Des bâtons dans les roues de la Google Car

Mickaël Bazoge |

La route est semée d'embûches pour les voitures autonomes de Google. Développés depuis des années et annoncés de manière plus officielle fin mai, ces véhicules ont pour particularité de ne comporter aucun système de conduite — de fait, le prototype montré au printemps n'embarquait pas de volant, de pédales, et encore moins de levier de vitesse (lire : Google a créé sa première voiture autonome). Un choix audacieux qui risque cependant de se heurter à la législation.

À partir du 16 septembre, la Californie interdira tout véhicule qui ne permettra pas au conducteur d'en prendre immédiatement le contrôle physique si cela est nécessaire. Autant dire que la Google Car, telle qu'elle a été présentée il y a quelques mois, ne fait pas partie de la liste…

Le moteur de recherche a cependant fait savoir que durant la période de test de sa voiture autonome sur les routes californiennes, celle-ci sera équipée d'un volant et d'un système de pédales « temporaires ». L'entreprise a également la possibilité de faire rouler son véhicule sur des circuits privés.

D'ici la commercialisation au grand public de cette voiture, il se sera écoulé quelques années durant lesquelles Google aura pu faire valoir auprès du législateur la sécurité de son produit — le nœud du problème de la sécurité routière se situant généralement entre le volant et le fauteuil, il n'est pas si farfelu de penser qu'un ordinateur pourrait gérer les situations potentiellement accidentogènes de manière plus efficace qu'un humain.

Google prévoit de produire cent prototypes de véhicules autonomes, dont la vitesse est limitée à 40 km/h. Les tests sur circuit privé débuteront en septembre.

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Firefox : la publicité va s'étendre à tous les utilisateurs

Stéphane Moussie |

« Nous voulons montrer à tout le monde qu'il est possible de conjuguer publicité et respect de la vie privée. » Celui par qui le scandale est arrivé a repris sa plume. Darren Herman, le vice-président de la récente division Content Services de Mozilla, a donné des nouvelles de Directory Tiles (annuaire de tuiles), le programme de publicité intégré au sein de Firefox.

Le spécialiste de la publicité, recruté l'année dernière pour diversifier des revenus trop dépendants de Google, tente de rassurer sur l'adéquation de la pub avec les valeurs de la fondation. « Nous demandons à l'industrie de la publicité d'adopter trois principes fondamentaux que sont la confiance, la transparence et le contrôle donné à l'utilisateur », prêche-t-il. Des principes que Mozilla promet d'appliquer à son programme de tuiles sponsorisées.

La page de nouvel onglet avec des tuiles non sponsorisées (Firefox Nightly 34.0a1)

Ces tuiles publicitaires sont affichées aux côtés des autres tuiles, basées elles sur l'historique de navigation ou pointant vers des sites de la fondation, de la page de nouvel onglet. Pour l'instant en phase d'expérimentation auprès des nouveaux utilisateurs uniquement, les résultats sont concluants. « Les utilisateurs interagissent 10 fois plus avec les contenus marqués comme sponsorisés qu'avec les tuiles affichant du contenu de Mozilla », se félicite Herman.

Une expérience tellement fructueuse qu'elle va être étendue à tous les utilisateurs, alors que la fondation avait indiqué dans un premier temps que Directory Tiles servirait à accueillir les nouveaux venus dont la page de nouvel onglet est forcément vide.

À l'origine, Directory Tiles était présenté comme un moyen de proposer du contenu déjà prêt aux nouveaux utilisateurs qui se retrouvent face à une page vierge faute d'historique de navigation.

Herman a ainsi expliqué à CNET que Directory Tiles allait entrer dans une deuxième phase d'expérimentation, baptisée Enhanced Tiles (tuiles améliorées), visant même les utilisateurs existants. Les tuiles des sites les plus visités pourront donc être remplacées par des tuiles affichant du contenu publicitaire.

Enhanced Tiles va aussi changer l'apparence des tuiles non sponsorisées. Au lieu d'avoir une petite capture d'écran des sites, il pourrait y avoir à la place leur logo ou bien une image. Un changement qui vise certainement à mieux faire cohabiter la pub — qui ne prend pas la forme d'une miniature d'un site web — avec le reste des tuiles, même si Herman n'en pipe mot.

« Les partenaires qui jouent le jeu — respect de Do Not Track et des autres valeurs auxquels nous croyons — obtiendront une remise [sur le prix de la pub] », déclare le vice-président qui espère que cela encouragera les publicitaires à adopter de bonnes pratiques.

Enhanced Tiles sera déployé au cours des prochaines semaines dans les versions préliminaires du navigateur (bêta, Aurora et Nightly) et auprès de tous les utilisateurs, donc.

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Mac Pi, l'autre Mini Mac à base de Raspberry Pi

Stéphane Moussie |

Le Raspberry Pi est une source inépuisable de bidouilles en tout genre. Après le PiPhone, voici le Mac Pi ou Apple Pi, son sobriquet n'a pas été arrêté par son créateur, Noe Ruiz. Il s'agit d'un mini-ordinateur ayant l'apparence d'un Macintosh original avec un Raspberry Pi en son sein. La coque a été fabriquée par une imprimante 3D (MakerBot Replicator 1) en 4 heures.

Mac Pi ou Apple Pi

Si cette petite machine, qui tourne sous Système 6, vous rappelle quelque chose, ce n'est pas un hasard. Elle est en effet directement inspirée du Mini Mac créé il y a un an par un podcasteur.

