Test de l'iMac 21,5" Retina 4K (fin 2015)

Florian Innocente |

L'écran Retina est désormais majoritaire sur les iMac, grâce à sa généralisation sur les trois 27" et son arrivée sur l'un des trois 21,5". Le ticket d'entrée pour un iMac est de 1 249 € — Apple n'a pas touché ses prix — il faut ajouter 450 € (1 699 €) pour disposer de ce qui est probablement la plus belle dalle du marché dans cette diagonale. Auparavant, il fallait débourser 2 300 € pour acheter un monobloc Retina et c'était un iMac 27". On est ainsi largement passé sous la barre des 2 000 €. Certes, il faut se « contenter » d'une diagonale plus petite mais ce sera justement un critère de choix pour certains clients chez qui la place manque pour installer le grand modèle.

Les nouveaux iMac 27" et 21,5"

Broadwell est arrivé

L'iMac 21,5" Retina 4K que nous avons testé (son grand frère 27" de milieu de gamme le sera dans la foulée) a des points communs avec les deux autres modèles non Retina. Ils ont tous 8 Go de RAM (16 Go maxi) et 1 To sur un disque dur de 5 400 TPM. La connectique est identique : quatre ports USB 3, un lecteur de cartes SDXC et deux ports Thunderbolt qui passsent en version 2 pour l'occasion. Pas de Thunderbolt 3 (ce n'est pas non plus urgent sur cette catégorie de machine) et, plus curieusement, pas d'USB Type-C alors qu'il a fait son apparition depuis le printemps sur le MacBook.

Ce trio utilise un processeur Core i5 à quatre cœurs de la série Broadwell. C'est l'avant dernière génération d'Intel, qu'Apple a mis depuis quelques mois dans ses MacBook et MacBook Pro 13". C'est un processeur récent mais moins que Skylake, tout frais sorti, et utilisé dans les nouveaux iMac 27".

Ces trois iMac 21,5" sont de fréquences différentes : 1,6 GHz et 2,8 GHz sur les non Retina et 3,1 GHz sur le 4K. Les trois ont aussi une puce graphique intégrée : Intel HD Graphics 6000 sur le premier et Intel Iris Pro Graphics 6200 sur les deux autres.

Cliquer pour agrandir

Enfin, plus on monte en gamme, plus l'assortiment en options est varié. Il faudra se décider à la commande pour plus de RAM, un autre processeur ou un type de stockage différent car ces changements seront impossibles à réaliser par la suite. Sur notre modèle on peut choisir 16 Go de RAM (240 €), un Core i7 à 3,3 GHz (idem) et des des supports de stockage Fusion Drive (1 To pour 120 €, 2 To pour 360 €) ou SSD (256 Go pour 240 € et 512 Go pour 600 €). Précision, les Fusion Drive des 21,5" sont constitués de disques 5 400 t/min et sur les 27" de 7 200 t/min.

Les options de stockage pour le 21,5" Retina

Ces éléments posés, le choix aujourd'hui d'un modèle dans la famille des iMac 21,5" se résume en définitive à une seule question : Retina ou pas Retina ? L'envie et la raison s'affrontent toujours en pareille situation. Bien souvent, lorsqu'on achète un produit Apple, l'envie commande à la raison… Mais dans le cas présent, la dalle 4K n'est pas seulement attirante, elle est aussi très intéressante sur un plan pratique.

Un bureau de 27" dans un 21"

La finesse d'affichage d'un écran Retina est maintenant assimilée à force d'être pratiquée sur les appareils iOS et les portables. C'est peut-être moins vrai pour sa capacité à monter en définition, de manière à augmenter la surface de travail de l'utilisateur. C'est à dire qu'en allant modifier le réglage par défaut du panneau Moniteurs des Préférences système, on pourra avoir un bureau plus grand. Au maximum autorisé, le bureau du 21,5" Retina sera aussi spacieux que celui d'un écran 27" non Retina tout en offrant un affichage plus net.

Par défaut on a un espace de travail de 2048x1152 que l'on peut passer en 2304x1296 ou en 2560x1440 au maximum

Les éléments graphiques (textes, fenêtres, icônes…) seront certes plus petits à l'écran mais cela permettra d'en mettre plus ou d'étirer les fenêtre pour voir plus de contenu. Les exemples ci-après illustrent cette possibilité. La première capture de Safari est réalisée avec le réglage par défaut. La seconde l'est avec l'une des deux options de hautes définitions, en l'occurence la plus élevée.

Dans l'une, les fenêtres de Safari se chevauchent, dans l'autre, elles sont bien détachées et plus étirées vers le bas, montrant davantage de contenus. Certains trouveront le second affichage trop petit — ils pourront opter pour le cran intermédiaire — mais au moins le Retina permet-il de choisir tout en offrant à chaque fois des textes et des graphiques très fins.

Affichage définition par défaut — Cliquer pour agrandir
Affichage définition maximale — Cliquer pour agrandir

Les iMac 27" ont un écran dit 5K, apte à une définition de 5 120 x 2 880 pixels. Les 21" ont un 4K de 4 096 x 2 304 pixels. Même s'il est techniquement possible d'afficher ces définitions « natives » le contenu est à ce point petit que ce n'est guère confortable à l'usage. À la place, OS X utilise cette très forte densité de pixels pour recréer des définitions plus proches de celles que l'on pratique sur les dalles non Retina.

GarageBand avec le réglage maximal « Plus d'espace » — Cliquer pour agrandir

Beaucoup plus de pixels dans une définition contenue, cela donne des textes et icônes extrêmement bien lissés. Ici encore un exemple avec GarageBand en plein écran et dans les trois définitions les plus hautes. Si la taille plus petite des éléments ne vous gêne pas vous profitez d'un plan de travail nettement plus spacieux.

