[Accès libre] Rétro MacG : l’iMac fête son 25e anniversaire

Anthony Nelzin-Santos |
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Mise à jour le 15/08/2023 : cet article publié à l’origine le 15 août 2018 a été mis à jour pour les 25 ans de l’iMac.


Il y a tout juste 25 ans, le 15 août 1998, débutait la commercialisation de l’iMac. On l’oublierait presque, maintenant qu’Apple est parvenue au firmament, mais cette annonce était un véritable pari. Un triple pari, même. Un pari sur le web, d’abord, alors que la logithèque du Mac supportait mal la comparaison avec celle des PC. Un pari sur la valeur du design, ensuite, alors qu’Apple elle-même ne vendait plus rien d’autre que des « boîtes beiges ». Un pari sur l’avenir, enfin, celui des technologies mais surtout celui de la firme de Cupertino.

Trois paris réussis, qui ont fait de l’iMac une icône, l’emblème du « deuxième acte » de Steve Jobs. L’iMac, pourtant, n’a pas tiré Apple de l’ornière. Les ventes de Mac n’ont pas repris durablement avant 2004, après une longue et douloureuse restructuration menée — déjà — par Tim Cook, après le développement de Mac OS X et la commercialisation d’une nouvelle gamme de machines portables, après le succès mondial de l’iPod et les retombées de l’« effet halo ».

Mais l’iMac a remis Apple en selle. Il incarne la résistance d’une société exsangue, la découverte de ressources inespérées, la capacité d’innover sous la contrainte. C’est le point de départ d’une reconquête, celle de la confiance des investisseurs, mais aussi et surtout celle de l’intérêt des clients. Retour sur la machine par laquelle tout a (re)commencé, une machine qui a marqué toute une époque, une machine qui a changé le visage de l’informatique : l’iMac G3 233 MHz.

Disons-le d’emblée : la machine présentée dans cet article n’est pas l’iMac original d’août 1998, mais un modèle « Rev B » d’octobre 1998. Identique au premier coup d’œil, il diffère notamment par sa puce graphique ATI Rage Pro.

Une machine doublement historique

Quoiqu’en disent les biopics de série Z, Steve Jobs n’a pas découvert Jony Ive au troisième sous-sol de l’Infinite Loop, et la paire n’a pas créé l’iMac d’un claquement de doigts1. Les origines du projet Colombus, ou C1, remontent à l’automne 1995 et les travaux sur l’eMate 300 (lire : Rétro MacG : l’eMate 300). Les collègues du designer anglais, qui a dessiné des peignes et des lavabos avant de rejoindre Apple en 1992, décident de casser les codes en s’inspirant du monde de l’automobile et des produits électroménagers.

Dyson qui met en scène son moteur cyclonique derrière un fût de plastique transparent, c’est Apple qui peut mettre en scène une carte-mère derrière un boîtier translucide. Thomas Meyerhöffer, John Tang et David Bail planchent sur des matériaux à l’apparence vaporeuse, qui révèlent les composants sans complètement les dévoiler. Une petite équipe imagine un ordinateur portable qui utiliserait Newton OS plutôt que Mac OS, décliné dans des coloris vifs comme le bleu Celestial, le vert Botanic, ou le violet Aquatic.

Le plastique coloré de l’iMac, photographié à la manière de Daniel de Souza, qui a immortalisé les explorations de l’équipe design d’Apple en 1996.

En s’exprimant à travers les matériaux et les couleurs, les designers d’Apple sont plus enclins à laisser la fonction suggérer la forme. Le tube cathodique dicte ainsi les courbes du boîtier du Power Mac G3 All-In-One, déjà translucide, comme le Studio Display présenté le mois d’avant, mais encore blanc. Vous n’avez jamais entendu parler de cette machine ? C’est normal : lancée en avril 1998, elle n’est jamais sortie des frontières américaines, ni même des salles de classe américaines, et a disparu huit mois plus tard.

