma tasse de thé 🧐🥸

avatar cecile_aelita | 

@YetOneOtherGit

Tu vas avoir des gros problèmes toi ici 🤣🤣

avatar YetOneOtherGit | 

@romainB84

"Tu vas avoir des gros problèmes toi ici 🤣🤣"

Dans les commentaires évidemment avec certains représentants de cette engeance, mais dans l’éditorial absolument pas.

MacGe est une référence devenue rare dans un travail d’actualité technologique, toutes plateformes confondues.

avatar cecile_aelita | 

@YetOneOtherGit

Je parlais uniquement des commentateurs moi 😁

avatar Krysten2001 | 

@YetOneOtherGit

Toujours les mots justes 😎😉

avatar imrfreeze | 

@YetOneOtherGit

C’est excessif ! On peut ne pas être fan du style sans nier ses compétences ni partager son avis

Moi je trouve ses vidéos de test de matos bien foutues et quand j’ai un appareil dans les mains je me rends compte que ses critiques sont souvent justes.

avatar YetOneOtherGit | 

@imrfreeze

"C’est excessif !"

Yep 😂

avatar oomu | 

@Paul Position
"@tempest
Pourquoi choisir ? Pourquoi les opposer ?"

dans un univers d'énergie infini, je vous dirai que je veux TOUT à la fois (vidéo/podcast/article ecrit/spectacle vivant devant les locaux de macG)

mais dans une réalité de limites et de compromis, je préfère et de TRES loin, un article écrit que vidéo.

La vidéo m'impose un rythme, une concentration plus grande, et une dépense en batterie du mobile/tablette/etc plus importante qu'un article écrit, que je peux lire tranquillement, remonter d'un paragraphe si j'ai un doute, etc.

La vidéo n'est pas le segment idéal pour la compréhension et l'analyse: elle vous impose sa temporalité.

j'ai lâché l'actualité télé y a des décennies, ce n'est pas pour la soutenir ou la financer sur des sites comme macG.

L'écrit doit rester la norme.
Le contenu vidéo à la "TheVerge" (très bien produit, gros moyens derrière) pour des cas particulier, qui font sens, avec TOUJOURS la version texte à coté. Ce que fait justement TheVerge.

avatar zoubi2 | 

@tempest

"Moi les vidéos de tests ça me saoule"

Moi aussi...

avatar Furious Angel | 

@tempest

Chaque format a ses avantages. Le texte est bien pour poser et architecturer des idées. Le podcast est bien pour creuser un sujet, c’est probablement le format le plus intéressant pour ça. La vidéo permet de mieux faire « vivre » le produit ou le propos. Se contenter d’un seul format est dommage.

avatar YetOneOtherGit | 

@Furious Angel

"Le podcast est bien pour creuser un sujet"

Comme quoi, pour moi c’est l’exact contraire : la profondeur appartient à l’écrit.

Aucune vidéo ne peut atteindre, pour moi l’efficacité, d’un bon papier d’AnandTech 🤓

Après il y a les captation de conférences mais c’est un autre format.

avatar Furious Angel | 

@YetOneOtherGit

Le podcast est souvent une discussion ou une interview et ça fait naître des choses que je ne retrouve jamais à l’écrit. Un podcast fait souvent une heure. Déjà c’est extrêmement rare qu’un journaliste puisse faire une interview d’une heure, et s’il peut le faire, après il a toujours (même sur internet) des contraintes de forme, de longueur, des choix à faire etc… Pour la F1 que je suis d’extrêmement près, le podcast officiel avec des interviews donne des choses qu’on ne lit/voit jamais ailleurs.

avatar YetOneOtherGit | 

@Furious Angel

"Le podcast est souvent une discussion"

Ok tu parlais de ce format là, oui ça peut être intéressant si les participants sont au niveau 😎

avatar oomu | 

la profondeur appartient à l'écrit, oui.

on tourne autour de ce sujet depuis bien longtemps et on revient toujours à ce constat: l'écrit est le meilleur format pour la profondeur : pour tout contenu qui demande de le digérer et de l'analyser pour en saisir les nuances.

parce qu'il permet un rythme d'absorption propre à chacun.

avatar YetOneOtherGit | 

@oomu

"la profondeur appartient à l'écrit, oui."

