Comment Intel fait piétiner les Mac
AprÚs avoir débattu de l'absence des processeurs AMD dans les Mac dans un article précédent, tournons-nous maintenant vers Intel, le choix principal d'Apple depuis le milieu des années 2000. Mais avant de parler de la situation actuelle, un peu d'histoire.
Comment fonctionne un processeur
Intel a inventé le concept de microprocesseur au début des années 1970, avec le 4004, et son premier processeur « x86 » date de 1978. Le nom fait référence au nom de la puce, 8086, et au jeu d'instructions, qui a évolué depuis tout en gardant une rétrocompatibilité.
Le jeu d'instructions est l'ensemble des commandes que le processeur peut exĂ©cuter. Il en existe de plusieurs types : x86 (Intel, AMD), ARM (ARM, Apple, Qualcomm, etc.), 68000 (Motorola), PowerPC (IBM, Motorola, Apple, etc.)⊠Ils Ă©voluent rĂ©guliĂšrement, mais gardent gĂ©nĂ©ralement une rĂ©trocompatibilitĂ© : un processeur rĂ©cent accepte souvent les programmes Ă©crits pour un ancien CPU avec le mĂȘme jeu d'instructions.
Au fil des annĂ©es, le x86 a Ă©voluĂ© sous des marques successives : 80386 (le premier 32 bits), Pentium, Pentium Pro, Pentium 4, Core Duo, Core 2 Duo, Core i7, etc. Nous n'allons pas citer tous les modĂšles â ils sont trop nombreux â mais il faut retenir une chose : Intel fait Ă©voluer trĂšs rĂ©guliĂšrement ses puces. Et pour comprendre ce qui se passe actuellement, il faut parler d'architecture, de gravure, de cĆurs et de frĂ©quence.

L'architecture, en schématisant, est la base du processeur. Un CPU avec une architecture précise (par exemple Skylake actuellement) va disposer d'une liste d'instructions x86, qu'il va exécuter en un nombre de cycles précis. Le passage dans une nouvelle architecture (par exemple Sunny Cove) va modifier l'agencement interne des unités de calcul, de la mémoire cache, les instructions supportées ou le nombre de cycles nécessaires pour une instruction.
Le but, dans la majoritĂ© des cas, va ĂȘtre de diminuer le nombre de cycles pour accĂ©lĂ©rer les calculs. Changer d'architecture nĂ©cessite Ă©videmment beaucoup de R&D, et les concepteurs de CPU disposent d'autres mĂ©thodes pour amĂ©liorer les performances : augmenter le nombre de cĆurs, augmenter la frĂ©quence ou amĂ©liorer la gravure.
La premiĂšre solution n'est efficace que dans une certaine mesure : ajouter des cĆurs n'a pas d'impact sur tous les usages et augmente la consommation et le coĂ»t du CPU. La seconde a un impact direct sur les performances mais aussi sur la consommation. De plus, la frĂ©quence dĂ©pend en partie de l'architecture 1, ce n'est donc pas un levier totalement efficace.
Enfin, la gravure. On parle de x nm (nanomĂštres) pour indiquer la taille des transistors. Plus la valeur est faible (et donc plus les transistors sont petits), plus la consommation diminue (en thĂ©orie). AmĂ©liorer la finesse de gravure permet de mettre plus de transistors sur la mĂȘme surface (donc plus de cĆurs, de mĂ©moire cache, d'unitĂ©s, etc.) et d'augmenter la frĂ©quence (Ă consommation Ă©gale) ou diminuer la consommation (Ă frĂ©quence Ă©gale).

Intel n'utilise que deux leviers
Nous l'avons vu dans le premier article sur AMD, il est possible d'utiliser les quatre avancĂ©es simultanĂ©ment : les Ryzen 3000 utilisent une nouvelle architecture (Zen 2), une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e, plus de cĆurs (jusqu'Ă 16 en grand public) et une gravure plus fine (7 nm au lieu de 12 nm).
Or, depuis 2015, Intel n'exploite que deux leviers : augmenter la frĂ©quence et augmenter le nombre de cĆurs. Pour diverses raisons, comme l'absence de concurrence Ă l'Ă©poque et des choix malheureux dans le monde mobile, le dĂ©veloppement de nouvelles architectures a Ă©tĂ© mis en pause. La seule innovation dans ce domaine date de fin 2019 avec Ice Lake (le nom de la gamme mobile) et son architecture Sunny Cove2.
Vous vous demandez pourquoi Intel n'améliore pas la gravure ? Parce que c'est compliqué. Historiquement, Intel grave ses puces directement, sans faire appel à un fondeur externe comme TSMC, Global Foundries ou Samsung, au contraire d'AMD actuellement, ou d'Apple.
Pendant des années, la société avait une avance confortable sur ses concurrents (jusqu'en 2013 environ) avant de tout perdre rapidement. Le passage du 22 nm (Haswell, Core de 4e génération) au 14 nm (Broadwell, Core de 5e génération) a été horrible pour Intel, avec un rendement trÚs faible.
