Ce soir, Google organisait son grand raout annuel, Google I/O. Et cette année, le mot la mode était évidemment IA, avec Gemini 1.5. Sundar Pichai, présent sur scène devant de nombreux développeurs, a bien expliqué que Gemini allait être intégré dans tous les services, comme Google Photos. Une nouvelle fonction, Ask Photos, va permettre d'effectuer des recherches sur le contenu de vos photos de façon simple, en langage naturel.
Sundar Pichai annonce ensuite les Agents, une sorte d'assistant capable d'effectuer certaines tâches pour vous. Un des exemples est le retour d'une paire de chaussures trop petites, avec un assistant qui va effectuer les étapes nécessaires (mais pas aller poster le colis). Google met bien en avant que l'assistant travaille sous notre supervision. Dans Gmail, il sera possible de résumer des emails, si vous recevez un message un peu long.
Projet Astra
Google présente un nouveau produit, le projet Astra. Il s'agit d'un agent pour la vie de tous les jours, qui a été montré avec des lunettes connectées. Quelques exemples montrent l'assistant qui décrit des images, parfois avec un contexte à deviner, comme le chat de Schrödinger.
Google annonce aussi Imagen 3, un générateur d'image qui - enfin - est capable de générer du texte correctement (nous allons croire Google).
Cette actualité va être mise à jour au fil de la conférence, disponible sur YouTube.
VMware Fusion Pro pour Mac et son alter ego sur PC, VMware Workstation Pro, peuvent être utilisés gratuitement grâce à une simplification de la politique de licence de leur éditeur.
Elles le restent mais uniquement dans le cadre d'un usage commercial. À l'inverse, un utilisateur qui en a besoin à titre personnel ou d'une manière plus occasionnelle peut maintenant les télécharger et s'en servir gratuitement après une inscription sur le site de WMware.
Dans le même mouvement, les logiciels Player sont retirés du catalogue — leurs utilisateurs pouvant basculer tout aussi librement sur les versions Pro — mais ils continueront à recevoir de petites mises à jour. On trouvera sur cette page le détail des dernières mises à jour apportées à Fusion Pro pour Mac Intel et Apple Silicon (actuellement en 13.5).
Incogni est un service fourni par Surfshark, bien connu pour ses solutions VPN, qui se positionne désormais dans le domaine de la protection de la vie privée avec cet outil dédié à la suppression des données personnelles. Le service automatise les demandes de suppression de données auprès des courtiers en données, agissant en votre nom pour effacer vos informations des bases de données dispersées sur Internet.
Incogni, développé par Surfshark, est un service innovant conçu pour vous aider à reprendre le contrôle de vos données personnelles en ligne.
À travers un processus automatisé, Incogni facilite la suppression des données personnelles stockées par les courtiers en données, ces entreprises qui collectent, stockent et vendent les informations des consommateurs à des fins diverses, allant du marketing ciblé jusqu'à des utilisations plus discutables.
Vous n'avez rien à faire !
Le processus derrière Incogni est entièrement automatisé. Une fois inscrit (cela ne prend que quelques secondes), vous n'avez pratiquement rien à faire ; le système prend le relais. Le service interagit avec plus de 180 courtiers en données et bases de données publiques, avec une liste en expansion constante à mesure que de nouveaux courtiers sont identifiés et ajoutés au programme.
L'inscription à Incogni commence par la création d'un compte et la souscription à un abonnement de service (mensuel ou annuel, le mieux étant de prendre un abonnement annuel pour être sûr que les données soient bien supprimées). Une fois inscrit, Incogni commence immédiatement à soumettre des demandes de suppression de vos données personnelles aux courtiers en données concernés.
L'interface utilisateur d'Incogni est conçue pour être simple et accessible. Après une inscription rapide, où l'abonné fournit des informations de base et choisit un abonnement de souscription, Incogni entreprend immédiatement l'action.
Le service utilise des algorithmes avancés pour identifier les courtiers en données détenant des informations sur ses utilisateurs et soumet automatiquement des demandes de suppression en leur nom.
L'aspect le plus remarquable d'Incogni est son processus entièrement automatisé. Le service ne nécessite de vous qu'une interaction minimale : il suffit de s'inscrire et d'approuver le début des opérations.
Le système prend ensuite le relais, gérant les communications avec les courtiers en données grâce à des scripts automatisés qui envoient des demandes de suppression conformes aux lois applicables telles que le RGPD en Europe et le CCPA en Californie.
