La France et les Pays-Bas veulent un régulateur européen des grandes plateformes
La France et les Pays-Bas lancent un appel commun à leurs partenaires de l'Union européenne pour la mise en place d'une autorité chargée de la régulation des grands groupes du secteur des technologies. Aucun n'est cité dans le document [PDF], mais il est assez facile de deviner le nom des principaux intéressés.
La proposition franco-néerlandaise demande que cette nouvelle autorité soit en mesure d'empêcher les plateformes de bloquer à la concurrence l'accès à leurs services, à moins d'une justification qui tienne la route. « Notre ambition commune est de mettre en place un cadre pour superviser l'empreinte économique de ces acteurs sur l'économie européenne, et être capable de les forcer à s'ouvrir », détaille Cédric O, le secrétaire d'État au numérique français.
Mona Keijzer, son homologue au sein du gouvernement néerlandais, indique quant à elle que les plateformes peuvent empêcher l'entrée de nouvelles entreprises sur leurs marchés, ce qui limite le choix des consommateurs et des entrepreneurs. Une pierre dans le jardin de Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission en charge notamment de la concurrence, invitée à en faire encore davantage pour rééquilibrer le rapport de force entre l'UE et les plateformes numériques.
Globalement, les deux dirigeants reprennent les propositions du Digital Services Act en cours de discussions au sein de la Commission européenne, et qui pourrait taper assez fort contre ces grands groupes (lire : Une « liste noire » européenne des grandes plateformes à réguler).
L’étau se resserre ...
« ... superviser l'empreinte économique de ces acteurs sur l'économie européenne, et être capable de les forcer à s'ouvrir... »
—— Cédric 0
L’incongruité du message et du messager saute aux yeux. Le verrouilleur qui prétend être capable de forcer l’ouverture. Le veilleur de nuit endormi au poste qui prétend superviser — qui, au juste, faisant quoi, quand, comment ? Même pour régler le trafic à un carrefour, il est impératif de comprendre les règles de priorité et savoir estimer le flot de bagnoles.
Ils n'ont pas le droit de toucher à Apple. Ils n'ont pas le droit !
Il est en effet important d’avoir un regard attentif et une possibilité contrôle sur la Fédération du Commerce dont les Vice-Rois actuels abusent beaucoup.
Les USA ont renoncés à leurs loi antitrust, il faut donc que le reste du monde s’en charge.
Sans oublier ceux qui avancent encore masqués comme l’espacé les énergies, l’eau...
Ils vont bien finir par se le sortir du cul, ce doigt ...... ou pas
Amusant... Les pays bas... Le second pays après l'Irlande qui est un paradis fiscal au niveau des taux d'imposition des géants de l'industrie et pas de du numérique 😫🙄🥺
Au Scrabble, l'EU pourrait, avec un peu de chance, avoir un total de 42 points ... TAXES en mot compte triple.
Cédric O 🙄
Et s'ils commençaient par supprimer les paradis fiscaux en Europe ?
Ils sont marrants.
Ils autorisent les paradis fiscaux et après ils sont outrés parce que de grandes entreprises non européennes en profitent aussi. 😳
Et tous les moutons de hurler
au loupaux GAFA avec les béliers malhonnêtes qui nous dirigent.