On peut pourtant la considérer comme un prototype de l’iMac G3 : elle comportait encore des ports ADB et des lecteurs de disquettes (oui, des), mais elle possédait déjà un processeur PowerPC 750 à 233 MHz et un lecteur de CD. On peut même dire qu’elle avait tout d’une icône — les écoliers et les journalistes l’ont vite baptisé « molaire », rapport aux courbes suggestives et au blanc cassé, surnom affectueux qui valait bien la « bonbonnière » (l’iMac G3) ou la « palourde » (l’iBook G3).

Une autre machine aurait pu être commercialisée en avril 1998 : le Mac NC, pour network computer, un client léger sans disque dur à moins de 1 000 dollars. L’histoire commence cette fois en 1996, le 21 mai précisément, le jour où Oracle a présenté sa « plateforme d’ordinateur réseau » avec 30 partenaires parmi lesquels Apple. La firme de Cupertino utilise son système Pippin de boîtier multimédia connecté à internet, mi-console de jeu arrivée trop tard mi-set top box avant l’heure, comme ballon d’essai.

La Pippin sera victime, comme bien d’autres produits, de la grande restructuration de 1997, mais l’idée de la conception d’un produit autour de la connexion à internet fait son bonhomme de chemin. Et puis Steve Jobs, grand ami de Larry Ellison, fondateur d’Oracle et membre du conseil d’administration d’Apple, rêve tout haut d’un ordinateur réseau. Quatre mois après la date de commercialisation annoncée2 du Mac NC, c’est pourtant l’iMac qui sort.

Le lecteur CD de l’iMac, qui sera remplacé par un mange-disque quelques années plus tard.

L’iMac n’est donc pas tombé du ciel — mais l’iMac n’est pas le Mac NC, c’est-à-dire un rêve d’ingénieur, ni le Power Mac G3 AIO, c’est-à-dire une boîte beige réarrangée autour d’un tube cathodique. La différence ? La capacité à fédérer les forces vives d’Apple, à transcender les divisions internes pour former une vision, à combiner les technologies en leur donnant du sens. La machine connue sous le nom de code Elroy aurait pu s’appeler Macman ou Macster, mais s’est finalement bien appelé iMac, avec un « i » comme « internet ».

Une machine « pour le reste d’entre nous »

C’est une machine pour tous, à l’usage simplifié mais au prix modéré, conçue pour être connectée au web, extension de la logithèque native, et vue comme le centre d’un écosystème de périphériques, et pas seulement ceux créés par Apple et ses rares partenaires. Autrement dit, c’est un manifeste incarné dans un ordinateur, un successeur de l’ordinateur « pour le reste d’entre nous » en même temps que le premier d’une nouvelle lignée.

Un nouvel ordinateur « pour le reste d’entre nous », même un gamin assisté par un clébard !

Une vision radicale qui est pourtant le fruit de nombreux compromis. L’iMac est bien le premier ordinateur utilisant exclusivement des ports USB, à une époque où l’on disait encore « Universal Serial Bus », mais il était clair que les interfaces ADB et SCSI — et de manière générale les anciennes interfaces série — avaient fait leur temps. À l’heure du plug and play et du hot swap, de la diversification des périphériques multimédia, mais aussi et surtout de l’ouverture du Mac sur le monde, l’USB s’est imposé comme un choix rationnel (même s’il a chagriné de nombreux utilisateurs « historiques »).

Pire : le Mac conçu pour internet a été présenté le 6 mai 1998… avec un modem V.34bis 33,6 kb/s ! Les utilisateurs ont montré les crocs, et le 15 août, l’iMac était commercialisé avec un modem V.90 56 kb/s. Une petite concession contre une grande, l’abandon du lecteur de disquettes, sur laquelle Apple n’est jamais revenue. La carte-mère de l’iMac G3 porte pourtant les traces d’un connecteur à 20 broches pour un tel lecteur, preuve que cette machine aurait pu être moins radicale.

