Supercopy, une extension Safari qui ajoute un raccourci clavier pour copier l’URL en cours
Nicolas Furno |

Supercopy (gratuit) est une nouvelle extension pour Safari qui ajoute une seule fonction : copier facilement l’URL de l’onglet en cours. C’est une action que l’on peut évidemment déjà réaliser, soit en enchaînant les raccourcis clavier ⌘L pour sélectionner l’adresse du site, puis ⌘C pour la copier, soit en effectuant un clic secondaire ou tap prolongé sur la barre d’URL, soit encore en passant par le menu de partage.

Avec cette extension, vous aurez deux méthodes encore plus simples : une icône dans la barre d’outils de macOS ou dans le menu des extensions d’iOS, iPadOS et visionOS, permet de copier directement l’URL. Pour les amateurs de raccourcis clavier, l’extension en ajoute un pour le faire sans toucher à la souris : ⌘⇧C.

Les extensions Safari sont obligatoirement associées à une app, mais celle de Supercopy n’a aucun intérêt (droite), tout se fait dans le navigateur. Notez l’icône ajoutée dans la barre d’outils, à droite de la barre d’URL (gauche).

L’extension fonctionne sur toutes les plateformes d’Apple où Safari existe, y compris visionOS. J’ai pu la tester sans encombre sur un Mac et un iPad, où le raccourci clavier fonctionne bien et c’est sans doute la meilleure option si vous avez l’habitude d’en utiliser. Le bouton ne me semble pas aussi pratique et rapide, mais vous pourrez aisément le masquer de Safari macOS et tout faire avec le raccourci clavier, sans modifier l’interface du navigateur web.

Supercopy est une app gratuite, sans achat in-app, ni abonnement et encore moins de publicité. Si vous avez l’habitude de copier des URL depuis Safari, c’est une extension qui mérite indéniablement un essai. Vous aurez besoin de macOS 13 ou iOS 17 au minimum.

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French Days : économisez gros sur les licences à vie d'Office et Windows 11 à partir de 10 €, plus que 2 jours ! 📍
Article sponsorisé |

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Xcode est-il devenu le maillon faible de la chaîne de développement d’Apple ?
Stéphane Moussie |

Tandis que tous les utilisateurs n’auront d’yeux que pour les nouveautés d’iOS 18 et de macOS 15 lors de la WWDC 2024, les développeurs scruteront avec autant d’attention les annonces autour de Xcode. Boite à outils indispensable sur les plateformes d’Apple, Xcode rythme le quotidien des créateurs d’applications, pour le meilleur et pour le pire. Et à entendre certains d’entre eux, c’est surtout pour le pire.

Image générée avec Adobe Firefly.

Tellement exaspéré par les problèmes qu’il rencontre tous les jours avec le logiciel, Christopher Saez a écrit une lettre ouverte dans laquelle il implore Tim Cook de « réparer Xcode ». « Au fil des ans, nous avons été témoins d’une dégradation constante de la qualité de cet outil essentiel à notre travail, ce qui affecte profondément notre expérience de développement », écrit ce développeur qui a douze ans de programmation iOS au compteur. Depuis sa publication en mars sur Medium, cette lettre a été « applaudie » (un signe d’approbation sur la plateforme) plus de 700 fois.

Les reproches que fait Christopher à l’encontre de l’environnement de développement (IDE) d’Apple sont multiples. De manière générale, il estime que sa fiabilité et ses performances se sont détériorées avec le temps. « Je ne me souviens pas d’une journée sans un plantage ou un bug étrange. C’est comme ça depuis des années, mais la situation s’est aggravée à partir de Xcode 14 [sorti en 2022, NDLR] », assure-t-il.

Cet avis est partagé par le développeur iOS de MacGeneration, Artem, qui se plaint de nombreux bugs non corrigés et de fuites de mémoire. « Xcode 15 a effectivement rendu la compilation et la coloration syntaxique un peu plus lentes. Et il arrive souvent que l’autocomplétion ne fonctionne pas », appuie le prolifique Sindre Sorhus interrogé par nos soins.

Un PC portable à 300 € pour tester sans prendre de RISC(-V)
Pierre Dandumont |

Le monde des puces RISC-V, un jeu d'instructions open source, évolue rapidement mais celui des périphériques, lui, est parfois plus compliqué. Et donc l'annonce d'un ordinateur portable équipé d'un système sur puce RISC-V est une bonne nouvelle.

