[Accès libre] Test des MacBook Pro 2021 : un nouvel espoir

Florian Innocente |
Club iGen 👑

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Au fil des derniers jours nous avons passé en revue les multiples facettes de cette génération 2021 des MacBook Pro. Il est temps de conclure avec les derniers points liés à leur utilisation. Ces machines sont exceptionnelles à bien des égards. Ce qui n'empêche pas quelques défauts qui pourraient être temporaires pour la plupart.

Au bout de quelques jours d'utilisation, principalement sédentaires mais où il est arrivé également qu'on se déplace, l'aspect massif de ces portables ne s'est pas fait oublier si vite. C'est moins sensible sur le grand format — le 16" Intel était déjà une belle bête et on reste peu ou prou sur cette diagonale — que sur le 14" face au 13".

Design : fin de régime

Notre œil ayant été habitué pendant des années à des machines effilées, le sevrage prend un peu de temps. Il y a un nouveau régime en vigueur chez Apple où on n'hésite pas à balayer les doctrines passées pour en instaurer de nouvelles basées sur le pragmatisme… et une plus grande écoute du client.

Il y a eu un précédent avec le petit Mac Pro assez fermé de 2013, remplacé en 2019 par une tour imposante plus ouverte. Bis repetita avec ces MacBook Pro. La gamme 2021 vient clore une période définie par une certaine philosophie pour les machines portables et qui aura duré également six ans.

Il est plus courant que les ordinateurs aillent en s'affinant, lorsque l'inverse se produit, forcément le cerveau doit s'ajuster. Et ce n'est pas qu'une question d'impression visuelle. 200 grammes de plus entre un 13" Intel/M1 et le 14", c'est l'équivalent d'un iPhone 13 ajouté sur la balance. Au premier regard sur la machine, j'ai presque eu l'impression de voir l'un de ces innombrables portables PC qui ont largement emprunté au design d'Apple mais sans la finesse.

Test des MacBook Pro 2021 : une refonte massive

Test des MacBook Pro 2021 : une refonte massive

Il n’y a pas encore d’accessoires optimisés pour les nouveaux MacBook Pro

Il n’y a pas encore d’accessoires optimisés pour les nouveaux MacBook Pro

On aurait aimé qu'Apple accompagne la sortie de cette famille par une gamme de housses sur mesure — de son cru ou de partenaires triés sur le volet — comme elle le fait avec chaque nouvelle gamme d'iPhone dès leur commercialisation. Les refontes de MacBook sont suffisamment rares pour qu'on s'étonne d'une telle occasion manquée. Gageons que l'Apple Store verra arriver prochainement des housses, car même si ces machines respirent la solidité, les plus précautionneux voudront protéger leur investissement.

Plus d'inscription MacBook Pro sous l'écran, la signature est désormais emboutie dans le métal sous le portable

L'encoche n'en fait qu'à sa tête

Si on vous avait dit qu'un jour Apple snoberait Intel, AMD et Nvidia pour ses Mac, peut-être auriez-vous ri. Et vous auriez eu la même réaction si, à la sortie de l'iPhone X, on vous avait prédit que son encoche viendrait pendre un jour du haut de l'écran de votre MacBook.

Le nom de MacBook Pro ayant été gommé de l'écran, l'encoche permet maintenant d'identifier sans faille un Mac portable d'un PC…

Passée la surprise initiale, cette encoche se fait oublier… ou presque. Tout dépend des logiciels que vous utilisez. On peut très vite ne plus s'en préoccuper pour une raison toute simple : on passe le plus clair de son temps avec le regard posé sur une large bande centrale et horizontale de l'écran. On ne fait que de brèves incursions dans la barre des menus, et encore, les plus agiles d'entre vous fonctionnent par des raccourcis clavier. Cette encoche se retrouve dès lors à l'extérieur du champ de vision, surtout sur le modèle 16" avec son plus grand écran.

Par sa présence elle contribue cependant à épaissir la barre des menus. Sur les autres portables, la barre paraît étriquée en comparaison, avec des noms de menus presque tassés. Ici il y a beaucoup d'espace autour des intitulés, créant une distance très nette avec le menu ouvert dessous, à la manière de ce que l'on peut voir dans certains éléments d'interface d'iPadOS. Ça n'a aucune incidence fonctionnelle, c'est simplement une différence esthétique bien visible.

Les captures d'écran ne le reflètent pas mais les deux coins supérieurs de l'écran de ces MacBook Pro sont nettement arrondis. Les blocs de sélection sur les menus d'angle, comme celui de la Pomme, le sont par conséquent

Qu'on ne se méprenne pas. Ce n'est pas parce que cette empreinte dans l'écran n'est pas si gênante qu'on n'espère pas sa disparition un jour. En outre, à l'heure actuelle des problèmes se manifestent avec certains logiciels très généreux par le nombre de menus qu'ils déploient dans la barre.

Les solutions mises en place par Apple ne sont pas toujours efficaces et c'est parfois à l'utilisateur de se débrouiller ou d'adapter son environnement logiciel. Un comble ! L'incrustation de l'encoche dans les iPhone avait été mieux gérée. À chaque nouveau produit Apple on a l'impression d'entendre ce même refrain : « Il faut attendre que les développeurs optimisent leurs logiciels ». Aujourd'hui comme hier, cette ritournelle est d'actualité

Voici comment macOS s’adapte aux apps incompatibles avec l’encoche des MacBook Pro

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macOS peut glisser des icônes par erreur sous l’encoche des nouveaux MacBook Pro

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Un autre regret est que l'apparition de cette large encoche se fait sans la contrepartie d'une inauguration de Face ID sur Mac. Sauf qu'au vu de l'épaisseur des composants nécessaires pour intégrer la ribambelle de capteurs TrueDepth à l'écran d'un portable c'est encore illusoire, et Apple n'y voit aucune urgence. Au moins cette idée d'encoche a permis d'amincir les bordures autour de l'écran sans sacrifier ses dimensions, souligne Apple, non sans raison. La surface d'affichage augmente même puisque la barre des menus est repoussée plus haut, en encadrement de l'encoche.

