Hackintosh : premier bilan, cinq mois après

Nicolas Furno |

Cet article appartient à une série sur mon expérience avec les hackintosh. Si vous avez raté le début, vous pouvez retrouver les premiers épisodes à cette adresse.

Le temps passe vite : cela fait maintenant plus de cinq mois que j’utilise un hackintosh au quotidien pour travailler ! Depuis le 22 août 2016, l’ordinateur tourne en continu quand je suis au travail. J’ai désormais suffisamment de recul pour tirer un premier bilan de cette expérience.

Le hackintosh, en bas à gauche, tiré en avant par rapport à sa position normale. Cliquer pour agrandir

Qu’est-ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas comme sur un Mac ? Qu’est-ce que je changerais si je me lançais dans l’aventure aujourd'hui ? Est-ce que je regrette mon choix ? Je vous dis tout !

Mes objectifs ont-ils été remplis ?

Quand j’ai commencé à réfléchir sérieusement à l’idée de monter un hackintosh, j’avais établi quelques objectifs que l’ordinateur devait remplir. Pour mémoire, voici ma liste :

  • Autour de 1000 € sans périphériques ;
  • un boîtier de taille moyenne tour ;
  • aussi silencieux que possible ;
  • suffisamment de puissance, mais surtout de l’endurance pour les tâches les plus lourdes ;
  • un SSD pour le système et les données, un disque dur pour la sauvegarde ;
  • au moins 16 Go de RAM et de la place pour en ajouter ;
  • une carte graphique suffisante pour de la bureautique sur un écran 4K ;
  • de l’Ethernet pour se connecter à internet ;
  • une carte Wi-Fi Apple pour conserver les fonctions de Continuité ;
  • les ports importants en façade.

Pour commencer ce bilan, revenons rapidement point par point sur ces objectifs. Le premier n’a pas vraiment été rempli, essentiellement parce que je m’étais documenté à l’origine avec des prix en dollars, sans prendre en compte la conversion en euros qui n’était pas en notre faveur. Par ailleurs, de nombreux composants sont plus chers en Europe qu’aux États-Unis, Apple n’a pas le monopole de cette situation.

À l’arrivée, ma configuration tournait plutôt autour de 1300 € lors de la commande, en juillet dernier. Un tarif sans aucun accessoire puisque j’avais déjà les écrans et autres accessoires de saisie indispensables. Ajoutons que les prix de certains composants, en particulier la mémoire vive, ont nettement augmenté depuis l’été, si bien que la même configuration tourne actuellement autour de 1550 €.

Prix des composants à l’heure actuelle. Cliquer pour agrandir

Je voulais aussi un boîtier de taille moyenne au format tour, celui que j’ai choisi correspond parfaitement à ce critère. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce point, il est rangé sous le bureau et il offre bien des ports USB et une sortie jack en façade, l’un de mes autres objectifs.

Le silence m’inquiétait beaucoup quand j’ai commencé ce projet, mais je sais maintenant que c’était une peur inutile, provenant de vieux souvenirs qui ne sont plus vraiment d'actualité aujourd'hui. Je n’avais pas suivi l’actualité des PC personnalisés et il s’avère que les constructeurs ont fait de nets progrès dans ce domaine. J’ai choisi exprès des composants silencieux et le résultat est indéniablement impressionnant : je n’entends que les disques durs, jamais les ventilateurs. Même en poussant le Hackintosh au maximum de ses capacités pendant une demi-heure voire une heure, il reste parfaitement silencieux.

Rétrospectivement, j’aurais certainement pu économiser sur ce point pour favoriser un autre composant, mais je reviendrai plus loin sur les changements que j’apporterais si je construisais l’ordinateur aujourd'hui. En attendant, je peux dire que le silence du hackintosh est impressionnant et c’est un gain net par rapport à mon MacBook Pro 15 pouces Retina 2012 et ses deux ventilateurs qui deviennent parfaitement audibles dès qu’ils s’activent.

Les critères de puissance et surtout d'endurance sont parfaitement remplis, avec un bémol que j’évoquerai plus loin. À l’usage, le hackintosh est plus rapide que mon Mac de 2012, même si les benchmarks ne le montrent pas toujours. Je n’ai plus jamais de brefs blocages de l’interface comme je pouvais en avoir et la fluidité reste assurée à tout moment, sauf naturellement en cas d’un bug de macOS (cela reste rare, fort heureusement). La différence est sensible dans Final Cut Pro : le logiciel de montage vidéo est toujours fluide, même en 4K.

J’ai installé macOS sur un SSD de 750 Go, une capacité largement confortable au quotidien, mais qui ne permet pas de sauvegarder beaucoup de données. Qu’à cela ne tienne, j’ai aussi installé un disque dur de 4 To. Certes, il augmente assez nettement le bruit généré par l’ordinateur, mais il me sert autant de sauvegarde Time Machine que d’espace de stockage pour mes projets Final Cut Pro, pour les vidéos des keynote Apple ou bien encore pour ma musique complète. Et j’ai encore de la marge, environ 1,5 To de libre à l’heure actuelle… sans compter qu’ajouter un autre disque dur ou remplacer l’actuel sera très facile si je le souhaite.

