Masquer indéfiniment n’importe quel contenu d’une page web, c’était une nouveauté attendue de Safari 18 qui n’a finalement pas été annoncée par Apple à la WWDC 2024. S’agissait-il d’une rumeur incorrecte ? À l’origine de ce bruit de couloir, AppleInsider persiste et signe : Apple avait bien prévu un bloqueur de contenus intégré pour Safari, mais les circonstances l’ont poussé à ne pas le lancer dès à présent.

L’ébruitement de cette fonction a provoqué une levée de boucliers immédiate de la presse britannique et française. Affolés par la possibilité de voir un bloqueur de pubs intégré à Safari, les journaux et les publicitaires ont fait savoir qu’ils étaient prêts à en découdre sur le terrain judiciaire pour contrecarrer ce projet. Quelques jours avant le keynote, le journaliste Mark Gurman a pronostiqué l’abandon de la gomme pour cette raison.

AppleInsider estime également qu’Apple a pu retirer cette fonction pour décrédibiliser ses informations. Si cette hypothèse nous parait moins probable, le site américain souligne à juste titre qu’il avait décrit correctement d’autres nouveautés de la WWDC 2024 et il enfonce le clou en livrant de nouveaux détails sur le bloqueur de Safari 18.

Selon lui, la « gomme du web » devait être accessible depuis le menu des sites, juste au-dessus du nouveau résumé automatique Highlight. En cliquant dessus, la barre d’adresse de Safari se serait grisée et l’utilisateur aurait pu sélectionner les éléments indésirables à masquer rien qu’en les pointant. L’interface de sélection aurait été similaire à celle de 1Blocker, qui fait ressortir les différents blocs de la page.

Les éléments sélectionnés, au hasard des bannières publicitaires, seraient restés masqués indéfiniment sur les sites concernés. Le navigateur aurait néanmoins rappelé d’une façon ou d’une autre que des contenus étaient bloqués et aurait donné la possibilité de revenir sur ces choix. Cette gomme du web sera-t-elle ajoutée à Safari plus tard ? Le mystère reste entier pour l’instant.

Aperçu de Safari 18, une mise à jour un peu mineure

Depuis plusieurs mois, une rumeur bruisse : Starlink pourrait proposer une antenne portable. Surnommée Starlink Mini, elle a été validée par la FCC et Elon Musk a donné quelques détails à son sujet sur X.

Les antennes actuelles sont transportables, mais pas réellement portables : elles sont assez imposantes et sont reliées à un point d'accès Wi-Fi avec un (très) long câble. L'antenne Starlink Mini, elle, serait compacte — 28,9 x 24,8 cm — avec un routeur Wi-Fi intégré. Si la façon dont elle est alimentée n'est pas annoncée, l'antenne elle-même devrait donc se ranger facilement dans un sac à dos. La validation par la FCC montre par ailleurs que l'antenne intègre a priori une puce Wi-Fi capable d'atteindre 1,3 Gb/s, ce qui est largement suffisant pour Starlink.

Sur X, Elon Musk indique des débits de l'ordre de 100 Mb/s en réception et un peu plus de 10 Mb/s en émission, avec une latence de 23 ms. Il explique aussi que le prix devrait être la moitié de celui de l'antenne classique, soit probablement moins de 200 €. En effet, le prix de l'antenne classique varie un peu selon les pays, mais elle est passée à 350 € en France récemment.

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Il reste donc deux interrogations. La première est la présence de l'Ethernet : si Musk présente cette antenne comme une bonne solution de secours, Starlink a tendance à oublier l'Ethernet dans ses antennes. Les premiers retours indiquent simplement qu'elle est capable de se connecter à un réseau géré par un routeur mesh de la marque, sans plus de détails. Le second vient du point évoqué plus haut, l'alimentation : les antennes actuelles consomment plusieurs dizaines de watts (nous avons mesuré 65 W lors d'un test de download), ce qui n'est pas vraiment compatible avec un fonctionnement sur batterie. Mais compte tenu de la taille et des performances annoncées, nous espérons évidemment une alimentation en USB-C, plutôt que le bricolage actuel qui se base sur du PoE (Power over Ethernet) propriétaire.

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Enfin, elle devrait être disponible dans quelques mois dans une partie du monde, comme pour les antennes précédentes.

Les opérateurs ne baissent pas seulement le prix de leurs forfaits mobiles en ce moment, la concurrence a été relancée sur les offres fixes également. Au début du mois, Sosh a revu la tarification de son abonnement fibre sans engagement.

Auparavant, un tarif promotionnel était appliqué les six premiers mois (15,99 €) et on payait plein pot ensuite (30,99 €). Changement de pied : l’offre Sosh fibre a maintenant un tarif fixe de 25,99 €/mois. C’est donc plus cher au départ, mais on finit par faire des économies sur la durée.

Le contenu de l’offre n’a pas changé : connexion 300 Mbit/s symétrique, Livebox 5 (Wi-Fi 5) et appels illimités vers les téléphones fixes. Le décodeur TV (modèle Ultra HD 4K) est en option à 5 €/mois.

Sosh s’étant aligné sur son tarif, SFR RED a réagi en baissant un petit peu le sien. L’abonnement fibre SFR box 7 coûte dorénavant 24,99 €/mois, soit 1 € de moins. Il comprend une connexion 500 Mbit/s, la SFR box 7 (Wi-Fi 5) et les appels illimités vers les fixes ainsi que les mobiles. On en a donc un peu plus que chez Sosh pour un petit peu moins cher.