De gauche à droite et de haut en bas : les entrée et sortie audio (dupliquées à l’avant de la machine), les deux ports USB à 12 Mbit/s, le port Ethernet 10/100, les boutons d’interruption et de remise à zéro, le port modem, et la trappe qui sera exploitée par quelques accessoiristes.

Quelques accessoiristes ont d’ailleurs exploité ce connecteur, comme d’autres ont exploité le « port mezzanine », une interface PCI planquée sous la carte-mère, malgré l’interdiction formelle d’Apple. Les grands anciens se souviennent peut-être du Game Wizard, un accélérateur graphique doté d’une puce Voodoo2 vendu par Micro Conversions, ou des adaptateurs SCSI et du contrôleur RAID de Formac, dont l’installation demandait le démontage complet de la machine.

Car il suffisait d’un bon tournevis pour découvrir les composants que le capot transparent ne permettait pas d’apercevoir, comme le simple connecteur DB-15 reliant l’écran 15 pouces à la carte-mère, ou le chariot amovible comportant la plupart des composants. Une fois la machine ouverte et le chariot dégagé, les plus bricoleurs pouvaient ajouter une barrette SO-DIMM de mémoire SGRAM pour doubler voire tripler la quantité de mémoire attribuée à la puce graphique ATI Rage IIc.

La fameuse souris de l’iMac, fabriquée par Logitech. Comme ses aînées à port ADB, elle pouvait être branchée sur le clavier, doté d’un port USB à gauche et d’un autre à droite. Le deuxième port USB de la machine était ainsi libre de recevoir d’autres périphériques. Les périphériques USB ne peuvent pas être chaînés, mais Apple elle-même avait plus ou moins abandonné l’idée avec ses derniers périphériques ADB, avant d’y revenir en soutenant le développement du FireWire puis du Thunderbolt. Enfin, il faut remarquer que l’iMac n’abandonne pas tout à fait les ports série, puisqu’il en possède un… pour la connexion du capteur infrarouge.

Quitte à faire, ils pouvaient aussi remplacer la barrette SO-DIMM de 32 Mo de mémoire PC66 par une barrette de 128 Mo, et même en ajouter une deuxième de 256 Mo pour un total de 384 Mo. La mémoire et son contrôleur se trouvaient sur une carte-fille comportant aussi le processeur Motorola PowerPC 750, plus connu sous le nom de PowerPC G3, un processeur relativement puissant pour l’époque avec sa fréquence de 233 MHz et son bus système de 66 MHz.

Une machine emblématique et attachante

Ceux qui n’ont jamais connu rien d’autre que les ordinateurs portables aux composants soudés ne peuvent concevoir cette époque où l’on pouvait remplacer jusqu’au processeur. Sonnet, aujourd’hui spécialisé dans la conception de périphériques Thunderbolt, commercialisait ainsi des cartes-filles comme la carte Sonnet HARMONi G3. Lancée en 2002 au prix de 399 $, elle permettait de remplacer le G3 750 à 233 MHz par un G3 750cx à 600 MHz, et même d’ajouter un port FireWire 400 !

La carte-fille de remplacement Sonnet HARMONi G3, dotée d’un processeur G3 à 600 MHz. Elle était fournie avec une plaque latérale laissant passer le port FireWire 400 additionnel. Un accessoiriste comme Daystar proposait toujours des cartes-filles en 2007, dont l’une permettait de transformer l’iMac G3 en iMac G4 !

De fait, l’iMac a littéralement traversé les époques, avec des mises à jour et des bidouilles. Nombre d’utilisateurs ont remplacé le disque dur Seagate Medalist de 4,3 Go à 5 400 TPM par des modèles plus rapides et plus généreux3, ou le lecteur CD par un graveur. Cette machine livrée sous Mac OS 8.1 a pu recevoir toutes les mises à jour non pas seulement jusqu’à Mac OS 9.2.2, la dernière révision du Mac OS « classique », mais jusqu’à Mac OS X 10.3.9 (et même Mac OS X 10.5.8 avec XPostFacto après avoir changé le processeur).