Et l’écrit reste aussi un outil fantastique pour penser avant d’agir.

La tentation de sauter sur un ordinateur pour faire avant de penser est un drame de l’époque.

Par exemple dans le cadre du dev : un tableau ou une feuille de papier restent les outils les plus puissants analyser un pb 😎

avatar YetOneOtherGit | 

@Furious Angel

"Se contenter d’un seul format est dommage."

Je dirais plutôt croire que seuls les formats correspondants à ses goûts personnels sont légitime, c’est dommage.

Je comprends parfaitement ton goût pour ce type de format même s’ils ne correspondent pas à mes attentes 😉

avatar Furious Angel | 

@YetOneOtherGit

Ce que je veux dire c’est que se résumer à « tel format est mieux que tel autre », c’est un peu simpliste. Tout dépend ce qu’on fait du format.

Et chaque format a ses sous genres. L’écrit va de la brève au papier d’analyse, la vidéo peut être un test monté et bien écrit ou un live qui apprend à réparer un produit… Chacun permet des choses que l’autre ne permet pas.

D’ailleurs c’est pour ça que la radio n’a pas tué la presse écrite, puis que la télé n’a pas tué la radio.

avatar cecile_aelita | 

@Furious Angel

+1
Ça serait top c’est clair.

avatar YetOneOtherGit | 

@Furious Angel

"Je ne vois pas l’intérêt d’opposer les deux"

Même pas besoin de les opposer la différence d’ambitions saute aux yeux.

Mac4Ever c’est la vulgarité putassiére.

La même différence qu’entre le monde et gala 😎

avatar ech1965 | 

Malvoyants et malentendants, il en faut pour tout le monde... étant de la 2ème catégorie, vous connaissez ma préférence...

avatar cecile_aelita | 

Super article !!!

avatar TheRV | 

Super article, merci! Et le dimanche au réveil ça fait plaisir, plus de temps à y consacrer qu’en pleine semaine :)

avatar Ndrix68 | 

Apple la déjà démontré a plusieurs reprises, elle anticipe énormément. Elle doit avoir une feuille de route pour les prochains processeurs. La question est de savoir jusqu'où va cette feuille? iMac haut de gamme ou MacPro?
Le risque de laisser un MacPro en Intel est faible car peu de monde s'y intéresse (qui connaît les Xeon et autre PCI) mais l'envie de montrer son savoir faire doit les titiller !

avatar YetOneOtherGit | 

@Ndrix68

"Le risque de laisser un MacPro en Intel est faible"

Ils ont officiellement annoncé une transition complète de l’offre sous ARM en 2 ans 😉

avatar fornorst | 

@YetOneOtherGit

Et en plus de ça, je ne les vois pas maintenir Rosetta2 ou un OS compatible macIntel pendant des années.
A $50 le M1, je les vois plus mettre 10 puces (probablement pas des M1, je pense que le MacPro sera un des derniers à passer sur Apple Silicon) dans un MacPro que de développer une puce spécifique. Dans cette gamme, la barrière au prix est moins importante.
A voir par contre si ils arrivent à obtenir des perfs importantes en multi puces comme ils l’ont en multi core (et en multi « CPU » comme l’est le M1)

avatar YetOneOtherGit | 

@fornorst

"je les vois plus mettre 10 puces"

Le die du M1 est relativement petit, ce ne sera pas une démultiplication des puces mais une intégration de plus d’éléments sur un die plus gros.

Au passage toujours se méfier des évaluations de coûts de ce type 🤑(Nous sommes sur une estimation des coûts de production simplement sans tenir compte de la R&D entre autre)

avatar fornorst | 

@YetOneOtherGit

Justement, augmenter la taille du die veut dire pas mal de R&D et un process de fabrication spécifique, tout ça pour une (toute) petite série. C’est pour ça que je vois plus du multi puce qui se baserait sur la même puce que les MBP 16 pouces qui devraient être plus costaud que le M1 (M1X, M2 ?)

avatar YetOneOtherGit | 

@fornorst

"Justement, augmenter la taille du die veut dire pas mal de R&D"

Nope c’est le fondeur qui sait faire cela implique juste plus de rejet durant le processus de fabrication et un coût de production supérieur.

Des die de grandes taille sont régulièrement produits par TMSC.

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