Google et Rockstar trouvent un accord sur les brevets Nortel

Florian Innocente |

Google et Rockstar ont trouvé un terrain d'entente dans un litige vieux d'un an et portant sur 7 brevets relatifs à des techniques de recherche. Rockstar, qui avait porté plainte au Texas, est cette organisation dont les actionnaires sont Apple, Sony, Microsoft, BlackBerry et Ericsson. Une alliance de circonstance formée en 2011 qui avait battu Intel et Google dans une enchère à 4,5 milliards de dollars. Cet attelage de concurrents avait ainsi mis la main sur de précieux brevets du canadien Nortel alors en banqueroute.

Les termes de cet accord n'ont pas été divulgués explique Reuters. Il n'est pas dit dans l'annonce si les fabricants de terminaux — Samsung, HTC et Asustek —, sont partie prenante de cette résolution. Rockstar en a aussi attaqué plusieurs pour d'autres brevets.

Rockstar dispose d'un portefeuille de 4 000 brevets. Son responsable est l'ancien directeur de la propriété intellectuelle de Nortel. Il y a quelques jours il a obtenu gain de cause contre Cisco (pour ses routeurs utilisés chez des fournisseurs d'accès), l'équipementier devrait payer 188 millions de dollars de royalties à Rockstar.

En novembre 2013, lors du dépôt de plainte contre Google, John Veschi, le patron de Rockstar, avait réfuté toute action pilotée par ses actionnaires, en particulier Apple. Assurant qu'il avait décidé seul de cette initiative et prévenu ses actionnaires une fois seulement les hostilités déclenchées.

Ils sont les actionnaires et il y a une relation qui est distante. Je comprends bien que c'est sexy d'imaginer qu'ils tirent les ficelles, mais dans le cas présent c'est un peu insultant pour nous. On gère les affaires. On fait notre boulot, ils font le leur et c'est tout.

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OS X 10.10.2 arrive en version bêta

Florian Innocente |

La version 10.10.1 d'OS X disponible depuis lundi, c'est au tour de la suivante d'entrer en version bêta. La 10.10.2 est disponible ce soir sur le Mac App Store, elle porte le numéro de build 14C68k contre 14B25 pour l'actuelle version donnée à tous lundi soir. Les bêta-testeurs n'appartenant pas au cercle des développeurs devraient probablement la recevoir eux-aussi très vite. Apple ne précise pas les points à tester mais signale un bug existant : l'ouverture de documents depuis iCloud Drive peut parfois échouer, il faut les sortir de ce dossier avant de les ouvrir.

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Evernote 6 a une nouvelle interface pour Yosemite

Florian Innocente |

Evernote est à mis à jour sur Mac et son interface s'est pliée aux nouveaux codes graphique de Yosemite [6.0 - Gratuit - OS X 10.7.5]. Des icônes plus fines, plus petites, monochromes, des fonds plus clairs… les grandes masses sont identiques mais la façade s'est nettement allégée. Peut-être qu'il manque à la rigueur un choix d'une poignée de thèmes comme on en trouve dans Reeder ou Slack de manière à retrouver un peu de contraste entre les principales zones de ce logiciel multifonctions.

Evernote aujourd'hui — Cliquer pour agrandir

Cette version sur Mac arrive en compagnie d'une mise à jour 7.6.2 sur iOS. Rappelons que depuis leurs précédentes versions respectives, les applications mobiles et Mac d'Evernote ont inauguré une fonction de chat, pour discuter à plusieurs sur des contenus (lire aussi Evernote en fait toujours plus… quitte à en faire trop ?).

Evernote avant Yosemite — Cliquer pour agrandir

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iOccasion : attention aux arnaques

Oyoel |

À l'approche de Noël, notre service de petites annonces iOccasion fait face à des utilisateurs malveillants, et ce malgré nos mesures de sécurité mises en place. Un petit rappel nous parait donc nécessaire pour que vous évitiez les annonces suspectes. Depuis hier, vous avez pu voir un message d’avertissement apparaissant lorsque vous souhaitez contacter un autre utilisateur.

