CleanApp 5 fait le ménage dans vos disques durs et SSD

Florian Innocente |

CleanApp fait peau neuve sur OS X avec une nouvelle version 5 qui sort pour le moment en bêta. Mais on peut dès maintenant en acquérir une licence ou se mettre à jour. Cet utilitaire de Synium Software (éditeur de l'application de généalogie MacFamilyTree) est un véritable couteau suisse [5.0 bêta 1 - 23 Mo] . À noter qu'il est passé au 64 bits et qu'il ne fonctionne plus qu'à partir d'OS X 10.8.

Sa vocation première est d'aider à désinstaller complètement des applications et plus particulièrement leurs dépendances (fichiers et dossiers divers disséminés partout sur le disque dur). Il aide aussi à visualiser l'occupation des volumes et aide à localiser les poids-morts avant de les jeter à la corbeille.

Contrairement à d'autres outils (comme le freeware AppCleaner) qui travaillent uniquement sur le nom des fichiers, CleanApp a un module qui fonctionne en tâche de fond pour surveiller l'activité des logiciels et répertorier les endroits où ils font des petits. Une option permet en sus de s'appuyer sur une base de données de l'éditeur, constituée automatiquement par ses clients utilisateurs.

Avec CleanApp 5, Synium a complètement revu l'interface pour l'accommoder aux canons du moment. Le résultat ne convainc pas tout à fait. On a un pied dans le style d'iOS et l'autre dans un design pas tout à fait conforme à celui de Yosemite.

L'utilitaire met en avant trois tâches principales réparties en autant d'onglets. La première, Clean Up, consiste à supprimer des fichiers qui, de l'avis du logiciel, ne servent à rien (fichiers temporaires, journaux d'activités, éléments à la corbeille). On peut aller un cran plus loin en évacuant les ressources de langues étrangères des applications, les sauvegardes de vos iPhone ou iPod (si vous les stockez en local). Il y a aussi les fichiers dépendants d'applications que l'on peut effacer en faisant confiance au logiciel ou en allant soi-même les désigner manuellement. Tout cela avec comme objectif de grapiller de l'espace de stockage.

La seconde section, Programs, agit en partant des applications stockées dans le dossier du même nom. Là on peut travailler de manière chirurgicale, en sélectionnant les dépendances de façon unitaire. CleanApp indique par une jauge la confiance avec laquelle il estime que les fichiers présentés sont bien associés au programme sélectionné. Un clic sur la loupe permet de s'en assurer en localisant le fichier sur le disque.

Dans la partie Maintenance on trouve une série de commandes déjà proposées par Utilitaire de disque, Onyx et consorts (réparation des permissions, reconstruction de l'index de Spotlight, scripts de maintenance et une nouvelle fonction de réparation). Enfin, dans More on a un classement plus précis des types de fichiers que l'on peut effacer : polices, dossiers vides, doublons, applications universelles, extensions et plug-ins système, etc.

CleanApp n'est pas un outil que l'on utilisera régulièrement mais il peut donner un bon coup de main lorsqu'on se pique de temps à autre de faire un grand ménage. C'est surtout vrai avec les Mac sur SSD où la place est comptée. Le prix est abordable et le fonctionnement relativement simple.

Cette version est proposée pour l'heure en anglais et allemand (la 4 avait été traduite en français). Les titulaires d'une licence 4.x peuvent dès maintenant passer gratuitement à cette 5 bêta. Pour ceux restés sur des versions 1 à 3, elle ne coûtera que 3 euros. Pour les nouveaux utilisateurs, CleanApp 5 est vendu 12,72 euros.