Le disque dur de 4 To en place pendant le montage. Il me reste encore un emplacement libre en dessous si je veux ajouter un deuxième disque dur. Cliquer pour agrandir

J’ai installé 16 Go de RAM et il me reste encore deux emplacements si je veux augmenter la quantité de mémoire vive. Pour le moment, je n’en ressens vraiment pas le besoin et je pense que cette capacité me suffira encore longtemps.

La carte graphique que j’ai choisie, la MSI GTX960 GAMING 2G, est largement assez puissante pour mes besoins. Je dirais même qu’elle est « trop » puissante, non pas que ce soit un problème à l’usage, mais disons que je ne l’utilise jamais vraiment. C’est en partie à cause des choix d’Apple, on y reviendra, mais c’est aussi que je ne joue jamais et que mes besoins en graphisme sont limités.

Cela dit, l’objectif est rempli et j’ai utilisé un écran 4K pendant deux mois sans aucun souci avec le hackintosh. L’interface était tout aussi fluide et je pourrais probablement brancher deux ou trois écrans 4K sans problème. Je voulais essayer la 5K, mais cette définition n’intéresse plus vraiment qu’Apple et je n’ai pas trouvé de moniteur à tester.

Moniteur 32 pouces 4K branché au hackintosh.

Pour finir ce tour des objectifs, la connexion Ethernet Gigabit fournie par la carte-mère est aussi rapide que celle d’un Mac et fonctionne de manière aussi fiable. La carte AirPort Apple montée sur PCI que j’avais choisie s’est avérée une excellente idée. Le Wi-Fi a toujours fonctionné parfaitement, le Bluetooth a nécessité un petit peu plus de travail en amont pour identifier le port USB interne qui était utilisé (les détails dans l’article dédié).

Une fois ce travail préparatoire effectué, la connexion sans fil du hackintosh n’a jamais failli. Je n’utilise pas le Wi-Fi pour l’internet, mais pour les fonctions de Continuité comme AirDrop, Handoff ou encore le déverrouillage avec l’Apple Watch de macOS Sierra. Toutes ces fonctions sont bien au rendez-vous sans effort de ma part, de ce côté c’est un sans-faute.

Sur le papier, tous mes objectifs de départ ont bien été remplis. Il est grand temps de se pencher sur le bilan concret : à l’usage, que vaut un/ce hackintosh ?

Une utilisation quasiment transparente

À quoi ressemble l’utilisation d’un hackintosh au jour le jour ? C’était la plus grande inconnue pour moi et une inquiétude également : si je devais me « battre » régulièrement pour travailler, l’expérience poserait vite problème. Après quelques mois sans problème majeur, je peux le dire : ces craintes n’avaient pas lieu d’être.

À l’usage, mon utilisation est quasiment transparente. Ce que je veux dire, c’est que je ne me rends même pas compte que je n’utilise pas un Mac officiel vendu par Apple. Vous allez me dire que le gros boîtier noir n'a rien à voir esthétiquement avec un Mac, et vous avez parfaitement raison, mais je ne regarde pas mon ordinateur quand je l’utilise. Le boîtier est situé sous le bureau et je n’ai aucune interaction avec lui en temps normal. Le clavier et le trackpad sont toujours conçus par Apple, pas les deux écrans certes, mais ce serait tout à fait possible.

Par rapport à mon ancienne installation qui combinait MacBook Pro 15 pouces Retina et Cinema Display, j’ai ajouté une paire d’enceintes et il me manque une webcam. Je n’en ai jamais besoin et si c’était le cas, n’importe quel modèle USB compatible avec macOS ferait l’affaire. Si je l’avais voulu, j’aurais pu conserver un Cinema Display et j’aurais bénéficié de toutes ses fonctions, y compris ses enceintes et sa caméra, ainsi que le contrôle de la luminosité depuis macOS.

Garder son ordinateur au niveau du sol permet de dégager son bureau. En contrepartie, connecter ou déconnecter quelque chose est beaucoup plus pénible, il faut faire des acrobaties et souvent passer sous la table. Je donne peut-être l’impression d’avoir redécouvert l’eau chaude, mais c’est quelque chose que l’on oublie quand on a l’habitude des ordinateurs portables ou bien des ordinateurs de bureau d’Apple. Même le Mac Pro est pensé pour rester sur le bureau et il est vrai que cela a des avantages.

Cet inconvénient est vite relativisé à l’usage. Une fois les premières connexions effectuées, je n’ai pas besoin de connecter ou déconnecter quelque chose sans arrêt. Et si j’ai à brancher en quelque chose, c’est souvent en USB, auquel cas les trois ports en haut de la tour sont faciles d’accès.

