VMware Fusion 7 se connecte aux machines virtuelles distantes

Nicolas Furno |

Sorti cette semaine, VMware Fusion 7 ne se contente pas de prendre en charge OS X Yosemite et d’être plus rapide. Le logiciel de virtualisation ajoute une fonction bien pratique, mais qui était jusque-là réservée aux versions sous Windows et Linux : la connexion à des machines virtuelles distantes.

Pour utiliser un autre système d’exploitation sur son Mac, le plus simple est de le virtualiser en utilisant ce logiciel ou l’un de ses concurrents. L’idée est alors de créer une partition virtuelle sur le disque dur de son Mac, et le logiciel de virtualisation lancera le système d’exploitation en parallèle d’OS X. C’est simple et pratique tant qu’on ne veut qu’un seul système supplémentaire et une seule configuration.

Quand on multiplie les systèmes, ou quand on est limité par l’espace disponible sur son ordinateur, cette configuration pose vite problème, toutefois. VMware a apporté une réponse avec la virtualisation à distance : l’entreprise permet de faire tourner des machines virtuelles sur des serveurs et d’y accéder à distance. Cet accès distant n’était pas possible avec Fusion, le logiciel OS X de l’entreprise, il fallait utiliser les déclinaisons sous Windows et Linux pour ce faire.

La version pro de VMware Fusion 7 corrige cette différence et permet un accès à distance depuis un Mac. La machine virtuelle peut être gérée par un ordinateur sur le réseau local, ou même sur un serveur distant, peu importe : vous pourrez lancer le système comme s’il était en local. L’avantage est double : non seulement vous économisez de la place sur le SSD ou le disque dur, puisque les données ne sont pas stockées en local, mais vous consommerez aussi moins de batterie.

VMware Fusion peut accéder à des machines virtuelles distantes : ici par exemple, on liste toutes les machines disponibles sur un serveur.

Ce n’est pas le processeur de votre Mac qui travaille, mais celui du serveur ou de l’ordinateur distant. Sur le Mac, Fusion se contente d’afficher une vidéo streamée depuis le serveur, ce qui est beaucoup plus léger en termes de charge sur le processeur. Ajoutons que les performances peuvent aussi être meilleures, du moins si la machine distante qui héberge le système virtuel est suffisamment puissante et si la connexion à cette machine est suffisamment rapide.

VMware Fusion 7 ne se contente pas d’afficher les machines virtuelles distantes, le logiciel peut aussi convertir un système virtuel local en système distant en l’envoyant au serveur. Dans l’autre sens, on peut aussi télécharger une machine distante pour la stocker en local, ce qui est pratique quand on n’a pas de connexion distante.

Pour bénéficier de ces fonctions, il faut la version professionnelle de VMware Fusion, facturée 130 € ou 70 € pour une mise à jour si vous aviez une licence de la version précédente.

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Apple a encore modifié le visage de Yosemite

Nicolas Furno |

La nouveauté la plus importante de la septième Developer Preview d’OS X Yosemite sortie en début de semaine nous avait échappée. Non, ce n’est pas la police qui s’est affinée par endroit, mais bien un point autrement plus important : l’icône du Finder a été modifiée dans OS X Yosemite DP7.

Dès le départ, Apple semblait hésiter sur le sourire du Finder qui symbolise son système d’exploitation depuis des années. La version livrée avec les premières bêtas réservées aux développeurs n’était pas celle présentée lors du keynote, ni celle du site officiel.

Au fil des bêtas, l’icône que l’on avait au début, avec un large sourire et surtout sans séparation aussi nette qu’avant entre les deux côtés du visage, n’a pas changé. Jusqu’à mardi dernier, puisque la DP7 l’a modifiée… si légèrement que nous ne l’avions pas noté par nous-même. C’est un lecteur de MacRumors qui le prouve sur leurs forums : l’icône a été retouchée, avec le nez qui a été légèrement baissé.

Les deux icônes superposées sont pratiquement identiques, la seule différence est la position du nez.

OS X Yosemite a donc un nouveau visage. Sera-t-il le dernier ? On tâchera d’être plus attentif avec la prochaine bêta du système…

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Cartel de l'embauche : un appel contre la décision de la juge Koh

Florian Innocente |

Apple, Adobe, Intel et Google sont vent debout contre la décision de la juge Koh de rejeter l'accord conclut avec les plaignants dans l'affaire du cartel à l'embauche.

Les quatre entreprises ont fait appel de cette décision remontant au mois dernier. Ils estiment que la juge a « clairement commis une erreur juridique ». L'accord trouvé entre les parties consistait en un règlement de 324,5 millions de dollars, répartis entre les 64 000 plaignants réunis en recours collectif et leurs avocats.