GarageBand avec le réglage intermédiaire — Cliquer pour agrandir
GarageBand avec le réglage par défaut — Cliquer pour agrandir

Sur le 21,5", le réglage par défaut utilise ces 4 096 x 2 304 pixels pour recréer une définition de 2 048 x 1 152, ou de 2 304 x 1296 ou de 2 560 x 1 440. C'est cette dernière définition que nous avons au quotidien sur notre iMac 27" de 2011 mais sans la netteté d'affichage que procure cet iMac 4K. En outre, on profite sur les nouveaux 21,5" et 27" d'une évolution des dalles Retina qui s'améliorent dans leur restitution des couleurs.

Retina de nouvelle génération

Les propriétaires d’iMac Retina 5K s’attendaient-ils à ce que l’écran de leur chère machine soit ringardisé au bout d’un an ? Toujours est-il qu’Apple vient de leur donner un coup de vieux, du point de vue marketing au moins. Les nouveaux iMac ne sont pas seulement dotés d’écrans Retina, ils sont dotés d’écrans Retina P3 (signés LG dans le modèle 21,5" démonté par iFixit).

La Commission internationale de l’éclairage a défini le premier espace colorimétrique mettant en relation la manifestation physique des couleurs et leur perception par l’œil humain en 1931. Logiquement baptisé CIE 1931, il repose sur la synthèse additive de trois couleurs primaires : le rouge (longueur d’onde de 700 nm), le vert (546,1 nm) et le bleu (435,8 nm). Ce choix découle d’observations scientifiques sur le fonctionnement de l’œil, dont les trois types de cônes sont pour l’un plus sensible aux couleurs jaunes-orangées, pour l’autre aux couleurs vertes, et pour le dernier aux couleurs bleutées.

Si ce système colorimétrique a été révisé plusieurs fois pour mieux prendre en compte l’intensité lumineuse et les écarts perçus entre différentes teintes, le CIE 1931 reste la référence de l’industrie des écrans. Puisqu’il est censé représenter toutes les couleurs visibles par l’œil humain, tous les autres espaces colorimétriques sont jugés à son aune : le sRGB, standard défini par Microsoft et HP en 1996 pour l’affichage et l’impression, couvre moins de la moitié du CIE 1931. Parce qu’il s’étend dans les bleus et les bleus vert, l'espace Adobe RGB est plus proche des possibilités offertes par la quadrichromie et donc souvent utilisé par les professionnels de l’image.

L’industrie de la télévision et du cinéma a défini ses propres espaces colorimétriques, progressivement révisés à mesure que les technologies ont permis une meilleure reproduction de l’image. Le Rec. 2020 qui doit s’imposer pour la 4K et la future 8K couvre ainsi 75,8 % du CIE 1931, contre 52,1 % pour le Adobe RGB et 35,9 % pour le Rec. 709 utilisé dans les vidéos HD. Mais son adoption est lente : il demande des technologies de pointe, si bien qu’aucun écran n’est encore capable de parfaitement le transcrire.

L'espace Rec. 709 (HDTV, triangle intérieur) et l'espace Rec. 2020 (UHDTV, triangle extérieur) comparés à l'espace CIE 1931. Le DCI-P3 est plus étendu que le Rec. 709, mais ne couvre « que » 72,9 % du Rec. 2020. C'est aujourd'hui le standard pour la projection des productions hollywoodiennes.

Les nouveaux iMac n’ambitionnent pas de s’attaquer au Rec. 2020 : ils se contentent du DCI-P3, l’espace colorimétrique utilisé par les projecteurs de cinéma. Et c’est déjà un petit exploit : bien que cet espace colorimétrique ait été introduit en 2007, rares sont encore les écrans capables de l’afficher, à l’exception de quelques moniteurs au coût prohibitif. C’est une belle avancée pour les vidéastes, qui utilisent de plus en plus l’iMac au détriment du Mac Pro, mais aussi pour les graphistes, puisque la couverture DCI-P3 leur assure une couverture à 93,6 % du Adobe RGB. Vous n’êtes qu’un « simple » utilisateur ? Il n’est pas sûr que vous verrez la différence, du moins pas sans avoir l’ancien modèle sous les yeux.

Reste que les nouveaux iMac sont les meilleurs écrans que nous avons jamais mesurés — mais il faut dire que nous n’avons jamais testé de moniteurs professionnels capables d’afficher 100 % du spectre Adobe RGB. Leur luminosité peut atteindre près de 450 cd/m², et leurs noirs sont si profonds qu’ils ne dépassent pas 0,2 cd/m², preuve d’un contraste exemplaire. La luminosité réglée à un niveau plus raisonnable, leur colorimétrie est presque parfaite — mais, encore une fois, la différence n’est pas assez visible pour justifier la mise à jour si vous possédez un « ancien » iMac Retina.

Ces écrans ne souffrent que d’un seul défaut : un certain manque d’uniformité. L’écart colorimétrique entre le centre et les quarts latéraux est mesurable mais imperceptible sur le modèle 27 pouces, nettement plus visible sur le modèle 21 pouces où un photographe concentré pourra le remarquer, notamment sur le tiers inférieur de la dalle. Le rétroéclairage est très satisfaisant sur le modèle 21 pouces, mais semble très légèrement « fuir » des coins de la dalle du modèle 27 pouces, au point de faire virer la couleur d’un fond gris uniforme sur une zone de quelques dizaines de pixels carrés.

Reste que c’est bien parce qu’Apple vante la qualité extraordinaire de ses écrans que nous les avons observés d’aussi prêt : sans sonde ni loupe, hors des logiciels de mesure et dans les applications avec lesquelles nous travaillons et les professionnels peuvent travailler, il est bien difficile de repérer ces petits défauts. Les nouveaux iMac Retina disposent bien des meilleurs écrans jamais utilisés par Apple, si ce n’est par les fabricants d’ordinateurs grand public. Seuls les moniteurs professionnels autrement plus chers font mieux.