Les interactions avec l’ordinateur lui-même sont limitées et les connecteurs en façade sont souvent suffisants. Cliquer pour agrandir

Par bien des aspects, mon confort a augmenté depuis le passage au hackintosh. En retirant l’ordinateur, j’ai gagné en place sur le bureau (les mauvaises langues diront que j’ai pu augmenter la place disponible pour mon bazar) et j’ai remplacé une installation avec deux écrans dont un 15 pouces par une installation avec deux écrans plus grands. Si je le voulais, je pourrais ajouter un troisième écran sans trop de difficulté, ce qui n’était pas possible avant.

J’ai aussi gagné sur le plan du silence. Mon MacBook Pro n’était pas bruyant, mais ses ventilateurs étaient parfaitement audibles lorsqu’il était activé au maximum de sa capacité. En comparaison, le silence du hackintosh est remarquable et presque troublant. Si j’avais choisi de n’utiliser aucun disque dur, je ne l’entendrais pour ainsi dire jamais, même en charge. En fait, en poussant le processeur et la carte graphique au maximum, on finit par distinguer un souffle plus marqué, mais il reste lointain et il suffit d’ouvrir la fenêtre pour couvrir ce bruit.

Ce n’est pas cet ordinateur en particulier qui fait des miracles, c’est un banal problème de physique. Un boîtier au format tour comme celui que j’ai choisi est équipé de larges ventilateurs qui brassent un gros volume d’air sans tourner trop rapidement. Ajoutez à cela un espace intérieur conséquent et vous obtenez un ordinateur qui ne surchauffe jamais et qui parvient à maintenir sa température intérieure, même quand le processeur et/ou la carte graphique fonctionnent à plein. Il faudra vérifier si c’est pareil au cœur de l’été, mais mon hackintosh a nettement moins chauffé au cours des derniers mois que mon MacBook Pro.

L’imposant ventirad chargé de refroidir le processeur. Il prend beaucoup de place, mais c’est pour une bonne cause : il fonctionne en silence. Cliquer pour agrandir

Un mot pour finir sur le matériel avec la consommation électrique du hackintosh. En usage courant (Safari, Mail, Tweeter et Reeder ouverts, iA Writer souvent en action, iTunes en tâche de fond), il tourne entre 45 et 50 W. Lors d’une tâche lourde, comme l’export d’une vidéo avec Final Cut Pro, c’est le double avec des pointes à 110 W. Pour avoir un rapport complet de la consommation, il faudrait comptabiliser les écrans associés, mais ce n’est plus du ressort de l’ordinateur.

À titre de comparaison, un Mac Pro de dernière génération consomme environ 40 W au minimum, c'est-à-dire sans aucune application ouverte. Disons que c’est à peu près équivalent à mon installation. Un Mac mini est largement en dessous de ces chiffres : autour de 15 à 20 W en usage modéré, entre 35 à 40 W au maximum pendant une tâche lourde. Ces deux machines ne sont pas des tours directement comparables au hackintosh toutefois.

Remontons un petit peu dans le temps : le Mac Pro de 2010, le dernier qui prenait la forme d’une tour en aluminium avant la grosse mise à jour de 2013, consommait au minimum quasiment 140 W. Là encore, on ne parle même pas d’une utilisation poussée, uniquement en allumant l’ordinateur et sans lancer d’application. Cela montre bien les progrès effectués en la matière ces dernières années et au passage, j’aurais pu choisir des composants encore moins énergivores si c’était un objectif plus important.

Consommation courante du hackintosh. Cliquer pour agrandir

L’essentiel de mon temps, je le passe à taper sur un clavier et à regarder mes écrans. Et là, je dois dire que je peux totalement oublier que macOS est installé sur un ordinateur monté par mes soins. Tous les logiciels nécessaires au bon fonctionnement du hackintosh sont invisibles sauf en cas de problèmes et j’ai un système aussi stable et complet que sur n’importe quel Mac.

« Sauf en cas de problèmes »… car oui, il y en a aussi…

Quelques défauts mineurs persistent

Venons-en aux défauts que j’ai relevés jusque-là. Certains pourraient sans doute être corrigés d’une manière ou d’une autre et peut-être que je trouverai une solution à l’avenir. Le cas échéant, je ne manquerai pas d’en faire part avec un nouvel article. Ces défauts sont toutefois suffisamment mineurs pour ne pas avoir envie de leur consacrer du temps.

Pour commencer, j’ai un bug pénible qui survient de temps en temps, sans que je sache trop pourquoi, qui fait que l’heure du hackintosh est déréglée quand je le sors de veille le matin, ou quand je l’allume en début de semaine. Quand cela arrive, macOS reste bloqué à une heure différente, en général quelques heures de moins que la vérité, comme s’il était resté bloqué dans la nuit.

Ce n’est pas systématique et le problème est assez facile à régler, même si c’est pénible : j’ouvre les Préférences Système, puis le panneau Date et heure et je déverrouille le panneau avec le cadenas en bas à gauche. Dès que j’ai saisi le mot de passe de ma session, l’heure se règle d’elle-même. J’ai essayé de changer le serveur utilisé pour le réglage automatique, sans effet. Et je n’ai, jusque-là, trouvé aucune explication logique qui me servirait de base pour corriger le problème (si quelqu’un a une idée, qu’il n’hésite pas !).