L'ensemble TrueDepth de l'iPhone 13 est bien trop épais pour tenir dans l'écran du MacBook Pro. Image iFixit (CC BY-NC-SA).

Sous l'encoche se déploie un magnifique écran mini-LED Liquid Retina XDR, selon la terminologie d'Apple. On avait déjà eu un avant-goût de cette technologie d'affichage avec l'iPad Pro 12,9" 2021. Elle produit des images éclatantes et les noirs sont enfin noirs, pas délavés avec des accents de bleu ou de vert foncés. Même l'effet de blooming généré par un fort contraste entre du noir et une couleur très claire paraît mieux maitrisé sur les portables (déjà qu'il n'était pas foncièrement gênant sur l'iPad car pas si visible que cela).

Un écran mini-LED ne change pas la vie dans les applications de bureautique ou de communication. Dans une page web, on ne relèvera de différences qu'en comparant avec un écran classique placé à côté. Sur mon 13" Intel, c'est comme si un voile très finement grisé était appliqué aux images, elles brillent moins, il leur manque un petit éclat. Ce n'est pas grand chose mais on risque de vite y prendre goût. Dès qu'on regarde des vidéos ou photos HDR prises avec son iPhone, la différence est plus frappante. Là ce sera un noir profond, ailleurs ce seront des détails dans vos photos comme ces grains de sable sur une plage, les irrégularités de surface d'un objet ou d'un bâtiment qui se révéleront. On s'amuse à revenir sur ses photos pour trouver ces petites choses qui étaient précédemment noyées dans l'image.

Enfin, ProMotion débute sur Mac après les iPad Pro et les iPhone 13 Pro avec un taux de rafraîchissement variable, pouvant aller jusqu'à 120 Hz (ou descendre jusqu'à 10 Hz) au lieu de rester calé imperturbablement sur 60 Hz.

Théoriquement c'est la promesse de défilements plus fluides, plus lisibles lorsqu'ils contiennent du texte, et d'une autonomie qui profite de fréquences beaucoup plus basses lorsqu'il n'y a pas lieu de faire carburer l'écran. Dans les faits, la mise en œuvre de ProMotion sur Mac est moins bien maîtrisée que sur les iPhone et iPad. On l'aura dans telle app mais pas dans une autre et les développeurs tiers sont encore tenus dans une certaine ignorance sur la manière de l'exploiter. Tout cela va se régler, c'est d'abord une question de logiciel, mais une meilleure communication d'Apple sur le sujet n'aurait pas été du luxe, après tout ces machines sont en gestation depuis longtemps !

Test des MacBook Pro 2021 : un écran qui encoche toutes les cases

Test des MacBook Pro 2021 : un écran qui encoche toutes les cases

Cerise sur le gâteau, le système audio de ces portables impressionne tout autant que l'écran. Lorsqu'on passe d'un MacBook Pro de précédente génération à ce modèle, on a un souffle sonore surprenant qui s'en dégage, appuyé par des basses bien présentes. L'origine d'un son qui, sur un 13", pouvait être située sur la machine, semble émaner de tout l'ordinateur avec le 14". Aucun des précédents portables n'était fondamentalement mauvais pour écouter doucement sa musique en travaillant ou pour regarder des films et vidéos, mais ici on change franchement de registre et on peut monter le son sans retenue.

Un clavier comme on savait les faire

Deux chapelles s'opposaient depuis 2016 au sujet de la Touch Bar. Au bout de 5 ans, ce sont les « anti » qui l'ont emporté. La rangée de touches de fonction physiques a retrouvé ses quartiers et on a droit, de surcroit, à des touches de même taille que les autres, pas de demi-mesure.

Touch ID est une vraie grosse touche, comme celles de fonction

Il n'y avait pas beaucoup d'amateurs de cette Touch Bar dans notre équipe — mais certains de nos lecteurs en étaient fans — et pour l'heure son retrait ne nous a pas manqué. Peut-être que chez ceux qui n'en voulaient pas il y aura soudainement un regret pour une ou deux possibilités qu'elle offrait, comme de pouvoir avancer dans une timeline ou dans un YouTube par un glissement du doigt ou de rejoindre un FaceTime en touchant le gros bouton vert ? Quant à Apple, qui tire un trait sur cette idée, on peut supposer qu'elle fait une économie substantielle en retirant ce composant de la somme de ses coûts de fabrication.

Après l'abandon du mécanisme papillon sur les précédentes générations de 13 et 16", le clavier des MacBook Pro achève sa mue pour revenir grosso modo à ce que l'on connaissait il y a plusieurs années… et qui fonctionnait. Sacré virage sur l'aile ! On se souviendra qu'au beau milieu de cette crise des papillons, les nouveaux portables qui sortaient avec une version révisée de leur clavier étaient d'office éligibles à un programme de SAV exceptionnel. Ubuesque !

Même la coloration en noir du berceau du clavier évoque la période des PowerBook G4 Titanium dont les touches étaient si proches les unes des autres qu'elles formaient un grand aplat sombre. En définitive, de cette expérimentation avec le clavier, seul Touch ID a été conservé. Le système biométrique a prouvé sa fiabilité et son utilité : il fonctionne vite et bien et il n'y a rien à en redire sur ces portables. Un effleurement de son gros bouton ouvre la session plus vite qu'un claquement de doigts. On ne lui en demande pas plus.