Pour bien comprendre : les CPU sont fabriqués sur de grands disques de silicium (les wafers) et le rendement est calculé en prenant le nombre de processeurs utilisables à la fin divisé par le nombre de processeurs gravés. Le but, évidemment, est d'avoir un rendement élevé, proche de 100 %.
Or, la gravure en 14 nm n'a jamais Ă©tĂ© parfaite, comme les pĂ©nuries rĂ©currentes de puces le montrent bien, mais surtout le passage en 10 nm, l'Ă©tape suivante chez Intel, a subi le mĂȘme sort. Intel a dĂ» abandonner son premier CPU en 10 nm (Cannon Lake) et les Core de 10e gĂ©nĂ©ration combinent des modĂšles en 10 nm (Ice Lake) et 14 nm (Comet Lake).

Skylake, encore Skylake, toujours Skylake
Vous lirez ou entendrez souvent qu'Intel n'innove plus, et c'est malheureusement en partie vrai. Depuis la sixiÚme génération Core (2015), la base ne change pas. Skylake (qui désigne ici l'architecture et la gamme de processeurs) était une nouvelle architecture qui succédait à Broadwell (un CPU vu dans quelques Mac portables) avec une gravure en 14 nm.
Ă l'Ă©poque, le haut de gamme possĂ©dait quatre cĆurs avec une frĂ©quence maximale de 4,2 GHz en mode Turbo (le Core i7 6700K), le tout avec un Ă©ventuel GPU de la neuviĂšme gĂ©nĂ©ration (la sĂ©rie 500). La septiĂšme gĂ©nĂ©ration (Kaby Lake) n'amĂšne⊠presque rien. La partie CPU ne bouge pas, mais monte (un peu) en frĂ©quence : 4,5 GHz dans le Core i7-7700K et ses quatre cĆurs. Les rares modifications concernent le GPU (sĂ©rie 600) : il gagne le dĂ©codage matĂ©riel du HEVC en 10 bits et quelques optimisations sur la frĂ©quence.
La huitiĂšme gĂ©nĂ©ration (Coffee Lake) ? MĂȘme chose. On reste en 14 nm, avec une augmentation de la frĂ©quence (5 GHz au maximum) et du nombre de cĆurs (six sur les Core i7). Mais les performances Ă frĂ©quence identique n'Ă©voluent pas. Le GPU gagne un petit U dans le nom (par exemple Intel UHD Graphics 630) qui indique juste la prise en charge des DRM (HDCP 2.2).
La neuviĂšme gĂ©nĂ©ration, Coffee Lake Refresh, ne change toujours rien. C'est du 14 nm avec une frĂ©quence Ă©levĂ©e (5 GHz) et plus de cĆurs (huit dans le Core i9-9900K). Le GPU, lui, ne bouge pas. Sur cette gĂ©nĂ©ration, un gros problĂšme survient : monter la frĂ©quence et le nombre de cĆurs a un impact direct sur la consommation. Un Core i7-6700K avait un TDP (en simplifiant, la consommation maximale) de 91 W, un Core i9-9900KS monte Ă 127 W et cette valeur est trop faible pour vraiment profiter du CPU. Il faut dĂ©brider le TDP â ce que les Mac ne proposent pas â pour tirer la quintessence du CPU, qui consomme alors plus de 160 W. Nous en arrivons aux dixiĂšmes gĂ©nĂ©rations (oui, il y en a deux) qui nĂ©cessitent quelques explications.

DixiĂšme ou dixiĂšme ? Mon cĆur balance
Nous venons de le voir, Intel vend grosso modo la mĂȘme chose depuis 5 ans. Skylake offrait d'excellentes performances en 2015 et offre toujours de bonnes performances en 2020. Mais il y a de la concurrence, que ce soit dans le monde du x86 avec les Zen 2 d'AMD ou dans le monde ARM avec les puces Ax d'Apple.
Le premier essai d'Intel en 10 nm, qui portait le nom de Cannon Lake (architecture Palm Cove), a Ă©tĂ© une vraie dĂ©bĂącle. Il s'agissait essentiellement d'un Skylake gravĂ© en 10 nm avec un GPU qui ne fonctionnait pas (dixiĂšme gĂ©nĂ©ration) et quelques instructions ajoutĂ©es (AVX-512). Sorti en catimini dans un NUC et dans un PC portable chinois, Cannon Lake a Ă©tĂ© rapidement poussĂ© sous le tapis, et son Ă©vocation amĂšne directement un silence gĂȘnĂ© chez Intel.
DeuxiĂšme essai, Ice Lake. Il s'agit de la vraie dixiĂšme gĂ©nĂ©ration, que l'on retrouve notamment dans les MacBook Air 2020. PremiĂšrement, Ice Lake inaugure une nouvelle architecture (Sunny Cove) qui offre des gains intĂ©ressants (jusqu'Ă 15 % dans certains cas). DeuxiĂšmement, le GPU gagne en puissance (64 cĆurs au lieu de 48 au mieux auparavant), en fonctions et en consommation.
