Refurb : des MacBook Air à partir de 719 €

Christophe Laporte |

Cela faisait quelques jours que le refurb se résumait à une longue sélection d’iPad. On trouve quasiment tous les modèles à la vente. Cela va de l’iPad 2 à l’iPad Air en passant par l’iPad mini avec écran Retina. Si vous souhaitez prendre une tablette à petit prix, on vous recommande vivement de rester à l’écart de l’iPad mini, de l’iPad 2G et du premier iPad avec écran Retina. Ces trois modèles souffrent énormément sous iOS 8. N’hésitez pas également à comparer les prix avec l’occasion.

Mais la bonne nouvelle du jour, c’est que les Mac sont de retour sur le refurb. On trouve à nouveau une sélection assez intéressante de MacBook Air à partir de 719 €. Les modèles mis en vente datent au pire de l’année dernière. Pas de crainte spéciale à avoir donc, il suffit d’opter pour un modèle qui présente suffisamment de RAM et de SSD à votre goût.

La famille MacBook Pro est bien moins représentée. Mais on trouve du Retina en 13” à 1019 € et en 15” à partir de 1529 €. Là aussi, tous les modèles en vente datent de 2013/14.

Enfin, la section iMac s’affiche avec un modèle 21,5” à 1229 € et une flopée de 27” à partir de 1599 €. On rappellera que ce modèle est mûr pour une bonne révision si l’on en croit les rumeurs (lire : Un iMac Retina : la "surprise" d'Apple pour la fin d'année).

Si vous ne trouvez pas votre bonheur, pensez à créer une alerte de la configuration de vos rêves sur RefurbGeneration.

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Marc Newson : un mi-temps chez Apple

Mickaël Bazoge |

Marc Newson, qui a accompagné son ami Jony Ive lors de la présentation de l'Apple Watch chez Colette ce lundi, est un designer de renom dont le talent s'est exprimé dans des domaines aussi variés que le mobilier de maison ou l'aménagement intérieur des A380 (pour Qantas). Son dernier produit, un distributeur de bière imaginé pour Heineken et Krups, montre que Newson avait déjà à l'époque la tête à Cupertino :

Présenté comme le pendant d'une machine à café Nespresso (mais pour la bière), le Sub partage effectivement un air de famille avec le Mac Pro ! Après avoir présenté cet intéressant fût à bière (qui devrait être disponible en France à l'heure qu'il est, avis aux amateurs), Marc Newson a évidemment été questionné sur son nouvel emploi à Apple (lire : Marc Newson rejoint son ami Jony Ive chez Apple).

Interrogé par Dezeen sur son implication dans l'Apple Watch, le designer n'a pu faire autrement que… de ne rien dire. « Apparemment, je ne peux pas » dire s'il est impliqué dans la conception de la montre connectée — une réponse donnée en présence d'une mystérieuse responsable des relations publiques. En revanche, il a pu préciser quel était son rôle chez Apple et s'il avait la possibilité de poursuivre d'autres activités : « Oui absolument, parce que mon rôle chez Apple ne me prend pas tout mon temps, et que [mon embauche] ne concerne que des raisons très spécifiques ». Évidemment, il ne peut pas dire sur quel projet il planche actuellement pour la Pomme.

Voilà en tout cas qui est bien mystérieux. Marc Newson ne serait donc chez Apple que pour un ou une petite poignée de produits — pour tout dire, certains bracelets de l'Apple Watch évoquent immanquablement certains de ses travaux.

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Sway : scrapbooking dans le nuage chez Microsoft

Mickaël Bazoge |

Sway est un nouvel atelier web de Microsoft, qui rappelle par certains aspects des logiciels comme Evernote, Ember, iWeb, voire Keynote. Un logiciel difficile à ranger dans une case donc, l'éditeur expliquant qu'il s'agit d'un moyen « entièrement nouveau » d'« exprimer ses idées » au travers d'un tableau sur lequel l'utilisateur pourra positionner texte, images, vidéos et animations. Les éléments de la présentation sont disponibles à tout moment sur à peu près tous les supports possibles (il suffit d'un navigateur web), les différents objets étant stockés dans le nuage de OneDrive.