Bien sûr, l’iMac a connu son lot de problèmes. Steve Jobs pouvait se dire « très fier » de l’écran 15 pouces, il n’en restait pas moins un écran à shadow mask de piètre qualité pour l’époque, dont le transformateur pouvait lâcher sans crier gare. Et puis si elle voulait favoriser l’adoption de l’USB, Apple aurait pu s’y prendre autrement qu’avec un clavier aux touches molles et une souris qualifiée par certains d’instrument de torture.

Le profil le plus connu de l’histoire de l’informatique.

Malgré tout — et c’est qui compte au final — l’iMac a connu un succès qui l’a propulsé au rang de référence. Du 15 août au 31 décembre 1998, Apple a vendu un iMac « toutes les 15 secondes de chaque heure de chaque jour de chaque semaine », selon la formule célèbre de Steve Jobs. Dès le début des années 2000, des milliers de produits avaient adopté le plastique translucide et les couleurs acidulées, des radios-réveils aux téléphones en passant… par les grills George Foreman !

Une machine iconique

Apple s’est alors tourné vers le polycarbonate blanc, puis vers l’aluminium, en mettant l’accent sur la sobriété et le raffinement. Le « i » a fait de la résistance tout en perdant son sens : il nous a donné l’iPod et l’iSight, iChat et iLife, l’iPhone et l’iPad. Apple n’est plus une société revenue d’entre les morts, mais la société la plus riche du monde, qui n’hésite plus à marquer son empreinte. Ce n’est ainsi pas l’iWatch, ni même l’Apple Watch, mais l’ Watch.

Le port infrarouge, utilisé pour transférer des données à certains périphériques à 4 Mb/s. Les petits haut-parleurs ne sonnaient pas si mal : ils étaient flanqués par une large chambre acoustique, une technique toujours utilisée pour amplifier naturellement les Mac et les iPad.

L’iMac G3 aura connu une longue carrière : la Rev A d’août 1998 est rapidement remplacée par une Rev B en octobre, avec une puce graphique ATI Rage Pro et Mac OS 8.5. La Rev C de janvier 1999, aussi connue sous le nom de « Five Flavors », introduit cinq nouvelles couleurs vibrantes (Blueberry, Strawberry, Lime, Tangerine et Grape), mais fait disparaître le port mezzanine et le capteur infrarouge. En avril, la Rev D adopte un processeur à 333 MHz.

Le modèle devient une gamme en octobre 1999 avec l’institution du système Good/Better/Best qui dictera les configurations d’Apple pendant plus de dix ans. L’iMac est légèrement redessiné avec des plastiques plus transparents encore, adopte un lecteur CD « mange-disque » qui semble lui donner un sourire, et se pare d’un coloris graphite sur le modèle DV SE qui chapeaute la gamme. Avec son processeur à 350 voire 400 MHz et sa carte graphique ATI Rage 128 VR, son lecteur DVD et son port VGA, ses deux ports FireWire 400 et sa carte Wi-Fi optionnelle, c’est une petite station de travail.

La poignée au sommet de l’iMac. L’iMac n’était évidemment pas une machine portable, ni même particulièrement transportable, mais cette poignée donnait envie de toucher la machine. Une manière de provoquer les interactions avec l’utilisateur, de démystifier la machine, et de rappeler l’illustre Macintosh.

À l’été 2000, Apple abandonne les couleurs acidulées et préinstalle Mac OS 9. Fini l’orange et le violet, place au bleu indigo et au rouge rubis, ainsi qu’un magnifique blanc neige sur le modèle 500 MHz. Fini aussi la souris ronde, place aux périphériques « pro » hérités du Power Mac. Dans le même temps, le modèle d’entrée de gamme tombe à 799 $ : il faudra attendre la présentation du Mac mini, quelques années plus tard, pour retrouver un modèle de série à un prix si bas.