De temps en temps, le hackintosh n’est plus à la bonne heure. Un passage dans les Préférences Système suffit à corriger le problème quand il survient. Cliquer pour agrandir

Autre bug intermittent un petit peu pénible, mais pas au point de lui consacrer du temps : il m’arrive d’avoir des soucis en sortie de veille. C’est assez rare, mais l’ordinateur refuse parfois de sortir de veille et je dois alors forcer son redémarrage. Parfois aussi, le hackintosh se rallume tout seul pendant le week-end.

J’ai essayé de changer mes sauvegardes automatiques réalisées au départ tous les soirs à minuit. Je les effectue désormais à midi en semaine, mais ce n’était pas la source du problème, puisqu’il survient toujours. Le système étant très rapide à (re)démarrer, ce n’est pas un problème qui me gêne particulièrement et je sais qu’il y a des pistes à envisager pour le corriger, notamment dans la configuration de la carte-mère. Le sujet des forums que j’ai lancé au début de mon aventure contient de nombreuses idées à expérimenter dès que j’aurai le temps.

Un autre problème est plus gênant et n’a trouvé aucune solution pour le moment : les ports USB ne fournissent pas suffisamment d’énergie. Les Mac sont capables de recharger un iPad sans problème, mais pas le hackintosh qui se limite à une sortie standard en 5V. C’est suffisant pour un iPhone, mais pas pour une tablette qui indique alors « Aucune recharge en cours » et qui peut même se vider si on l’utilise. Dans un autre domaine, je ne peux pas utiliser les deux ports USB de mon clavier Apple filaire. macOS affiche un message d’erreur à ce sujet.

Les ports USB ne fournissent pas suffisamment d’énergie pour recharger un iPad, ou bien pour utiliser les deux ports USB présents sur mon clavier Apple filaire.

En attendant de trouver une meilleure solution, je me suis résigné à brancher un chargeur d’iPad au secteur et je l’utilise quand j’ai besoin de charger mes appareils. Il me faut un autre câble Lightning, cette fois relié à l’ordinateur, pour les données… c’est un petit peu pénible.

J’ai eu d’autres problèmes avec l’USB. Par exemple, le Snowball ICE de Blue Microphone n’a jamais fonctionné sur le hackintosh, sans que je sache pourquoi. Ce micro USB était bien alimenté par les ports USB, mais pas reconnu par macOS et je n’ai jamais réussi à trouver comment corriger ce problème.

Pour finir sur le chapitre de l’USB, ma carte-mère dispose d’un port USB-C au dos, mais la prise en charge de l’USB 3.1 pose encore problème. C’est pire pour le Thunderbolt 3, tout comme les normes précédentes d’ailleurs : même avec le bon matériel et la bonne configuration, il faut connecter les accessoires Thunderbolt avant de démarrer la machine. Je n’ai pas vraiment besoin de cette norme pour le moment, donc je n’ai même pas essayé de l’activer.

Ma carte-mère intègre un port USB-C (vers la gauche), mais par simplicité, je ne l’ai pas activé. Cliquer pour agrandir

Cette situation n’est guère pérenne toutefois. Apple l’a dit clairement, l'USB-C est le connecteur d’avenir pour les Mac et on peut facilement imaginer que l’entreprise ne sortira désormais que des modèles équipés de ce connecteur uniquement. Les accessoires vont aussi rapidement se généraliser et il va arriver un moment où j’aurai besoin de ce connecteur.

Au rayon des petits désagréments, je peux également signaler une séquence de démarrage qui ne ressemble pas vraiment à celle des Mac. Ce n’est vraiment pas gênant à l’usage, mais il est vrai que le démarrage commence uniquement sur un seul écran et avec une image pixelisée et déformée. Cela n’a aucune incidence à l’usage, mais ce n’est pas aussi élégant que sur un Mac et il n’y a pas vraiment de solution pour améliorer ce point.

La premières chose que vous verrez sur un hackintosh, ce n’est pas le logo d’Apple… Cliquer pour agrandir

Qu’est-ce que je changerais si je montais le hackintosh aujourd'hui ?

Avant de conclure ce premier bilan, qu’est-ce que je changerais si je devais monter un nouveau hackintosh ? Dans les grandes lignes, l’ordinateur que j’ai assemblé l’été dernier me convient très bien et je n’ai pas vraiment de regret. Le format est bon, j’ai tout le stockage que je voulais en interne, il est puissant et silencieux même en pleine charge… bref, je n’ai pas de véritable défaut à souligner.

Si je recommençais néanmoins, je privilégierais le processeur au détriment de la carte graphique. Pour rester dans le budget, j’ai choisi un Core i5 Skylake haut de gamme et une carte graphique GTX 960 également plutôt dans le haut de la gamme. À l’usage, je me suis aperçu que j'utilisais rarement la carte graphique. En bureautique, elle n’est pas exploitée du tout par macOS et c’est l’essentiel de mon activité.

