Comment Apple va vous faire aimer le Bluetooth

Stéphane Moussie |

Avez-vous remarqué qu'après chaque mise à jour d'iOS, le Bluetooth était activé, et ce, même si vous l'aviez coupé manuellement au préalable ? Il ne s'agit pas d'un bug, mais bien d'une action volontaire du système. La preuve ? Apple a corrigé avec iOS 8 une erreur qui entraînait une activation inopportune du Bluetooth, mais n'a pas touché à sa réactivation après chaque installation d'une nouvelle version d'iOS.

Si cette technologie sans fil, qui a eu pendant longtemps une mauvaise réputation à cause de son aspect énergivore, est imposée de la sorte par Apple, c'est parce qu'elle est indispensable pour de plus en plus de fonctions. Au-delà des multiples accessoires sans fil (claviers, souris, casques...), Cupertino tire parti du Bluetooth pour proposer des services maison comme AirDrop et Continuité, et ça n'est pas près de s'arrêter.

Une radio locale

Avant de voir comment Apple fait usage du Bluetooth actuellement, un petit retour en arrière. Cette technologie a été inventée en 1994 par Ericsson dans l'objectif de proposer une alternative sans fil aux câbles RS-232, plus connus sous le nom de « port série ». C'est quatre ans plus tard que l'invention sera baptisée officiellement Bluetooth, du nom d'un roi danois qui a unifié le Danemark, tout comme la technologie fait communiquer des objets disparates.

L'année 1998 a également été marquée par la création du Bluetooth Special Interest Group (SIG), le consortium d'industriels qui développe la technologie et possède sa marque. L'organisation, au départ fondée par cinq entreprises (Ericsson, Intel, Nokia, Toshiba et IBM), compte aujourd'hui plus de 20 000 membres. Une explosion qui s'explique par le fait que les sociétés doivent appartenir à cet organisme sans but lucratif pour avoir le droit d'utiliser la marque Bluetooth.

Le principe du Bluetooth peut être résumé en quatre points : faible portée, faible débit, faible consommation et faible coût. Des caractéristiques qui en font une technologie opposée — et complémentaire comme nous le verrons plus tard — au Wi-Fi.

Techniquement, la création d'Ericsson repose sur plusieurs protocoles matériels et logiciels. La couche la plus basse, qui est gérée par le matériel, définit l'envoi d'ondes radio ultra hautes fréquences pour échanger des données à très courte distance. La technologie opère dans la bande des 2,4 GHz, la même que celle du Wi-Fi. Au-dessus, la bande de base administre les adresses matérielles des périphériques et gère les différents types de connexion entre les appareils (synchrone ou asynchrone). Le contrôleur de liaisons s'occupe de l'encodage et du décodage des paquets, tandis que le gestionnaire de liaisons est responsable de l'établissement de la connexion et s'occupe de la sécurité (authentification, jumelage, chiffrement et création des clés).

Les couches du Bluetooth. Graphique THA-Zp CC BY-SA.

Au niveau logiciel, la couche L2CAP est le protocole de base d'échange des données. Des services se chargent ensuite d'effectuer des actions bien spécifiques, comme SDP qui sert à rechercher d'autres appareils compatibles. Enfin, les profils sont des spécifications d'un usage particulier. En cela, ils peuvent correspondre à un type d'appareil spécifique. On retrouve ainsi l'A2DP (Advanced Audio Distribution Profile) exclusivement dans les appareils audio, puisqu'il est destiné à faire transiter des fichiers audio de haute qualité.

Des débuts mitigés

Depuis sa création, différentes versions de la norme se sont succédé, chacune apportant son lot d'améliorations. Dans les appareils Apple, puisque c'est cela qui nous intéresse, le Bluetooth a fait son apparition en 2003, dans sa version 1.1 qui corrigeait essentiellement des problèmes de compatibilité de la mouture précédente.

iBook G4, souris sans fil et clavier Apple. Photo raneko CC BY.