Mais Ice Lake a un souci : la gravure en 10 nm. Intel ne maĂźtrise pas encore celle-ci et cantonne donc Ice Lake au monde mobile, avec des puces dotĂ©es de quatre cĆurs et des frĂ©quences conservatrices (4,1 GHz).
C'est lĂ que la seconde dixiĂšme gĂ©nĂ©ration intervient : Comet Lake. Attention⊠roulements de tambour⊠Intel continue de recycler Skylake. C'est du 14 nm, avec le mĂȘme GPU, le mĂȘme CPU qu'en 2015 et plus de cĆurs et de frĂ©quence. Comet Lake va monter Ă 5,3 GHz et 10 cĆurs (dans les machines de bureau, 8 cĆurs en portable), avec Ă©videmment la consommation associĂ©eâŠ
Globalement, Comet Lake n'a que peu d'intĂ©rĂȘt mais vous n'aurez de toute façon pas le choix : tous les constructeurs y passeront, Apple compris, ne serait-ce que parce qu'Intel arrĂȘtera la « gĂ©nĂ©ration » prĂ©cĂ©dente.

Les Lake du Connemara
Avant de parler du futur, il faut tout de mĂȘme Ă©voquer le fait qu'Intel essaye de proposer des choses intĂ©ressantes, comme le rĂ©cent CPU Lakefield. GravĂ© avec plusieurs technologies, il combine un cĆur puissant (Sunny Cove) avec quatre cĆurs qui consomment peu et offrent des performances faibles (Tremont, vu dans les puces Atom). Cette voie vous semble familiĂšre ?
C'est normal, c'est celle utilisée par ARM, Apple, Samsung et bien d'autres dans le monde mobile. Maintenant, parlons de ce qui va suivre, et c'est compliqué.
Il faut le rĂ©pĂ©ter : le 10 nm d'Intel n'est pas efficace. Actuellement, les puces en 10 nm tournent Ă des frĂ©quences significativement plus faibles qu'en 14 nm, et c'est un problĂšme. De façon plus concrĂšte, Sunny Cove (l'architecture des Ice Lake mobiles) ne devrait pas ĂȘtre proposĂ©e dans les machines de bureau.
Dans le meilleur des cas, Intel proposera en 2020 la gamme Tiger Lake, avec une nouvelle architecture (Willow Cove) qui amĂšnera le PCI-Express 4.0, une nouvelle gĂ©nĂ©ration de GPU (Xe) et quelques amĂ©liorations sur la mĂ©moire cache. Les puces Tiger Lake viseront les appareils mobiles mais aussi les ordinateurs de bureau, avec une gravure en 10 nm. En parallĂšle, un plan de secours en 14 nm (encore) existe : Rocket Lake. Et pour la suite, il y a aussi Alder Lake. Cette famille de CPU, attendue en 2021, ne sera peut-ĂȘtre d'ailleurs pas prĂ©sente dans les MacâŠ

Le probable abandon par Apple
Parlons d'Apple, qui utilise les processeurs d'Intel depuis une quinzaine d'années. Assez logiquement, les problÚmes du fondeur ont un impact direct sur les Mac : les portables évoluent assez peu, les machines de bureau encore moins. Le Mac mini coincé sur des puces de 8e génération montre bien le problÚme : la 9e et la 10e n'apportent pas de gains vraiment intéressants en dehors de quelques MHz.
La question qui se pose reste la mĂȘme que dans la partie sur AMD : pourquoi rester chez Intel ? SĂ»rement d'abord parce qu'Intel est un bon client pour Apple (ou Apple un bon client pour Intel). Apple n'a pas souffert publiquement de pĂ©nurie, Intel propose de temps en temps des puces un peu modifiĂ©es pour les machines ornĂ©es d'une pomme (c'est le cas des rĂ©cents MacBook Air, dotĂ©s d'un CPU plus compact) et mĂȘme si les performances Ă©voluent peu, elles restent globalement trĂšs bonnes.
AMD fournit une alternative tout à fait valable en 2020, mais passer chez le concurrent n'amÚnerait pas une vraie révolution. De plus, et cet argument est tout aussi valable que pour un passage chez AMD, les rumeurs sur une transition vers des puces ARM sont récurrentes.
Abandonner un partenaire de longue date pour un autre alors mĂȘme que le x86 (au sens large) pourrait disparaĂźtre des Mac semble Ă©tonnant. Nous allons nous arrĂȘter ici pour vous donner rendez-vous dans une troisiĂšme partie qui sera dĂ©diĂ©e aux puces ARM et aux choix possibles d'Apple. Mais la chose Ă retenir de ce long article, c'est que l'absence de mise Ă jour de certains Mac et l'Ă©volution assez faible des performances ces derniĂšres annĂ©es vient de mauvais choix d'Intel, qui n'avait pas anticipĂ© le retour d'AMD ni la montĂ©e en puissance des CPU de type ARMâŠ
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Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Intel a suivi une voie un peu particuliĂšre avec le Pentium 4. L'architecture Ă©tait optimisĂ©e pour une haute frĂ©quence, au dĂ©triment de l'efficacitĂ©. Malheureusement, Intel a foncĂ© dans un mur : la consommation, qui a limitĂ© la frĂ©quence en pratique.  â©
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Architectures et noms de code dĂ©signent parfois la mĂȘme chose. Skylake fait rĂ©fĂ©rence autant Ă la sixiĂšme gĂ©nĂ©ration de Core qu'Ă l'architecture, par exemple.  â©
TrĂšs intĂ©ressant merci. HĂąte de lire l article sur lâintĂ©gration probable des puces arm sur Mac.