Le quatuor, rapporte Reuters, estime que la juge a eu une approche « rigide et conventionnelle » dans son appréciation de l'accord.

La juge Koh souhaitait que le montant soit plus en accord avec celui négocié entre ces même plaignants, Intuit et Disney qui ont tous les deux soldé cette affaire. Elle plaçait la barre à un minimum de 380 millions. De manière aussi à ce que ces trois années de procédure aient servi à quelque chose, alors que les éléments témoignant d'une conspiration au plus haut niveau entre ces sociétés sont multiples (lire Steve Jobs, responsable des ressources humaines de Google et Nouveaux détails sur le pacte de non agression dans la Silicon Valley).

Les avocats des salariés estiment eux que cet accord - certes loin des 3 milliards réclamés au début - avait le mérite d'assurer un dédommagement pour leurs clients au lieu de courir le risque de peut-être perdre la partie en appel après un procès.

Plaignants et accusés ont repris leurs discussions cette semaine et tout le monde doit se retrouver à nouveau devant la juge le 10 septembre.

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Tim Cook promet une amélioration de la sécurité d’iCloud

Anthony Nelzin-Santos |

Steve Jobs avait refusé de communiquer de manière franche sur les problèmes de réception de l’iPhone 4 pendant plus d’un mois, laissant enfler la polémique aujourd’hui connue sous le nom d’antennagate. Tim Cook ne compte pas reproduire la même erreur avec le celebgate, cette affaire sordide de fuite de photos très personnelles stockées sur iCloud. Quelques jours après que ses porte-parole ont réagi par voie de communiqué, le CEO d’Apple annonce un renforcement de la sécurité d’iCloud à l’occasion d’une interview au Wall Street Journal.

Tim Cook persiste et signe, iCloud lui-même n’a pas été piraté. Les voleurs ont toutefois réussi à se procurer dans certains cas les mots de passe de leurs victimes, dans d’autres cas la réponse aux questions de sécurité permettant de récupérer ce mot de passe. Le problème n’a jamais été la sécurité des serveurs d’Apple, bien qu'elle soit évidemment importante  ; il réside d'abord et avant tout dans l’absence de garde-fous contre l’ingénierie sociale et de mécanismes permettant de détecter une connexion malveillante.

C’est précisément sur ces points que la firme de Cupertino compte agir : à partir de la mi-septembre, elle alertera les utilisateurs par courrier électronique et notification push en cas de connexion depuis une adresse IP inconnue, de modification du mot de passe iCloud, ou de tentative de restauration des données sur un nouvel appareil. Ce dernier cas est particulièrement important, puisqu’il semble que des outils de restauration en masse des données iCloud aient été utilisés pour récupérer rapidement et discrètement les photos qui circulent depuis quelques jours.

Mais Apple envoyait déjà des courriers électroniques en cas de changement de mot de passe, et ils ne disaient rien d’autre que « le mal est fait ». « Lorsque je prends du recul sur ce qui vient de passer et me demande ce que nous aurions pu faire de plus », admet Tim Cook, « je pense que nous devons être responsables d’une prise de conscience des utilisateurs en matière de sécurité. Ce n’est pas qu’un problème technique. » Cela commencera, assurément, par une promotion de l’authentification en deux facteurs ailleurs que dans une obscure fiche technique — avec iOS 8, elle protégera enfin la connexion à un compte iCloud depuis un appareil iOS.

Apple doit aussi être plus résistante aux mécanismes d’ingénierie sociale, et peut-être abandonner le système antédiluvien et largement inutile des questions « de sécurité ». Avec Touch ID, la firme de Cupertino a montré qu’elle pouvait être crédible sur ces questions. Tim Cook veut maintenant prouver qu’iCloud peut être le coffre-fort dans le nuage que ses utilisateurs attendent.

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Pour Stéphane Richard, Bruxelles est trop naïf avec Apple et Google

Mickaël Bazoge |

Stéphane Richard le PDG d'Orange, a sorti la grosse artillerie contre Google, Apple, Facebook et Amazon, aimablement regroupés sous l'acronyme « Gafa » par le dirigeant. Durant les 4èmes rencontres de l'Udecam (Union des entreprises de conseil et d’achat média), le rendez-vous annuel des publicitaires, il s'en est pris vertement à ces grands groupes américains qui « considèrent l'Europe comme un comptoir », dénonce-t-il. Dans la ligne de mire de Stéphane Richard, les autorités européennes, qui ouvriraient un boulevard à ces entreprises : «  La cible la plus facile, celle où ils rentrent comme dans du beurre, c’est l’Europe ».

