Le Microsoft Store de la 5e Avenue aussi important que le cube d'Apple

Stéphane Moussie |

L'Apple Store de la 5e Avenue, à Manhattan, aura bien un nouveau voisin dénommé Microsoft. La firme de Redmond a confirmé au Wall Street Journal qu'elle allait implanter une boutique au numéro 677 de la célèbre avenue, à seulement cinq minutes à pied du cube de verre d'Apple.

L'emplacement du futur Microsoft Store.

Il ne s'agira pas d'un magasin quelconque, mais du premier flagship store de Microsoft. « En tant que premier magasin phare, il servira de pièce maitresse dans l'expérience Microsoft en boutique », a déclaré le vice-président David Porter. « C'était un objectif que nous avions depuis le départ. Nous attendions seulement de trouver le bon endroit. Maintenant, nous l'avons. » Porter décrit la future boutique comme « bien plus qu'un simple Microsoft Store », sans en dire plus. Le porte-étendard s'étendra sur 800 mètres carrés sur deux étages. Pas de date d'ouverture indiquée pour le moment.

Le premier Microsoft Store a été ouvert en 2009. On en compte maintenant une centaine en Amérique du Nord. À titre de comparaison, plus de 250 Apple Store sont implantés aux États-Unis.

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Apple et Colette vont montrer quelque chose demain…

Florian Innocente |

Apple et Colette trament quelque chose pour demain et demain uniquement. Le site web du célèbre concept store de la rue Saint-Honoré affiche un visuel qui annonce « Apple et Colette vous invitent à un moment exceptionnel ». Rendez-vous est donné ce 30 septembre dans la boutique, entre 11h et 19h.

Aucun détail n'est donné sur le contenu de ce « moment » qui ne durera qu'une seule journée. On ne peut que spéculer sur la présence de ce nuage de points qui agrémente l'invitation. Il rappelle quand même beaucoup le nuage des applications sur l'écran de l'Apple Watch… À voir. Ce partenariat n'est pas courant pour Apple, on peut se demander si d'autres grandes villes à travers le monde et peut-être d'autres formes d'événements sont prévus au fil des prochaines semaines (Paris accueille en ce moment la Fashion Week avec les défilés prêt-à-porter Printemps-Été 2015).

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75 % d'entre vous ont acheté du matériel Apple récemment

Christophe Laporte |

Avez-vous acheté du matériel Apple cette dernière année ? Telle était la question que nous vous posions tout récemment. Sur les 3809 votants, vous êtes 75 % à répondre par l’affirmative.

Forcément, les montants varient. Mais celle qui recueille le plus de suffrages parmi les propositions « chiffrées », c’est entre 1000 et 2000 € qui obtient 20 % des voix. L’autre option qui recueille le plus de voix - entre 500 et 1000 € - affiche un score de 18 %.

Si on cumule les propositions, on notera que vous êtes 22 % à avoir dépensé plus de 2000 € ces douze derniers mois. Aujourd’hui, nous vous demandons si vous utilisez un compte iCloud payant. Pour voter, c’est par ici !

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Bruxelles accuserait Apple d'avantages fiscaux illégaux en Irlande

Florian Innocente |

Les conclusions de l'enquête de la Commission Européenne sur Apple s'annoncent mauvaises pour le groupe, explique le Financial Times. Il est évoqué la perpective d'une amende record, exprimée en milliards d'euros. Apple, mais aussi Starbuck et Fiat Finance and Trade font chacun l'objet d'une enquête sur leurs politiques fiscales respectives en Irlande, aux Pays-Bas et aux Luxembourg.

Apple, Cork

Dans le cas d'Apple, la Commission a voulu savoir si le groupe avait bénéficié — aux dépens de ses concurrents et du contribuable — d'un traitement fiscal particulièrement avantageux et en définitive illégal, fruit de négociations conduites en catimini. C'est en tout cas vers cette conclusion que s'acheminent apparement les conclusions du rapport de Bruxelles. L'enquête contiendrait des éléments à charge potentiellement « explosifs » sur certaines négociations entre Apple et le gouvernement irlandais.