Super intéressant en effet !
« Pour bien comprendre : les CPU sont fabriqués sur de grands disques de silicium (les wafers) et le rendement est calculé en prenant le nombre de processeurs gravés divisé par le nombre de processeurs utilisables à la fin. Le but, évidemment, est d'avoir un rendement élevé, proche de 100 %. »
Nâest ce pas plutĂŽt le nombre de processeurs utilisables divisĂ© par le nombre de processeurs gravĂ©s ?
Article trĂšs intĂ©ressant sinon đ
Article vraiment intéressant !
Vivement le prochain
Article trÚs intéressant.
NĂ©anmoins, un dessin valant parfois mieux quâun long discours, faire un schĂ©ma/tableau rĂ©capitulatif des architectures et « avancĂ©es » Intel ces derniĂšres annĂ©es aurait pu aider Ă mieux comprendre đ
@ric_anto
Ou pas. Je crois comprendre quâIntel essaye de noyer le poisson avec ses diffĂ©rents Lake !
đ„Ž
LES LAKE DU CONNEMARA
... whow putain đ€Ș
sinon bravo pour l'article en effet !
Super article !
Je serai curieux de savoir pourquoi Intel galĂšre autant sur la finisse de gravure quand les autres battent des records
@Hideyasu
Jâai cru comprendre que la façon de mesurer la taille des pistes prenait un bon petit facteur deux en fonction du fabricant, Ă la faveur dâIntel.
Ă vĂ©rifier nĂ©anmoins, il ne sâagit peut ĂȘtre que dâun Ă©cran de fumĂ©e consistant Ă essayer de nous cacher la noyade des feuilles de route dâIntel dans les diffĂ©rents Lake, et pas que du Connemara, mais aussi dâĂcosse, avec de vrais faux serpents de mer mythique dedans !
« Mais la chose Ă retenir de ce long article, c'est que l'absence de mise Ă jour de certains Mac et l'Ă©volution assez faible des performances ces derniĂšres annĂ©es vient de mauvais choix d'Intel, qui sâest dite quâelle pouvait vendre tranquille le mĂȘme produit repackagĂ© pendant 5 ans et sâest faite griller par la concurrence... »
Je me suis permis de corriger.
@Pyr0h
TrĂšs juste.
Et comme le repackaging est aussi une vraie institution dans le domaine des cartes graphiques, quâelles soient de chez Nvidia ou de chez AMD, les machines de bureau se retrouvent avec la double peine : rien de neuf niveau processeur, rien de neuf non plus niveau carte graphique !
@pim
Exactement. Du matériel correct d'il y a 5 ans donne encore pleine satisfaction ce qui n'était pas vrai il y a 15 ans de ça.
Les choses n'Ă©voluent plus de la mĂȘme maniĂšre et je ne pense pas qu'un hypothĂ©tique passage aux processeurs ARM soit si rĂ©volutionnaire en terme de gain de performances. L'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique peut grandement s'amĂ©liorer cela dit.
Moi je trouve ça pas plus mal, les machines ont une durée de vie supérieure et il n'est pas nécessaire de les remplacer tous les 3 ans
D'oĂč mes coup de gueule ici sur les discours concernant les performances soit-disant "nulles" des macs, des discours parfois extrĂ©mistes, que cela concerne le CPU ou le GPU. En vrai, la stagnation des CPU relativise les choses
En vrai les machines d'il y a 5 ans sont encore trÚs capables, et en vrai un PC équivalent a un Mac n'est au fond pas plus rapide, ou du moins pas significativement
AprĂšs il y a l'histoire du Mac Pro mais c'est une autre histoire
MBA, MBP, iMac et iMac pro sont d'excellentes machines, pour peu que l'on choisisse les bonnes options ( pas de HDD, pas de fusion drive, assez de RAM, etc)
@pocketalex
"les machines ont une durée de vie supérieure"
Je ne crois pas. Ou plus exactement, les Wintel nâont pas une durĂ©e de vie infĂ©rieure, lorsque la construction est de qualitĂ©, et des Wintel bien construits ne sont pas rares. LâentrĂ©e de gamme en plastique façon fourchettes jetables est en effet moins durable.
80386 et 80486 tout une époque ! Nostalgie...
TrÚs bon article, super documenté, merci !.
@Azurea
Toute une Ă©poque oui, mais perso je nâai pas la nostalgie des x86 :)
Ă lâĂ©poque mes hĂ©ros câĂ©tait m68k, puis les processeurs RISC (mùùtin, quel pipeline !)
Super article merci.