Les Gafa ciblent un vieux continent bénéficiant d'un « bassin de clients avec un pouvoir d’achat encore assez élevé ». L'Europe est devenue « la cible numéro un », devançant même les États-Unis « où c'est plus compliqué », estime t-il. Les groupes américains qui, comme Apple, peuvent venir se servir aussi facilement sur le marché européen, profitent d'une certaine faiblesse de Bruxelles : « Les autorités européennes ont été souvent naïves par rapport aux grands géants américains, il y a une espèce de fascination », note le patron d'Orange qui en veut pour preuve « le règlement récent entre la Commission et Google » concernant le dossier sur les pratiques anticoncurrentielles... sauf que ce n'est pas le cas. Certes, la Commission a accepté la deuxième série de propositions du moteur de recherche au début de l'année, mais il faut encore convaincre les plaignants et le Wall Street Journal a annoncé cet été que l'autorité pourrait finalement demander de nouveaux efforts à Google. L'affaire est donc loin d'être réglée.

Si Apple, Facebook et Amazon sont visés par cette diatribe, c'est Google qui a concentré l'essentiel des critiques de Stéphane Richard. La domination du moteur de recherche dans son secteur (la recherche sur internet est « assuré à 90/95% dans la plupart des grands pays du monde par Google ») pose un « vrai risque » qui s'incarne notamment dans Android, considéré comme un « cheval de Troie ».

Le PDG d'Orange n'a pas oublié de défendre son propre groupe face aux pratiques d'évitement fiscal des Gafa. Il pointe une inégalité fiscale « extraordinaire » alors que l'opérateur paye beaucoup d'impôts, « 4 milliards d’euros pour Orange, contre les Américains qui n’en paient quasiment pas en Europe ». Ce discours particulièrement offensif s'est toutefois nuancé sur la fin, car il reste nécessaire, pour les opérateurs européens, de continuer à travailler et à innover avec ces sociétés américaines.

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Écran bleu de la mort : l'héritage de Steve Ballmer

Mickaël Bazoge |

L'écran bleu de la mort (Blue Screen of Death, BSOD) de Windows est entré dans les mœurs et fait partie, qu'on l'apprécie ou non, du paysage de l'informatique. Objet d'innombrables moqueries, cet écran qui apparait après un bug de Windows est même représenté sous la forme d'une icône au sein d'OS X (elle apparaît lorsque l'on cherche un PC sous Windows en réseau) :

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L'histoire du BSOD a pris un autre relief depuis qu'un des développeurs de Microsoft, Raymond Chen, a levé le voile sur son origine. Steve Ballmer, alors en charge de la division système à Redmond, a fait part de son insatisfaction auprès de l'équipe en charge du développement de Windows 3.1. L'objet de son courroux : la boîte de dialogue invitant l'utilisateur à réaliser le fameux combo ctrl + alt + del. L'équipe a alors mis au défi Ballmer de réaliser un meilleur travail, ce à quoi l'ex futur CEO s'est attelé. Quelques jours plus tard, il livrait le texte définitif qui a remplacé le dialogue initial. Un bel héritage ! On pourra dire que Steve Ballmer a laissé une trace indélébile dans l'histoire de Windows.

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Le keynote du special event retransmis en direct

Mickaël Bazoge |

À l'instar de la conférence inaugurale de la WWDC, Apple retransmettra le keynote du special event en direct et en vidéo, depuis internet et l'Apple TV. Impossible de manquer ce rendez-vous : non seulement le constructeur propose de l'inscrire à son agenda (on y apprend que l'évènement ne durera qu'un quart d'heure… un bug), mais encore la Pomme affiche un énorme décompte sur son site web. D'ici à penser qu'Apple prépare les esprits à un produit en lien avec le temps qui passe, il n'y a qu'un pas…

En juin, le keynote de Tim Cook lors de la WWDC avait franchi le seuil des 20 millions de spectateurs en ligne. Au vu de l'attente suscitée par les futurs produits qu'Apple présentera le 9 septembre, on peut parier gros que ce chiffre sera dépassé. En attendant, les amateurs de rumeurs ne savent plus où donner de la tête : nous leur proposons un récapitulatif de toutes les indiscrétions concernant les iPhone 6. L'iWatch devrait logiquement être de la fête avec, peut-être, un coup de main de U2. Cette montre devrait d'ailleurs provoquer quelques remous en Suisse, croit savoir un Jony Ive bravache. Apple en profitera t-elle pour annoncer dans la foulée un iPad Air de nouvelle génération ?

Ceux qui ne pourront suivre le flux vidéo d'Apple pourront en revanche suivre les annonces minute par minute sur notre site lekeynote.fr.

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