Ce sont toutes sortes de présentations qu'il est possible de créer : aussi bien un site web qu'un portfolio regroupant ses photos, ou encore un rapport scientifique. Le fonctionnement est simple, tout passe par des glisser/déposer, Sway assurant de son côté la mise en forme (que l'on pourra évidemment modifier a posteriori). Des thèmes sont également proposés. La nature connectée de Sway implique aussi un fonctionnement transparent avec les réseaux sociaux et les services web comme YouTube. Sway s'occupe d'adapter le design dynamiquement selon le terminal utilisé par le lecteur. Voici un exemple d'un fichier Sway (qui peut donc être intégré au sein d'un site web) :

La division Office est en charge de ce nouvel outil, un signe qui montre que Sway pourrait un jour faire partie intégrante de la suite bureautique — on imagine aisément des connexions avec OneNote. Pour accéder gratuitement à la version beta de Sway, il faudra demander une clé en s'inscrivant auprès du service. Microsoft travaille sur des applications iOS, Android et Windows Phone.

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Un possible retour en arrière sur l'installation numérique des logements neufs

Stéphane Moussie |

Dans le cadre du « choc de simplification » lancé par François Hollande début 2013, le gouvernement devrait publier dans les prochains jours un arrêté qui doit faciliter la construction de logements neufs. Un des changements prévus est l'assouplissement de la norme NF C15-100 qui définit les règles d'installations électriques dans les bâtiments et les logements. D'après le site Localtis, l'arrêté pourrait rendre facultative l'installation d'un réseau numérique dans les nouvelles constructions.

Depuis 2003, le précâblage informatique est obligatoire. Il facilite le déploiement de la fibre optique et l'installation de prises RJ45 (Ethernet) dans chaque pièce a été ajoutée à la norme entre temps. Afin de réduire les coûts des promoteurs immobiliers, le gouvernement compterait rendre optionnelle cette installation numérique.

Photo Ming-yen Hsu CC BY-ND

Selon une source ministérielle de Numerama, une telle installation coûte entre 300 et 400 € au promoteur. Si l'installation est réalisée a posteriori à la demande de l'occupant, qui en supporte alors le coût, la somme est décuplée. Des voix s'élèvent déjà contre ce projet qui va à l'encontre du Plan Très Haut Débit prévoyant que le territoire soit connecté à 100 % en THD en 2022 (80 % en fibre optique).

« Ne pas imposer de câblage informatique dans les logements en 2014, c'est comme si l'on avait prévu de n'imposer que l'arrivée d'un disjoncteur électrique, sans prévoir des prises de courant dans chaque pièce », s'exaspère la source de Numerama.

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La perspective de Jony Ive sur Apple et son travail de designer

Mickaël Bazoge |

Quand Jony Ive se met à son travail de design, la musique de fond dans son atelier est de la techno. « Quand j'écris, j'ai besoin que ce soit calme. Mais dès que je commence à designer, je ne peux pas supporter le silence », explique-t-il à Robert Sullivan de Vogue, qui a obtenu un accès au saint des saints, l'atelier du designer en chef d'Apple. À l'époque de Steve Jobs, une règle non écrite énonçait que les designers du studio de Jony Ive devaient s'éloigner de leurs bureaux lorsque le volume de la musique augmentait : c'était signe que le CEO était présent dans le studio — le son de la techno rendait ses critiques moins audibles et donc, moins susceptibles de blesser les artistes présents.

Le natif de Chingford, en banlieue de Londres, a eu très tôt le goût du design : lorsque son père, orfèvre, voulait construire quelque chose avec le petit Jonathan, ce dernier dessinait l'objet en question, qu'il s'agisse d'un toboggan ou d'une cabane dans les arbres. « Je l'aurais faite différemment », explique aujourd'hui Ive en évoquant cette cabane. Entré chez Apple en 1992, il failli quitter l'entreprise cinq ans plus tard, désenchanté et déçu par le travail qu'on lui demandait à l'époque. Heureusement, Steve Jobs, revenu en 1997 sauver l'entreprise qu'il avait cofondée, a su voir le potentiel du designer. « Ça a cliqué » entre eux, raconte Jony. « Quand vous sentez que la manière avec laquelle vous voyez le monde est assez singulière, vous pouvez vous sentir parfois ostracisé et esseulé. Je pense que nous percevions le monde de la même façon ».