Et la loi de Moore ? đ€Ł
@TheRV
Moore il a Ă©tĂ© enterrĂ© par Intel depuis bien longtemps đ
@Hideyasu
Une loi basĂ©e sur une suite gĂ©omĂ©trique de raison 2 ne peut que finir par manger tous les Ă©lectrons de lâUnivers connu ou par disparaĂźtre...
A priori, lâUnivers est toujours lĂ ! đ
Super article.
Il manque nĂ©anmoins un point : pourquoi dĂšs le dĂ©but lâarchitecture dâIntel 4040 et x86 est mauvaise, et pourquoi lâarchitecture Risk des processeurs ARM, Motorola et PowerPC est bonne ? Et comment Intel a rĂ©ussit avec une mauvaise architecture, en intĂ©grant peu Ă peu les bonnes idĂ©es de la bonne architecture ?
Câest un thĂšme rĂ©current dans la technologie : ce nâest pas toujours le meilleur qui gagne, VHS contre betacam en tĂ©moigne.
Si maintenant le meilleur perdant regagne une manche contre le pire gagnant, que faut-il en penser ? Câest bonnet blanc et blanc bonnet, ils vont tous se fracasser contre le mur quantique, Ă la fin. Personne ne pourra descendre en dessous de 3 nm, câest la fin de la loi de Moore (le fameux directeur dâIntel).
Sauf si Intel essaye de jouer la montre et a une solution pour sortir de lâimpasse du silicium. Et quâils ont toutes leurs ressources sur ce projet, en secret. Un processeur utilisant des photons au lieu dâĂ©lectrons, ne chauffant pas, et permettant de continuer Ă descendre encore plus bas dans la finesse de gravure. Câest une hypothĂšse optimiste, lâhypothĂšse pessimiste Ă©tant de dire quâils nâont aucune solution et quâils savent que câest la fin !
@pim
En tout ca ne me fait pas plus aimer ceux qui crachait sur le PowerPC en 2006.
Ca fait 15 ans quâIntel stagne aprĂšs un gros saut entre le Pentium IV et le Core, mais pendant ce temps le Power des serveurs AIX sur lesquels je bosse a monstrueusement Ă©voluĂ© lui ! Je nâai aucun doute quâun dĂ©rivĂ© PowerPC de ces processeurs power 7/8/9 aurait Ă©tĂ© trĂšs puissant lui aussi ...
Tous ça pour une pure question de marge, on prive le macuser du meilleur de la techno ... a voir si ça change avec ARM ...
@melaure
"Tous ça pour une pure question de marge, on prive le macuser du meilleur de la techno .."
Et fait, câest LA question de tout commerceâŠ
@melaure
Le passage a ARM est aussi un pari risquĂ©, car aprĂšs toutes ces annĂ©es de progression, ce design est-il ou pas arrivĂ© au moment de lâessouflement ? Le A13 nâest pas tellement plus puissant que lâA11 ... il va falloir vraiment que la suite monte plus sĂ©rieusement en perf.
Le ARM des iphone et iPad est taillé pour les usages Smartphone et tablettes
A quoi bon un A14 qui serait 2x plus rapide qu'un A13 ? Aucun intĂ©rĂȘt, tout tourne dĂ©jĂ a fond sur iPad 7, l'iPad de base...
Une fois les Axx dans un Mac, la il y aura un intĂ©rĂȘt, et lĂ tu aura des surprises
@pim
Câest pas tant quâelle Ă©tait mauvaise, dans les annĂ©es 80, tous les procs Ă©taient des CISC.
Bon, la gestion de la mĂ©moire par des segments Ă©tait, de mon point de vue, vraiment pourrie, mais câest pas si grave.
Ce qui a rendu le x86 complexe au fil des annĂ©es, câest la rĂ©tro-compatibilitĂ©.
Certes, cotĂ© pile câest durable (un programme DOS a pu tourner sur des gĂ©nĂ©rations de cpu sans modification), cĂŽtĂ© face, ça oblitĂšre une partie des gain dâinnovations disruptives, comme les architectures RISC apparues dans les 90â.
Sans compter que 95% des PCs de lâĂ©poque tournent sous Dos ou Windows. Donc la rĂ©tro compatibilitĂ© devenait quasi obligatoire pour quâIntel ne se coupe pas de son parc de clients. Le couple Wintel nâa pas le mĂȘme ADN quâApple, qui nâhĂ©site pas Ă rĂ©aliser des transitions perçues comme risquĂ©es (68k/PPC/X86/x64).
Intel était donc condamné à garder ses vieilles instructions x86, plus toutes celles rajoutées en cours de route (vous avez dit MMX?), pour que les programmes tournent toujours.
Sur le CPU, il a bien fallu amĂ©liorer lâarchitecture, ce qui voulait dire passer en RISC. Aujourdâhui, un x86, câest un processeur RISC avec un traducteur CISC autour. Tu mâĂ©tonnes que le TDP crĂšve les plafonds.
Il paraĂźt que ça va mieux avec les instructions x64, mais... les CPU doivent toujours ĂȘtre capables de faire tourner du x86, Win32 oblige...