Nouveaux ports d'attache

L'autre grand revirement d'Apple avec cette gamme est le retour d'une variété de ports de connexion. La machine à remonter le temps n'a pas rapporté un port USB-A, toutefois on n'est plus dans cette logique binaire du tout USB-C/Thunderbolt ou rien.

Un MacBook Pro 15" 2014 (MagSafe 2) posé sur un MacBook Pro 16" 2021. Plus fine alors que la tranche est plus épaisse, la prise MagSafe 3 se trouve moins facilement à l'aveugle sur le MacBook Pro 2021… Mais elle reste plus pratique que l'USB-C.

Ceci étant, tout le monde n'a pas besoin d'un lecteur de carte SD et encore moins d'un HDMI — c'est au tour de ceux qui ne s'en servent jamais d'avoir l'occasion de donner de la voix ! — mais il faut croire que leurs utilisateurs sont assez nombreux pour qu'Apple ait mangé son chapeau et décidé de refaire quelques trous dans ses châssis.

Là où tout le monde s'accordera c'est sur la bonne idée de remettre aussi le port MagSafe. Beaucoup plus mince, dès lors un soupçon plus délicat à manipuler, il est aussi capable de charger très vite le portable. Une fois la batterie à sec, ces MacBook Pro 2021 sont capables de la remplir à grande vitesse. Sur le 16" il faut strictement utiliser le MagSafe (les ports USB-C chargent aussi mais leur norme est inadaptée au vu des besoins de ce grand portable). Sur le 14" en revanche on charge rapidement avec le MagSafe comme avec l'USB-C, sous réserve d'avoir un chargeur 96W (détails).

Contrat rempli avec notre 14" dont la batterie s'est remise à flot à un peu plus de 25 % en 15 minutes, elle a dépassé les 50 % en 30 minutes et atteint 100 % au bout de 90 minutes. La machine avait été laissée en veille pendant cette opération. Sur mon 16", la prise MagSafe a remplumé la batterie à 25 % en 15 minutes, à 50 % en 30 minutes et à 100 % en 90 minutes, et je continuais à travailler sur le portable (avec des applications légères). Dans les deux cas on constate qu'il est possible de recharger à un niveau très satisfaisant en moins de 30 minutes.

Par son ingéniosité et sa capacité à peut-être sauver la vie d'une machine posée trop près d'un bord de table (comme ces gens qui, pour une raison que la raison ignore, posent leur iPhone à moitié en bord de table 🤷‍♂️), le MagSafe était un élément distinctif des portables d'Apple face à la concurrence. Il reprend ce rôle et on ne peut qu'applaudir à son retour sur les planches.

Test des MacBook Pro 2021 : retour à bons ports

Test des MacBook Pro 2021 : retour à bons ports

La webcam travaille son image

Longtemps de médiocre qualité et indigne de machines aussi onéreuses, l'image produite par la webcam des portables d'Apple a commencé à sérieusement s'améliorer avec les MacBook Air et Pro M1 arrivés l'année dernière. Apple y avait conservé un capteur 720p mais l'image était retravaillée en temps réel par le moteur neuronal du processeur M1. Il en a résulté une décrue sévère du bruit dans l'image. Ce n'était pas excellent mais c'était un pas dans la bonne direction.

L'iMac 24" a conservé ce principe en y ajoutant un capteur 1080p, comme en ont été dotés à leur tour ces MacBook Pro 14 et 16". Cette progression en deux temps donne un résultat que l'on peut qualifier d'enfin satisfaisant… mais de bonnes conditions d'éclairage ne font jamais de mal. Quel que soit le contexte d'utilisation, il y a maintenant un gouffre entre les performances d'aujourd'hui et celles d'avant les M1.

Il n'y a pas grand-chose à dire de l'image obtenue avec ce MacBook Pro 13" Intel de 2018 et sa caméra 720p. Sans éclairage de face, le visage est sous-exposé, il n'y a pas de détails et le reflet lumineux contre le mur est imanquable.

MacBook Pro 13" 2018 - 720p

Assistée par le processeur M1, la caméra du MacBook Air 2020 sait détecter les visages et par conséquent adapter la lumière pour qu'il soit bien plus visible, malgré l'éclairage dans le dos. Ça manque encore cruellement de finesse, pour autant on vous voit bien mieux.

MacBook Air M1 - 720p

Le MacBook Pro 2021 (ici un 16"), équipé d'une meilleure caméra, parfait encore le résultat. Le visage est plus net, l'arrière-plan n'a plus cette énorme auréole lumineuse et la couleur du tee-shirt (bleu marine) est moins délavée et plus proche de l'originale.

MacBook Pro 16" 2021 - 1080p (dans une pièce bien éclairée)

On verra un peu plus loin, en vidéo, qu'une fois en mouvement, cette image souffre tout de même de traitements qui lissent trop fortement la peau tandis que les cheveux et la barbe alternent constamment entre un flou et un à peu près net. Peut-être qu'on ne fera pas très attention à ces détails dans le feu d'une conversation ?

Toujours avec ce même MacBook Pro 16" on s'est déplacé dans une autre pièce. La précédente est plutôt bien éclairée par des plafonniers et une grande baie vitrée. Celle-ci l'est encore plus (avec une lumière plus froide aussi). Ce renfort de lumière donne une image plus détaillée, comme on est en droit d'en attendre en 2021 et sur un ordinateur de ce niveau.