Pendant le montage de l’ordinateur, installation en cours de la carte graphique. Cliquer pour agrandir

Le seul moment où j’ai besoin de puissance graphique, c’est quand je monte des vidéos avec Final Cut Pro. Mais là, ma carte graphique est sous-exploitée, parce que le logiciel d’Apple exploite OpenCL favorisé par AMD et non CUDA, une technologie concurrente portée par Nvidia. Et puisque je ne joue jamais, la carte reste silencieuse et inactive la majorité du temps, peut-être même en permanence.

C’est pourquoi je pense que je prendrais un modèle d’entrée de gamme si je choisissais les composants aujourd'hui. Sans doute un modèle de la gamme 950 qui coûte nettement moins cher. Et avec l’argent économisé, j’opterais pour un processeur plus puissant, probablement un Core i7 milieu de gamme. Je pense que je verrais un gain direct lors de l’export des vidéos avec Final Cut Pro, cette étape étant un petit peu lente sur ma machine.

Autres alternatives ?

Pourquoi rester sur une carte graphique Nvidia si elle est si peu exploitée ? Sur le papier, j’aurais en effet deux autres alternatives :

  • installer une carte graphique AMD ;
  • ne pas installer de carte graphique supplémentaire et me contenter de la puce Intel associée au processeur.

Dans la pratique, ces deux options sont compliquées par leur prise en charge dans macOS. Même si la situation s’est améliorée dernièrement, les pilotes de la carte graphique Intel posent problème, notamment pour la veille. C’est pareil du côté d’AMD : le constructeur ne fournit pas des pilotes à jour comme le fait Nvidia, si bien que c’est plus compliqué de configurer un hackintosh avec ses produits.

Le plus simple est donc d’utiliser une carte Nvidia prise en charge officiellement sur Mac. Ce qui exclut pour le moment la dernière génération, malheureusement.

Les autres composants choisis correspondent bien à mes besoins et restent pertinents avec le recul. Je pense que j’aurais pu économiser sur le boîtier, l’alimentation ou encore le ventilateur du processeur : j’ai choisi des composants haut de gamme pour assurer une installation silencieuse et ce n’était sans doute pas toujours utile. Je pense que des éléments moins chers auraient été tout autant silencieux, surtout pour mon usage.

Pour conclure : une bonne idée, mais a-t-elle un avenir ?

Installé sous El Capitan, passé sous Sierra avec un petit peu de retard, mais sans difficulté majeure, ce hackintosh a rempli son objectif principal. Ce Mac monté par mes soins m’a permis de travailler régulièrement sans me poser de problème. Au pire, il ne m’a jamais bloqué plus de quelques dizaines de minutes et toujours par ma faute, en général parce que je n’avais pas suffisamment attendu pour le mettre à jour.

Cliquer pour agrandir

Entre deux mises à jour du système néanmoins, ce hackintosh se comporte presque comme un vrai Mac. Presque, car il reste quelques petits défauts que j'ai évoqué plus haut, mais encore une fois, ils ne sont pas gênants au point de me faire regretter l’expérience. Le plus difficile à été la première installation et configuration, la suite a été beaucoup plus agréable à l’usage.

Je ne recommanderais pas à n’importe qui de créer un hackintosh. Néanmoins, si vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis, autant pour le montage que pour la première installation, et si vous avez besoin d’un équivalent des anciens Mac Pro, vous devriez considérer sérieusement cette option. Peut-être qu’Apple sortira un nouvel ordinateur de bureau cette année, mais même alors, le prix reste un argument de poids.

Un hackintosh reste un investissement et pour l’amortir, il faut l’assurance que l’ordinateur a un avenir. C’est sans doute le point qui pose le plus de problèmes. Sans même parler d’un passage complet à ARM pour la plateforme — ce qui, si cela arrivait, reviendrait probablement à bloquer tous les hackintosh —, il y a de nombreuses raisons de douter.

Pour prendre un exemple qui pose déjà problème, Nvidia n’a toujours pas sorti de pilotes Mac pour ses cartes graphiques de dernière génération. Ce qui est logique après tout, Apple n’utilisant plus que des produits AMD dans ses Mac et le marché du hackintosh n’est pas viable seul. Est-ce que cela veut dire que l’on sera bloqué avec les cartes actuelles ? Ce serait un problème, car elles sont déjà plus difficiles à trouver.

Ma carte-mère est équipée d’un port USB-C 3.1, mais pas de Thunderbolt 3. En théorie, je pourrais en ajouter un et il existe des cartes d’extension, mais rien ne dit que macOS les prendra en charge. De manière plus générale, faire évoluer mon hackintosh sera sans doute plus difficile que je ne le pensais. Il ne sera pas possible de changer le processeur sans changer aussi de carte-mère et probablement de RAM. C’est quasiment un tout nouvel ordinateur que je devrais monter, si je décide un jour de le mettre à jour.