Suivez vos demandes de suppression en un clic
Le tableau de bord d'Incogni est conçu pour offrir une vue d'ensemble et un accès facile à l'état actuel de vos demandes de suppression de données, ainsi qu'à d'autres fonctionnalités pertinentes du service.
À la connexion, vous êtes accueillis par un aperçu des actions en cours. Ce résumé montre combien de demandes de suppression ont été envoyées, combien ont été complétées avec succès et combien sont encore en traitement.
Le tableau de bord offre aussi une section détaillée où vous pouvez voir la liste des courtiers en données auxquels Incogni a envoyé des demandes en votre nom. Pour chaque courtier, le tableau montre le statut de la demande : en attente, complétée, ou refusée.
Vous pouvez trier cette liste par nom de courtier, par date de la demande, ou par statut, mais aussi accéder à un courtier spécifique pour avoir plus d'informations.
En plus du suivi des demandes, le tableau de bord intègre un accès rapide à une base de connaissances et à une FAQ. Ces ressources sont conçues pour vous aider à comprendre le processus de suppression de données, les exigences légales associées, et pour répondre aux questions courantes concernant le fonctionnement d'Incogni.
Pour ce qui est du prix, Incogni est proposé à 86,26 € TTC pour l'année en promotion(- 50 %), avec une garantie de remboursement de 30 jours. Soit un peu plus de 7 € par mois. Un prix correct pour une plus grande tranquilité d'esprit sur le web.
ChatGPT débarque sur Mac ! Mais le robot conversationnel n’est-il pas accessible sur les ordinateurs Apple depuis ses débuts ? Si, bien sûr, mais OpenAI propose maintenant une application native sur macOS. Alors que l’on trouve déjà de nombreux clients tiers pour interagir rapidement avec ChatGPT, cette nouvelle app a-t-elle un intérêt particulier ? La réponse est oui. Voici pourquoi dans notre aperçu de l’application officielle de ChatGPT pour Mac.
Une application réservée à certains utilisateurs pour le moment
Lors de sa conférence de presse organisée hier soir, OpenAI a beaucoup insisté sur sa volonté de rendre accessibles ses technologies au plus grand nombre. Dernièrement, l’entreprise a supprimé la barrière du compte pour utiliser ChatGPT sur le web.
L’esprit d’ouverture a toutefois ses limites, puisque seuls les abonnés à ChatGPT Plus (24 $/mois) ont droit à l’application Mac pour l’instant. Et encore, pas tous, car OpenAI n’ouvre les portes que progressivement, même si une bidouille circule déjà pour forcer l’accès (un compte payant reste indispensable dans tous les cas).
Application ChatGPT officielle sur Mac. Image MacGeneration.
Que vous soyez abonné ou non à ChatGPT Plus, vous pouvez dès à présent télécharger l’application en suivant ce lien. C’est la connexion avec votre compte OpenAI qui détermine si vous pouvez l’utiliser dès maintenant. L’entreprise n’a pas précisé quand les utilisateurs gratuits y auront accès.
L’application pèse 134 Mo, elle est traduite en français et elle est exclusivement compatible avec les Mac Apple Silicon (une version Windows arrivera dans le courant de l'année). Il ne s’agit pas d’un site web bêtement encapsulé dans un wrapper Electron, mais d’une application développée avec les technologies d’Apple. Rien que ça, c’est un point positif par rapport à certains clients tiers. Et même si elle semble basée sur la version iPad, ce n’est pas un portage fait à la va-vite, cette application Mac dispose de nombreuses adaptations spécifiques. Elle s’insère par exemple dans la barre des menus de macOS pour donner facilement accès à plusieurs fonctions et options.
Anthropic annonce la disponibilité de son assistant conversationnel Claude, un concurrent de ChatGPT et Gemini, en Europe. Claude parle non seulement la langue de Jul, mais aussi l’allemand, l’espagnol, le portugais et l’italien, parmi d’autres langues européennes.
Claude en action. Image MacGeneration.
Dario et Daniela Amodei ont quitté OpenAI en 2020, déçus par le partenariat de l’entreprise avec Microsoft. Le frère, vice-président de la recherche, et la sœur, responsable de la politique sécuritaire, ont embauché quelques collègues pour former Anthropic avec l’ambition de concevoir une intelligence artificielle « alignée » avec les intérêts humains.