MacBook Pro 16" 2021 - 1080p (dans une pièce très éclairée)

Avec les photos suivantes on peut établir le même constat : il y a une progression à chaque étape de l'évolution de ces machines. Pour la forme on a glissé à la fin un selfie pris avec la caméra d'un iPhone, et pas de dernier cri : un XS Max.

MacBook Pro 13" 2018 - 720p
MacBook Air M1 - 720p
MacBook Pro 16" 2021 - 1080p (dans une pièce bien éclairée)
MacBook Pro 16" 2021 - 1080p (dans une pièce très éclairée et aux ampoules plus froides)

Observez avec l'image de la caméra avant de l'iPhone XS Max la différence avec le MacBook Pro. Le téléphone, même ancien, garde l'avantage, pour autant le MacBook Pro a fait du chemin ! Les rides sont plus visibles avec le téléphone, la barbe est plus nette, tout comme l'illustration du chien sur la couverture du livre.

Caméra frontale de l'iPhone XS Max

Une capture ne suffit pas à rendre compte de ce que donne l'image de cette caméra assistée par le Neural Engine du processeur. On notera les effets de gommage excessifs sur la peau ou le tee-shirt et les corrections de mise au point permanentes effectuées sur les cheveux ou la barbe. Ils sont surtout visibles dans le premier exemple. Dans les deux cas on a utilisé le MacBook Pro 16" pour l'enregistrement.

Il y a encore une certaine marge de progression pour la webcam des MacBook. Il faut dire aussi que l'épaisseur d'un écran de portable n'est pas celle d'un iPhone qui peut accueillir un plus gros capteur. Malgré ces imperfections qui subsistent, la progression de cette webcam est remarquable. Il faut aussi souligner que les caméras 1080p ne sont pas systématiquement présentes sur les ordinateurs concurrents et encore moins assistées par des corrections logicielles, le 720p reste d'actualité chez les uns ou les autres.

Performances, des cœurs prêts à exploser

On ne refera pas l'article sur les performances de ces machines. Les M1 avaient marqué les esprits, leurs successeurs transforment l'essai au point d'obliger à changer de référentiels. Ces MacBook Pro se hissent au niveau d'ordinateurs de bureau tout en offrant une mobilité que n'entravera absolument pas leur prise de poids.

Pour la première fois depuis longtemps — à part peut-être avec les précédents 15 et 16" en versions Core i9 — les MacBook Pro affirment leur positionnement de machines professionnelles. Les premiers portables M1 de 2020 sont vifs et rapides, leurs cousins écrasent le clou. Ce ne sera pas forcément franc et massif pour des tâches monocœur, mais dès qu'on se tourne vers des applications qui en sollicitent plusieurs, les chronos s'affolent, sans que les ventilateurs ne s'en émeuvent.

Test des MacBook Pro 2021 : des Mac Pro portables

Test des MacBook Pro 2021 : des Mac Pro portables

C'est de bon augure pour la prochaine génération de portables grand public. Les premiers MacBook Air et Pro M1 étaient de performances assez proches. Ces nouveaux MacBook Pro placent la barre très haute, ils affirment clairement leur statut. Cela laisse suffisamment de marge à Apple pour proposer de futurs MacBook Air moins puissants certes — segmentation de la gamme oblige — mais qui n'en seront pas moins très véloces aussi, car même descendue, la barre reste à un niveau très appréciable !

Autonomie : travail et loisirs sur une seule charge

Côté pile ces machines sont très puissantes, côté face elles pourraient être décevantes sur l'autonomie, les deux facultés n'étant généralement pas conciliables. On sait depuis les premiers portables M1 qu'il n'en est rien et cette gamme ne change rien à cet état de fait.

Nous avons conduit nos trois tests d'autonomie sur deux configurations. Ce n'est pas l'envie qui manquait d'en faire plus et sur davantage de machines mais les temps que l'on obtient désormais rendent cet exercice de plus en plus long !

Journée de travail

Notre test empirique consiste à utiliser les machines lors de journées de travail classiques chez MacG. Cela signifie une connexion Wi-Fi constamment sollicitée, une douzaine d'apps ouvertes de type rédaction, communication (Safari, Firefox, Tweetbot, RSS, WhatsApp, Signal, Mail etc), petite retouche d'image et parfois de la lecture audio en fond avec Spotify et de la consultation de YouTube sur de petites durées.

Un exemple des apps constamment utilisées durant une journée type

MacBook Pro 14" d'entrée de gamme (CPU 8 cœurs, GPU 14 cœurs, 16 Go de RAM, SSD de 512 Go) :

  • 9h avec un écran à 60 % de luminosité et réglé sur l'avant-dernière résolution (celle par défaut dans les réglages de macOS) et ProMotion actif. Stéphane a utilisé Spotify un bon moment en fond.
  • 11h20 pour le second test qui a compris aussi 20 min de Skype et 30 min environ de YouTube. La luminosité de l'écran a été abaissée à 30 % pendant quelques heures.

La nature de ces tests fait qu'on ne peut les comparer pied à pied avec ceux menés sur de précédentes machines : l'esprit est le même mais il y a inévitablement des différences dans leur exécution en fonction de l'utilisateur. Ensuite, notre panoplie d'apps, si elle a des logiciels communs ou de même style, a aussi ses différences. Rappelons juste que nous avions obtenu tantôt 12h30, tantôt 15h40 avec le MacBook Pro 13" M1 et un bon 10h30 avec le MacBook Air M1.