Mini Mac

Noe Ruiz va prochainement mettre en ligne sur son site toutes les instructions pour que tout un chacun puisse créer son propre Mac Pi. Si vous voulez vous servir du Raspberry Pi comme d'un appareil Apple sans pour autant faire un bond dans le passé, rappelons que nous avons consacré une série d'articles « Macberry Pi » à ce sujet :

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Parallels Desktop 10 : des bugs et des solutions

Florian Innocente |

La sortie de la nouvelle version de Parallels Desktop 10 s'accompagne inévitablement de quelques dysfonctionnements. L'éditeur publie depuis 48h des fiches techniques qui offrent des solutions en attendant des correctifs.

Les dernières fiches évoquent par exemple des cas de plantages de la machine virtuelle ainsi que l'option de partage de la webcam à désactiver pour y remédier. Si l'on a un Mac avec un SSD, il peut aussi y avoir des plantages. Dans ce cas il faut aller faire un tour dans certains réglages du virtualiseur pour les faire cesser.

Citons encore un souci possible après avoir fait une mise à jour vers la version 10. Un message d'erreur abscons peut apparaître. Dans ce cas, la solution passe par une réparation des autorisations d'OS X.

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Des offres d'emploi pour l'équipe de développeurs d'Apple à Paris

Florian Innocente |

L'équipe parisienne de développeurs d'Apple recrute toujours. Au gré des semaines ou des mois, des offres spécifiques à cette équipe basée près du Trocadéro à Paris apparaissent. C'est encore le cas avec deux profils en souffrance. Le premier poste est pour un développeur qui travaillera sur les fonctions d'impression des logiciels photo d'Apple, domaine où pas mal est à faire en ce moment…

Le second poste (de niveau Senior) est axé sur la réalisation de fonctions de diaporamas et de présentation de contenus intégrés aux applications. Il faudra des compétences en 2D/3D, OpenGL et les frameworks CoreAnimation/CoreImage. D'autres postes sont, a priori, toujours ouverts mais les annonces sont plus ou moins récentes. La plus fraîche étant par exemple pour travailler sur les DRM.

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Quicken 2015 : une version Mac au rabais

Mickaël Bazoge |

Intuit nourrit une relation difficile avec les utilisateurs de Mac. L'éditeur de Quicken, le logiciel de gestion de finances personnelles, a renâclé à passer à OS X Lion avant de finalement abandonner Rosetta et les PowerPC; quelques années auparavant, on s'était interrogé sur la volonté d'Intuit de poursuivre le développement de sa solution sur Mac… Sept ans après la précédente version, Quicken 2015 est disponible sur Mac. En Europe, cette version n'intéressera que les utilisateurs allemands, étant donné que le support de Quicken n'existe plus pour la France, l'Espagne, la Suisse et une bonne partie du vieux continent. Le logiciel reste néanmoins très populaire en Amérique du Nord, en Inde et dans quelques marchés asiatiques.

Quicken 2015 comprend une grande partie des fonctions de ses prédécesseurs, mais pas toutes. Il est ainsi impossible de créer un budget sur 12 mois, de calculer l'amortissement d'un prêt, de convertir des devises multiples, ou encore de payer des factures directement depuis le logiciel (une fonction fort utile aux États-Unis et au Canada). Intuit propose aux utilisateurs de voter pour savoir quelles seront les fonctions qui seront intégrées les premières dans de futures mises à jour, ce que beaucoup ne manqueront pas de trouver un peu fort de café quand on sait qu'elles font partie intégrante de la version pour Windows.

L'aspect le plus intéressant de Quicken est son interface, qui obéit aux canons esthétiques d'OS X Yosemite. Une application mobile compagnon est également disponible (mais pas sur l'App Store français, évidemment), qui permet de consulter ses finances sur iPhone ou iPad. Quicken 2015 est proposé sur le site de l'éditeur et sur le Mac App Store.

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Yosemite : Safari veut devenir votre navigateur par défaut s'il ne l'est pas

Stéphane Moussie |

Si vous utilisez Firefox ou Chrome comme navigateur par défaut sur OS X Yosemite, Safari vous a peut-être alpagué pour que vous changiez ce réglage en sa faveur. Après l'installation de la bêta 2 d'OS X 10.10, une boîte de dialogue s'est ouverte alors que nous utilisions le navigateur d'Apple. Elle demande si l'on souhaite continuer à utiliser Firefox comme navigateur par défaut ou si l'on veut donner ce rôle à Safari.

Il s'agit en fait de la même fenêtre que celle qui s'affiche quand on appuie sur le bouton « Définir par défaut » des réglages de Safari, mais la nouveauté (qui est peut-être antérieure à la bêta 2) est qu'elle apparaît sans qu'on lui ait demandé. De plus, un message similaire est intégré à l'intérieur même du logiciel.

Par ailleurs, le plug-in Default Browser Helper est toujours présent dans Yosemite et il a même un nouveau numéro (600 au lieu de 537). Introduit par Mavericks, ce module qui vient se greffer à tous les navigateurs tiers sert à ouvrir une boîte de dialogue proposant de faire de Safari son navigateur par défaut.

Une action qui fait donc penser à l'apparition impromptue de la boîte de dialogue suscitée, mais les deux ne sont sans doute pas liés (à moins qu'Apple ait changé le fonctionnement du module). Default Browser Helper affiche en effet uniquement la petite fenêtre si la page web visitée contient le MIME (un petit identifiant) suivant : application/apple-default-browser. Or, aux dernières nouvelles, aucun site web n'intègre ce MIME, pas même ceux d'Apple. Le plug-in semble donc toujours aussi inutile.

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