ASUS propose une carte d’expansion qui ajoute du Thunderbolt 3, mais uniquement sur ses propres carte-mères. Il existe aussi une solution similaire pour ma carte-mère. Cliquer pour agrandir

Malgré ces réserves, ce hackintosh correspond en tout point à mes besoins et j’en suis ravi. Si vous avez des questions sur mon expérience ou si vous voulez apporter votre propre témoignage, n’hésitez pas à participer à la discussion consacrée dans nos forums !

avatar fte | 

@Bigdidou

Oui tu peux mette deux cartes. MacOS ignorera la 10x0 et utilisera l'autre normalement.

Non, tu ne pourras pas exploiter les deux cartes en SLI, la techno Nvidia fonctionne uniquement en symétrique (cartes identiques), contrairement à AMD qui s'accommode d'une config asymétrique.

Il y a un problème pratique cependant : deux cartes et deux sorties écran distinctes. Il va falloir jongler.

avatar Bigdidou | 

@fte
Ok, merci pour ta réponse très claire.

avatar en ballade | 

@Bigdidou

"GTX 980 qui est donc la plus puissante compatible avec osx. C'est ça ou j'écris n'importe quoi ?"

De perf équivalent à une 1060. Tu en trouves d occasion

avatar olrik53 | 

Mon Hackintosh marche très bien et je suis content d'avoir réussi à le faire pour obtenir de la puissance pour mes montages sur FCP X. Cela dit pour un usage personnel et non professionnel dans une entreprise. Une tour Mac Pro comme celles sorties avant la "poubelle" noire manque clairement dans la gamme Apple, mais comme les designers et adeptes du plus fin que fin font la pluie et le beau temps on ne peux pas espérer un retour d'un tel produit.

avatar Jazzride | 

@ nicdee j'ai lu ton intervention avec bcp d'intéret, qui change de la prose idiote du fanboy de base auquel je répondais avec énervement mais tu auras noté

1° le coté tres spécifique de tes besoins
2° le fait que c'est bien apple qui flingue sa gamme et pas nous, que je sache : nous users n'avons cessé de DEMANDER le retour de la gamme complete de macs
3° le PTHDX de ton ami tourne tres bien sous hack et- que je sache PTHDX n'est pas une plaisanterie
mais en usage pro quoi qu'il en soit on ne bidouille pas, on ne fait pas d'installe bricolée ni n'importe quoi: on affecte LA machine a l'activité et ca vaut pour les hacks les mac officiels les pc linux et windows, ce qu'il fait avec son hack il le ferait avec un vrai MP

En l'état de la gamme des macs mieux vaut un pc pro sous win10 pro qu'un mac fixe. (quant aux portables qd on voit que le mbp 2016 du rédac chef de Mac4ever est en réparation depuis des semaines on a compris)

Sur l'attitude de cook on voit bien aussi que apple n'a pas manifesté son souhait de contacter la presse fr apple, jusqu'a icreate, donc voila, quoi, aller voir le monde de la mode ok mais pas la presse professionnelle apple ? ben c'est lamentable je le dis.

Evidemment la presse fr spécialisée apple est à fond pour le mac. logique d'ailleurs, on s'en fout des glasses apple, tout comme les glasses google personne n'en portera . et pour des raisons évidentes/ et c'est la nouvelle lubie de ce non-inventif de cook, ce spécialiste du recyclage.

Avec une gamme complete de macs comme sous Jobs il n'y aurait pas tant de hack partout.Mais rien à faire le besoin est là mais non, on préfère vendre des millions de gadgets idiots.... ok alors les gens ont trouvé une réponse a leurs besoins, ils ont contourné le pb. Ceci dit à ce stade d'absurdité ce n'est même plus la peine d'en parler la messe est dite. Le débat est clos, place aux alternatives, hack , linux windows.

avatar nicdee | 

@Jazzride:
Je suis d'accord sur le fait que, pour certains usages, la gamme Apple est à la ramasse. Pour un graphiste, ou dans une certaine mesure un monteur vidéo, effectivement le manque de puissance du GPU est un problème. Sans parler du jeu, mais ça n'a jamais été leur fonds de commerce. Et encore, si on ne tient pas à avoir les jeux les plus récents et à mettre toutes les options à fond, il y a moyen de s'en sortir (j'ai joué quelques jeux d'il y a 2-3 ans sur mon Mac Mini 2014 i5 2.8GHz, ça tourne à peu près potablement en rognant sur les options, donc sur un MBP 15' ou un iMac 27', il y a de quoi faire si on accepte quelques compromis).