Perso, je regrette les PowerPC pour leur beautĂ© intĂ©rieure, mais Apple a eu raison de changer, la roadmap dâIBM (seul survivant de lâaventure PPC) est clairement axĂ©e grosse artillerie (power8, ça RoX!), aux antipodes des besoins dâApple.
Avec ARM, on renoue avec des chouettes designs, quand ça arrivera sur Mac ce sera casse-pieds pour le dual boot, mais on fermera la parenthÚse Intel.
A+
@sebasto72
Wow merci pour ce commentaire.
@iftwst
Ă votre service đ
@sebasto72
Superbe, merci !
Excellent article de synthĂšse qui rĂ©ussi a ĂȘtre dĂ©taillĂ© sans tomber dans des dĂ©tails trop techniques (auquel je ne comprendrais rien de toute façon đŹ)
Le cas Intel me fait penser Ă toutes les grosses boites oĂč jâai bossĂ© ou la plupart des promotions se font moins sur les connaissances techniques que sur la fourberie et le bullshit en politique interne. Quand les derniers Ă avoir une vision produit quittent le navire, on voit vraiment le vide sidĂ©ral des bullshitters mais câest trop tard.
En espĂ©rant quâApple ne finisse pas comme ça...
Dois je comprendre de cet article que rien ne sert dâattendre les Intel 10 pour le Mac mini ?
du coup la promo du Mac mini hier était super intéressante ?
@guyotlo
Si le possible gain en gpu.
Jâai dit possible hein si la nouvelle architecture est adoptĂ©e.
@guyotlo
Je me pose la mĂȘme question. Jâai gardĂ© mon MacBook Pro 2010 jusquâĂ ce jour, mĂȘme sâil rame sĂ©vĂšre. Si jâachĂšte un Mac de bureau aujourdâhui, jâaimerai aussi le garder 10 ans.Mais est-ce quâil sera compatible avec les futurs Mac ARM ?
Jâavais fait lâerreur dâacheter le Power Mac G5 Ă lâĂ©poque. Je ne veux plus refaire ce genre dâerreur !
Super article, sinon ! Jâattends avec impatience la 3Ăšme partie ! đȘ
Merci pour cet article fort intéressant.
Vivement la suite avec lâARM (et les problĂšmes de transition / rupture que ça risque dâamener).
Personnellement, je regrette les puces PowerPC et quand je vois le dernier Mac Mini je regrette encore plus les PowerPC qui sur certaines fonctions Ă©tait plus rapide que les puces d'Intel cela se voit Ă l'affichage sur les fenĂȘtres et je trouve que cela rame vraiment quand il faut attendre lĂ oĂč avec les PowerPC cela semblait plus rapide. Ajouter des coeurs CISC oblige Ă exĂ©cuter toutes les instructions avant de faire repartir le cycle et chez des processeurs RISC tout se faisait en mĂȘme temps car moins d'instructions mais plus d'activitĂ© ! EspĂ©rons que aller vers les ARM sera plus profitable au Mac qui est gourmand en process et pas en mĂ©moire ! On a dĂ©jĂ vu cela !
Effectivement ouvrir des fenĂȘtres, les dĂ©placer, dĂ©placer des fichiers, renommer des fichiers... Tout cela est bien plus lent que sous Maverick
Pas sûr que ce soit un problÚme de CPU, plutÎt de driver disque et de codage du Finder
Mais c'est plus lent et plus lourd qu'avant oui
D'oĂč cette impression que le PC sont plus rapide, la gestion des fenĂȘtres de Windows est quasi instantanĂ©e, ça donne un sentiment de nervositĂ©. Un faux sentiment, mais il est lĂ
TrÚs intéressant, merci. Je comprend mieux maintenant pourquoi la gamme des MacBooks n'a pas beaucoup évoluée.
Lâarticle se termine par la montĂ©e en puissance des puces ARM.
Mais jâai lâimpression quâARM partait de plus loin. Depuis des annĂ©es, Intel stagne, ARM progresse. Mais ARM ne va-tâelle pas arriver comme Intel Ă un plateau ?
La sortie du dernier iPad Pro qui nâa bĂ©nĂ©ficiĂ© quâun petit Z sur son A12, rejoint un peu le Mac Mini qui en 2 ans, nâa pas non plus changĂ© de processeur...
@BingoBob
Effectivement, au niveau gravure, tout le monde va se prendre un mur. Et du coup, avoir la bonne architecture va ĂȘtre plus que jamais essentiel ! Abandonner le CiSC simulĂ© pour du RISC pur, et abandonner toutes la rĂ©tro compatibilitĂ© x86 et MMX pourrait faire une sacrĂ©e diffĂ©rence.
Un autre point pose actuellement problĂšme Ă Intel : les fameuses failles spectre et compagnie. Toutes les optimisations faites depuis vingt ans sont en train dâĂȘtre abandonnĂ©es une Ă une. Sans ces optimisations, tous les processeurs Intel depuis se prennent une rĂ©duction de 30 % de leur puissance. Encore un autre argument qui montre quâil faut repartir de zĂ©ro.