  • Apple, dans son test de navigation sans fil qui se borne à consulter 25 sites web, déclare obtenir 17h avec le MacBook Pro 13" M1 et 11h pour le MacBook Air M1 ainsi que le nouveau 14" M1 Pro. 17h c'est beaucoup mais le scénario utilisé n'est pas représentatif d'une réalité d'usage.

MacBook Pro 16" haut de gamme (CPU 10 cœurs, GPU 32 cœurs, 32 Go de RAM, SSD de 1 To) :

  • 10h45 durant lesquelles j'ai en plus laissé tourner Spotify une bonne heure, lu un YouTube de 50 minutes en 1080p et fait tourner Netflix pendant 90 minutes, mais l'essentiel du temps a été passé à utiliser les apps décrites en introduction.

    Écran à 50 % de luminosité, au maximum de sa définition et avec ProMotion activé. macOS gérait automatiquement le réglage du mode d'énergie (on a le choix sinon entre Économie et Performance sur le 16").

  • 9h45 pour le deuxième test. Pas de Spotify ni de Netflix cette fois, seulement un quart d'heure de YouTube. En approchant des 40 % de batterie restante j'ai activé le mode d'économie d'énergie. Enfin, j'ai obtenu 9h35 sur un troisième test avec de l'audio en fond un bon tiers du temps et la batterie laissée avec son réglage automatique.

Binge sur Netflix

L'autre test consiste à lire des contenus Netflix en HD sans interruption, via le Wi-Fi, avec un écran et un son réglés sur 50 %. Il n'y a aucune autre activité, hormis Safari les apps sont fermées.

MacBook Pro 14" : 18h

MacBook Pro 16" : 16h25

Apple annonce 21h pour le 16" en lecture avec l'app TV. Toutefois, s'il s'agit de contenus qui sont aussi en 1080p, dans le cas d'Apple ils sont lus en local. Ce n'est pas du streaming comme chez nous qui va tirer davantage sur la batterie.

Test à 100 %

Cet ultime test s'attache à forcer au maximum sur la machine. Nous utilisons le logiciel Valley Benchmark qui tourne en boucle avec une séquence 3D, réglages au maximum. L'écran et le son sont à 100% et le Wi-Fi actif. On ne conservera pas indéfiniment cette application qui devient désuète, elle a besoin de Rosetta et d'OpenGL, en outre elle ne permet plus de forcer l'usage de tous les cœurs disponibles. Elle offre néanmoins une comparaison avec les tests passés.

  • MacBook Pro 14" : 1h43 min
  • MacBook Pro 16" : 1h 30 min
  • MacBook Pro 13 M1 : 2h45 min
  • MacBook Air M1 : 2h30 min
  • MacBook Pro 13 Core i5 2020 : 2h12 min
  • MacBook Pro 16" Core i9 2019 : 1h04 min
  • MacBook Pro 15" Core i9 2018 : 1h20 min

De ces différents tests il ressort d'abord que les portables M1 de 2020 sont toujours dans la course et en très bonne place. En particulier le MacBook Pro 13" qui obtient les meilleurs scores. Ce n'est pas que notre constat, Apple elle-même fait du 13" son champion, qui n'est dépassé que d'une heure par le 16" en lecture vidéo.

Source : Apple

Ensuite ces nouvelles machines permettent toujours d'envisager sereinement une (très) longue journée de travail lorsqu'on utilise essentiellement des applications que l'on qualifiera de courantes.

9h30 d'interactions sans discontinuer, cela signifie qu'une personne qui utilisera son portable trois ou quatre heures par ci ou par là, pourra le tenir sans recharge au moins deux jours. Évidemment celui qui passe ses journées dans le montage vidéo ou la 3D n'aura certainement pas la même liberté en mobilité.

Conclusion

Faisons maintenant les comptes de ces machines. Leur design et qualité d'assemblage sont conformes à ce que l'on est en droit d'attendre d'Apple. L'écran emploie une nouvelle technologie qui tranche d'avec la précédente et tous les modèles de 14 et 16" en profitent (sur les iPad Pro, le 11" ne l'a pas encore).

Le clavier a perdu ses caractéristiques les plus discutables tandis que son mécanisme classique à ciseaux, réutilisé depuis quelques générations de portables, n'a pas révélé de problèmes de fiabilité.

Les performances des M1 Pro/Max hissent ces MacBook Pro au niveau de solides machines de bureau tandis que leur autonomie en fait d'excellents outils de travail en mobilité. Les ports les plus essentiels sont de retour et l'on pourrait ajouter l'amélioration de la webcam et la qualité du système audio pour compléter le tableau.

Faut-il en déduire que cette famille approche la perfection ? D'aucuns auraient peut-être voulu encore plus, comme des prises de génération plus récente (pour le lecteur de carte ou le HDMI) ou au contraire le retour d'une ancienne prise USB-A. Mais on touche là à des réclamations dont on peut comprendre qu'elles soient restées sans réponse dans cette refonte.

La perfection — si tant est que cette notion existe en informatique — de cette gamme se décrètera lorsqu'on aura davantage de recul sur sa fiabilité. Les claviers papillon semblaient très bien avant que les problèmes ne surgissent et ne s'accumulent… Le flexgate ne s'est révélé qu'après de centaines ou milliers d'ouvertures et de fermetures d'écrans. Le nouvel écran mini-LED réservera peut-être de mauvaises surprises, mais en l'utilisant avec l'iPad Pro 12,9", Apple a pu roder la technologie et il n'y a pas eu à ce jour de dysfonctionnements d'ampleur.

