Court mais intense, c’est sûrement ce qui nous attend pour le premier keynote Apple de l’année ! Cette conférence « Let Loose » dédiée à l’iPad pourrait durer seulement une demi-heure, alors ne ratez pas le coup d’envoi dès 16 h. Vous pourrez suivre comme d’habitude l’événement sur notre site spécial LeKeynote.fr, où nous assurerons une transcription en français et où nous partagerons nos premiers commentaires à chaud.
Ce suivi est également disponible depuis notre application iGeneration dans l'onglet « Le Keynote ». Et si vous êtes abonné au Club iGen, vous pouvez même suivre notre couverture sans publicité sur cette page dédiée : ClubiGen.fr/Keynote. Vous pouvez aussi réagir entre fans sur un salon Discord ouvert à tous.
Les claviers avec un agencement Apple restent assez rares sur le marché, et l'arrivée d'un nouveau modèle chez Cherry est donc une bonne nouvelle. La marque allemande propose des claviers de qualité à un prix correct, ce qui évite de devoir débourser les 100 € demandés par Apple pour un clavier pour un Mac mini. Le nouveau modèle porte le nom de KW 7100 Mini BT (ils doivent encore faire un effort sur ce point) et c'est un clavier compact sans fil.
La version Mac est blanche avec des touches légèrement grisâtres, ce que la marque appelle du Moonlight White. L'agencement est proche du modèle d'Apple et ne propose ni pavé numérique ni bloc avec des touches de fonction. Comme le clavier Apple, il propose des touches pour régler la luminosité de l'écran et le volume, ainsi que des commandes pour la musique, mais avec un ordre différent de celui du Magic Keyboard. Il est uniquement Bluetooth mais peut être jumelé avec trois appareils différents avec un raccourci pour passer d'un appareil à un autre. L'alimentation ne passe pas par une batterie interne comme chez Apple, mais par deux piles AAA. C'est un choix qui peut être considéré comme plus écologique si vous installez des batteries NiMH.
La marque indique que le clavier emploie un mécanisme à ciseaux maison, et Cherry n'est pas une marque qui devrait être prise en défaut sur la qualité et la solidité du clavier. La version AZERTY est disponible sur le site de Cherry dès aujourd'hui pour 60 € et devrait rapidement être proposée chez d'autres revendeurs comme Amazon (qui ne vend que la version allemande actuellement). Notons enfin que si vous trouvez le clavier trop cher et que le Bluetooth ne vous intéresse pas, le KC-6000 pour Mac vaut 45 €. Il ne se connecte qu'en USB-A, mais propose un pavé numérique.
Si macOS a longtemps été à l'abri des virus et autres malwares, le système d'exploitation d'Apple n'est pas infaillible et divers logiciels malveillants existent. Et Atomic macOS Stealer continue à évoluer, mois après mois, pour voler vos données.
Nous avions déjà parlé du logiciel en mai 2023 et en novembre 2023 mais un rappel est de bon ton. Atomic macOS Stealer est un programme qui tente de voler vos données et passe par un des rouages les moins sécurisés de macOS, ce qu'il y a entre la chaise et le clavier (oui, vous). Il s'attaque aux navigateurs et vise directement les portefeuilles de cryptomonnaies, un moyen rapide pour siphonner votre argent.
Intego a montré récemment que le programme essaye de nouvelles voies pour obtenir votre mot de passe, le sésame qui ouvre toutes les portes du système. Premièrement, il peut se cacher dans des images disques qui essayent de se faire passer pour des versions piratées de deux logiciels. Le premier est File Juicer, un programme capable d'extraire de nombreuses données d'un fichier quelconque ou d'une carte mémoire1, le second est Debit & Credit, une app disponible sur le Mac App Store. Dans les deux cas, ce n'est pas très perfectionné : dans l'image disque, vous verrez une application AppleApp avec des instructions.