Le PowerBook G4 en était équipé en standard, tandis qu'il était proposé en option pour l'iBook G4, l'iMac tournesol et le Power Mac G4. L'arrivée du Bluetooth dans les Mac n'était pas fortuite : cette année-là, Apple a commercialisé son premier clavier et sa première souris sans fil. Le bénéfice était simple ; se débarrasser des câbles inesthétiques qui reliaient habituellement les périphériques à l'ordinateur. Une commodité qui apportait aussi son lot d'inconvénients, comme nous l'expliquions dans notre test :

Le surpoids induit par la présence des deux piles [dans la souris] n'est vraiment pas gênant. Ce qui l'est beaucoup plus, c'est le très net sentiment que le curseur est à la traîne par rapport aux déplacements. L'impression est la même que lorsque le Mac, parce que trop d'opérations sont lancées en même temps, peine à les exécuter. Le déplacement du curseur semble alors moins rapide et le pointage moins précis. [...] Toujours est-il qu'en connectant le dongle USB non plus sur le Cube lui-même, mais sur l'écran, dont la souris est évidemment plus proche, ce sentiment, sans pour autant disparaître, s'est quelque peu estompé.

Quant à l'autonomie de l'ensemble, quelle surprise de voir, à peine quelques heures après l'installation que les deux barres bleues sont déjà bien entamées ! Qu'est-ce à dire ? Qu'il va falloir changer les piles toutes les semaines ? On n'ose le croire.

L'autonomie a été en effet pendant un bon moment le point noir du Bluetooth. La technologie permettait certes de couper le cordon de différents périphériques, mais au prix de recharges fréquentes de piles ou de batteries. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'iPod n'a jamais été doté d'une puce Bluetooth (à l'exception de l'iPod touch et du dernier nano 7G). Les designers d'Apple ont réclamé cette compatibilité sans fil, très utile pour les casques, mais elle a été refusée par l'équipe en charge du matériel pour ne pas grever l'endurance du baladeur.

Au fil des versions, le Bluetooth a amélioré sa consommation d'énergie. En 2009, l'autonomie de l'alors toute nouvelle Magic Mouse était d'un mois en utilisation quotidienne avec un MacBook Pro 2007 doté du Bluetooth 2.0 et de quasiment le double avec un MacBook Pro Unibody équipé du Bluetooth 2.1 + EDR.

L'oreillette Bluetooth d'Apple. Photo Paul CC BY.

L'iPhone, lui, a logiquement été doté de cette technologie sans fil depuis ses débuts — le contraire eût été étonnant pour le terminal mobile par excellence. Apple avait même sorti son propre accessoire Bluetooth pour l'iPhone original. Cette oreillette, vendue 119 € au départ, n'a pas fait long feu puisqu'elle a été retirée dès 2009 du catalogue. Une disparition insignifiante en regard de la grosse vague d'accessoires Bluetooth pour iPhone qui a très vite déferlé.

Apple première sur le Bluetooth 4.0

Le Bluetooth a franchi une étape clé avec sa version 4.0. Cette mouture a été pensée pour les objets connectés, des objets qui n'ont souvent pas la place d'accueillir de grosses batteries et qui nécessitent d'être branchés en continu à un terminal mobile. Typiquement, les traqueurs d'activités font partie de ces nouveaux types d'accessoires qui requièrent une connexion sans fil constante (pour que les données soient actualisées de manière transparente) et peu énergivore (car il n'est pas possible de caser une batterie importante dans un bracelet). Ainsi, la principale nouveauté du Bluetooth 4.0 est sa faible consommation énergétique, d'où son appellation Low Energy (LE).

Apple a saisi la balle au bond pour renforcer son écosystème d'accessoires pour iPhone déjà très important. L'iPhone 4s a été le premier smartphone Bluetooth Smart Ready, une certification pour désigner un appareil compatible avec le Bluetooth LE. Le Mac mini et le MacBook Air mi-2011 ont quant à eux été les premiers ordinateurs à intégrer la norme. Peu de temps avant la présentation de ces produits, Apple a rejoint le conseil d'administration du Bluetooth SIG. Un engagement annonciateur de ses grandes ambitions pour cette technologie et de sa volonté de peser dans son développement.

Car la firme de Cupertino ne s'est pas contentée de mettre en circulation des centaines de millions de terminaux compatibles, elle est entrée elle-même sur le marché des objets connectés d'une manière inattendue. Avec iBeacon, projet autrement plus ambitieux que son oreillette pour iPhone, elle a lancé une technologie de microlocalisation reposant intégralement sur le Bluetooth.