Avec le temps, le processus de design d'Apple a évolué, mais avec toujours en son cœur la conception que le bon design crée le marché et que les idées sont reines. « Plus que jamais, je pense qu'il est important d'être clair, d'être singulier, et d'avoir une perspective qui ne soit pas dictée par le résultat d'enquêtes de consommateurs ». Le développement de concepts et la création de prototypes sont des moments de « conversations fascinantes » avec son équipe, « c'est un processus que je pratique depuis des décennies, mais j'ai toujours ce même émerveillement », explique Ive. Et pour lui, il est essentiel de pouvoir « faire » les choses, en plus de les imaginer. « Je pense qu'il est important que [les étudiants en design] apprennent à dessiner, réaliser les choses et les faire directement pour comprendre les propriétés [des matériaux] avec lesquels vous êtes en train de travailler ».

Marc Newson, le fameux designer australien installé à Londres, et Jony Ive sont comme « des jumeaux qui ne se ressemblent pas, séparés à la naissance », plaisante Bono de U2, un ami des deux employés d'Apple (Newson depuis peu), qui se sont retrouvés ce mardi chez Colette pour une présentation de l'Apple Watch. Les deux larrons sont parfaitement en phase : il suffit d'un regard pour qu'Ive et Newson connaissent le sentiment de l'autre sur le design d'un objet.

Ce long portrait est aussi l'occasion de revenir sur l'Apple Watch, que le journaliste de Vogue a pu contempler quelques semaines avant sa présentation officielle (mais dans une pièce sécurisée). « Ce sont de vrais matériaux », réplique fièrement Ive lorsqu'on lui fait remarquer le poids de la montre. Le designer y explique le développement de ce produit, qui a duré trois ans. Maintenant que le mobile a, d'une certaine manière, « tué » la montre, Ive veut faire pencher de nouveau la balance vers le poignet.

« Tout ce que nous essayons de faire, c'est de rechercher ce qui est très pur et très simple ». Et au delà de la technologie, ce qui intéresse Ive est surtout la connexion avec les autres humains — et c'est peut-être ce qui explique les fonctions Digital Touch et la présence du bouton latéral permettant d'accéder à ses contacts préférés. « Vous savez comme très souvent la technologie tend à inhiber plutôt qu'à établir une communication plus nuancée et plus subtile », s'interroge Ive, en montrant la fonction de partage de ses battements de cœur.

« Nous avons passé beaucoup de temps à travailler sur ce mécanisme spécial, combiné avec le haut parleur interne. Vous pouvez sentir ce tapotement très discret, et vous pouvez sentir le battement de mon cœur. C'est quelque chose de très important, je trouve, d'être capable de communiquer d'une manière très douce ». Le soin apporté aux détails, maladif chez Ive comme cela l'était chez Jobs, s'incarne au travers de l'Apple Watch, y compris là où on ne l'attendait pas : remettre la montre au poignet provoque un petit bruit au niveau du bracelet (« cela fait un fantastique k-chit ») pratiquement inaudible, sauf si on sait tendre l'oreille…

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FileVault : Apple pousse à l'activation par défaut

Florian Innocente |

Avec Yosemite, Apple pousse à l'utilisation de FileVault, son système de chiffrement du contenu du disque dur/SSD. Au point d'inviter absolument tous les utilisateurs à s'en servir. À l'une des étapes d'installation de la version GM distribuée hier soir, le panneau de réglages de FileVault a l'option de chiffrement cochée par défaut. Précédemment c'était à l'utilisateur de faire la démarche. Précisons que nous avons eu la capture ci-après lors d'une mise à jour de Mavericks vers Yosemite.