Apple adopte les processeurs PowerPC G3 750CX, dont certains modèles atteignent 600 MHz, en février 2001. Le bleu indigo est consacré comme la couleur du modèle d’entrée de gamme, comme le graphite est associé aux modèles SE dotés des meilleurs composants. Apple expérimente alors avec des motifs mouchetés (Flower Power) et tachetés (Blue Dalmatian) qui ont, disons, marqué les esprits. Quelques mois avant la présentation de l’iPod, le slogan « Rip, mix, burn » fait son apparition avec les premiers graveurs CD.

Les dents de l’iMac.

Quatre petits mois plus tard, Apple présente ses modèles plus aboutis, en revenant à la triade indigo/graphite/neige. L’iMac G4 est présenté en janvier 2002, mais l’iMac G3 reste au catalogue jusqu’en mars 2003, pour maintenir une présence sous la barre des 1 300 $. Tour de force technique, le tournesol est entré au panthéon de l’informatique, mais n’a pas connu le même succès que son prédécesseur. L’iMac G3 rappelle toute une époque, célèbre le retour de Steve Jobs, montre une conception de l’informatique désormais oubliée. Une icône, assurément.


  1. Et pour cause : Steve Jobs avait proposé la direction du design d’Apple à Richard Sapper, le concepteur du ThinkPad, le fameux portable d’IBM que Jobs utilisait encore en 1997. C’est Hartmut Esslinger, le concepteur du langage visuel « Snow White », qui a finalement convaincu celui qui n’était encore que le CEO par intérim d’Apple de conserver l’équipe en place, « vraiment talentueuse et compétente à condition de l’encadrer correctement ». Lors de leur première rencontre, Steve Jobs a accueilli Jony Ive, qui avait préparé une lettre de démission, d’un « putain, vous n’avez pas été vraiment efficaces, n’est-ce pas ? ».

  2. Par Larry Ellison lui-même, qui parlait alors d’une machine dotée « d’un processeur à près de 300 MHz et d’un écran 17 pouces » pour moins de 1 000 $, selon Infoworld. Conçue comme un pur client léger devant se connecter à un serveur central, elle aurait été livrée sans disque dur, sauf à acheter un module supplémentaire à 100 $. Steve Jobs avait alors répondu, par e-mail, que « malheureusement [Ellison] est à côté de ses pompes. Il essaye peut-être de détourner l’attention de ce que nous faisons en réalité. » Et de fait…

  3. En prenant garde de ne pas dépasser 137 Go, la capacité maximale prise en charge par l’interface ATA-3 à 28 bits utilisée par Apple à l’époque, et d’ailleurs partagée par le disque et le lecteur CD.

Tags
avatar tempest | 

Super rétro

avatar pim | 

Les mises-à-jour de la machine tous les trois mois, ça laisse rêveur !

avatar Iphoneur | 

Souvenirs souvenirs...

Merci MacGé pour la qualité de cet article.

avatar diboutra67 | 

Superbe article, comme d’habitude....

Mes premières émotions informatique du haut de mes 13 ans de l’époque... Malheureusement j’ai dû attendre mes 21 ans avant de pouvoir enfin m’offrir mon premier mac....book....
Je regrette ce fun avec les coloris qui détonaient dans le paysage...

avatar Yoskiz (non vérifié) | 

Superbe article, merci beaucoup ??

avatar umrk | 

Les journalistes de MacG sont les seuls de la profession à faire leur boulot de journalistes. Bravo.

avatar MarcMame | 

A ma connaissance, l'usage de plastiques translucide a fait sa (timide) apparition sur les Mac dès la gamme de PowerMac 9600 sur le bouton d'ouverture du capot latéral en février 1997 soit 1 an 1/2 avant l'iMac Bondy Blue.