Pour pallier les inconvénients en intérieur des méthodes de géolocalisation habituelles (le GPS est inutile à l'intérieur des bâtiments et la triangulation par points d'accès Wi-Fi et antennes cellulaires peu précise), Apple s'est appuyé sur cette technologie qui ne présente pas ces désavantages. Un iBeacon n'est rien d'autre qu'un émetteur Bluetooth auquel on ajoute une couche logicielle spécifique. Quand un iPhone équipé d'une application capable de reconnaître le signal passe à proximité d'une balise, le smartphone se réveille et l'app idoine propose différents services.

iBeacon donne une nouvelle dimension intéressante au Bluetooth : la technologie ne sert pas tant à connecter des appareils entre eux, qu'à connecter l'iPhone au monde réel. Vous observez un casque dans un Apple Store ? Votre iPhone vous donne automatiquement des informations complémentaires sur le produit. Vous êtes sur le point d'entrer dans un stade de baseball ? Votre ticket électronique s'affiche tout seul à l'écran. À condition d'avoir l'application qui va bien, toutes ces actions sont totalement transparentes. Le Bluetooth devient une technologie diffuse.

Le lien entre iOS 8 et Yosemite

Le Bluetooth est aussi au cœur de fonctions plus classiques, mais pas moins pratiques, dans les produits Apple. C'est le cas d'AirDrop, qui sert à échanger des fichiers entre deux appareils. L'usage du Bluetooth dans ce cas de figure a évolué depuis feu iSync. Proposé de 2002 à 2011, cet utilitaire permettait de synchroniser son calendrier et son carnet d'adresses sur un téléphone ou un PDA. Le transfert des fichiers se faisait en Bluetooth ou en USB.

iSync

Avec AirDrop, les fichiers échangés sont autrement plus volumineux qu'une liste de contacts. Il est impensable de transférer un fichier de plusieurs centaines de méga octets via Bluetooth. Le transfert se fait ainsi via Wi-Fi, mais le Bluetooth joue toujours le rôle d'entremetteur entre les deux appareils. C'est lui qui permet aux appareils de se « voir » et qui établit la connexion.

Le Bluetooth a la même fonction dans Handoff, qui permet de reprendre sur un Mac sous Yosemite ce que l’on a commencé sur un terminal iOS 8, ou inversement (et cela fonctionne aussi entre appareils iOS). C'est une connexion Bluetooth qui permet aux appareils à proximité de s'associer. Le principe est similaire pour Instant Hostpot, qui permet de partager automatiquement la connexion internet de son iPhone sur un autre terminal.

Apple a finement orchestré cette propagation du Bluetooth 4.0 dans ses services. Elle a tout d'abord écoulé des centaines de millions de terminaux compatibles, puis a ajouté les fonctions logicielles afin qu'elles soient accessibles au plus grand nombre.

En s'appropriant le Bluetooth, Apple le rend aussi invisible aux yeux de l'utilisateur. Pas besoin de jumeler manuellement son iPhone à son Mac pour profiter d'Handoff, l'opération se fait de manière transparente. Une expérience qui ne sera toutefois pas aussi limpide pour un futur produit...

Le pis aller pour l'Apple Watch

Le prochain produit à tirer parti du Bluetooth, c'est bien sûr l'Apple Watch. Pour des raisons d'endurance, comme quasiment toutes les montres connectées actuelles, elle ne sera pas autonome et devra être reliée à un smartphone pour dévoiler tout son potentiel. Et comme toutes les montres connectées actuelles, sa connexion se fera en Bluetooth. L'appareil embarquerait également une puce Wi-Fi, mais on ne sait pas si elle sera mise à contribution.

Dans le cas des montres connectées, le Bluetooth est plus un choix par défaut qu'une technologie vraiment appropriée. Vous vous éloignez un peu trop de votre iPhone ? L'Apple Watch ne pourra plus réceptionner vos emails et Siri ne saura plus répondre à vos questions. Alors en attendant que l'Apple Watch se connecte au réseau cellulaire, il faudra veiller à laisser actif le Bluetooth. Mais ça, iOS ne manque pas de le faire à chaque mise à jour.