Après, dans une optique "pro" où tu veux une machine clés en main qui fonctionne, ne te harcèle pas avec des mises à jour tout le temps, et fasse tourner correctement les applis que tu utilises (et c'est toujours le cas pour les applis audio les plus répandues, le cas extrême étant PT qui tourne incomparablement mieux sur OSX que sur Win, sans parler de tous les aspects lourdingues du portage Win type raccourcis claviers inutilisables ou absents...et PT reste LE standard en studio, Cubendo et Logic ont des miettes, il n'y a que ceux qui sont spécialisés dans le jazz et le classique qui utilisent Sequoia) tout en étant stable et rapide, et gère bien le hot PnP, le choix se réduit nettement...et le Mac, notamment dans ses déclinaisons portables, devient compétitif.
Et la puissance de feu est un vrai faux problème, j'ai déjà mixé des sessions assez costauds (60+ pistes pleines de plugins, une centaine de voies d'automation, le tout en 24/44.1) avec des machines plus faibles que mon Mini actuel. Du coup pour faire jouer de la vidéo ou faire de l'enregistrement, à peu près n'importe quelle machine de la gamme Apple actuelle fait largement le job. J'avais lu sur Gearslutz (le plus gros forum dédié son/studio) un post d'un gros ingé post-prod (il a mixé Sons of Anarchy entre autres) qui disait avoir mixé des saisons complètes sur un Mini 2012 maxé. Donc pas non plus une machine de l'espace...

Donc si tu mets bout à bout stabilité, facilité d'emploi et de maintenance, compatibilité des softs et puissance de feu suffisante...je ne vois vraiment pas pourquoi aller voir ailleurs. Dans mon monde en tout cas ;)
Raison pour laquelle j'attends de voir ce qu'ils nous réservent et si il va bien y avoir un rafraîchissement général de la gamme (faut vraiment que je m'achète un portable en plus, j'hésite entre MBA 13' et MBr i5, et remplacer mon Mini par un iMac 27')

avatar kino | 

Merci pour ce retour,
Je suis avec un hackintosh depuis 4 ans maintenant.
C'est un HP Z800 double xeon héxacore. C'est une machine de très bonen qualité et qui aujourd'hui, ne coûte pas cher du tout.
Je travail beaucoup avec Final cut Pro en étant sous El Capitan.
Je vous préconise une carte graphique pas chère et très efficace: ATI Radeon 7970 ou son équivalent plus récent ATI R280X. Cette carte est l'équivalent des D700 qu'on trouve dans les mac pro 6.1. J'en ai deux dans mon Z800 est les rendus se font à une vitesse incroyable.

Donc si vous faites du FCP, prenez des cartes AMD.

avatar nico-64 | 

Bonjour, cette discussion est très intéressante, je suis passé au hackintosh depuis 3 mois.
Suite à la vente de mon iMac 27 fin 2011 (i7 @ 3.4ghz), j'ai parcouru les petites annonces en recherchant le terme hackintosh, et je suis tombé sur une annonce pour un hack équipé d'un i7 4790k @ 4ghz de 32 GB de Ram, et une GTX 970 pour 800€.

Je vais voir la machine complète, elle démarre sous El Capitan et tout a l'air OK, mais le gars me dit qu'il n'y a pas de son... Il me demande 24h pour régler le problème. Il me rappelle le lendemain pour me dire qu'il n'a pas eu le temps de régler le son mais qu'il me le propose à 750€.

A ce prix je n'ai pas hésité, disposer d'une machine avec 32GB de ram d'un bon CPU et d'un GPU puissant cela valait la peine, au pire j'en aurais fait un bon PC sous windows.

Je travaille dans le son donc j'utilise des interfaces externes de bien meilleure qualité que les cartes son interne des Mac ou des PC. Donc une fois rentré avec mon nouveau hackintosh j'ai branché la première interface son USB que j'avais sous la main, et là, le plug'n play USB à parfaitement marché j'avais donc du son... Par la suite j'ai connecté une X32 (32 entrées, 32 sorties) et là, ce fut le bonheur.
Une des raisons qui m'avais fait changer de Mac c'était l'impossibilité de brancher un écran 4k sur mon iMac 2011 et pour travailler sur de grosses sessions Logic, une grande résolution d'affichage permet de voir plus d'infos simultanément sans devoir jouer du zoom ou des raccourcis sans cesse.
Direction la Fnac ou une TV UHD Sony 55 pouces d'expo était proposée a 700€, j'ai craqué mais une fois rentré je n'ai pas réussi a obtenir 3860x2160@60hz, mais seulement à 30hz.
Sachant que la carte GTX970 dispose d'un port HDMI 2.0 compatible UHD@60hz, j'ai cherché et trouvé la solution (iokit).
J'ai aussi connecté un écran 25" Dell en 2560x1440 qui est sur le bureau et le 55" qui est trop grand est passé sur un pied.
Bon après bien sur, il a fallu que je me penche sur les forums dédiés hackintosh pour régler les problèmes non fixés sur mon hack comme par exemple certains ports USB qui n'étais pas reconnus.
Mais ces problèmes sont les mèmes que pour ceux qui ont choisi le mème type de carte mère donc on retrouve facilement des solutions.
Depuis le début le hackintosh est très stable au moins autant que mes précedents MACs, il est allumé environ 12h par jour et ne m'a jamais planté.
Conclusion, j'adore mon hack qui pour le prix d'un mac mini entrée de gamme décoiffe autrement plus, mais c'est vrai qu'il faut savoir mettre un peu les mains dans le cambouis, mais si peu finalement.
Voir une session logic pro tourner avec plus de 100 pistes avec des plugins tout en gardant une parfaite fluidité sur 2 écrans donc un en 4k c'est beau et pro, avant sur mon iMac avec une carte vidéo 6970M 2 Go avec 2 écrans branchés il ne fallait pas que je charge logic sinon l'affichage commençait a ramer (VUmètres).
J'utilise aussi le hack avec d'autres applis FCPX, photoshop, etc sans aucun problème.
Je vois passer des hackintosh pas cher (entre 300 et 1 000€) déja montés en petites annonces et si ce n'est pas loin de chez soi on essaye et on voit...