avatar DDivo | 

Ahah, j'ai eu ce modèle iMac; je venais d'un bref passage dans le monde Windows, un ami m'a vendu cet iMac qui avait 2 ans.
Je me souviens, je lui demandé : "Mais où est le "C:" ...?" Il m'a dit, oublie tout ça, résonne simple, fait des glisser/déposer, et tu comprendras vite… Je m'y suis très vite fait même si OS9 plantait quand même ! Je suis ensuite passé au MBP Titanium G4 1GHz et OSX ... Ça rajeunit pô tout ça ...

avatar umrk | 

C’est là où on se rend compte que la définition d’une machine résulte de millions de choix estétiques, techniques, technologiques, en essayant de surfer sur les vagues technologiques en cours et à venir. Rétrospectivement, Apple a toujours fait preuve d’un jugement très sûr, et les forumeurs qui se pensent plus intelligents que les designers d’Apple m’ont toujours laissé pantois...

avatar damrtom | 

Cette date d'anniversaire me fait espérer un nouveau design pour l'iMac de cette année. Mais je rêve un peu trop visiblement ^^

avatar iPop | 

@damrtom

Un nouveau design ? Sérieux, alors qu’ils viennent juste de le refaire ? 🤣

avatar ian38 | 

@iPop

L’article date de 2018 et la réaction que tu commentes aussi… il a coulé de l’eau sous les ponts depuis 😉

avatar magic.ludovic | 

Mon iMac graphite qu'est ce que je l'ai adoré et aussi parfois détesté pour ses plantages qui foutaient tout le systeme en l'air ( mac Os 9 ) ... Mais en définitif il était quant même extra, bien mieux que le PowerPC 4400 que j'avait eu avant ! Et puis après les iMac en alu avec MacOS 10.5 ... un bond en avant ! Là on y était ! Un vrai OS modernisé !

avatar melaure | 

@magic.ludovic

L’iMac graphite était déjà plus costaud que le bondy blue mais il me fallait plus pour remplacer mon Starmax 4000 (clone amélioré du 4400) avec ses deux DD internes, son lecteur de DVD interne SCSI (longtemps avant Apple), sa Sonnet G3 Crescendo, sa carte Wired4DVD (decodage matériel infiniment meilleur que le lecteur de DVD de macOS), et sa Voodoo 4500 qui poutrait sans problème les ATI des iMacs ;)

Il aura fallu la sortie du Titanium 550 pour que je change enfin.
Et le Starmax a fini par être remplacé par un Mac Mini G4 1.5.

avatar MarcMame | 

@melaure

"mon Starmax 4000 (clone amélioré du 4400) avec son lecteur de DVD interne SCSI (longtemps avant Apple)"

—————-
Tes souvenirs te font défaut.
Ton Starmax 4000 n’était pas vendu avec un lecteur DVD SCSI, qui n’existait même pas, mais un simple lecteur CD IDE.
Longtemps après Apple… 4 ans même…

https://everymac.com/systems/motorola/starmax4000/starmax4000_160mt.html

avatar melaure | 

@MarcMame

Mon souvenir est parfait et j’ai entièrement gonflé cette machine moi même au fil des ans !!!

C’était une machine largement upgradable comparé à l’iMac G3. J’ai remplacé le lecteur d’origine par un Pioneer DVR106s SCSI avec une nappe qui me donnait un connecteur interne en plus de celui externe. J’ai commandé la carte Wired4DVD aux US car par ditribuée en France. Et effectivement avant la Voodoo 4500 j’ai eu une 3000. Mais j’ai fait bien plus de modifications que le peu que permettait l’imac G3.

Et si le Starmax 6000 était sorti je serais resté chez Motorola !!! Matos bien plus fiable que chez Apple !