Au lieu de vous proposer de glisser l'app dans le dossier idoine, elles demandent de faire un clic droit, puis de choisir Ouvrir, soit la méthode pour lancer une application qui n'est pas signée et donc n'a pas été vérifiée par Apple.
Dans les versions précédentes, il se cachait aussi dans de fausses mises à jour de Safari, nous l'avions expliqué, mais nos confrères expliquent que les malandrins tentent même de passer par des applications qui n'existent pas. En effet, une des images disques contient une « version Mac » (non) de Parallel, un jeu basé sur des NFT2. C'est un rien ironique de voir qu'un malware qui dérobe des informations liées aux cryptomonnaies se fait passer pour un jeu dédié aux NFT, d'ailleurs.
Intego donne deux informations importantes sur le programme. Premièrement, certains tentent de vous infecter deux fois, avec un malware qui intègre un second malware (Atomic Stealer). Ensuite, la distribution passe essentiellement par de faux sites mis en avant dans les résultats de Google à travers des publicités. Si vous avez l'habitude de taper le nom d'un site dans Google parce que vous ne vous souvenez jamais de son nom, méfiez-vous : les publicités peuvent passer devant la version légitime. La solution de base, outre taper l'URL, est d'ajouter un signet. Nos confrères indiquent que les domaines suivants sont infectés, donc à éviter : dowlosutr[.]click, farmfrnd[.]com, tarafe[.]com. Enfin, bien évidemment, la société (qui édite des antivirus) fait la publicité de ses outils, qui sont visiblement capables de détecter le programme malveillant. Et Intego en rajoute en expliquant que ses concurrents ne détectent généralement pas Atomic Stealer.
Terminons par deux recommandations basiques mais importantes : n'exécutez pas d'applications qui ne sont pas signées si vous n'êtes pas certains de leur origine et n'entrez pas votre mot de passe à tort et à travers. Dans le cas d'Atomic Stealer, il tente de simuler les fenêtres classiques de macOS, mais la copie reste assez grossière.
Derrière les beaux discours environnementaux se cache parfois une réalité moins verte. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Bloomberg sur la seconde vie de produits Apple. Un litige entre la Pomme et GEEP, une entreprise canadienne qui a longtemps géré des appareils de la marque en fin de vie, révèle que des iPhone, iPad, Mac et autres Apple Watch ou AirPods récupérés par Apple ont été détruits au lieu d’être reconditionnés. Si l’on en croit les témoignages recueillis par l’agence de presse, une partie de ces appareils détruits étaient encore en excellent état, en contradiction directe avec les objectifs affichés par le fabricant californien.
Mise à jour le 07/05/2024 à 08:08 : le Wall Street Journal ajoute sa voix aux rumeurs liées aux serveurs conçus par Apple, avec une information toutefois un petit peu différente. D’après le journal, Apple concevrait des puces spécifiques pour ces serveurs, des puces optimisées pour l’intelligence artificielle. Le projet serait nommé en interne ACDC, pour « Apple Chips in Data Center » (des puces Apple dans un centre de données).
Article original
D’après Jeff Pu, Apple aurait demandé à Foxconn de produire des serveurs destinés à son propre usage. Ces ordinateurs seraient construits en ce moment autour d’une puce Apple Silicon, actuellement une M2 Ultra selon l’analyste, qui ajoute qu’Apple aurait prévu une nouvelle génération basée sur une future M4 pour fin 2025. Ces serveurs ne seraient pas à vendre, il s’agirait uniquement de remplir les centres de données gérés par l’entreprise de Tim Cook et ils serviraient dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Ce n’est pas la première rumeur qui évoque la possibilité d’un retour des serveurs avec une pomme. Il y a quelques semaines, une source évoquait la même idée sur Weibo, parlant alors d’une machine prévue pour 2025 et basée sur une gravure à 3 nm de TSMC pour la puce principale. Si l’on croise les deux informations, il s’agirait vraisemblablement de la deuxième génération basée sur une puce M4.