Broadwell en attendant Skylake

Cette nouvelle famille de 21,5" est doublement en transition. D'abord sur son écran qui sera Retina sur tous les modèles à terme. À quel horizon ? Impossible à déterminer, ce fut rapide sur certains produits d'Apple, plus lent sur d'autres.

Transit ensuite sur le processeur. Les 27" ont la toute récente génération de puces Skylake alors que les 21,5" ont des Broadwell. Apple a justifié cette décision par le fait qu'Intel n'a pas encore au catalogue de Core i5 de sixième génération qui fonctionne avec autre chose que des puces graphiques dédiées. Problème, Apple préfère maintenant pour tous ses 21,5" des processeurs graphiques intégrés (ceux d'Intel). Elle doit donc attendre que le fondeur compose des Skylake accompagnés de ses puces graphiques. Et il n'est pas dit qu'une fois disponibles, Apple les adopte immédiatement.

Que vaut ce Core i5 Quad Broadwell de 3,1 GHz (Turbo Boost de 3,6 GHz) face aux Haswell qui ont équipé les iMac depuis exactement deux ans ? Les résultats sont plutôt favorables car égaux ou supérieurs même à ce qu'offraient les précédents iMac 27", même de fréquences sensiblement plus élevées.

Le test Geekbench donne une photographie de performances brutes, par opposition aux tests réalisés avec des applications de tous les jours. Notre machine est placée au même niveau à peu près que le Core i5 Quad à 3,5 GHz qui équipait précédemment les 27" Retina.

Il faut aller sur le Core i7 Quad à 4 GHz, sorti il y a un an, pour qu'Haswell conserve une belle avance sur Broadwell. C'est d'autant plus marqué avec le score en multicoeur (27% plus rapide) que les Core i7 Quad gèrent l'Hyperthreading (8 coeurs exploitables avec certaines apps) contrairement aux Core i5 qui s'en tiennent à leurs quatre coeurs. Nous avions aussi testé l'iMac 21,5" d'entrée de gamme, mais son Core i5 bicoeur à 1,4 GHz — digne d'un petit portable — ne fait pas du tout le poids, quelle que soit la génération d'iMac.

Cliquer pour agrandir

Avec les tests d'applications (ceux-ci comme les précédents sont réalisés 3 fois pour dégager une moyenne) cet iMac montre à nouveau qu'il n'a pas à rougir face à ce qui étaient les anciens moyen et haut de gamme des 27". Il ne fait pas mieux partout mais il s'en tire toujours bien face aux Haswell 3,3 et 3,5 GHz avec l'export d'images dans iPhoto et Aperture (conservés à des fins de comparaison avec les précédents tests), l'encodage dans Final Cut Pro et dans GarageBand, par contre il est nettement en retrait avec iMovie. Précisons aussi que cet iMac fonctionne toujours dans un silence complet et très appréciable, même lorsque nous l'avons soumis aux tests 3D et vidéo. C'est une parfaite machine "d'intérieur".

Export de 500 photos dans iPhotos et Aperture ; export d’un podcast de 30 min dans GarageBand ; export d’une séquence 4K en 1080p dans iMovie ; export 5K vers 1080p dans FCP X ; nombre de pistes lues en simultanné dans Logic  — Cliquer pour agrandir

Un mot à propos d'iPhoto que nous avons conservé à des fins de comparaison avec les précédents tests, sur la même tâche d'export de 500 grosses images il a pris 2 min 14s contre 3 min 42s pour son remplaçant Photos… En résumé, entre l'écran et le processeur, cette machine procure le confort d'affichage et les performances de la plupart des modèles 27" milieu/haut de gamme sortis depuis un an.

Le Retina ne saccade plus

Chaque fois que nous avons testé des iMac Retina nous avons critiqué l'absence de fluidité qui se manifestait à l'écran, rien que pour des manipulations de base dans le Finder. Il suffisait d'actionner Mission Control ou de passer d'un bureau virtuel à l'autre pour voir les animations hoqueter, saccader et dans le pire des cas, bloquer avant de se reprendre. Et point besoin de forcer la charge sur la machine, ces ralentissements apparaissaient quelques minutes seulement après le démarrage. Inexcusable sur des machines de ce prix.

Mission Control, sans les saccades constatées par le passé sur les iMac Retina 27". À gauche le 23" Apple branché en externe et à droite, le 21" Retina reconnaissable à sa bien plus grande définition

Rien de tout cela n'est venu gêner notre utilisation de cet iMac. On peut y voir le bénéfice d'El Capitan par rapport à Yosemite. D'ailleurs, lors de notre appel à témoins sur le MacBook, des utilisateurs notaient aussi du mieux sur leur machine entre les deux systèmes. Il y a bien parfois comme une brève hésitation avant l'animation de Mission Control mais rien de comparable avec ce que nous avons connu par le passé. Nous avons branché un deuxième écran à cet iMac — un 23" Apple — et cela n'a eu aucune influence négative.

Notez que vous pouvez brancher un moniteur 4K à cet iMac — 4 096 x 2 304 — tout en profitant de cette même définition sur l'écran principal. Par contre, il n'est plus possible de se servir de cet iMac, ou plutôt de son écran, comme moniteur secondaire d'un autre Mac. Il faudrait que ces machines disposent de l'électronique nécessaire pour le piloter dans de bonnes conditions, cela viendra avec le DisplayPort 1.3.

Ce modèle Retina utilise une puce intégrée Intel Iris Pro Graphics 6200 lancée cet été. Elle est donnée comme équivalente à des cartes dédiées de type GeForce GT 750M ou 940M sorties respectivement au printemps 2013 et en mars dernier. Avec le test OpenGL de Cinebench R15, elle est 2,3 fois plus rapide que la petite Intel HD 5000 qui équipait l'ancienne entrée de gamme des 21,5" (et encore aujourd'hui le Mac mini d'entrée de gamme).