Luca Maestri, tout nouveau directeur financier d'Apple depuis le début de l'été, a réfuté toutes pratiques litigieuses « Il est très important que les gens comprennent que nous n'avons négocié aucun traitement de faveur avec l'Irlande. Nous avons simplement respecté les règles en vigueur dans le pays depuis 35 ans où nous y sommes présents. »

Apple est l'un des principaux employeurs de la ville de Cork (la 2e du pays, avec 119 000 habitants) et y a investi 100 millions de dollars ces dernières années. Elle y a un centre logistique et des activités liée à AppleCare

Luca Maestri

Il serait reproché à Apple d'avoir exercé un chantage à l'emploi en échange de faveurs fiscales. Là-aussi, Maestri dément au Financial Times « Nous avons toujours été transparents avec le gouvernement irlandais sur le fait que nous voulions être une entreprise citoyenne ». Quant aux négociations, là-aussi il réfute tout anormalité « Il s'agissait de discussions très classiques qu'a toute entreprise avec n'importe quelle autorité souveraine. Il n'y a rien que nous ayons essayé de dissimuler. Si un pays change ses règles fiscales, nous nous y conformerons et paierons les impôts en accord avec la nouvelle réglementation. »

L'enquête de la Commission porte sur deux accords. Entre 1980 et 1991, Apple bénéficiait d'une imposition à taux zéro. Un changement des lois fiscales a poussé Apple à vouloir rencontrer les autorités du pays pour négocier un nouvel accord qui a perduré jusqu'en 2007. Une durée jugée anormalement longue selon les enquêteurs. En 2007, alors qu'Apple avait vu ses résultats exploser au fil des ans, l'Irlande a souhaité réviser cet accord pour refléter cette nouvelle donne. Apple, en réponse, a de nouveau demandé au gouvernement de lui préciser de manière « claire » ses obligations fiscales. Au final, Apple profiterait d'une imposition inférieure à seulement 2%, six fois moins que ce qui prévaut en général.

« Nous savons que nous n'avions rien fait qui aille à l'encontre de la loi et nous sommes tout à fait confiants dans le fait qu'au fil de l'enquête il sera démontré qu'il n'y a eu aucun traitement de faveur à notre égard » (lire aussi Le secret de polichinelle de l'optimisation fiscale d'Apple)

Apple, explique encore le Financial Times, devrait d'abord répondre que la Commission cherche, à tort, à faire valoir de manière rétroactive des règles internationales sur la taxation des filiales. Des règles édictées par l'OCDE en 2010 (Organisation de coopération et de développement économiques) et que l'Irlande n'a pas encore appliquées.

Deuxième argument, Apple va s'attacher à prouver que les taux négociés avec le gouvernement sont justes, proportionnels aux résultats imputables à sa filiale irlandaise et dans les niveaux de ce que payent d'autre groupes similaires. Le quotidien se fait d'ailleurs l'écho de bruits de couloirs au sein de la Commission sur une enquête qui pourrait s'étendre aux pratiques de Google et de Microsoft.

Quelles que soient les conclusions de l'enquête, Luca Maestri assure qu'Apple restera en Irlande, non sans glisser quelques réalités économiques au passage « Nous sommes restés en Irlande pendant les mauvais moments et pendant les bons moments. Au fil du temps, nous nous sommes développés. Nous sommes le principal employeur de la ville. Nous sommes un contribuable très important pour l'économie irlandaise. » Un gouvernement irlandais qui s'est rangé du côté d'Apple, en niant aussi toute entente illégale.

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Andelia : les bornes interactives qui ressemblaient à des iPhone de 32 pouces

Anthony Nelzin-Santos |

Les bornes libre-service de la SNCF qui affichent les départs quand vous vouliez sélectionner « Retrait de dossiers et de billets ». Les distributeurs automatiques des TCL illisibles au moindre rayon de soleil. Les guichets automatiques des banques qui sonnent comme de vulgaires PC Windows. Les kiosques d’informations bloqués sur un écran bleu ou un message d’erreur d’Adobe Flash. Nous ne sommes jamais pris d’enthousiasme pour une borne interactive… jusqu’à ce que l’on utilise celle de la petite société française Andelia, qui présente la particularité d’être construite autour d’un Mac mini.