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Astuce : Moom pour agrandir les fenêtres de Yosemite

Nicolas Furno |

Si vous aviez l’habitude d’utiliser le bouton vert en haut à gauche des fenêtres d’OS X pour agrandir ou réduire leur taille, vous allez passer un mauvais moment lorsque vous mettrez à jour votre Mac sous OS X Yosemite. Le nouveau système d’Apple modifie en effet le comportement de ce bouton et l’associe non plus au changement de taille de la fenêtre, mais au mode plein écran. Un choix logique pour les néophytes, mais qui posera un problème aux habitués de l’ancien comportement (il faut cliquer tout en appuyant sur la touche ⌥ pour agrandir ou réduire la fenêtre).

Si c’est votre cas, voici une solution qui pourrait convenir. À défaut de pouvoir restaurer l’ancien comportement, vous pouvez installer Moom [3.2 / Démo – US – 8,99 € – OS X 10.7 - Many Tricks], un utilitaire qui exploite ce bouton pour modifier les fenêtres des logiciels.

Une fois installé, ce logiciel affiche une interface de contrôle quand on passe le curseur de la souris sur le bouton vert en question. À partir de là, on peut choisir plusieurs options : remplir l’écran avec la fenêtre, occuper une moitié de l’écran (à gauche ou à droite, mais aussi en haut ou en bas) ou même occuper l’espace indiqué manuellement sur une grille. Dans les réglages du logiciel, on peut aussi mémoriser d’autres paramètres par défaut, à la fois pour modifier la taille des fenêtres et pour les déplacer à l’écran.

Moom n’est pas un candidat parfait pour retrouver le comportement d’avant OS X Yosemite, et pour cause : il ne fonctionne qu’au survol. Si vous cliquez sur le bouton, vous passerez automatiquement en plein écran et l’utilitaire ne fait rien contre cela. Sa présence sur le Mac App Store montre au moins qu’Apple accepte les logiciels qui modifient les fonctions par défaut : pourra-t-on avoir un utilitaire capable de restaurer l’ancien fonctionnement ?

En attendant, rappelons qu’il y a un autre moyen d’agrandir et de réduire une fenêtre sous OS X Yosemite : à condition de ne pas activer le double-clic sur une fenêtre pour la placer dans le Dock, on peut utiliser ce même geste pour changer sa taille (lire : Une nouvelle façon d'agrandir/réduire les fenêtres dans OS X Yosemite).

Pour savoir s’il vous convient, Moom est proposé dans une version de démonstration bien utile avant l’achat. L’application n’est pas traduite en français et elle fonctionne à partir d’OS X 10.7.

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Test du boîtier RAID OWC ThunderBay 4

Anthony Nelzin-Santos |

Kits d’accélération, batteries de rechange, barrettes mémoire et SSD, stockage externe FireWire et Thunderbolt… Depuis pas loin de vingt ans, Other World Computing s’adresse à un petit public d’utilisateurs passionnés. Elle s’est au fil du temps constitué un capital sympathie d’autant moins contestable que ses produits ambitionnent d’être à la fois parmi les plus performants et parmi les moins chers. Est-ce le cas de son dernier système RAID Thunderbolt 2 à quatre baies ? La réponse dans notre test du Thunderbay 4.

Du solide

Aucun produit OWC ne peut espérer gagner un prix de beauté, et le Thunderbay 4 ne fait pas exception — mais s’il est considérablement moins attractif que les modèles de LaCie ou de G-Technology, il est aussi bigrement moins cher. Il rappelle plutôt les produits de Promise : construit en aluminium et en acier, il est impeccablement et solidement fini.

Les tiroirs du Thunderbay 4 sont assurément plus spartiates que ceux du Pegasus R6, mais ils sont parfaitement ajustés et permettent de monter les disques sans le moindre outil. S’il fallait vraiment y trouver à redire, on mentionnerait la petite serrure qui ne rassurera que les plus naïfs, et sautera bien entendu au premier coup de tournevis. Mais ce n’est qu’un détail, et un détail que tous les autres composants du Thunderbay 4 font oublier.

