Apple n'envisage pas de licenciements massifs, rassure Tim Cook
Apple a jusqu'à présent réussi à éviter des licenciements massifs, et Tim Cook promet que cette option n'est pas sur la table actuellement. Le CEO a affirmé à CNBC qu'un plan social d'envergure n'était pas en discussion en ce moment à Cupertino. Il a précisé qu'il s'agissait pour lui d'une option de dernier recours, une vision qu'il avait déjà partagée en début d'année.
De nombreuses grandes entreprises de la tech ont pourtant dû se résoudre à des licenciements massifs ces derniers mois. On parle de gros poissons de la Silicon Valley (Meta, Amazon, Google) mais aussi de plus petites boîtes (Dropbox, Sketch…). De son côté, Apple a réussi à limiter la casse et n'a rien annoncé de similaire. Il faut dire que Cupertino a beaucoup moins recruté que d'autres acteurs du secteur pendant la pandémie, ce qui lui permet de serrer les dents en attendant des jours meilleurs. L'entreprise a toutefois levé le pied sur les embauches depuis un certain temps. Elle comptait 164 000 employés en septembre dernier.
Si Apple s'en sort mieux que la concurrence, la crise se fait tout de même ressentir. Une poignée de personnes faisant partie des groupes chargés de la création de nouveaux Apple Store et de leur gestion auraient été remerciées. Si Apple ne licencie pas directement, elle réduit sa masse salariale en ne renouvelant pas les postes de personnes sur le départ ou en cessant ses collaborations avec des sous-traitants. Plus de 230 employés travaillant pour Apple Care en France ont par exemple été licenciés au mois de mars.
S’il en parle pour dire qu’il n’y aura des licenciements c’est qu’il y en a un déjà de prévu 😁
@macosZ
Il dit que la charette ne sera pas massive.
Ne pas remplacer les départs, alléger la sous-traitance, étudier de prêt les divisions non-stratégiques pour adapter leur taille au contexte ; toutes ces mesures sont habituelles dans un groupe de 164000 personnes même dans le cadre d’une croissance globale, alors dans le cadre d’une stagnation…
Les autres ont tellement embauché sans savoir pourquoi qu’ils ont besoin de faire partir la moitié de ceux qu’ils ont recruté, la situation n’est pas tout à fait comparable.
@macosZ
Il me semble qu'il répondait à une question posée par un journaliste lors d'une question/réponse
@macosZ
Non puisque les licenciement massif doive être public en californie
24 milliards de bénéfice en 3 mois et ça parle licenciements.
@Mr Bob
les investisseurs veulent un revenu constant ou en croissance (avez vous vu l'inflation sur les yatchs ? dramatique). C'est le rôle d'un conseil d'administration: répondre aux investisseurs.
Apple travaille donc à maintenir ce revenu aux investisseurs, tout en gardant de l'argent pour d'éventuelles acquisitions et investissement.
@oomu
Non. Le rôle d’un conseil d’administration est de répondre à l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise. Sinon, il ne fait pas son travail.
@Mac1978
C'est bien ce qu'il dit, les investisseurs sont les banque et les fond d'investissement, pas le commun de mortel avec leur 5-6 actions AAPL
@Mr Bob
Le meilleur résumé que l’on puisse faire.
Stellantis 16,8 millards € de bénéfice en 2022.
33.000 licenciement 🤬🤬🤬
Erreur de lecture de document semble-t-il
Enfin il y en aura quand même par tranche de milliers 😉
bénéfices reversés aux employés en partie ...
et sinon chez Apple ?
ça license pas sauf chez les sous-traitants
En même temps avec 25 milliard de bénéfice par TRIMESTRE, ça semble logique.
Ils devraient en profiter pour recruter en R&D et sur le logiciel parce que je les sens un peu léger ces temps-ci.
Si pas satisfait d’un fournisseur on le fait soi-même 😉
J’envisage un seul licenciement : celui de Tim Cook 😈
@R-APPLE-R
"J’envisage un seul licenciement : celui de Tim Cook 😈"
Ha ben non, je préfère garder TC qui me verse des dividendes que toi qui me verse rien
Lire ça juste après les 2 milliards d'appareils et les 1 milliard d'abonnement.
En fait, ils n'y aura pas de licenciement, c'est un poisson d'avril, non ?
Il ne manquerait plus que ça !
On est dans un monde de fous au sein duquel la compagnie la plus riche du monde, avec des réserves de cash lui permettant de tenir des dizaines et des dizaines d’années à dépenses constantes dans faire rentrer un cents, se pose la question de réduire ses effectifs et d’économiser de l’argent sur sa politique salariale !
Je ne sais pas, à un moment donné, même un américain avec un dollar à la place du cerveau devrait se dire que même le capitalisme débridé peut atteindre l’indécence.
Non seulement Apple ne devrait pas licencier mais Apple devrait augmenter les salaires de l’ensemble de ses salariés à travers le monde !
Que faut-il donc pour satisfaire les actionnaires ? Que la capitalisation boursière d’Apple double ? Qu’elle triple ? Quadruple ? Qu’elle dépasse le budget fédéral américain ? Que les réserves de cash permettent à Apple d’acheter un pays du G7 ? Là en auront-ils suffisamment ? Le Board sera-t-il certain qu’Apple est à l’abri de la faillite ?
Le pire c’est que les bénéfices ne font que ralentir, mais ils sont toujours énormes et le réflexe pavlovien c’est « ralentissement de la croissance de l’entreprise, vite dégraissons, faisons des économies ».
Même si Apple ne faisait aucun bénéfices ce serait indécent de communiquer sur des politiques de non remplacement ou d’incitation au départ.
Non vraiment, je suis très très loin d’être un communiste dans l’âme mais je pense qu’il est urgent que les GAFAM soient démantelés et que l’ère du capitalisme à outrance inaugurée dans les 80’s soit définitivement enterrée pour revenir à un capitalisme raisonnable.
Il devrait même y avoir des lois interdisant des licenciements massifs, des politiques de départs ou de non remplacement tant que l’entreprise fait des bénéfices au delà d’un certain seuil (on exclut bien sûr les licenciements pour faute et pour motifs personnels).
Au Japon, il y a encore 20 ou 30 ans de cela, un salarié qui rentrait dans une grosse boîte avait l’assurance d’y faire carrière toute sa vie, de ne jamais connaître le licenciement, il y avait une forme d’éthique et de morale, un contrat social entre les conglomérats japonais et leurs salariés, et même pendant la crise au Japon dans les 90’s, ces entreprises ne faisaient pas de charrettes, c’est malheureusement moins vrai aujourd’hui.
Alors je veux bien payer un max mon iPhone, mon IPad ou mon Apple Watch M. Cook mais en échange je veux que les salariés d’Apple soient bien payés, aient la sécurité de l’emploi et que les sous-traitants soient suivis de près pour s’assurer que leurs employés soient bien traités, que les lois locales sur le travail soient respectées (voire mieux) et que personne ne travaille contre son gré.