A cette époque je poussais les machine au max possible comme mon LCII avec son 040/66, 42 Mo de RAM et Ethernet ce qui est largement au dessus de la config d’origine …

avatar MarcMame | 

@melaure

"Mon souvenir est parfait "

———
Pas en 96 et d’origine comme tu le laisses sous entendre.
Tu as pu upgrader ta machine tout comme c’était possible avec les machines Apple. Mais tu n’as certainement pas pu intégrer un lecteur DVD Rom en 1996. Impossible.
Ton souvenir n’est pas aussi parfait que tu le dis.

avatar melaure | 

@MarcMame

Quand est-ce que j’ai dit que j’avais acheté la machine en 96 ??? Et ensuite j’ai précisé que j’avais upgradé au fil des ans … je connais quand même MIEUX que toi MON matos !!!

J’ai commandé la machine le 28/11/97 avec une barrettes de 64 Mo pour la monter a 80 Mo et me faire un ram drive de boot. J’ai acheté le reste les années suivantes, je ne suis pas crésus.

avatar MarcMame | 

@melaure

"Quand est-ce que j’ai dit que j’avais acheté la machine en 96 ???"
———-
C’est l’année de sortie de cette machine.

avatar MarcMame | 

@melaure

"Et ensuite j’ai précisé que j’avais upgradé au fil des ans …"

——-
Pas dans ton message d’origine mon lapin.
Seulement après, comme justification à 2 balles.
Et je te rappelle que tu affirmais avoir un lecteur DVD Rom bien avant Apple sur cette machine, ce qui est impossible.

avatar melaure | 

@MarcMame

A parce que c’est Apple qui a inventé ke DVD ROM ??? Il existait des modèles interne ou externe bien avant qu’Apple en équipe ses iMacs (en plus avec des slot-in de qualité moyenne alors que les Pioneer 5 1/4 étaient exceptionnels dans le temps). Mais en fait tu y connais rien en matos hors monde Apple, c’est vrai que lumière n’existe pas hors de la pomme !

avatar MarcMame | 

@melaure

"Il existait des modèles interne ou externe bien avant qu’Apple en équipe ses iMacs"

—————
Calme toi.
Commence par comparer le comparable. Une tour avec une tour et pas avec un iMac.
Ton Starmax n’était pas livré avec un lecteur DVD Rom. Premier point.
Second point, quand tu as changé le CD par un DVD, c’était également possible sur le Mac au même moment.
Ton affirmation qui laisse entendre que ta machine en disposait longtemps avant les Macs est erronée.

Pareil pour tout le reste, cartes Voodoo incluses.

avatar MarcMame | 

@melaure

"je connais quand même MIEUX que toi MON matos !!!"

——-
On ne dirait pas.

avatar melaure | 

@MarcMame

Tu es aussi lourd qu’en 2001 quand j’avais parlé de ma config sur ke forum. On dirait surtout que tu as pas envie de croire qu’on s’éclatait plus avec du matos non Apple à l’époque !

avatar dandu | 

Excellent article !

Petites remarques : les modems, c'était malheureusement 33 et 56 ko/s mais des kb/s. Je crois qu'on aurait apprécié des ko/s à l'époque :D

Et les prises audio sur la face avant, c'est pas un duplicata des prises audio latérales : c'est deux prises casques à l'avant (le côté éducation, je suppose) et une sortie ligne et une entrée micro sur le côté.

Au passage, le G3 AiO avait pas deux lecteurs de disquettes, mais un lecteur de disquettes et un lecteur ZIP, en fait. Et, truc rarement évoqué, la carte mère de l'iMac a les traces du lecteur de disquettes mais aussi les traces pour l'ADB, d'ailleurs. Les deux sembles avoir été prévu. Comme la sortie vidéo : les prototypes montrés entre la date d'annonce (15 mai) et la date réelle de sortie avaient une sortie VGA (et le connecteur pour le lecteur de disquettes : https://www.journaldulapin.com/2015/11/24/a-faire-proto-imac/)

avatar lulubotine | 

L’époque où Apple renaissait doucement. Et osait encore le risque.
Maintenant c’est à la cool les mecs. A quoi bon on est blindé !

avatar Nico_Belgium | 

@lulubotine

Pas tout à fait d’accord.