Pour éviter les arnaques, voici quelques conseils :

  • Le prix est la première chose à regarder. Un MacBook Pro de dernière génération à moins de 700 €, il y a fort à parier qu’il n’existe pas vraiment.
  • Évitez les annonces demandant un virement quel qu’il soit, et notamment ceux via Western Union.
  • Si l’acheteur ou le vendeur vous propose un acompte, revérifiez les clauses de l’annonce.
  • Parfois, il peut arriver qu’un vendeur vous indique qu’il faut envoyer de l’argent à un « conseiller bancaire » basé quelque part dans le monde, évitez-les à tout prix.
  • Méfiez-vous des personnes qui disent devoir déménager ou partir à l’étranger de manière subite.
  • Nous vous rappelons qu’en cas de doute ou si vous voyez une annonce suspecte, vous pouvez nous contacter par mail : support(@)ioccasion.fr

Si vous avez été victime d’une arnaque, nous vous rappelons qu’il nous est impossible de vous donner des informations sur un vendeur ou un acheteur. Il faut aller porter plainte, et la police nous contactera pour que l'on puisse coopérer sans aucun problème.

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iWork : quand l'iPad a pris le pouvoir

Nicolas Furno |

iWork, la suite bureautique d’Apple qui regroupe l’outil dédié aux présentations Keynote, le traitement de texte Pages et le tableur Numbers, a toujours balancé entre enchantement et déception. D’un côté, Apple a su renouveler le genre et proposer des idées nouvelles sur ce secteur longtemps dominé par la suite Office de Microsoft. Alors que la suite libre OpenOffice.org se contentait de reproduire l’interface et les fonctions de son concurrent, Cupertino essayait des choses nouvelles* et avec d’excellents résultats.

On se souvient de Keynote, qui permettait de faire des présentations cinématographiques, bien plus vivantes qu’avec PowerPoint. On se souvient de Pages, qui mêlait traitement de texte traditionnel et mise en page façon PAO… ou encore Numbers, qui s’ouvrait non pas sur un tableau infini, mais sur une page blanche où l’on disposait tableaux et graphiques. D’un autre côté, ces idées souvent excellentes ont été gâchées par un développement chaotique, voire anarchique.

Entre des années sans nouvelles, et des mises à jour majeures qui retiraient certaines fonctions pourtant utiles, Apple n’a pas contribué à faire de sa suite bureautique un compétiteur digne de ce nom, face à celle de Microsoft. Et c’est sans compter sur les multiples bugs, liés notamment aux changements de formats : depuis la dernière grosse mise à jour, on ne peut plus ouvrir les fichiers vraiment anciens (ceux créés avant iWork 09) avec les logiciels ! La suite iWork a toujours laissé le sentiment amer qu’elle n’était pas une priorité chez Apple…

Essayez d’ouvrir un vieux document iWork avec les dernières versions de la suite bureautique et vous aurez ce genre de message. Dans ce cas-là, votre seul espoir est d’avoir conservé une copie d’iWork 09…

On a peut-être une explication aujourd'hui : si iWork a eu autant de mal à évoluer au fil des années, voire qu'il a régressé, c’est en partie à cause de l’iPad. Quand la tablette sort en 2010, la suite bureautique est immédiatement disponible pour elle. Et ce n’était pas seulement une liseuse, mais bien une suite bureautique complète, une version quasiment aussi complète que les logiciels OS X.

Une belle surprise, surtout quand on sait à quel point le premier iPad était limité en matière de performances. Mais pour y parvenir, les ingénieurs d’Apple n’ont pas suivi la route la plus évidente : d’après un ingénieur qui a travaillé chez Apple, iWork pour iPad a été créée de zéro, et non pas à partir des versions OS X. C’est un tout nouveau logiciel que le constructeur a mis au point pour conserver de bonnes performances et c’est aussi probablement ce qui explique les incompatibilités entre iOS et OS X (lire : Test iWork pour iPad)

L’information doit être prise avec des pincettes puisque sa source reste anonyme, mais elle paraît crédible. Elle provient d’un témoignage reçu par Accidental Tech Podcast (ATP), un podcast né accidentellement — comme son nom l’indique — de la réunion hebdomadaire de John Siracusa, Marco Arment et Casey Liss. Depuis quelques semaines, ils se plaignaient des mises à jour incohérentes d’iWork et du retrait de certaines fonctions importantes à ces occasions. Dans leur dernier épisode, ils indiquent avoir reçu une explication directement de l’intérieur.