On parle beaucoup d'un hypothĂ©tique Mac Arm, mais on n'a comme rĂ©fĂ©rence, actuellement, que les processeurs Axxx des Iphone/Ipad, qui sont tout de mĂȘme des machines destinĂ©es Ă fonctionner sur batterie, et trĂšs petites. Si on image une machine avec le gabarit d'un mac mini par exemple, ou un Imac, on peut imaginer un processeur plus gros, voire plusieurs pour faire tourner la machine, adaptĂ© justement Ă un pc. Quand on sait que l'ipad pro se compare Ă des pc portables, on peut imaginer ce que donnerai un processeur, voire plusieurs, Axxx sur une carte mĂšre plus grosse, avec un GPU adaptĂ© etc... Qui nous dit mĂȘme que ces processeurs n'intĂ©greront pas les instructions x86 pour Ă©muler correcter les logiciels non compatibles, ou mĂȘme windows. Qui nous dit mĂȘme, que windows ne sera pas compatible avec ces mac ? Ca serait dans l'intĂ©rĂȘt de Microsoft de rendre compatible ces machines pour vendre des licences Offices et Windows. Bref, on verra bien, mais je pense qu'au delĂ de tous nos fantasmes, on risque d'ĂȘtre surpris quand ça arrivera. Qui avait prĂ©vu le switch Intel aussi rapidement par exemple ?
Je vois par exemple les Axxx actuels comme Ă©tant les processeurs de la gamme Atom qu'on voyait dans certains pc lowcost il y a une dizaine d'annĂ©e. MĂȘme si le A13 est dĂ©jĂ bien puissant, mais il n'est exploitĂ© que dans des matĂ©riels riquiqui avec la contrainte de l'autonomie etc....
@Boboss29
đđ»
Qualcomm a bossé avec MS pour sortir un proc ARM spécifique pour Windows...et sans compter, vu le prix du produit final, la Surface Pro X.
Avec un rĂ©sultat assez...moyen. MĂȘme pour les apps natives.
Alors on peut toujours se rassurer et dire que câest la faute de Windows, mais bon Windows sur Arm existe depuis longtemps.
Jâai des doutes que Apple puisse faire des miracles avec MacOs sur Arm.
Il semblerait mĂȘme ( je mets la conditionnel parce que jâai vu lâinfo pas la preuve ) que la Surface Go 2 avec le intel m3 soit plus rapide que la Surface X.
@Boboss29
Il y a beaucoup dâhypothĂšses.
Ă ce stade on ne sait pas grand chose.
Mais on peut jeter un coup dâĆil sur la trajectoire de macOS depuis quelques annĂ©es. La mĂ©tĂ©o nâest plus Ă des usages lourds depuis longtemps, sauf quelques niches dans des niches. La mobilitĂ© grand public est trĂšs dominante dans lâorientation dâApple.
Donc mĂȘme si le prix Ă payer est un niveau de performances moindre et pas de dual boot, si Apple parvient Ă proposer des portables macOS ayant 20 heures dâautonomie et dotĂ©s de la riche logiteque iOS plus ou moins bancalement adaptĂ©e Ă macOS en plus dâapplications macOS recompilĂ©es telles que Office, FinalCut et dâautres... ma foi...
Rien nâinterdit de conserver les desktop avec des processeurs desktop par ailleurs, pour les niches de niches, mĂȘme si ça implique dâavoir des applications compilĂ©es pour deux architectures. La mĂ©canique de code intermĂ©diaire recompilĂ© en natif par lâAppStore est dĂ©jĂ en place pour iOS, pourquoi pas pour macOS Ă©galement ?
Je trouverais ça intéressant pour ma part. Il y aurait un vrai truc unique et particulier à ces machines et ce constructeur, à part un macOS vieillissant et délaissé.
@fte
Assez dâaccord.
La question qui se pose câest Apple va elle en plus macOs, iPad Os, watch Os, Tv Os, et iOs se farcir en plus un macOs arm...sans compter que les gens vont vouloir utiliser des anciennes app sur un mac Os arm...MS a essayĂ© avec le rĂ©sultat quâon connait.
Certes les utilisateurs de mac Os sont 10 fois moins nombreux que Windows, et dans cette petite frange, les utilisateurs de MacOs arm, seraient encore une plus petite sous catégorie...néanmoins ça ne les rends pas spécialement technophiles.
Lâautre fantasme câest lâautonomie, est ce que 20 h vont vraiment ĂȘtre un argument ultime..aujourdâhui on arrive avec un macbook air Ă une autonomie dâune journĂ©e de travail sans chargeur, les gens vont ils faire les concessions que va demander ARM juste parce quâils ont la flemme de recharger la nuit ?