En définitive on en est là, à rester prudent face à l'avenir tant le présent paraît sans nuages. La somme des nouveautés de ces machines en fait une impressionnante mise à jour qu'il est difficile de prendre en défaut sur des points fondamentaux. Reste l'épreuve du feu, celle des millions de clients qui vont utiliser ces machines et qui découvriront peut-être des dysfonctionnements internes ou des ratés que les tests menés jusqu'à présent ont été bien en peine de repérer.

Apple a appris de ses erreurs de jugement et de sa propension à forcer les clients à la suivre dans ses choix techniques. Cette gamme signe un nouveau départ très enthousiasmant, la route pour le moment semble large et droite.

avatar cecile_aelita | 

@Diaoulic

Snif … moi c’est l’appli iPad Disney + que je voudrais pouvoir utiliser sur mon Mac 🥲!
🥰

avatar Diaoulic | 

C'était juste une connerie en rapport au titre🥸😊

avatar cecile_aelita | 

@Diaoulic

Ah oui lol je n’avais même pas fait attention 😋😋!
Par contre mon commentaire reste valide 😘

avatar BingoBob | 

Merci pour cette belle série d’articles. Apple a fait fort pour monter en puissance, même si au niveau design, c’est le grand retour en arrière.
A quand un 16 pouces en M1 normal ? Tellement dommage d’associer la taille de l’écran à la puissance…

avatar Cyrille50 | 

"Un nouvel espoir" : Star Wars IV ;)

avatar passingphantom | 

La machine que je me suis procurée, le MBP 14 M1PRO avec 1 TO de mémoire est bluffante pour tout ce que j'ai tenté de faire avec, surtout pour moi qui utilisait jusqu'à présent un MBP mi-2012 15 pouces. En ce qui concerne le son, c'est sûr, en mobilité, il est très bon en soi. Maintenant, chez moi, je balance le son du Mac sur mes Homepods. La lattence est un peu gênante au début, mais je ne crois pas que le Mac y soit pour grand chose pour le coup. J'apprécie le fait qu'il n'y ait pas de Touch Bar, et que les touches de fonction soient clairement identifiables, c'est très ergonomique. Beaucoup se plaignent de l'épaisseur et de la prise de poid de l'ordinateur. Comparé à mon précédent Mac, il est léger comme une plume et bien plus compact. Certains se plaignent du manque d'effet "waouw" de ces ordinateurs. Certes, ils sont sans doute d'aspect classique, voire ennuyeux, mais leurs performances parlent pour eux. Bref, il me reste encore tant de choses à découvrir!!!

avatar pocketalex | 

"le MBP 14 M1PRO avec 1 TO de mémoire"

1 To de stockage !

la mémoire c'est la RAM et elle est au max de 64Go, mais à vous lire je pense que vous avez le modèle 16Go

avatar TheRV | 

Superbe série de tests, malgré peu de comparaisons sur l’évolution ou non des prix par rapport à la gamme Intel.

avatar pocketalex | 

@TheRV

ben les prix n'ont pas évolué .... donc bon ...

seul le 14" s'est pris un surcout de +200€ qui ne tombe pas du ciel, mais qui est tout simplement du au fait que les composants proposés à l'intérieur sont les mêmes que ceux du 16"

Il est donc passé de 2000€ "de base" à 2200€ "de base", mais c'est tout sauf un surcout : avant on payait le modèle de base 200€ moins cher, mais on avait pas le même CPU et pas de carte graphique dédiée. Donc au final, on y gagne, et pas qu'un peu

avatar Cool Active | 

Bonjour… Je suis actuellement possesseur d’un Macbook air processeur Intel.
Depuis toujours, j’ai des ralentissements abominables pour les fichiers Excel et maintenant sur certains fichiers Word. Traitant souvent de très gros fichiers Excel avec des macros, pensez-vous que le passage au modèle pro puisse m’avantager et arrêter ces moments de latence très pénibles ?

avatar Soner | 

Superbe machine.

avatar pim | 

@Cool Active

Je sais que mon commentaire est détestable, mais pour du Word et de l'Excel, un Surface Book de chez Microsoft ne serait pas mieux adapté ? Ils sont récemment passé aux puces Intel de 12ème génération.

avatar PixelPopz | 

@pim

De toute manière Word et Excel on toujours été horriblement détestables et très mal optimisés sur Mac comparé à PC. Et je le dis pour utiliser les deux systèmes.

avatar pocketalex | 

@Cool Active

Le MBA Intel est doté d'un core i5 bi-coeur basse consommation

Le M1 est totalement équivalent, en usage mono-coeur (donc en bureautique) à un core i9 haut de gamme

Donc voila ... le boost entre les deux est juste une énorme claque

Par contre pour les usages que tu décris, un M1Pro ou M1Max n'apportera rien de plus, les perfs mono étant identiques. Le M1 Pro (ou Max) apportera un boost supplémentaire en perfs CPU multi et en GPU, deux domaines que ni Word ni Excel n'exploitent, donc ce sera juste plus cher pour rien

L'idéal étant un M1 avec 16Go de RAM et pas 8, et c'est tout

Edit : ... ou un laptop PC avec les derniers Intel

avatar pb23 | 

La différence d’écran est elle vraiment significative ?
On le sentiment que non à la lecture de l’article.
Mais serait-ce comme le Retina au début ?
Pas forcément saisissant à l’aller … mais on ne plus faire le retour ?

avatar fte | 

@pb23

"La différence d’écran est elle vraiment significative ?"

Elle est plus ou moins sensible selon à quoi on compare. C’est un écran de haute qualité visuelle.