Nous devons avouer avoir levé les yeux au ciel lorsque Patrice Casse nous a contactés pour nous présenter ce qu’il décrit comme « un iPhone de 32 pouces »« sérieusement, une borne tactile ? » Le doute s’est transformé en franc scepticisme lorsqu’il est arrivé à la rédaction avec une grosse valise de plusieurs dizaines de kilos et des brochures en papier glacé — « des brochures ! En papier ! » Et puis nous avons utilisé la borne Tactilys pendant un quart d’heure qui est devenu une heure, puis deux — « c’est quand même très fluide… »

Cette fluidité, la borne Tactilys la doit au Mac qu’elle renferme. « Les premières bornes », conçues en 2008 dans les hauteurs de l’ancien quartier militaire Craplet de Barcelonnette, « étaient construites autour d’un Mac Pro, avec une grosse climatisation. » Elles contiennent aujourd’hui un simple Mac mini : « il est suffisamment puissant, il coûte moins cher, il consomme moins, et libère beaucoup d’espace. »

Les bornes Tactylis, déclinées en modèle d’extérieur, d’intérieur et de vitrine, se distinguent aussi par leur écran tactile de grande qualité. « Nous utilisons les mêmes dalles que JCDecaux », explique Patrice Casse, « et nous faisons fabriquer la matrice sur mesure en Chine ». Capable d’atteindre 2 000 cd/m² et traité antireflet, l’écran est lisible en plein soleil… mais dans le Sud, les bornes sont placées à l’ombre pour ne pas avoir à tourner à pleine puissance toute la journée.

Un Mac et une dalle sur mesure, ces choix techniques peuvent sembler incongrus quand les concurrents d’Andelia se contentent de composants qui évoquent les PC bas de gamme. Mais Patrice Casse est un amateur des produits de la firme de Cupertino — pour un peu, il présenterait sa société comme l’Apple de la borne interactive. Pas assez orgueilleux pour le faire, il se contente de défendre la « spécificité et l’originalité » de sa proposition.

D’originalité, sa borne en manque quand son interface s’inspire de celle de l’iPad jusqu’à l’excès : « les utilisateurs sont en terrain connu », se justifie le fondateur d’Andelia, « et puis Apple a trouvé les bonnes réponses aux questions que nous nous posons. » De fait, on a envie de pincer pour zoomer sur la carte touristique… et ça ne fonctionne pas. On avait presque oublié que la borne tournait sous OS X : « il ne gère pas le tactile, donc nous avons développé notre propre pilote. » Pourquoi, alors, ne pas avoir prévu de gestes multitouch ? « La dalle reconnaît plusieurs points de contact », rétorque Patrice Casse, « mais nous n’exploitons pas cette capacité, car Apple possède plusieurs brevets dans le domaine. »

La spécificité de la solution d’Andelia est indéniable : OS X lui offre un niveau de sophistication auquel les kiosques affichant une simple page web ne peuvent prétendre. Une application Mac, qui ressemble à un croisement entre Keynote et iWeb, permet au client de personnaliser sa borne selon qu’il soit un office de tourisme, l’organisateur d’un salon, un cinéma, une concession automobile, un aéroport… Des modèles et des widgets permettent d’aller plus vite : on glisse ici un plan interactif, là un annuaire des hôtels, un peu plus loin la météo et des informations pratiques… D’un clic, le tout est envoyé sur toutes les bornes reliées au réseau.

Et si le réseau tombe en panne ? « La borne conserve un cache de ses données : elle peut toujours servir de plan ou d’annuaire le temps que des techniciens interviennent. » Bon, et si la borne elle-même fait des siennes ? « Elle remonte un diagnostic de bon fonctionnement toutes les minutes. Un gestionnaire intercepte les messages d’erreur, et fait en sorte de les fermer pour éviter que l’utilisateur ne les voit, ou de redémarrer la machine si c’est plus grave. En cas de rupture de communication, nos équipes sont prévenues immédiatement. » Onze sites de maintenance, indépendants d’Andelia mais agréés par la société, sont capables d’intervenir sur site dans les 48 h.