Toutes les données de la partition de démarrage sont alors chiffrées et protégées par votre mot de passe de session utilisateur lorsque la machine est éteinte ou en veille. L'option de déverrouillage automatique de votre session est désactivée dans la foulée. Ceci afin de mettre à l'abri vos données en cas de vol - les portables sont les plus directement concernés - ou de volonté d'aller fouiner dans votre Mac.

À l'installation de la GM, l'option FileVault est cochée par défaut

Cette activation n'a rien de définitif. On peut revenir en arrière à tout moment depuis le panneau Sécurité et confidentialité dans Préférences Système et supprimer ce chiffrement. De la même manière, si l'on oublie son mot de passe (ainsi que la clef de secours créée lors du chiffrement) on pourra utiliser des identifiants de compte iCloud pour retrouver l'accès à sa session et réinitialiser son mot de passe.

Dans les premières itérations de FileVault, des lenteurs d'exécution de la machine se manifestaient mais les choses se sont considérablement améliorées au fil du temps et en particulier avec l'arrivée de FileVault 2 dans Lion. Les freins à l'utilisation de cette protection se sont relâchés.

Cette option cochée par défaut est aussi une nouvelle ligne de défense élevée par Apple afin de renforcer la protection des données utilisateurs. Une politique qui a fait l'objet d'une communication détaillée récemment et qui s'est dans la foulée attirée les critiques des autorités américaines.

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Wunderlist pioche dans Dropbox pour ses pièces-jointes

Nicolas Furno |

Wunderlist [3.0.3 – Français – Gratuit (achats in-app) – OS X 10.8 - 6 Wunderkinder] est un gestionnaire de tâches qui a la particularité d’être avant tout un service web. Même si on peut utiliser un logiciel sur Mac, sur un PC ou sur un appareil mobile, on peut aussi se connecter sur un site internet et retrouver toutes ses tâches et listes de tâches dans le même état.

Jusque-là, cette originalité n’avait pas vraiment d’impact sur l’utilisation normale du logiciel, si ce n’est pour la synchronisation et la collaboration. Cela change toutefois à partir d’aujourd'hui : Wunderlist n’est plus un service web isolé, puisqu’il communique avec d’autres services. En l’occurrence, on peut désormais piocher parmi les fichiers synchronisés avec Dropbox pour ajouter une pièce-jointe à n’importe quelle tâche.

Une tâche avec une pièce-jointe Dropbox : notez l’icône à droite qui indique l’origine du fichier. Cliquer pour agrandir

Wunderlist savait déjà mettre en ligne des fichiers pour accompagner une tâche. En intégrant les documents de Dropbox, on gagne toutefois du temps, puisque le fichier est déjà en ligne. D’ailleurs, la seule différence visuelle entre un fichier mis en ligne normalement et un autre choisi dans Dropbox est l’icône de ce dernier, mais il y a un changement technique de taille. Quand on utilise Dropbox, le fichier reste sur les serveurs de ce dernier et quand on veut l’ouvrir, c’est le site de Dropbox qui s’ouvre en fait, du moins sur un Mac. Sur l’application iOS, le fichier est téléchargé en local avant d’être affiché dans la version actuelle.

Les concepteurs du gestionnaire de tâches ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Dropbox n’est que le premier service tiers à être intégré, mais d’autres devraient suivre par la suite. Dans la liste, TechCrunch évoque le gestionnaire de notes Evernote — on pourra ainsi ajouter une note à une tâche —, mais aussi des calendriers tiers, comme celui de Google. L’idée étant de placer Wunderlist au centre de son organisation et d’en faire beaucoup plus qu’un simple gestionnaire de tâches.

Pour ajouter des fichiers depuis Dropbox, il faut pour le moment passer par le version web de Wunderlist ou par Android. Les applications iOS et OS X n’ont pas encore été mises à jour, mais elles peuvent afficher les fichiers stockés dans Dropbox, à défaut d’en ajouter à ce stade.

[MàJ à 19h30] : la version iOS est maintenant disponible.

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