Mais - c’est absolument subjectif et personnel - ce n’est pas un aller simple. Ce n’est pas comme le Retina.

avatar pocketalex | 

@pb23

je confirme les propose de @fte : la différence se fait au niveau des constrates, les noirs sont VRAIMENT noirs, et au niveau de la fidélité des couleurs, encore faut-il le voir et on parle surtout pour les photographes et les monteur/étaloneurs, pas pour le grand public qui ne verra aucune différence

Un exemple : je possède l'iPhone 12Pro qui a un écran Oled, et avant j'avais un smartphone Xiaomi à 250 balles avec un bête écran LCD. Je n'ai jamais vu la différence à l'usage

Pour en revenir au Macbook Pro, la seule fois où je vois clairement une différence avec mon ancien Macbook Pro 2019, c'est quand je regarde un film, dans un environnement sombre, par exemple au lit avec ma chérie dans une pièce parfaitement noire

Là, les bandes noires en haut et en bas du film sont gris foncé sur l'ancien Mac, et parfaitement noires sur le 14''. Idem pour les parties sombres du film

En journée, en usage boulot ou surf ... on ne voit pas vraiment de différence significative, les anciens écrans des Macs étant tout de même du haut de gamme.

avatar Almux | 

Merci MacG.
Contrairement à ce que quelques nostalgiques du style Ive ou accros aux applications Windows évoquent ici, je trouve, au contraire, que ces nouveaux MBP reflètent (enfin) le "Think different" et l'esprit d'autonomie fidèles à l'ADN originel d'Apple.
Des procs inédits, une adaptabilité au reste du monde informatique, sans être soumis au système monopoliste Wintel, font partie du rêve que nourrissaient les deux Steve lors de la création de leurs premiers appareils.

avatar Manuko | 

Pour l'anecdote sur l'encoche : j'ai un collègue qui à basculer de windows 7 à macOS début décembre.
La machine est un MBP 16 et l'encoche ne lui pose pas de problème. Son truc : masquer/afficher automatiquement la barre des menus !
J'ignorait complètement ce réglages et je suis comme une poule avec un couteau devant sa machine 🙂
Quand je ne cherche pas l'heure, c'est le titre du menu qui me manque pour lui expliquer un truc.

avatar quinzero | 

on se fout un peu de la netteté de la barbe dans une visioconférence non ?
une webcam n'est pas un appareil photo!

avatar cecile_aelita | 

@quinzero

Je serais moins tranchée que toi là dessus mais je vois ce que tu veux dire 😊.
Personnellement j’adorerais que iOS et Mac OS proposent le choix pour la résolution des appels FaceTime par exemple.
Quand je suis en 4G que je sais que je vais passer un appel un peu long, j’aimerais bien pouvoir lui dire de passer en 720p voir 480p par exemple (d’iPhone à iPhone, ce n’est pas forcément si critique et ça peut permettre d’avoir une autonomie, une consommation en data et une chauffe de l’appareil drastiquement réduite 😊.
Mais que ce soit un réglage pour ceux qui ne le veulent pas puissent le désactiver😘😘 (un peu comme les réglages vidéos de l’appareil photo : moi j’ai mis mon 11 Pro en 1080p à 30ips, mais ceux qui veulent mieux peuvent cocher un réglage plus élevé 🥰.

avatar PixelPopz | 

Personne n’a testé une vidéo en 4:3 ??

avatar pim | 

Superbe récapitulatif & superbe série de tests.

En revanche quelques mois après leur sortie, un problème patent subsiste : la disponibilité ! Il faut compter 1 mois 1/2 pour avoir une machine, dès que l'on touche à la moindre option. Ça fait un dixième de la durée de vie de la gamme chez Apple, pour remettre en perspective (car on part visiblement sur des durées de 18 mois pour les gammes de processeurs Apple Silicon).

avatar BitNic | 

Après 1 mois d'utilisation (simple par manque de taf) de mon MBP M1 Pro 14" 32 Go RAM 2To SSD, ce n'est vraiment que du bonheur en comparaison de mon MBP 13" Late 2013. L'autonomie en plus est vraiment au top.
La rapidité de traitements sous Ps fichiers lourds est impressionnante en comparaison de mon MP 2011. Mais j'attends de voir avec appli photo utilisant l'AI qui me font ramer avec le MP.
Petites problèmes de compatibilité entre Monterey, Ps 2022, DxO PhotoLab 5, Plugins Imagenomic. Faut dire que toutes les nouveautés sont arrivées en mêmes temps. Egalement à cause de Monterey, Logi Option n'est toujours pas ok ce qui rend mon clavier Logitech Craft qu'en partie fonctionnel !
Petit reproche perso pour ce MBP 2021 : J'aurais aimé un 4ème port USB-C et la possibilité de désactiver le "fameux point orange".
Les critiques sur le poids, la finesse, l'encoche ne me touchent pas ayant connu les PowerBook et premiers MBP. De plus ce MBP est un outil de travail qui va remplacer mes 2x anciens MP. Donc seul l'hyper efficacité compte pour moi.

avatar marc_os | 

« Deux chapelles s'opposaient depuis 2016 au sujet de la Touch Bar. Au bout de 5 ans, ce sont les « anti » qui l'ont emporté. »

La médiocrité l'a emporté.
Vive le touches de fonction F1, etc que personne n'utilise !
(Les devs qui se sont donnés la peine d'intégrer la touchBar disent "merci".)