Cliquer pour agrandir

Elle s'avère aussi 1,6 fois plus performante que l'Intel Iris Graphics 6100 employée dans les MacBook Pro Retina 13". On voit toutefois qu'il subsiste toujours un écart important — presque le double — entre les puces intégrées Intel et les cartes graphiques AMD qu'Apple réserve à ses iMac 27". Comme toujours, on a un ordinateur de bureau avec les capacités graphique d'un portable de milieu de gamme.

Test Valley Benchmark avec réglages sur Ultra, antialiasing sur X8 — Cliquer pour agrandir

Disque dur d'une autre époque

Octobre 2015, il n'y a pas d'hoverboard dans les rues et Apple livre toujours des disques durs à l'intérieur de certaines de ses configurations les plus coûteuses. Et pas la crème de la crème des disques durs ! Dans cet iMac on trouve un petit 2,5" à 5 400 TPM (les 27" ont des 3,5" à 7 200 TPM). Il s'agit du Seagate Momentus ST1000LM024 (il est à 57 euros sur Amazon).

Déjà, la présence d'un disque dur Seagate 7 200 TPM (et non d'un Fusion Drive) nous avait désolés sur l'iMac 27" Retina d'entrée de gamme sorti en mai. Son cousin fait encore pire. Par exemple, la duplication d'un dossier de 500 photos totalisant 8,7 Go avait pris 2 min 28 s sur cet iMac 27" et il a fallu patienter 4 min sur notre nouvel iMac 21,5". C'est même un peu moins bien qu'avec notre iMac mi-2011 qui a fait la même chose en 3 min 50 s sur son disque dur 3,5" de même capacité…

Avec le tout nouveau MacBook Pro 15" Force Touch équipé d’un SSD de 256 Go, l’opération n’avait pris que 14 secondes. Bien sûr, ce portable était équipé d'un très bon SSD, mais cela montre l'écart qui existe aujourd'hui entre les supports de stockage fournis par la même marque et installé à chaque fois dans des machines haut de gamme.

iMac 21" Retina fin 2015, petits fichiers — disque dur 1 To

Les tests de lecture/écriture sur de gros fichiers donnent des résultats sans aucun relief. La moyenne en lecture est de 82 Mo/s et de 79 Mo/s en lecture. Sur le Seagate à 7 2000 TPM du précédent 27" 5K testé on atteignait une moyenne de 212 Mo/s en lecture et 210 Mo/s en écriture.

iMac 21" Retina fin 2015, gros fichiers — disque dur 1 To

Et même ces résultats étaient très inférieurs à ceux des Fusion Drive des premiers 27" Retina d'il y a un an. On avait obtenu avec eux 713 Mo/s en lecture et 311 Mo/s en écriture. Ne cherchons même pas à comparer avec des SSD qui dépassent allègrement aujourd'hui les 1,5 Go/s.

iMac 27" Retina fin 2014 — Fusion Drive 1 To

Est-ce que cela se ressent dans l'utilisation de la machine ? Pas toujours mais suffisamment souvent pour que cela se remarque et agace. Notre iMac sorti du carton met une quarantaine de secondes à démarrer alors que l'iMac 27" Fusion Drive que nous testons en parallèle divise ce temps par deux au minimum.

Il peut arriver que Safari ou Mail se lancent en un ou deux rebonds (de leur icône dans le Dock) mais pour d'autres logiciels comme GarageBand ou iMovie, on compte dix rebonds ou plus encore. Préférences système ne s'ouvre jamais en moins de 5 ou 6 rebonds et il lui est arrivé de multiplier ce temps par deux ou trois. Ailleurs ce sera un menu qui ne s'affichera pas immédiatement ou la roue colorée qui précédera une action. Toutes choses que l'on voit assez peu sur une machine avec SSD. Encore une fois, ce n'est pas toujours comme cela, mais ce disque dur sait se rappeler à notre bon souvenir.

Sans aller jusqu'à réclamer du SSD partout, on a toujours du mal à comprendre ce qui retient Apple de frapper un grand coup et de généraliser au moins le Fusion Drive. Elle le fait modestement sur les iMac 27" dont deux sur trois son équipés, et encore, avec une astuce. Les Fusion Drive de 1 To ne sont plus dotés d'un SSD de 128 Go mais de seulement 24 Go, une capacité sortie d'on ne sait quelle poche. Apple donne d'une main, mais en reprend une bonne partie de l'autre. Au moins les 27" disposent-ils de disques durs 3,5" de 7 200 t/min quand les 21,5" doivent se contenter de ces 2,5" de 5 400 t/min.

Par rapport à cet iMac 21,5" et de son disque dur, on peut considérer les choses de deux manières. Pour une partie de son public, ce choix technique ne posera aucun problème. Il y a toujours des utilisateurs plus lents que leur machine, qui passent le plus clair de leur temps dans une ou deux applications seulement et devoir attendre 2, 5 ou 10 secondes de plus ne changera franchement rien. Ils ne font pas de concours de vitesse et ils auront sous les yeux un formidable écran posé sur un moteur rapide. En cela, cette machine joue son rôle et démocratise un peu plus le Retina.

L'autre manière est de se dire qu'Apple, d'un côté, est capable de raconter que ses ingénieurs passent des jours à trouver le bruit parfait pour leur nouvelle souris et, de l'autre, que ses équipes choisissent d'installer sans aucune gêne ce qui se fait de moins bon comme support de stockage dans un iMac positionné dans le haut de gamme de sa catégorie. Une machine promue avec tout ce que le dictionnaire compte de superlatifs.

Quand nous imaginons un nouvel iMac, nous avons toujours la même idée en tête : créer un ordinateur de bureau unique et inégalable. C’est pourquoi nous associons le meilleur écran à des composants hautes performances (processeurs, processeurs graphiques, stockage), et réunissons le tout au sein d’un appareil stupéfiant de finesse et d’élégance

Si Apple lance un jour une voiture, il faut espérer que le premier modèle ne sera pas monté sur quatre roues de secours impossibles à changer. Car c'est en quelque sorte cela que propose cet iMac, un superbe design, un bon moteur, un magnifique écran mais un disque dur poussif impossible à faire évoluer après coup.