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Relations publiques Apple : un remplaçant intérimaire pour Katie Cotton

Mickaël Bazoge |

Le successeur de Katie Cotton, partie en retraite après 18 ans de bons et loyaux services à la tête de la division des relations publiques d'Apple, a peut-être été trouvé. Il ne s'agit pas de l'ancien porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney, qui figurait (ou pas) sur la liste de Tim Cook. C'est Steve Dowling qui prend la place, d'après une confirmation obtenue par le très bien renseigné John Paczkowski de Re/code. Ce vétéran d'Apple, ancien journaliste embauché en 2003 par le constructeur de Cupertino, a été choisi par le CEO pour occuper une place intérimaire, en attendant de dénicher la perle rare.

Apple va continuer d'évaluer des candidats externes, mais il n'est pas impossible que Tim Cook, qui cherche à « humaniser » les relations presse (« PR » en anglais) de l'entreprise, finisse par installer définitivement Dowling (qui se trouve justement être plus « souple » et moins cassant que sa prédécesseure) à cette place. Il reste le cas Nat Kerris, qui travaille pour Apple depuis une dizaine d'années et qui a épaulé Katie Cotton lors des lancements de plusieurs produits de l'entreprise. Avec Dowling, elle pilotait les PR d'Apple depuis le départ de Cotton, en attendant de connaître la décision du grand patron.

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Un clavier solaire Logitech pour Mac à 17,99 €

Stéphane Moussie |

Cdiscount fait actuellement une promotion sur le clavier Bluetooth solaire K760 de Logitech. Il est vendu 17,99 €, au lieu d'environ 30 € ailleurs (il avait été lancé à 80 €).

Ce clavier est une version réduite du K750 que nous avions testé. Un bouton permet de basculer automatiquement la saisie d'un Mac à un iPhone ou un iPad et inversement. Le clavier se recharge avec de la lumière naturelle ou artificielle. Il n'est pas rétroéclairé.

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Carbon Copy Cloner 4 est finalisé et disponible en démo

Florian Innocente |

Carbon Copy Cloner 4 est disponible en version finale [11,6 Mo - VF]. Le logiciel de sauvegarde ou clonage de son disque dur a vu son interface enfin simplifiée et redessinée ; il propose une nouvelle vue sur les tâches en cours et sur celles déjà exécutées grâce à un historique ; il permet de chaîner des actions pour créer des opérations plus complexes ; un nouveau menu de contrôle a été ajouté à la barre des menus, etc (lire Carbon Copy Cloner 4 est disponible en bêta pour plus de détails). Une fiche explique au passage comment migrer ses tâches depuis Carbon Copy Cloner 3.5 vers la 4.0

Carbon Copy Cloner 4.0 n'a pas une interface dans le style de Yosemite mais l'évolution reste néanmoins très appréciable — Cliquer pour agrandir

La mise à jour est gratuite pour tous ceux qui ont acheté la version 3.5 à compter du 2 juin. Pour les anciens clients sur 3.5 aussi, une remise de 50% est consentie sur le tarif normal de 34 euros.

Cette toute nouvelle version sera la seule à fonctionner sur Yosemite (jusqu'à Mountain Lion). L'éditeur expliquait récemment qu'il était trop compliqué d'essayer de rendre compatible la v.3.5 avec le nouveau système d'Apple, tant l'héritage technique de l'utilitaire, qui remonte à Tiger, est ancien.

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Windows : CrossOver 13 en promo avant l'arrivée de Yosemite

Florian Innocente |

Codeweavers applique une remise de 30% sur CrossOver 13, son émulateur de Windows pour Mac ou Linux. Il en coûtera 33,60€ au lieu de 48€. Cet outil a l'avantage de savoir faire fonctionner des applications Windows sans qu'il soit nécessaire d'installer - et donc d'acheter - le système de Microsoft sur sa machine (version démo).

Toutes les applications ne sont pas compatibles mais l'éditeur tient à jour une liste qui recense celles capables de tourner par ce biais, celles encore qui présentant un degré de compatibilité partiel et les logiciels qui n'ont pas été testés du tout.

Cette remise intervient en prélude à l'arrivée prochaine de Yosemite et de CrossOver 14 que les bénéficiaires de cette réduction pourront avoir gratuitement. Il faut aujourd'hui utiliser le code promo CX14 à l'achat pour activer les 30% (jusqu'au 10 octobre). CrossOver 13 fonctionne de Snow Leopard à Mavericks, mais la 14 exigera au minimum OS X Lion.