Le MuseBook

Le MuseBook, attendu aux environs de 300 $, ne cible évidemment pas les MacBook Air, mais a tout de même quelques arguments. C'est un modèle doté d'un écran de 14,1 pouces (une dalle IPS en 1 920 x 1 080) de 1,36 kg. L'épaisseur est correcte (17,8 mm) et la connectique classique : un lecteur de cartes microSD, une carte Wi-Fi 6, une alimentation via USB-C, des ports USB-C et USB-A, etc. Le PC fonctionne sous GNU/Linux et est livré avec Bianbu (une distribution dérivée de Debian) mais accepte aussi Ubuntu.

Une connectique classique.

La configuration varie, mais il peut recevoir jusqu'à 16 Go de mémoire LPDDR4-2400 sur 32 bits (une mémoire un peu lente). Question stockage, la version de base dispose de 32 Go de mémoire eMMC (l'équivalent d'une carte SD) avec jusqu'à 128 Go en option. Un emplacement M.2 permet l'installation d'un SSD NVMe, mais il est un peu limité : deux lignes PCI-Express 2.0, soit 1 Go/s au maximum.

Un SoC RISC-V

La puce RISC-V est un système sur puce peu connu, un K1 de chez Spacemit, doté de cœurs X60. Il n'a pas de grosses prétentions : la société annonce des performances plus élevées qu'une puce ARM à base de Cortex A55, soit un cœur basse consommation assez lent. Même avec huit cœurs, la puissance développée devrait donc rester assez faible, probablement entre un Raspberry Pi 3 et un Raspberry Pi 4 sur un seul cœur et un peu au-delà sur plusieurs. La partie vidéo n'est pas détaillée, mais elle prend en charge OpenCL, OpenGL et Vulkan, avec la prise en charge du H.265, du H.264, du VP8 et du VP9 (encodage et décodage dans les deux cas). Comme le note CNX Software, la puce consomme visiblement peu, étant donné l'absence de refroidissement actif. Enfin, on peut noter une accélération IA, avec un NPU capable de fournir 2 TOPS, une valeur encore une fois assez faible.

Le système sur puce RISC-V.

Dans tous les cas, il ne s'agit pas de l'ordinateur portable parfait, mais le simple fait d'avoir des appareils équipés d'une puce RISC-V dans un format qui s'éloigne de la sempiternelle carte de développement façon Raspberry Pi demeure une bonne nouvelle, même si les performances restent faibles dans l'absolu.

La révolution RISC-V (1/4) : l

La révolution RISC-V (1/4) : l'Agence tous RISC

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Nik Collection 7 : la suite de retouche photo gagne en fluidité mais perd un plug-in
Stéphane Moussie |

Pour sa mise à jour annuelle de la Nik Collection, DxO s’est concentré sur la fluidité et les réglages locaux « U Point ». L’illustre suite de plug-ins photo gagne en vitesse grâce à une ouverture jusqu’à 30 % plus rapide des images, une fonction d’export rapide et un basculement immédiat entre les plug-ins. Plus besoin de revenir au programme hôte en effet, on peut finalement passer d’un plug-in à l’autre directement.

Nik Silver Efex. Image DxO.

Deux autres nouveautés fluidifient l’utilisation de la Nik Collection 7 : un moteur de recherche pour les filtres et les préréglages ; et l’intégration de Nik Viveza (ajustement local de la couleur et de la tonalité) dans Nik Color Efex (manipulation des couleurs et effets créatifs) en tant que filtre. En parlant de Nik Color Efex, ce plug-in s’enrichit d’un filtre TSL étendu pour modifier les plages de couleur avec le nouveau curseur Vibrance.

Les réglages locaux U Point se dotent quant à eux de trois outils supplémentaires pour des retouches plus précises : un outil de sélection polygonale, une pipette de sélection pour les teintes et des masques de luminosité.

Outil de sélection polygonale dans Nik Color Efex. Image DxO.