Conclusion

Ce premier iMac 21,5" 4K est facturé 1 699 €, mais si l'on devait conseiller une configuration plus équilibrée entre ses principaux composants il faudrait ajouter 120 € pour obtenir le Fusion Drive 1 To. Et pour avoir un Fusion Drive comme on le connaît depuis le début, avec 128 Go de SSD, il faut renchérir de 360 €. Cela porte la note à 2 059 €. Si ce n'est qu'on n'est plus qu'à 40 € du prix du premier 27" 5K. La grille d'Apple est vraiment bien faite…

Tous ces iMac sont livrés avec les nouveaux clavier Magic Keyboard et Magic Mouse 2 Ajoutez 60 € et vous avez le Magic Trackpad 2 à la place de la souris. Le clavier avec pavé numérique est toujours proposé sans surcoût mais il n'a pas évolué.

Nous avons déjà parlé de ces périphériques et leur consacrerons des tests plus formels. Après quelques jours passés en leur compagnie, il n'y a pas de grosses critiques à leur égard. La souris est un soupçon plus légère et cela se sent, elle est aussi moins bruyante sur les surfaces. Oui elle est curieuse dans sa position "souris morte" lorsqu'on la recharge, mais a priori, cette vision surprenante ne devrait pas arriver très souvent. Quant au clavier, il procure un confort de frappe supplémentaire. Il est plus proche de celui des portables - autorisant une frappe rapide - sans aller aussi loin que sur le MacBook où tout le monde n'apprécie pas le toucher. Il ne manque guère qu'un rétroéclairage si l'on veut chipoter.

En ce qui me concerne, le passage aux deux nouveaux périphériques (j'utilise leurs deux prédécesseurs depuis des années) s'est fait sans heurts. Je frappe à deux, trois voire quatre doigts, pas plus. Le mode d'appairage avec le câble Lightning fourni est tout simplement excellent dans son principe. Au passage, on gagne ce câble qui pourra toujours servir pour recharger un iPhone ou un iPad.

— Test de l'iMac 27" Retina 5K Core i5 3,2 GHz "Skylake" (fin 2015)

Correction : le premier des 27" n'a toujours pas de Fusion Drive. Merci Benoît.

1 699 €

Oui, mais…

Les plus :

  • Écran Retina d’excellente qualité
  • Les bonnes performances du processeur
  • Les nouveaux clavier et souris
  • Le design et la qualité de fabrication
  • Le silence de fonctionnement

Les moins :

  • Un piètre disque dur par défaut
  • Aucune évolution possible en interne
  • L'option Fusion Drive 1 To revue à la baisse sur le SSD
  • Aucun port USB Type-C
Tags
avatar mac-ignare | 

Non, on peut rien remplacer par soi-même. Tout est soudé, donc il faut bien choisir dès le départ.
D'un autre côté mon Imac de 2008 dispose de 2 emplacements qui plafonnent à 2X 2 Go !

avatar patrick86 | 

"donc le dd interne de cet imac ne peut pas être remplacé par nous-même ?"

Apple ne le prévois pas.
Dans les faits c'est faisable si vous êtes bricoleur, mais un peu risqué et déconseillé pendant la période de garantie (au delà, c'est différent).

avatar Lopokova Lydia | 

@moon

Sur ce point il faut rester raisonnable, ça a toujours été une opération réservée à quelque bidouilleurs ultra minoritaires que de changer le DD sur les iMac.

avatar iAnn | 

Je ne suis pas bidouilleur, peut-être minoritaire... ça oui !

Jusqu'à l'iMac super fin c'était tout à fait réalisable de changer le DD, en prenant une grande respiration et croisant les doigts ;-)

Aujourd'hui rien que de devoir décoller l'écran semble pour l'instant m'arrêter...

avatar Lopokova Lydia | 

@iAnn

Il y a déjà tant de monde qui se sent effrayé à l'idée de remplacer la RAM d'une machine, alors un DD sur un iMac.

C'est une proportion très très faible des acheteurs qui se sentait de se lancé dans l'aventure même sur les générations précédentes ;-)

avatar mac-ignare | 

@ Kriskool

Désolé, j'avais pas vu l'option ssd 512 Go

avatar baptiste8b | 

Pour avoirs 128go dans le fusion drive faut prendre du 2to?

avatar florian1003 (non vérifié) | 

@baptiste8b :
Yep

avatar Crkm | 

"C'est une parfaite machine d'intérieur."

Un ordinateur que l'on peut mettre chez soi sur un bureau,et non pas sur une table de jardin ? Mais c'est une vraie révolution !

avatar scanmb (non vérifié) | 

Et toc !

avatar Mémoire Cache | 

Les notes pourries de tests sont de plus en plus fréquentes ces derniers temps. Même sur un site pro Apple comme Macg. Pas étonnant, ce n'est que le reflet de la qualité de leurs produits, ainsi que la direction de merde que Cook a pris, à savoir le profit avant les performances.

avatar Lopokova Lydia | 

@Mémoire Cache

" ainsi que la direction de merde que Cook a pris, à savoir le profit avant les performances.'

Méchant, vilain, pas beau, nananére ...

Infantile comme attitude, il est temps de finir le stade anal, il me semble.

Et devenir un adulte avec un surmoi en état de marche :-)

avatar Mémoire Cache | 

Il serait peut être temps de contre argumenter correctement au lieu de toujours répondre à côté ? Mais c'est sans doute au delà de tes capacités intellectuelles...

avatar Lopokova Lydia | 

@Mémoire Cache

Tu n'avances pas des argument mais des jugements à l'emporte pièces outré et grossiers, sans l'ombre d'une nuance, ni d'une subtilité.

Il n'y a pas de dialogue possible face ça et ce n'est visiblement pas ce que tu cherches, tu veux juste exprimer tes énervements, tes frustrations, tes rancoeurs.