On pouvait utiliser un iPad (en bas à droite) pour effectuer une présentation sur une télévision (en haut à gauche), après avoir utilisé l’iPad pour créer la présentation : à l’époque, c’était une révolution !

Selon leur source, Apple aurait d’abord créé iWork pour iPad de zéro. Puis, plutôt que de continuer à faire évoluer les deux versions en parallèle, le constructeur aurait choisi de fusionner les deux projets en se basant sur l’iPad. C’est ce qui explique la simplification remarquée lors de la mise à jour majeure sortie en 2013. Il n’avait échappé à personne que cette version était extrêmement simplifiée par rapport à la précédente (lire : Test de Pages 5, Keynote 6 et Numbers 3).

Ce n’est pas que l’interface : des fonctions entières avaient disparu entre les deux versions. Comme le font remarquer les trois d’ATP, en général Microsoft ne se permet pas de retirer une fonction entre deux mises à jour d’Office, fut-elle mineure. Même s’il y a eu des exceptions, notamment sur Mac : Visual Basic a été retiré à une époque d’Office, avant de faire son retour quelques versions plus tard. Apple a supprimé des pans entiers de ses logiciels : quelqu’un se souvient du mode Structure de Pages ?

Et l’entreprise n’a même pas pris la peine de s’assurer que ses utilisateurs pouvaient ouvrir les fichiers créés avec les versions précédentes de ses logiciels. Certes, les mises à jour suivantes ont, en partie au moins, restauré les fonctions qui manquaient. On peut également espérer que les anciens fichiers impossibles à ouvrir avec les dernières versions d’iWork seront un mauvais souvenir après quelques mises à jour. Mais il ne reste pas moins que ces problèmes, parfois permanents, parfois passagers, n’inspirent pas confiance.

La dernière version de Pages

Apple a fait le choix de proposer une suite bureautique cohérente du Mac aux iPhone et iPad, en passant par le web. Un choix logique, mais qui a conduit à un nivellement par le bas si l’on en croit ce témoignage. On sait que l’entreprise de Cupertino manque de moyens humains et que cela a souvent des conséquences néfastes sur le développement des produits. iWork n’est pas le seul touché d’ailleurs : la suite iLife a subi les mêmes conséquences, il suffit de se souvenir des évolutions pour le moins chaotiques d’iMovie, pour ne citer qu’un seul exemple.

En 2010, Apple veut sortir une tablette et le constructeur veut fournir des applications pour qu’elle soit utile dès le premier jour. L’équipe qui se chargeait jusque-là d’iWork sur Mac est mise à contribution, elle a peut-être arrêté le développement de nouvelles versions des trois logiciels pour se consacrer entièrement à la tablette. Celle-ci sortie, l’ancien employé d’Apple explique encore que les développements imposés par la direction n’ont pas toujours été ceux que l’équipe souhaitait.

iWork a toujours été considéré par Apple comme une vitrine pour ses propres technologies. Quand OS X ou iOS avaient de nouvelles fonctionnalités, que ce soit Spotlight dans Tiger, la sauvegarde automatique ou le mode plein écran de Lion, ou les fonctions de Continuité de Yosemite et iOS 8, la suite bureautique devait les avoir immédiatement. Les trois logiciels devaient absolument bénéficier de ces nouveautés pour qu’Apple puisse faire des présentations lors des keynote… et parfois ces développements ont été faits au détriment d’autres fonctions qui auraient pu être plus utiles dans des logiciels de bureautique.

En juin 2011, Apple lance iCloud qui permet de synchroniser des documents. Quand il faut présenter cette fonction, devinez quel logiciel sert de cobaye ? La démo avec iWork est disponible à cette adresse.

