Il y a 25 ans, Steve Jobs présentait un tout nouvel ordinateur. Son nom : l’iMac ! Avec le recul, c’est peut-être le lancement produit le plus important de l’histoire d’Apple depuis le rachat de NeXT par Apple.
Certes, l’iMac n’a pas connu le même succès populaire que l’iPod. Malgré ses innovations et son design novateur, il n’était pas aussi révolutionnaire que l’iPhone. Il n’a pas connu non plus à son lancement la même frénésie que l’iPad. Mais à l’époque, Apple n’avait tout simplement pas le droit à l’erreur. C’était pour la firme de Cupertino une question de vie ou de mort. Le casque qu’Apple pourrait présenter dans un mois pourrait très bien faire un flop monumental. Ce serait sans doute un moment délicat pour Tim Cook, mais la vie continuera pour la marque à la pomme qui continuera très probablement à engranger les milliards avec les ventes de ses produits et services…
L’iMac Bondi Blue : le plus révolutionnaire
Alors, on ne va pas refaire toute l’histoire de l’iMac, mais revenons rapidement sur tous les modèles marquants et bien entendu le premier d’entre eux. À l’époque, l’iMac Bondi Blue était un OVNI par rapport aux ordinateurs disponibles sur le marché. Sa promesse ? Pouvoir profiter en toute simplicité des délices de l’autoroute de l’information.
Le succès fut toute de suite au rendez-vous. Apple a exploité le filon au maximum en déclinant les coloris avec plus ou moins de bon goût. Choisir la couleur de son ordinateur, à l’époque, c’était quelque chose de tout à fait nouveau.
L’iMac tournesol : le plus réussi sur le plan ergonomique ?
Cinq ans plus tard, le monobloc d’Apple évolua en profondeur avec le fameux modèle Tournesol. L’appareil embarquait deux innovations majeures : un processeur G4 beaucoup plus puissant et surtout un écran LCD que l’on pouvait ajuster grâce à un bras articulé. Une vraie réussite ergonomique.
C’est aussi la première fois qu’Apple proposa plusieurs tailles d’écran sur son tout-en-un. On avait le choix entre un modèle 15” et un modèle 17”. L’année suivante, la gamme s’agrandit avec l’arrivée d’un modèle 20 pouces.
Le spot publicitaire de lancement était particulièrement réussi.
Sur le plan du design, l’iMac G5 était sans doute beaucoup moins clivant que ses prédécesseurs. Moins révolutionnaire, il se distinguait surtout en accueillant cette fameuse puce G5, une puce puissante, mais qui chauffait beaucoup.
Un iMac de transition à tout point de vue. Il accompagna la transition vers Intel avant de muer une fois de plus…
En 2007, l’iMac Aluminium marque un nouveau virage dans l’histoire d’Apple. Pendant quinze ans, par petites retouches successives, Apple va faire évoluer son monobloc.
Ainsi, en 2009, il passera à l’Unibody. Puis en 2012, il fera un sacré régime perdant au passage 4 kilogrammes avant d’adopter le Retina en 2015.
C’est l’époque où l’iMac se décline en 24 et en 27”. C’est aussi une époque où l’iMac glisse de plus en plus vers le haut de gamme avec à la clé des prix souvent plus élevés.
Le point d’orgue de cette stratégie, c’est l’iMac Pro. Sublime dans sa robe noire, la machine présentée en 2017 était commercialisée 4999 €. Une stratégie qui échoua puisque la machine n’a jamais été mise à jour.
Retour aux sources pour l’iMac M1
Alors que l’on pensait le concept de l’iMac immuable, Apple surprend son monde lors du passage à l’architecture Apple Silicon. Une vraie queue de poisson, mais Apple n’avait sans doute pas le choix face à des ventes d’iMac toujours plus faibles. Il fallait changer la formule.
Cet iMac est en quelque sorte un retour aux sources. Une taille unique d’écran, un prix abordable, un modèle décliné en plusieurs coloris.