Tu ne cherche pas à débattre tu le sais bien.

Quant à mes arguments sur cette offre tu les trouveras sans soucis dans mes autres contribution.

Désolé mais je ne suis vraiment pas fan de ce type de jugement outré néo-poujadiste qui sont une vraie plaie.

On ne peux ni penser ni échanger sur des bases aussi manichéennes.

A part ça, rien de personnel, je réagis juste à tes propos ;-)

avatar Mémoire Cache | 

Que tu le veuilles ou non, j'avance des arguments qui sont vérifiés et vérifiables, je n'invente rien.
Aucun intérêt de les énoncer avec subtilité, je ne rédige pas de dissert.

Il peut avoir du dialogue, mais pour ça il faut d'abord comprendre ce que je dis, et avoir un certain bagage en informatique, chose que tu n'as visiblement pas.

avatar Lopokova Lydia | 

@Mémoire Cache

Crois-tu que je sois en désaccord avec toi sur le fait que ces machines sont loin de représenter l'état de l'art de ce qui peut être proposé aujourd'hui ?

Si tu lis vraiment mes diverses contributions il me semble clair que ce n'est pas le cas.

Il ne faut pas être grand clerc pour constater les carences du produis c'est à la portée du premier venu, c'est quasiment un non sujet sans grand intérêts.

Ce qui me dérange c'est l'outrance de tes jugements à l'emporte pièce, tes schématisations, tes raccourcis, tes généralisations, ton manque de mesure, tes vulgarités, ta posture au final, qui tient du café du commerce.

"mais pour ça il faut d'abord comprendre ce que je dis, et avoir un certain bagage en informatique, chose que tu n'as visiblement pas."

Là tu es simplement ridicule et malhonnête, si tu lisais un peu plus mes contributions, sauf à être doté d'une mauvaise foi remarquable, tu aurais bien du mal à proférer un jugement aussi inepte.

Je n'ai aucun soucis à déranger et être conspuer par certains, mais là c'est un jugement on ne peut plus malhonnête.

Tu peux le conserver pas de pb, je ne suis pas ici en recherche de reconnaissance, mais il biaise sans doute ta vision.

Enfin si cela te rassures de croire que je m'oppose à toi parce que je n'y connais rien, grand bien te fasses :-)

avatar jipeca | 

En parlant de mépris, il y a des moments dans la vie où il vaudrait être économe du sien. Juste au cas ou on ferait partie des nécessiteux !

avatar Lopokova Lydia | 

@jipeca

Curzi Malaparte je l'ai dans la peau :-)

avatar Vicken | 

C'est comme tous les ordinateurs Apple depuis un bon moment : une F1 avec des roues de poussette.

avatar Lopokova Lydia | 

@Vicken

Tu vois des trucs dans les spécifications de ces machines qui pourraient justifier la comparaison avec une F1 ?

Rien de ce qui est proposé, hormis les SDD PCIe et l'écran, ne représente l'état de l'art de ce que pourrait être une machine de cette gamme aujourd'hui.

C'est une adoption à minima de ce qu'offre la nouvelle génération d'intel, faisant l'impasse sur bien des avancées techniques.

Ce sera sans doute pour la prochaine itération.

avatar byte_order | 

"Tu vois des trucs dans les spécifications de ces machines qui pourraient justifier la comparaison avec une F1 ?"

Dans les spécifications, non.
Le prix, oui.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

"Le prix, oui."

Il ne faut pas délirer les tarifs ne sont en rien stratosphérique, comme peuvent l'être les budget d'une écurie de F1.

Comparaison foireuse.

avatar byte_order | 

C'est le rapport spécifications / prix qu'il faut comparer.

Le prix d'un F1 est nettement plus cohérent vu les spécifications du véhicule en question. La R&D difficilement amortie immédiatement, pas de production en série mais des itérations de prototypes sans cesse différents....
Par ailleurs le prix d'une F1 pèse moins dans le budget d'une écurie que les salaires des pilotes, de l'équipe en charge de la logistique, du ticket d'entrée, etc.

Après, je suis parfaitement d'accord, de toute façon l'analogie F1 / Apple ne tient pas la route.

Apple n'est pas dans la recherche de la performance technologique à tout prix.

avatar Vicken | 

Allez là ! Apple doit se ressaisir sinon tous les médias pro Apple qui se sont créés à l'époque où c'était encore "cool" disparaîtront et des centaines de personnes se retrouveront au chômage.

avatar Lopokova Lydia | 

@Vicken

La communauté des râleurs, aigris, conspirationistes, frustrés en manque de reconnaissance, déçus, cocu d'Apple ... offre un potentiel commerciale certains :-)

Le café du commerce 2.0 néo-poujadisme c'est un business-model en vogue semble-t-il

avatar Vicken | 

Snif ! Ouin ! :'( combien ça coûte ???

avatar Powerdoc | 

Sinon a propos des mémoires des nouveaux I mac 5K late 2015, mac way ne propose rien, tout comme Crucial, et rien ne garantie que ce qui est proposé par LDLC fonctionne sur Mac.
J'ai contacté Crucial, et il m'ont dit qu'il n'avait pas de mémoire compatible. En particulier les mémoires Ballistix sport sont incompatibles, alors qu'elles semblent avoir toute les caractéristiques recquises (format voltage, fréquence ...)
La seule mémoire compatible que j'ai trouvé , c'est chez OWC

avatar algounet | 

Pouvoir vendre 1700€ un ordinateur sans carte graphique et avec un disque dur de console de jeu sortie en 2004, il ne faut vraiment en avoir rien à foutre de son argent pour acheter du Apple ces temps-ci.
Même pour une utilisation Mail / word ça sera un enfer à utiliser.

avatar Lopokova Lydia | 

@algounet

"Même pour une utilisation Mail / word ça sera un enfer à utiliser."

Tu as des velléités d'être pris au sérieux avec des propos aussi mesuré ?