Si vous voulez des débits plus rapides, l’opérateur au carré rouge propose à 31,99 €/mois une connexion 2 Gbit/s partagés en réception et 700 Mbit/s en envoi accompagnée d’une box Wi-Fi 6. Dans les deux cas le décodeur TV est en option à 3 €/mois.

Apple travaillerait à nouveau à amincir ses appareils ainsi que les derniers iPad Pro en ont fait la démonstration.

« Impossiblement fin, incroyablement puissant », ainsi sont décrits les iPad Pro 2024 dont la minceur a fait l'objet d'un effort tout particulier (5,1 mm au lieu de 6,4 mm pour le grand modèle) et immédiatement visible et appréciable lorsqu'on les prend en main. Ce mouvement, controversé lorsqu'il a frappé l'avant dernière génération des MacBook Pro, ne sera pas limité à ces tablettes, affirme Mark Gurman dans son infolettre de ce week-end.

La génération des iPhone 17 en 2025 verra l'arrivée d'un modèle « nettement plus maigre », indiquent ses sources. Apple travaillerait également à réduire l'épaisseur des Apple Watch mais aussi des MacBook Pro — qui avaient repris de l'embonpoint en regagnant un clavier plus conventionnel, plus fiable et une série de ports de connexion.

Il n'y a pas davantage de détails sur ce que cela implique comme éventuels compromis ou si Apple est parvenue à tailler dans la masse en optimisant ses designs. À la manière de ce qui a été fait pour les iPad Pro qui embarquent pourtant son processeur de la toute dernière génération et un écran de premier choix.

L'hypothèse d'un iPhone aminci n'est pas nouvelle. La rumeur bruisse depuis le mois dernier d'un iPhone 17 dit "slim" qui prendrait la relève des modèles Plus, indiquaient les analystes Jeff Pu et Ross Young. Il serait doté d'un écran de 6,55 à 6,6" (au lieu de 6,7")

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Comme chaque année, la semaine de la WWDC se conclut avec une myriade de nouveautés analysées par nos soins. Vous voulez comprendre comment fonctionne Apple Intelligence ? Savoir comment personnaliser l’écran d’accueil d’iOS 18 ? Découvrir la nouvelle application Mots de passe ? Vous êtes au bon endroit !

Nous avons commencé à décortiquer les nouveautés de la WWDC 2024 et allons poursuivre ce travail de longue haleine durant les prochaines semaines. Cette année, nous ne publierons pas de guide pour iOS 18 ni pour macOS Sequoia sous forme de livre numérique, nos explorations sont disponibles via une seule voie : le Club iGen.

En vous abonnant à notre offre premium, vous pouvez d’ores et déjà lire une demi-douzaine d’aperçus des nouveaux systèmes ainsi que des analyses des annonces d’Apple. Et en écoutant notre podcast Kernel Panic, vous pouvez même pénétrer dans les coulisses de la WWDC 2024 à l’Apple Park grâce à nos émissaires Cédric et Robin !

Apple Intelligence

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iOS 18 et iPadOS 18

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macOS Sequoia

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Cette liste est amenée à s’agrandir tous les jours avec de nouvelles prises en main. Au programme : watchOS 11, tvOS 18, les nouvelles fonctionnalités des AirPods, les autres applications ayant grandement évolué (Messages, Photos…), encore une dose d’Apple Intelligence, etc.

Si vous rejoignez seulement maintenant le Club iGen, ce sont en fait des milliers d’articles et de podcasts premium (oui, des milliers !) qui vous attendent. Au cours des dernières semaines, nous avons notamment testé les produits Apple du mois de mai :

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Test de l'iPad Air M2 13" : il a tout d'un Pro… d’il y a un an

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Au Computex, Asmedia a montré sa première puce USB4 v2. Et c'est une bonne nouvelle : la société taïwanaise, qui fournit notamment AMD et Apple pour certains composants, propose généralement des contrôleurs efficaces mais aussi (surtout) moins onéreux que ceux d'Intel.

L'USB4 v2 a été annoncé fin 2022 et doit permettre des débits de l'ordre de 80 Gb/s (environ 10 Go/s) de façon symétrique, à la manière du Thunderbolt 5. C'est le double de l'USB4 classique, présent dans les Mac Apple Silicon depuis les débuts.

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En plus de la possibilité de travailler à 80 Gb/s dans les deux sens, l'USB4 v2 partage une autre possibilité avec le Thunderbolt 5 : un mode asymétrique. Il peut atteindre 120 Gb/s dans un sens (d'un hôte vers un client) et 40 Gb/s dans l'autre. Il est intéressant avec les moniteurs modernes : il permet de coupler un écran (très) haute définition avec un SSD externe sans limiter les débits.

Asmedia n'a pour le moment montré qu'un contrôleur de test qui repose sur une puce programmable (un FPGA), mais l'arrivée de ce constructeur dans le domaine pourrait permettre à la technologie de décoller… comme son précédent contrôleur USB4 a permis la mise en vente des premiers SSD externes USB4. Rappelons qu'en interne, les systèmes sur puce d'Apple suivent la même voie que ceux d'AMD : les blocs qui prennent en charge l'USB proviennent de chez Asmedia, sous licence.

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