Les modèles d’extérieur, utilisés par exemple par les offices de tourisme, contiennent deux écrans. « C’est très compliqué du point de vue du refroidissement, mais cela nous permet de proposer une solution accessible » : le châssis de la borne, alliant bois et métal traité anticorrosion, est taillé de manière à faciliter l’approche en fauteuil et l’utilisation de l’écran du bas. La borne est censée fonctionner en continu, mais des capteurs lui permettent d’adapter son fonctionnement pour limiter sa consommation.

Le contrôleur énergétique fait varier la puissance du système de refroidissement, la borne pouvant fonctionner de -30 °C comme à Courchevel jusqu’à plus de 40 °C comme en bord de mer. Les capteurs de luminosité et de présence adaptent la luminosité de l’écran, et déclenchent l’allumage du plafonnier intégré à la coiffe s’il le faut. Une coiffe qui contient aussi des antennes : « si la collectivité le souhaite, elle peut faire en sorte que la borne redistribue sa connexion par un réseau Wi-Fi public ».

La borne Tactylis est plutôt jolie, plutôt pratique, et particulièrement agréable à utiliser… mais tout cela à un coût. « La concurrence est 30 % moins chère », admet Patrice Casse, « mais nous misons sur la qualité. » Un argument qui fait parfois mouche : « les gens y sont de plus en plus sensibles, notamment pour les marchés publics, où l’on pense au coût global. » Andelia propose des offres de financement pour les clients voulant acheter le matériel, qui coûte entre 15 et 18 000 €, mais aussi une offre de location incluant la maintenance du matériel et son remplacement tous les trente-six mois.

Les bornes sont solides et faciles à réparer : « nous n’avons été confrontés qu’à trois cas de vandalisme, dont deux sur la même borne ; à chaque fois, il n’a fallu changer que la vitre de protection. » Et la solution d’Andelia consomme deux fois moins que ses concurrents en utilisation intensive et trois fois moins en utilisation normale. Mais ces arguments ne suffisent pas pour l’emporter à coup sûr : « nous sommes toujours premiers sur les technologies, mais les clients potentiels ne mettent pas toujours l’accent sur les technologies. » Pas de quoi entamer l’enthousiasme de Patrice Casse pour le Mac et les possibilités qu’il offre.

« Nous observons avec intérêt l’évolution du Mac mini. Enfin, nous avons un peu peur, aussi. (Rires) ». Peur qu’il n’évolue plus ? « Quelque part, sa “stabilité“, pour le dire gentiment, nous arrange. » Peur qu’il évolue trop, alors ? « Nous espérons qu’Apple ira vers quelque chose de plus petit et de plus fin, pour libérer encore plus d’espace et nous permettre d’imaginer de nouveaux formats. Mais comme nous concevons et fabriquons nous-mêmes nos boîtiers, nous pourrons nous adapter. » S’adapter, c’est aussi ce qu’Andelia a dû faire avec son logiciel, qui trahit maintenant son âge.

Si la borne que nous avons testée utilise une interface rappelant iOS 6, Andelia a commencé à déployer une version pas tout à fait copiée sur iOS 7. Le passionné d’Apple doit lui-même en convenir : la majorité des utilisateurs de bornes Tactylis connaissent mieux Android qu’iOS. « Nous nous sommes rendu compte que tout le monde ne comprenait pas à quoi faisaient référence certains points de notre interface », concède-t-il. La nouvelle version est donc un peu moins marquée, mais elle tourne toujours sous OS X : c’est ce qui en fait la première borne interactive que nous avons eu plaisir à utiliser. Si on nous avait dit que cela arriverait un jour…

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Retour sur la semaine de MacGeneration

Florian Innocente |

Si vous n'avez pu suivre l'actualité au jour le jour sur MacG, voici une sélection des articles publiés cette semaine. Une compilation hebdomadaire à retrouver aujourd'hui aussi pour iGen.

CNC Plywood Desk - philippryke

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