Si c'est le cas, il y a du boulot :-)

avatar bitonio | 

Excellent test. Pour achever le 4.5/10, il aurait été intéressant de faire un petit graph avec l'évolution des notes macG à travers les X derniers modèles "équivalents" testé. Et je serais curieux de voir ça sur toute la gamme. Ca pourrait même être une page plus ou moins "permanente", un sorte de baromètre MacG pour savoir quelle machine achetée, laquelle éviter, laquelle il faut attendre.

avatar cyb | 

On marche sur la tête avec ces nouvelles générations de machine.
Début 2009 j'ai acheté un "late 2008 aluminium macbook" : premiers modèles avec chassis tout alu, 2G de RAM, HD 160G.
Aujourd'hui j'écris ces lignes sur cette machine, upgradée à 4G il y a 2 ans, et à laquelle j'ai ajouté un SSD 256G l'an dernier. Elle tourne comme une horloge sous El Capitan... 7 ans après son achat. Et j'ai encore la possibilité de passer à 8G de RAM si besoin.
Je n'ai jamais fait de meilleur achat. Evidemment pour Apple c'est moins profitable (et oui, je ne leur ai acheté ni la RAM ni le SSD, et j'espère garder ma machine... 10 ans !), mais devant la satisfaction que me procure cette machine, on a acheté un MBP pour madame et un iMAC24 pour moi en poste fixe.

C'est vraiment dommage cette politique qui rend impossible l'évolutivité des machines et impose d'acheter des configurations gonflées et très chères d'entrée... Clairement ce n'est pas une politique orientée clients, mais une politique d'optimisation financière. Une politique à courte vue à mon avis, qui risque de se payer à long terme.

avatar Wise | 

La soudure est une de leur dernière innovation, certains vont venir t'expliquer ici que c'est bien car ça améliore la connectivité des composants et que grâce à ça les 1 et les 0 circulent plus vite ô_0

L'imac était en soi une bonne idée avec à une époque des possibilités intéressantes de mises à jour hardware et même de réparation pour les plus bricoleurs. C'était pareil avec le mac pro camion, une machine que j'ai toujours fortement apprécié.

L'imac 4k qu'on nous présente aujourd'hui reflète bien l'image de la direction prise par des mecs qui dirigent actuellement apple, une maximisation des profits au détriment de l'innovation et des utilisateurs.

C'est navrant de constater que les seuls mac intéressants actuellement se trouvent dans le passé...

avatar Lopokova Lydia | 

@cyb

Clairement ce n'est pas une politique orientée clients

Tu n'es pas à toi seul représentatif de l'ensemble de la clientèle.

Ce n'est pas orienté sur les désirs d'une part de la clientèle, mais c'est bel est bien orienté sur les clients comme tous produits commercial

Et les résultats commerciaux sont exceptionnel dans un marché très difficile.

avatar Espcustom | 

Pas besoin d'etre ou de ne pas etre représentatif de l'ensemble de la clientèle pour voir la stratégie d'apple. Comme tout bonne entrerpise capitaliste, elle n'est pas orienté client, mais cash, bénéfice et dividendes.

Apple n'a jamais été orienté client, ni n'a jamais écouté ses clients. elle l'a dit elle-meme, elle impose et présente sa vision de l'informatique, et qui l'aime la suive.

Et en effet les résultats sont exceptionnels, mais c'est pas grace a leur "vision client"...

avatar Espcustom | 

Pas besoin d'etre ou de ne pas etre représentatif de l'ensemble de la clientèle pour voir la stratégie d'apple. Comme tout bonne entrerpise capitaliste, elle n'est pas orienté client, mais cash, bénéfice et dividendes.

Apple n'a jamais été orienté client, ni n'a jamais écouté ses clients. elle l'a dit elle-meme, elle impose et présente sa vision de l'informatique, et qui l'aime la suive.

Et en effet les résultats sont exceptionnels, mais c'est pas grace a leur "vision client"...

avatar Espcustom | 

Pas besoin d'etre ou de ne pas etre représentatif de l'ensemble de la clientèle pour voir la stratégie d'apple. Comme tout bonne entrerpise capitaliste, elle n'est pas orienté client, mais cash, bénéfice et dividendes.

Apple n'a jamais été orienté client, ni n'a jamais écouté ses clients. elle l'a dit elle-meme, elle impose et présente sa vision de l'informatique, et qui l'aime la suive.

Et en effet les résultats sont exceptionnels, mais c'est pas grace a leur "vision client"...

avatar Lopokova Lydia | 

@Espcustom

"elle n'est pas orienté client, mais cash, bénéfice et dividendes."

Très étrange propos, sans client il n'y a pas de cash, encore moins de bénéfice et pas de dividendes à distribué.

Le client, la compréhension de sa diversité, de ses comportement, de ses désirs, de ses envies, de ses déclencheurs d'achat .... est au coeur de l'activité de toute entreprise il est central.

Par contre une entreprise ne cherche jamais à satisfaire tous les clients potentiels elle se focalise sur un certain nombre de cible qu'elle juge les plus interessante.

Certains ici sont sortie des cibles stratégique d'Apple et ne s'en remette pas ;-)

avatar byte_order | 

Si si.
Mais on le fait pas en silence.

Si cela peut éviter à d'autres qui ne sont pas ou plus dans les cibles d'Apple de croire qu'ils le seront, c'est déjà ça.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

Il ne faut pas se monter le col sur sa potentiel influence ;-)

Et relativiser les conséquence de l'achat d'une de ses machines.

avatar byte_order | 

Le silence a un potentiel d'influence nul.
Quelque soit mon potentiel personnel, il ne peut pas mathématiquement être inférieur.

avatar Espcustom | 

je ne me pose meme pas la question d'etre ou pas une cible stratégique.

bref, c'est une vision assez plate et simpliste de la stratégie d'entreprise. Alors oui les clients apportent le cash, c'est une évidence, mais merci de le préciser qd meme. La stratégie d'apple (core strategy) n'est pas de satisfaire ses clients.
Comment peut on satisfaire ses clients si on ne les ecoute pas? Apple ne développe pas en ayant les besoins des consommateurs au centre de leur stratégie (les gens ont besoin de ca>>que peut-on faire pour leur apporter?), mais en créant et imaginant les besoins des consommateurs, autour de ses produits, en en créant d'autres ou par rapport a sa vision du futur et du monde (qu'est ce qui pourrait etre cool pour les gens?).