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Surprise, Twitter pour Mac n’a pas été abandonné !

Nicolas Furno |

Twitter [3.1 – Français – Gratuit – OS X 10.7 - Twitter, Inc.] a été mis à jour sur le Mac App Store, ce qui, en soi, est déjà une nouvelle importante. Depuis le rachat de Tweetie par Twitter en 2010, le réseau social n’a eu de cesse de délaisser son client officiel sur Mac, parfois pendant de très longues périodes. Cette fois, il ne s’était rien passé depuis décembre dernier et le logiciel était à nouveau à la traîne côté fonctionnalités. Mais, bonne nouvelle, le client Mac n’est toujours pas abandonné et cette mise à jour ajoute (presque) toutes les fonctions manquantes.

Les images sont au cœur de cette nouvelle version. Twitter peut envoyer et recevoir des images en message privé. Le logiciel peut également (enfin !) afficher les tweets avec plusieurs photos : avec les versions précédentes, on ne voyait que la première image et il n’y avait aucun moyen d’afficher les autres. C’était même pire, puisqu’on ne savait pas qu’il y en avait d’autres. Avec cette version, on retrouve l’affichage du site et des clients mobiles : on a une mosaïque d’images au lieu d’une seule photo.

La gestion de ces images n’est pas aussi bonne qu’ailleurs : impossible, par exemple, de passer d’une image à l’autre, il faut cliquer sur chaque photo pour l’ouvrir dans une autre fenêtre séparée. De même, Twitter peut envoyer un tweet avec plusieurs images, mais il faut les glisser en une fois. Bref, ce n’est pas l’idéal, mais au moins la fonction est bien là et c’est utile. Rappelons que chaque message est associé au maximum à quatre images.

Le réseau social sait aussi gérer les GIF, ces images animées si populaires, depuis quelques mois déjà. Jusque-là, Twitter ne reconnaissait pas les GIF et ne permettait pas de les afficher sans ouvrir manuellement le tweet correspondant dans un navigateur (⌘T quand on sélectionne le message). Désormais, c’est un peu mieux : quand un GIF est détecté, l’image est ouverte automatiquement dans le navigateur par défaut. Le logiciel peut aussi mettre en ligne des images animées, à condition d’utiliser des fichiers de moins de 2 Mo.

Une image dans un message privé

Au passage, Twitter revoit légèrement son interface : les noms d’utilisateur, les hashtags et les URL sont en bleu. Par ailleurs, la section autrefois dédiée uniquement aux mentions assume sa polyvalence et s’affiche avec une cloche, à la place du symbole @. Dans les réglages, on trouve toujours ce réglage qui permet de retirer tout ce qui n’est pas des mentions et ainsi restaurer le comportement précédent. En revanche, certains vieux bugs ne sont toujours pas corrigés (si vous ouvrez une deuxième fenêtre, elle ne sera pas conservée au prochain démarrage, par exemple).

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Sondage : iCloud et vous

Christophe Laporte |

Il est quasiment indispensable d’avoir un compte iCloud pour utiliser de nos jours un Mac ou un terminal iOS. Est-ce que certains d’entre vous font de la résistance ? Êtes-vous au contraire un gros utilisateur du service d’Apple au point d’avoir un compte payant ?

Vous avez été plus de 3000 à répondre à ce sondage dédié au successeur de Mobile Me. Sans surprise, vous êtes très nombreux à utiliser iCloud. Seulement, 18 % des votants affirment ne pas avoir de compte.

Parmi les personnes utilisant iCloud, vous êtes 72 % à utiliser la version gratuite, dont la seule limite est la capacité de stockage limitée à 5 Go. Sans surprise, l’option payante la plus populaire est celle qui confère 20 Go de stockage et qui coûte 0,99 € par mois. Ce forfait est utilisé par 21 % des votants. L’option 200 Go vendue 3,99 € par mois recueille 6 % des suffrages. Les autres options (500 Go et 1 To) obtiennent des scores confidentiels.

Cette semaine, la question porte sur l’iWatch. Pensez-vous que la montre d’Apple connaitra le même succès que l’iPhone ou l’iPad ? Pour voter, c’est par ici.

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