(Les rĂ©sultats sur Windows sont assez moyens, on sâaperçoit quâun Os desktop câest pas un Os mobile et que si on tire sur un proc ARM et bien ça consomme aussi, que ce soit la Surface pro X ou les machines de Lenovo ou le Samsung galaxy book qui est plus prĂšs des 11 h que des 20)
@rolmeyer
"Lâautre fantasme câest lâautonomie"
Oui et non. Peut-ĂȘtre. :)
Mon ThinkPad peut tenir entre 2 heures et 12 heures. Pleine puissance, luminositĂ©, et Photoshop et Lightroom, il sâĂ©croule. Ce nâest pas son usage premier. Ăconomie dâĂ©nergie max, luminositĂ© abaissĂ©e, office, notion, evernote, bref, productivitĂ© machin, il tient la journĂ©e.
Il y a cependant une trĂšs grande diffĂ©rence entre lâautonomie de mon ThinkPad en rĂ©glage Ă©conomie et lâautonomie de mon iPad. Je sais que lâiPad va tenir la journĂ©e. Le ThinkPad, je dois gĂ©rer, je dois y penser. Battery anxiety...
Câest absolument un des arguments principaux qui a pesĂ© dans la balance pour mon choix dâun iPad.
Peut-ĂȘtre que câest un fantasme.
Mais je crois quâApple a plus de chance de produire un notebook arm avec une autonomie supĂ©rieure et avec une logiteque qui suive que Microsoft, du moins dans les une ou deux annĂ©es qui viennent.
Jâai en fait plus de facilitĂ© Ă envisager un Mac arm peu puissant mais avec une grande autonomie quâun Mac arm rivalisant avec un portable Intel (ou mieux, AMD) en terme de puissance. arm vraiment puissant sans exploser la consommation, ça doit encore ĂȘtre dĂ©montrĂ©.
Câest la seule chose qui me ramĂšnerait vers macOS actuellement...
@fte
Ton exemple est frappant mais va rester anecdotique. Tu crois vraiment que les acheteurs de Thinkpad vont se précipiter sur un macbook arm ?
Et lightroom, et photoshop sur arm, on va attendre, et longtemps.
Et si câest en Ă©mulation ça va tirer tellement sur la batterie quâon va perdre tout bĂ©nĂ©fice dâun augmentation de lâautonomie.
Un mec avec un macbook air ou macbook pro 2 ports TB qui a aujourdâhui 9 heures dâautonomie va pas acheter un macbook arm pour avoir 12 ou 14 heures.
Donc quâon en ait envie, oui, (et jâen fait partie ) que ce soit dans les prioritĂ©s dâApple pour les 3 personnes qui veulent ça jâai des doutes. ( dâoĂč le mot fantasme)
Quand Ă lâiPad son autonomie est bonne mais quand tu commence Ă taper dedans on arrive bien vite Ă une autonomie de Laptop intel.
Jâai un iPad pro 12.9 2018, en tablette jâavais une autonomie de...tablette, depuis que jâai le clavier Ă trackpad, elle a fondu comme neige au soleil, tout simplement parce que je fais des tĂąches plus lourdes et plus nombreuses, et je mâapproche de lâautonomie de mon macbook air.
@rolmeyer
"Tu crois vraiment que les acheteurs de Thinkpad vont se précipiter sur un macbook arm ?"
Bien entendu que non. Je pensais Ă lâactuelle base de clientĂšle Mac qui reste... et Ă quelques switchers potentiels (dont moi) en effet anecdotiques. Et surtout Ă de potentiels switchers dâiPad vers un Mac arm.
Et plus gĂ©nĂ©ralement je pensais Ă lâattractivitĂ© du Mac auquel il ne reste plus tant de caractĂ©ristiques uniques (les fameux USP) Ă part un macOS dĂ©laissĂ© par Apple.
@rolmeyer
« Un mec avec un macbook air ou macbook pro 2 ports TB qui a aujourdâhui 9 heures dâautonomie va pas acheter un macbook arm pour avoir 12 ou 14 heures. » câest quoi cette remarque ?đđ€Ł tout le monde veut plus dâautonomie donc ce sera le bienvenue.
« Quand Ă lâiPad son autonomie est bonne mais quand tu commence Ă taper dedans on arrive bien vite Ă une autonomie de Laptop intel.
Jâai un iPad pro 12.9 2018, en tablette jâavais une autonomie de...tablette, depuis que jâai le clavier Ă trackpad, elle a fondu comme neige au soleil, tout simplement parce que je fais des tĂąches plus lourdes et plus nombreuses, et je mâapproche de lâautonomie de mon macbook air. » cela va ĂȘtre corriger avec une MAJđ
Apple aurait du rester sur Power PC
et
HP n'aurais jamais du abandonner PA-Risc
La conclusion rĂ©sume bien la situation: Intel nâa pas vu les ARM arriver ni AMD revenir
@corben
Oui enfin ils ont aussi perdu de temps, de lâargent et des ressources Ă vouloir faire un processeur mobile. Cette obsession de faire un proc pour les tablettes et la tĂ©lĂ©phonie sâĂ©tant soldĂ© par un Ă©chec cuisant, les autres ont eu le temps de progresser.
(Depuis 2010 on nous promettait un tĂ©lĂ©phone sous Intel puis une tablette pour finir avec Intel abandonnant officiellement en 2016 avec 10.000 suppression dâemplois )
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