Son ventilateur de 92 mm est ainsi le plus silencieux que nous ayons pu (ne pas) entendre sur un système de stockage à quatre baies, plus encore que celui du LaCie 5big. Mieux encore, les disques sont placés sur des silentblocs : le système d’OWC est si peu bruyant que l’on peut tout à fait envisager de le laisser sur son bureau. À condition d’avoir le place d’y caser ce gros bloc de 24,5 x 22,9 x 13,3 cm.

Du rapide

C’est suffisamment rare pour être signalé : le Thunderbay 4 peut être acheté sans disques. On peut se le procurer directement chez OWC, mais il faudra ajouter une cinquantaine d’euros de frais de port et d’éventuelles taxes au tarif de base de 479 $ (370 €). À vous de voir si le prix de 549 € demandé par Macway, son distributeur en France, est raisonnable au vu du délai de livraison et du potentiel passage par les douanes d’une commande OWC. Le Thunderbay 4 est aussi proposé dans diverses configurations remplies de disques durs (de 4 à 24 To) ou de SSD (1 à 4 To), OWC glissant toujours un câble Thunderbolt d’un mètre dans le carton (elles ne sont pas encore disponibles chez Macway, qui vend encore l'ancienne version avec du « simple » Thunderbolt).

Si le prix est toujours très raisonnable, c’est sans doute parce qu’OWC a fait le choix de disques abordables. Les Seagate Desktop HDD sont certes conçus pour tourner « huit heures par jour, cinq jours par semaine » dans des systèmes RAID et des NAS ; mais avec leur vitesse de rotation de 5 900 TPM et leur cache de 64 Mo, ce ne sont pas les disques les plus performants du marché. Ni ceux qui sont réputés être les plus fiables. Il faut toutefois admettre qu’ils s’en sortent admirablement bien au sein du Thunderbay 4.

En RAID 1, bien sûr, il est difficile de dépasser les 200 Mo/s en lecteur et les 170 Mo/s en écriture. Mais en RAID 0, on atteint sans peine les 800 Mo/s en lecture et on les frôle en écriture. Les débits ne sont toutefois pas aussi linéaires qu’on pourrait l’espérer, si bien qu’il vaut mieux parler d’un débit moyen de 600 Mo/s en lecture comme en écriture. Le Thunderbay 4 peut aussi être configuré en RAID 5, auquel cas il dépasse les 500 Mo/s en lecture et les frôle en écriture. Cette configuration nécessite toutefois l’installation de l’application SoftRAID, qui modifie sensiblement l’utilisation du boîtier : on aura l’occasion d’y revenir dans un autre test.

Et du pas cher

Ces performances ne sont pas exceptionnelles, mais on peut tout à fait les qualifier d’« excellentes » vu le prix du Thunderbay 4. On peut bien sûr opter pour un boîtier vide, que l’on gavera des disques de son choix, voire de SSD, ou pourquoi pas des deux — de quoi tout à fait justifier qu’OWC soit passé au Thunderbolt 2, le Thunderbolt pouvant être saturé par de telles configurations en RAID 0. Quel que soit votre choix, vous obtiendrez un ensemble solide, silencieux, abordable et performant : voilà qui fait du Thunderbay 4 l’un des tous meilleurs systèmes RAID Thunderbolt à quatre baies.

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La souris sans fil qui fait aussi batterie pour iPhone

François Tsunamida |

La souris 400-MA053 du japonais Sanwa offre une particularité d'ordre pratique pour les propriétaires de smartphones. Outre ses fonctions classiques de souris sans fil (résolution optique de 1200 dpi), elle contient une batterie pour recharger les téléphones. Elle permet ainsi de ne pas s'encombrer pour les personnes qui se déplacent souvent avec leur ordinateur portable et téléphone.

Légère avec ses 120 grammes et compacte (65 x 108 x 33 mm), sa batterie (2700 mAh et puissance de sortie de 1 A) permet de recharger un AndroPhone ou un iPhone/iPod. Il suffit de lui brancher un câble Lightning/USB ou Dock 30 broches/USB pour recharger le téléphone. Sur son museau, une prise micro-USB assure la recharge de la batterie intégrée. Sur la pression d'un bouton, quatre diodes affichent la puissance encore disponible. Prix : 3 980 ¥ env. 29 €.