Incorporée comme une entreprise d’intérêt public, Antrophic s’est attelée à la rédaction d’une « constitution » en 75 points, partiellement inspirée de la Déclaration universelle des droits de l’homme, pour encadrer l’entrainement et l’usage de son grand modèle de langue. Claude 2, publié en juillet 2023 après une première version de développement, a montré l’intérêt tout autant que les limites de cette approche sécuritaire.
À tant vouloir protéger ses utilisateurs, Claude peut refuser de répondre à certaines requêtes apparemment anodines, dès lors que le modèle croit déceler une intention malicieuse. Claude 3, publié en mars 2024, semble plus flegmatique sans être moins précautionneux. Antrophic propose trois modèles : Haiku et Sonnet, disponibles gratuitement, ainsi que Opus, réservé à l’offre Claude Pro.
Claude, qui tire son prénom du père de la théorie de l’information Claude Shannon, a tapé dans l’œil d’Amazon comme de Google. La première a investi 1,25 milliard de dollars et fourni son infrastructure AWS, en promettant de mettre jusqu’à 4 milliards de dollars sur la table, tandis que la deuxième a contribué 500 millions de dollars, en assurant qu’elle allongerait 1,5 milliard supplémentaire dans le futur.
Claude souffre pourtant d’un véritable déficit de popularité face à ChatGPT. Maintenant qu’il est disponible en Europe, vous pourrez constater qu’il mérite pourtant d’être connu, puisqu’il répond plus rapidement et souvent plus précisément que son grand concurrent. L’offre Claude Pro est proposée à 18 € HT par mois pour un usage personnel et 28 € HT par mois pour un usage professionnel avec un minimum de cinq postes.
MacBook Air M3 13" minuit et MacBook Air M3 15" lumière stellaire. Image MacGeneration
Le 15" apporte un surcroit de confort par son écran, mais il est identique au 13" en termes d'autonomie et de puissance (lire aussi Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs). Cette génération n'avait pas encore été concernée par les promotions et elle n'est pas entrée non plus dans l'offre du refurb d'Apple.
Mise à jour : ajout de la configuration en 16/512 Go et des offres Fnac.
Le Mac et l'iPad restent deux appareils fondamentalement différents a répété Apple qui n'envisage pas de doter ses ordinateurs d'écrans tactiles. Sauf si elle change d'avis.
À chaque renouvellement ou presque des iPad Pro la question revient d'un rapprochement plus marqué entre l'iPad et le Mac. Il s'agirait de doter les iPad, dont la puissance matérielle semble toujours disproportionnée face aux possibilités d'iPadOS, d'un système aussi polyvalent que macOS. Et d'équiper les Mac d'un écran tactile — et pourquoi pas d'une connexion cellulaire.
Image : Apple.
Devant ce débat récurrent, la position d'Apple ne varie pas. Illustration encore cette semaine avec les réponses de Tom Boger, VP of Mac and iPad product marketing chez Apple (son poste au moins couvre les deux plateformes…) données au Wall Street Journal.
Le Mac et l'iPad ne sont pas des produits qui s'opposent, martèle Boger, ils vont de pair :
Nous ne les considérons pas comme des appareils concurrents. Nous les voyons comme des appareils complémentaires. L'iPad a toujours été un appareil tactile alors que le Mac est pour la manipulation indirecte.
Les doigts (ou le stylet) pour l'un, la souris ou le trackpad pour l'autre. Boger n'a pas commenté l'hypothèse d'un macOS fonctionnant en tactile, avec tout ce que cela impliquerait comme nécessaire adaptation des éléments d'interface. Pour Apple, « macOS implique un tout autre paradigme informatique ».
Beaucoup de clients utilisent les deux appareils, ajoute Boger et voient leur tablette comme une « extension » de leur ordinateur, notamment avec Continuité qui facilite les allers et retours. Pour autant, Boger n'insulte pas l'avenir. Apple pourrait-elle changer d'avis, demande le WSJ ? « Oh, je ne peux pas dire qu'on ne change jamais d'avis », répond le VP.
Il y a plus d'un an, Bloombergracontait qu'un projet de Mac à écran tactile était sur le feu chez Apple, avec un macOS adapté pour ces interactions. 2025 était prudemment avancé comme année possible de sa présentation.