La Nik Collection 7, qui se greffe toujours à Photoshop, Lightroom, DxO PhotoLab ou Affinity Photo, ne comprend plus huit plug-ins, mais sept. Nik Perspective, qui permettait de corriger les défauts optiques, a été retiré « par souci de cohérence » vis-à-vis des autres. L’éditeur français justifie cet abandon par le fait que Perspective était moins utilisé que les autres et que les clients peuvent trouver en DxO ViewPoint une alternative (payante). Les utilisateurs existants de Perspective peuvent continuer à s’en servir en installant la nouvelle suite en parallèle.

En dépit de ce retrait, le prix de la Nik Collection 7 ne baisse pas, il augmente même de 10 € à 159 €. La note est d’autant plus salée que la version Essential de DxO PhotoLab n’est plus incluse depuis l’année dernière et qu’il n’y a plus de promotion de lancement comme à une époque. La mise à jour depuis la Collection 6 ou 5 coûte 89 €. Un essai gratuit de 30 jours est disponible.

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Une lobbyiste d’Apple pour l'Europe débauchée par OpenAI
Félix Cattafesta |

La directrice des affaires gouvernementales d'Apple pour la France et le Benelux s’apprête à plier bagage. Julie Lavet a annoncé son départ sur LinkedIn après 3 ans et demi en service avant d’officialiser son nouveau poste : lobbyiste pour l'Union européenne chez OpenAI, ou plus solennellement « responsable de l'engagement avec les États membres et des partenariats ».

Julie Lavet en 2020. Image : Twitter.

À ce poste, Julie Lavet va donc devoir représenter la start-up et en défendre ses intérêts en Europe. Ce passage est assez symbolique, OpenAI étant vu comme le leader d’une technologie ayant le vent en poupe là où Apple tarde à présenter ses nouveautés à ce niveau. « J’ai hâte de collaborer avec des esprits incroyables à travers l’Europe pour faire progresser la recherche et l’innovation en matière d’IA et orienter les politiques vers la construction d’une GenAI sûre qui profite à toute l’humanité », a-t-elle déclaré.

Le lobbying dans le domaine est important tant les IA génératives suscitent des critiques. Le monde de la culture s’est souvent montré hostile aux outils d’OpenAI, que ce soit les musiciens, les doubleurs, les graphistes… La question de l’utilisation de contenus protégés pour former des modèles soulève de nombreuses interrogations, d’un point de vue financier comme légal.

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Astuce : désactivez l'indicateur de confidentialité de macOS sur l'écran externe
Florian Innocente |

Apple a publié une page d'explications pour désactiver l'affichage de l'indicateur de confidentialité sur un écran externe. Il s'agit des petits points vert et orange qui apparaissent dans la barre des menus lorsqu'on utilise le microphone ou la caméra.

Apple donne un moyen de supprimer l'affichage de l'indicateur lorsqu'on utilise une application en plein écran sur le moniteur externe. Leur présence peut représenter une petite distraction visuelle, toutefois on restera informé de l'activité en cours puisque la loupiote sera toujours visible sur l'écran principal. Il existait déjà un moyen tiers pour l'enlever, mais à défaut d'être immédiatement accessible, la méthode d'Apple est pérenne. Elle nécessite d'avoir macOS 14.4 Sonoma.

macOS Monterey : le point orange de la discorde

macOS Monterey : le point orange de la discorde

Cette méthode fleure bon les astuces non officielles puisqu'il faut jouer, entre autres, du Terminal. Ce n'est toutefois pas compliqué et les quelques étapes à suivre sont détaillées sur cette page (qui n'a pas encore été traduite, cela viendra).

En résumé, vous devez d'abord démarrer votre Mac en mode Récupération macOS (sur Mac Intel, sur Mac Apple Silicon). Ceci fait, cliquez votre profil utilisateur et entrez votre mot de passe de session.

Allez ensuite dans le menu "Utilitaires"/"Utilities" et sélectionnez "Terminal".

Dans le Terminal, saisissez la commande suivante :

system-override suppress-sw-camera-indication-on-external-displays=on

Validez et un mot de passe de session vous sera probablement demandé. Dans le menu Pomme, sélectionnez "Redémarrer"/"Restart". Rendez-vous ensuite dans "Réglages Système" et "Confidentialité et sécurité". Puis cliquez indifféremment sur "Micropphone" ou "Appareil photo". Si vous avez bien suivi les consignes, une nouvelle option baptisée "Indicateurs de confidentialité" doit figurer dans la fenêtre avec un interrupteur pour la désactiver.

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