Le client est le moyen de vendre ses produits et services, le moyen de générer du cash, il est clair que la rentabilité domine chez la pomme.

avatar Lopokova Lydia | 

@Espcustom

"Comment peut on satisfaire ses clients si on ne les ecoute pas?"

Vison très nombrilisme, que la segmentation d'une offre ne soit pas le fruit de la réponse à tes désires, ne veut absolument pas dire qu'elle ne s'appuie pas sur une compréhension fine de ces cibles qui sont bien plus vaste que ta petite personnes.

La preuve est pourtant évidente : ça marche :-)

C'est vraiment difficile pour certain de penser globalement et d'arrêter de se contempler le nombril :-)

Pour le reste tu mélanges encore visiblement la question de la vison produit et de la segmentation de l'offre commerciale issue de cette vision en terme de prix et de contenu.

Ce sont deux choses fort différente et la seconde passe par une connaissance très fine du marché et des cibles.

avatar Espcustom | 

Belle réponse pour une belle preuve d'incompréhension totale. Comment en as-tu déduis que je parlais pour moi, de mon cas perso? Si tu pouvais savoir a quel point je m'en fous de ce que fait apple ou pas en ce moment. Je suis pépère avec ma config actuelle qui date de 2009 et que je fais évoluer au grès de mes envies/besoins.

et cette situation me permet justement d'observer globalement car mon nombril est tranquille pendant des années encore. je plains juste ceux qui aimeraient s'acheter une machine neuve en 2015..

Bref, t'as pas du tout compris mes propos, mais c'est pas grave.

oui ca marche et ca te suffit pour valider la stratégie du groupe? si tu bossais chez eux alors oui je comprendrais, ils les atteignent haut la main leurs objectifs, mais d'un point de vue client/user final on est loin du compte, ou alors si la gamme produit apple actuelle te satisfait, bien pour toi, moi je trouve que c'est limite une insulte que de proposer ce genre de matos en 2015, surtout au vue du prix.

avatar Lopokova Lydia | 

@Espcustom

Apple n'a jamais été orienté client, ni n'a jamais écouté ses clients. elle l'a dit elle-meme, elle impose et présente sa vision de l'informatique, et qui l'aime la suive.

Là tu parles de tout autre chose que ce qui fait ici débat ici .

Nous ne parlons pas d'une vision produit mais de la segmentation d'une offre aussi bien d'un point de vue tarifaire que d'un point de vue contenu.

Et là cela passe bien par une compréhension fine de ses cibles.

Tu mélanges aux notions qui sont assez différente.

Pour celle que tu avances, heureusement qu'Apple ne base pas sa vision sur celle des consommateurs qui en général n'en ont pas, on ne fait pas de bon produit avec des focus group :-)

avatar Espcustom | 

Comment dans ce cas précis ne pas parler de vision produit?..C'est la meme chose, c'est avant tout de la segmentation, du contenu et un prix.

c'est justement de ca dont on discute par rapport a ces imac 2015, de très mauvaises maj. pour nous. Si ca se vend ca le restera pour nous mais pas pour apple evidemment.

et quant a la vision produit sur les imac, je la trouve mauvaise depuis qq temps deja (en gros depuis cette idée stupide mais esthétique de l'avoir voulu ultra fin...). et je parle en connaissance de cause j'en ai eu un en 2009..

avatar kitetrip | 

Dire que pour 1000€, je me suis pris un Mac Mini quad-i7 de 2013 (en occasion), un Cinema Display 24 pouces (en occasion) et un SSD de 480Go (neuf).
Une configuration qui tourne à bloc, évolutive et moins onéreuse que cet iMac aux composants soudés, voué à mourir d'ici 4 ans avec son disque dur aussi rapide qu'un Mac de 2002 !

avatar Lopokova Lydia | 

@kitetrip

C'est une très bonne chose de s'orienté sur l'occasion.

"vec son disque dur aussi rapide qu'un Mac de 2002 "

ça c'est idiot et évidement faux, croire que la vitesse de rotation d'un disque est la seule clef de la performance montre juste que tu n'y comprend rien.

avatar byte_order | 

Pour la latence du temps d'accès, ça joue quand même, quelque soit la densité par ailleurs.

Mais, évidement, la densité en 2015 n'est pas comparable à celle du disque 2002, dont le débit n'est en rien comparable, vitesse de rotation égale ou pas d'ailleurs...

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

J'y reviens plus loin mais même sur les latences et les temps d'accès ce n'est pas un bouleversement pour l'utilisateur.

Le vrai enjeu c'est de passer au SSD

Sur le Fusion Drive, il semble qu'appel est relativement bien fait les choses mais je n'ai pas de recul suffisent pour avancer une opinion étayé sur ce compromis.

avatar byte_order | 

Encore une fois, cela dépend des usages.
Quand vous avez plein de petits fichiers à accéder le plus vite possible, à défaut de les avoirs en RAM ou SSD, mieux vaut quand même avoir les -33% de latence c'est déjà ça de pris.

Le FusionDrive est une solution de transition, de toute façon la tendance lourde au stockage des données *vivantes* c'est la mémoire flash.

La prochaine vraie révolution sera le passage au memristor, qui s'il a lieu un jour chamboulera tout le champ applicatif également et pas que le seule domaine de la persistance des données.

Curieux de voir si j'en serais contemporain...

Pages

CONNEXION UTILISATEUR