Ces serveurs pourraient à terme permettre à Apple d’offrir des fonctionnalités similaires à celles de ChatGPT ou Gemini avec ses propres outils, en maîtrisant la chaîne d’un bout à l’autre. Pour rappel, les bruits de couloir semblent indiquer qu’en attendant, l’entreprise ferait appel à Google ou OpenAI pour offrir l’IA plus avancée, celle qui ne peut pas (encore) tourner localement sur nos appareils.
DigiTimescroit savoir que les ambitions d’Apple dans l’univers de l’automobile ne seraient pas tout à fait éteintes. Évoquant des « spéculations dans la chaîne de production », son domaine de prédilection pour ses rumeurs, le site indique qu’Apple envisagerait de faire équipe avec une start-up spécialisée dans l’automobile et le candidat le plus probable serait Rivian. Alors, est-ce qu’Apple pourrait acheter Rivian ou au moins signer un accord rapprochant les deux entreprises ?
Précisons d’emblée que la rumeur ne se base sur rien de très solide : le site parle de spéculations au sein des fournisseurs d’Apple, où il a, c’est vrai, souvent de bonnes sources. Quand bien même, un accord entre Apple et Rivian pourrait-il avoir du sens, surtout juste après la fin du projet Titan et les restructurations qui ont suivi ? Admettons qu’Apple décide de revenir dans la course automobile et produire sa propre voiture, Rivian ne semble pas le meilleur candidat pour l’aider. Les deux véhicules qu’il produit actuellement sont destinés uniquement au marché nord-américain et à petit volume et le constructeur a besoin d’augmenter sa capacité de production pour ses futures voitures destinées à être vendues en plus grand nombre et dans le monde.
Apple aurait évidemment les moyens d’aider le constructeur automobile à franchir cette étape décisive de son histoire, en injectant les milliards indispensables à la création d’une nouvelle usine. Il faut toutefois se demander pourquoi elle le ferait : qu’aurait-elle à gagner d’un tel accord, si ce n’est pas pour vendre ses propres voitures ?
Ce n’est pas dans son habitude d’aider un tiers sans trouver une contrepartie dans l’affaire. Même si Apple et Rivian ont une philosophie proche et même s’il y a eu des liens entre les deux entreprises, l’idée d’un partenariat semble ainsi bien peu probable. À moins qu’il s’agisse de convaincre Rivian d’adopter CarPlay ? 🤔
Supercopy (gratuit) est une nouvelle extension pour Safari qui ajoute une seule fonction : copier facilement l’URL de l’onglet en cours. C’est une action que l’on peut évidemment déjà réaliser, soit en enchaînant les raccourcis clavier ⌘L pour sélectionner l’adresse du site, puis ⌘C pour la copier, soit en effectuant un clic secondaire ou tap prolongé sur la barre d’URL, soit encore en passant par le menu de partage.
Avec cette extension, vous aurez deux méthodes encore plus simples : une icône dans la barre d’outils de macOS ou dans le menu des extensions d’iOS, iPadOS et visionOS, permet de copier directement l’URL. Pour les amateurs de raccourcis clavier, l’extension en ajoute un pour le faire sans toucher à la souris : ⌘⇧C.
L’extension fonctionne sur toutes les plateformes d’Apple où Safari existe, y compris visionOS. J’ai pu la tester sans encombre sur un Mac et un iPad, où le raccourci clavier fonctionne bien et c’est sans doute la meilleure option si vous avez l’habitude d’en utiliser. Le bouton ne me semble pas aussi pratique et rapide, mais vous pourrez aisément le masquer de Safari macOS et tout faire avec le raccourci clavier, sans modifier l’interface du navigateur web.
Supercopy est une app gratuite, sans achat in-app, ni abonnement et encore moins de publicité. Si vous avez l’habitude de copier des URL depuis Safari, c’est une extension qui mérite indéniablement un essai. Vous aurez besoin de macOS 13 ou iOS 17 au minimum.