La position d’Apple est parfaitement compréhensible : comment mettre en avant de nouvelles fonctions, si ses propres applications ne les prenaient pas en charge ? Sans compter que la majorité d’entre elles — de la sauvegarde automatique à iCloud, en passant par Handoff — ont tout à fait leur sens pour une suite bureautique utilisée sur plusieurs appareils.

Au fond, le problème principal du constructeur reste toujours le même : Apple est aujourd'hui beaucoup trop petite pour gérer tous les projets qu’elle maintient. Si le constructeur voulait que sa suite bureautique soit aussi complète et aussi bien considérée que celle de Microsoft, il faudrait lui allouer autant de moyens que celle de Microsoft, ce qui est loin d’être le cas. Ajoutons à cela un manque de cohérence sur la stratégie à long terme, et on comprend les difficultés de ces trois logiciels pourtant si prometteurs quand ils sont apparus, il y a bientôt 10 ans.

En attendant, si vous cherchez une suite bureautique et que vous avez besoin d’un outil sérieux sur plusieurs années, mieux vaut chercher ailleurs qu’iWork. Côté mobile, cela tombe bien, Microsoft vient d’offrir sa suite bureautique sur iOS : pour un usage personnel, et à condition de ne pas avoir besoin des quelques fonctions en moins, vous pouvez utiliser gratuitement Office sur votre iPhone ou iPad (lire : Microsoft Office arrive sur iPhone et Android et devient gratuit). Côté Mac, le monde du libre propose une suite bureautique tout aussi efficace que celle de Microsoft depuis bon nombre d'années. Et si vous avez encore des documents AppleWorks sous la main, sachez que LibreOffice ouvre la plupart…

* Les plus anciens protesteront à raison : Apple a en fait recyclé beaucoup d’idées déjà expérimentées à l’époque d’AppleWorks.

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Dropbox conseille la mise à jour 10.10.1 de Yosemite

Florian Innocente |

L'arrivée lundi dernier d'OS X 10.10.1 est l'occasion aujourd'hui pour Dropbox de communiquer auprès de ses clients Mac. Certains reçoivent un courrier les enjoignant d'installer cette mise à jour système qui enlève un bug sur lequel Drobpox se cognait le nez. Le service décrit le problème :

OS X Yosemite peut parfois entraîner le blocage de certains programmes lorsque vous ouvrez un fichier, lorsque vous enregistrez un fichier avec la commande Enregistrer sous, ou encore lorsque vous enregistrez pour la première fois un fichier. Ces blocages sont rares, mais peuvent survenir lorsqu'une application utilise le dispositif officiel d'intégration avec le Finder de Yosemite, ce qui est le cas de Dropbox. Lorsque le programme se bloque au cours de l'une de ces opérations, les modifications non enregistrées sont perdues.

Le système d'intégration au Finder dont parle Dropbox est celui qu'il utilise pour afficher en face de chaque dossier et documents des icônes qui reflètent l'état de leur synchronisation. On peut désactiver cet affichage depuis le panneau Extensions dans Préférences Système. Une option identique a été ajoutée tout récemment dans les réglages de Dropbox car l'accès par les Préférences Système ne marchait pas avec la précédente version de Yosemite.

Dropbox lorsque "l'intégration au Finder" est activée

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OS X 10.10.1 indique où trouver des widgets

Stéphane Moussie |

OS X 10.10.1, qui corrige essentiellement des problèmes (mais pas tous), contient une petite nouveauté liée aux widgets. Quand on clique sur le bouton « Modifier » en bas de la vue Aujourd'hui du Centre de notifications, un nouveau bouton « App Store » fait son apparition.

Il renvoie vers une sélection d'applications qui disposent d'un widget dans le Mac App Store. Cette sélection est aussi accessible depuis la page d'accueil du Mac App Store, mais le nouveau bouton peut servir de raccourci pratique.

Dans OS X 10.10.1, le bouton « App Store » en bas du Centre de notifications quand l'édition de widgets est activée.
Le Centre de notifications d'OS X 10.10, sans le bouton « App Store ».

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