J'espère qu'elle reviendra au moins sous forme d'option.

avatar cecile_aelita | 

@marc_os

Moi j’ai pris le modèle M1 avec la Touch Bar et j’avoue que j’aime bien 🥰

avatar marc_os | 

@ cecile_aelita

Malheureusement il me semble que le MBP 14" que je lorgne ne propose pas la Touch Bar. Il faudrait que je me rabatte sur le 13" M1. Mais pour du dev en déplacement, j'ai peur de me sentir à l'étroit avec le 13", d'autant plus que je suis habitué à un 15" avec écran externe de 27" au travail...

avatar cecile_aelita | 

@marc_os

Ah non moi les 14 et 16 pouces ne m’intéressent pas du tout. Trop gros trop lourd😊.
J’ai besoin d’une petite machine le plus autonome possible (donc le MacBook Pro M1 est celui qui a la meilleure autonomie) et qui soit le plus léger possible pour être trimbalée tous les jours dans mon sac pour aller à l’école 🥰.
Absolument rien dans les 14 et 16 pouces n’est à l’avantage du 13 pouces pour ce dont j’ai besoin (c’est même pas une histoire de prix 😋😊).
J’avais hésité avec le MacBook Air, mais l’autonomie plus grande du MacBook Pro m’a fait trancher 😋❤️❤️!

avatar marc_os | 

@ cecile_aelita

Nos beoins ne sont pas les mêmes.
J'ai besoin d'un minium de confort pour mes développements, tant en puissance* qu'en taille d'écran, surtout concernant l'écran, et mon besoin en mobilité est différent : Je ne trimbale pas mon MBP tous les jours mais uniquement entre différents lieux de villégiature, et entre deux il m'arrive de l'utiliser dans le train...

(*) Surtout que je risque de garder ce futur MBP M1 très longtemps vu mes habitudes.

avatar cecile_aelita | 

@marc_os

Tout à fait 😊.
Chacun ses usages comme on dit.
Moi, je fais à 99% de la bureautique assez légère (je projette mes fichiers Keynote et pdf en classe …. Et c’est tout lol.
A la maison je fais mes fichiers … mais bon… c’est des petits fichiers pour des enfants, donc le besoin en puissance est inexistant 😊 (pour le prouver, j’utilisais avant cette machine, un Mac mini de 2009 qui marchait très bien 😋).
Par contre … vu que je l’emmène tous les jours à l’école … le fait qu’il soit léger et super autonome (ça fera durer la batterie plus longtps et m’évitera de la changer plus longtps 😊) c’est beaucoup plus important pour moi ❤️❤️!

Mais si Apple a sorti ces grosses machines, c’est évidement qu’il y a un public. Même si je reste convaincue (et surtout je ne cherche pas à ne plus l’être vu que je sais que j’ai raison pour le coup lol😋) qu’une partie de ceux qui l’achètent n’ont absolument pas besoin de cette machine mais le prenne juste … « parce que si la gamme est plus chère alors elle est mieux » sans se poser la question de leur besoin 😊. Après sur le papier ils ont le droit de se faire plaisir évidement mais j’ai du mal à comprendre ce besoin de cacher cela derrière un besoin qui n’existe pas… tu veux te faire plaisir… fais toi plaisir … mais pourquoi vouloir mentir en disant que tu en as besoin ?🙂! NON tu n’en as pas besoin mais si t’as envie de l’acheter quand même, bah fais toi plaisir 😊).
La seule chose qu’on puisse reprocher à Apple dans cette gamme c’est de dissocier la taille de l’écran de la puissance🙂. Je suis sûre que beaucoup de gens adoreraient avoir le même MacBook Pro 16 pouce que l’année dernière mais avec une puce M1 dedans (sans les trucs marketing de promotion, et tous le reste😊) bref ce qu’ils ont fait avec le MacBook Pro 13 pouce mais en version 16 pouces (une machine comme ça à 1800€ je suis sûre qu’elle trouverait un bon public ❤️❤️.

avatar cecile_aelita | 

@marc_os

Je suis comme toi, je garde mes appareils très longtps 😊 (comme je te disais, ma machine jusque là c’était un Mac mini de 2009…. Qui sert encore d’ailleurs 😋

avatar marc_os | 

@ cecile_aelita

> ma machine jusque là c’était un Mac mini de 2009

Là présentement j'écris depuis mon MBP de 2008 qui tourne "à son max" avec El Capitan pour le dev et un SSD dans le ventre remplaçant son disque dur anémique et que j'ai installé en 2014...
Malheureusement Apple va m'obliger à changer plus vite que prévu - en même temps il était temps me dira-t-on - car je ne peux plus signer mes apps perso malgré l'obole que je leur paye.
Mais ce vénérable MBP va continuer sa vie comme "station de numérisation audio" avec un boitier son externe de chez M-Audio, et sous Mavericks (10.9.5), exigence du driver...

avatar cecile_aelita | 

@marc_os

Oui je comprends 😊. Moi aussi mon Mac mini me sers encore à la maison😊

avatar marc_os | 

« Pour la première fois depuis longtemps — à part peut-être avec les précédents 15 et 16" en versions Core i9 — les MacBook Pro affirment leur positionnement de machines professionnelles. »

Ah bon, les MBP avec Core i7 nétaient pas des machines "professionnelles" ? 😳
Merci de m'avoir appris que je travaille avec une machine pour amateurs.
Dans votre rédaction vous m'avez l'air un peu déconnecté de la réalité "du monde professionnel", ou plutôt "des mondes professionnels", devrais-je dire.

avatar supermars | 

L’option économie de la batterie : qu’est-ce que ça change précisément (son, luminosité, promotion, puissance etc) ?

avatar cecile_aelita | 

@supermars

C’est la seule fonction qui pourrait me faire passer sur monterey avec mon MacBook M1 😊

avatar cecile_aelita | 

@supermars

C’est la seule fonction qui pourrait me faire passer sur monterey avec mon MacBook M1 😊

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