avatar Niarlatop | 

Je ne sais pas si l'auteur va lire ce commentaire, mais j'ai un problème de mise à jour de l'heure en sortie de veille aussi sur mon MacBook Pro 15" 2015. Je dirais que c'est depuis Sierra, mais peut-être avant.

J'ai installé "Mini Calendar" pour afficher un calendrier déroulant dans la barre de menu en lieu et place du "menulet" par défault fourni dans macOS, et il me suffit de cliquer dessus pour que l'heure se mette à jour.

Pour les ports USB qui ne fournissent pas assez de courant, je pense que cela vient du câble d'extension utilisé pour raccorder les ports en façade. Ce sont des "citoyens de seconde zone" sur bien des tours, les ports arrières devraient fournir le courant nécessaire. Un hub alimenté pourrait compenser le problème en partie.

Pour les carte graphiques, une 950 suffirait largement oui, mais pas forcément s'il faut connecter deux écrans 4K, en général les 960 sont mieux équipées niveau connectique.

Enfin, j'adorerais que le mini PC Zotac EN970 soit compatible Hackintosh, c'est une excellente machine bien intégrée, du gabarit d'un Mac Mini environ, mais intégrant l'équivalent d'une GeForce GTX 960 de bureau équipée de 4 HDMI 2.0, donc potentiellement 4 écrans 4K externe. Seul bémol, le côté tout intégré rend la modification des composants difficile (en dehors de la mémoire vive et des emplacements 2,5" et M.2 bien entendu).
Et bien sur, la faible distribution fait qu'on trouve moins de retour d'expérience sur cette machine. Mais ce genre de configuration puissante et silencieuse serait vraiment idéal, surtout depuis qu'on en trouve en Quad Core.

avatar Nicolas Furno | 

@Niarlatop

J'ai bien lu. ?

Je note pour l'application qui change l'heure, si ça marche dans mon cas, je gagnerai du temps.

Pour l'USB, malheureusement c'est pareil à l'arrière.

avatar Niarlatop | 

Pour l'application, je précise pour les intéressés, c'est celle-ci :
https://itunes.apple.com/fr/app/mini-calendar/id1088779979?mt=12

Quand je suis passé de Debian/Gnome Shell à OS X, le mini calendrier "popup" qui s'affiche en cliquant sur l'heure m'a manqué, c'est bien pratique pour se repérer dans le temps, et lancer Calendrier à chaque fois pour ça c'est vite lourd.

Du coup cette app a désormais deux effets bénéfiques !

Bien dommage pour les ports USB, je risque d'avoir le même soucis avec ma Gigabyte si je tente l'aventure Hackintosh donc. Il reste toujours la possibilité d'un hub USB alimenté via le secteur pour une configuration fixe, mais c'est moins élégant.

Merci beaucoup pour cet article en tout cas, c'est très instructif et finalement un peu moins problématique que je ne l'imaginais ;)

avatar Malum | 

Peut-on faire un simple calcul coût performance ?
À combien se chiffre une journée TTC de celui qui monte son Hackintosh ?
Déjà je trouve bizarre de comparer un truc de 2016 avec un Mac de 2014.
Là il y a un ordinateur pour lequel il a fallu passer le temps pour le composer, le temps pour le monter. Ensuite je n'ai pas vu les frais de port. Tout est livré gratuitement ? Et le SAV ? Aucun je suppose. Donc un ordinateur sans écran, sans clavier, sans souris, sans câbles, sans SAV, sans compter le transport ni le temps de montage revient à 1 500 €. Donc si on compte en plus l'écran, une assurance SAV, le transport, les ennuis qui sont advenus et les impossibilités de certaines utilisations on arrive à quel montant ? Et qu'a-t-on pour ce montant chez Apple ?

Ceci sont des questions ? Juste pour avoir une idée.

avatar FatB | 

Au boulot, nous avons sauté le pas et monté 3 machines avec des i7 à 4Ghz, 32Go de ram, un ssd de 480Go et une radeon geforce gtx 960. Tout fonctionne impec, si ce n'est la sortie de veille qui perd systématiquement la carte réseau. On a donc simplement enlevé la veille des machines. Je me suis aussi battu un peu avec le son. Bref, très positif. J'ajoute que nous aurions acheté des Mac Pro si Apple les avait mis à jour...

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