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Lundi matin difficile pour les Freebox

Nicolas Furno |

Si l’on en croit de nombreux témoignages sur Twitter, les Freebox sont déconnectées du réseau ce matin un peu partout en France. Des témoignages des quatre coins de l’Hexagone indiquent que la box ne parvient plus à se connecter au réseau ADSL.

Image Chloé Tigre Rouge

Si c’est aussi votre cas, il est inutile de redémarrer le boîtier, il n’y a a priori rien à faire, si ce n’est d’attendre que le FAI débloque ce qui coince… N’hésitez pas à témoigner dans les commentaires si vous êtes abonné Free en ADSL. Le réseau mobile ne semble pas concerné.

[MàJ 08/09/2014 10h18] : chez certains, le problème semble déjà résolu.

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Kickstarter : EASEL, un support minimaliste pour votre MacBook

Nicolas Furno |

EASEL est un support pour tous les ordinateurs portables, jusqu’aux modèles 17 pouces. Contrairement à la majorité des supports, celui-ci n’a pas été pensé pour poser un MacBook Air ou MacBook Pro sur un bureau, à côté d’un écran externe et avec un clavier et un appareil de pointage externes. Ce nouveau produit est au contraire prévu pour utiliser l’ordinateur pendant qu’il est sur le support.

De ce fait, l’idée n’est pas tant d’élever l’écran de plusieurs centimètres, mais simplement d’ajouter un peu d’inclinaison. L’EASEL est ainsi censé faciliter l’utilisation de l’ordinateur, mais aussi améliorer son refroidissement. Le tout avec un support petit et léger (150 grammes environ), qui peut s’adapter à tous les ordinateurs. Il est en fait composé de deux modules en bambou qui se placent sur une surface plane, à n’importe quelle distance. En fonction de la taille de son ordinateur, on pourra les rapprocher ou les éloigner.

Pour les transporter plus facilement, les concepteurs du produit ont ajouté deux aimants qui maintiennent les deux éléments ensemble. C’est tout simple, mais c’est plutôt bien pensé pour avoir quelque chose de compact et de solide, mais aussi un produit qui peut s’adapter à n’importe quelle taille d’ordinateur. L’EASEL fera aussi un bon candidat pour un support d’iPad.

Encore au stade du financement, le support peut être précommande sur Kickstarter. Malheureusement, les frais de port hors des États-Unis sont un peu prohibitifs, puisqu’ils doublent quasiment le petit prix du support : comptez ainsi environ 44 € tout compris.

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L'Apple Store de Lille va rater l'iPhone 6 de peu

Mickaël Bazoge |

L'Apple Store de Lille pourrait ouvrir ses portes plus tôt que prévu… mais pas à temps pour le lancement de l'iPhone. La Voix du Nord annonce une présentation à la commission de la sécurité pour le lundi 22 septembre, une visite dite de réception. Si le bâtiment est jugé apte à accueillir ses premiers clients, alors le lever de rideau ne devrait plus tarder; comptez tout de même quelques jours (et peut-être semaines) supplémentaires pour l'ouverture au grand public. Quoi qu'il en soit, il est plus que probable que la boutique de la rue Faidherbe manquera le rendez-vous de l'iPhone 6 — le magasin pourra cependant se rattraper avec les autres produits qu'Apple devrait lancer d'ici la fin de l'année.

La livraison des vitres — Image Emmanuel

Cette date du 22 septembre n'a pas été confirmée par Apple. Aux dernières nouvelles, la boutique aurait pu attendre octobre, voire novembre, pour ouvrir ses portes (lire : Apple Store de Lille : porte ouverte sur une boutique en chantier). Visiblement, les travaux sont allés bon train, les vitrines ayant été livrées il y a quelques jours.

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