L’abandon du port jack et de Touch ID par exemple sont des choix à risques. La preuve ils alimentent beaucoup les débats.

avatar lulubotine | 

@Nico_Belgium

Le port jack c’est normal. Je le compare à l’abandon de la vhs c’est juste vintage.
Par contre oui d’accord pour Touch ID qui lui est abouti et me correspond pour ma part.
J’ai pas envie de me faire scanner la tête ou sortir l’appareil face à moi
C’est complètement con.

Du coup mon prochain iPhone je n’utiliserai que le code.

Ridicule non ?

avatar Nico_Belgium | 

@lulubotine

Oui peut être. Mais il fallait du courage pour l’abandonner. Et ils ont été les premiers :)

Oui c’est un peu ridicule pour Face ID. Essaye de lui donner une chance. C’est fantastique comme technologie :)

avatar Armand07 | 

Terrible ! Souvenirs ... J'en ai eu deux et aussi un portable "palourde".

avatar mp_ | 

Un super article pour une super machine !

J’en ai eu 3, un Rev. A ou B, je ne sais plus, Bondi Blue ; un Tangerine à 333et un DV SE, à 400 MHz, avec son lecteur DVD et sa coque graphite. Vendue sur le forum une bouchée de pain, elle me manque encore !

avatar Armand07 | 

Terrible ! Souvenirs ... J'en ai eu deux et aussi un portable "palourde".

avatar Perealice | 

Bravo ...
jolie....

Et malgré toutes ses avancées le Mac n’a jamais été une machine pour gamer...

Alors oui je met des heures à monter mon pc
( faut dire que je l’achète en pièces et que je le monte moi-même... plus l’installation des os)

D’un autre côté je peux choisir :
- mes composants
- le design
- le type de mémoire
- etc etc...
Je peux tout choisir et ça, ça me plait ...

avatar heu | 

@Perealice

Si Sony avait pas fait interdire VGS ?

avatar gwen | 

@heu

Oh oui, je m’en souviens de ça aussi. Je l’avais. Mais c est vrais que la disparition de cet émulateur Pl yStation a été très très rapide :(

Dommage, ça aurais été une porte d’entré des utilisateurs de Mac vers la PlayStation.

avatar magic.ludovic | 

Mon iMac graphite qu'est ce que je l'ai adoré et aussi parfois détesté pour ses plantages qui foutaient tout le systeme en l'air ( mac Os 9 ) ... Mais en définitif il était quant même extra, bien mieux que le PowerPC 4400 que j'avait eu avant ! Et puis après les iMac en alu avec MacOS 10.5 ... un bond en avant ! Là on y était ! Un vrai OS modernisé !

avatar mp_ | 

Un super article pour une super machine !

J’en ai eu 3, un Rev. A ou B, je ne sais plus, Bondi Blue ; un Tangerine à 333 et un DV SE, à 400 MHz, avec son lecteur DVD et sa coque graphite. Vendue sur le forum une bouchée de pain, elle me manque encore !

avatar switch (non vérifié) | 

Super article, merci Macg.
Que de souvenirs…
Dommage que vous n'ayez pas parlé du point fort de l'iMac DV, son absence de ventilateur, qui permettait (en changeant le disque dur) d'avoir un Mac très silencieux, un véritable must à l'époque (et encore aujourd'hui)

avatar Doctomac | 

Super article !

Que de souvenirs. J’ai eu le premier Bondie Blue, puis le Graphite SE avec le mange-disque (elle était sacrément bien cette machine) et maintenant le late 2009 (entre temps, j’ai fait une fait une petite infidélité avec le Power Mac G5 lol).

Et j’attends impatiemment la prochaine mise à jour :).

avatar marenostrum | 

en janvier 2001 j'ai acheté le premier iMac G3, avec la fente pour le CD qui a remplacé le tiroir. après j'ai eu successivement que de MacPro G4, G5, Intel, et retour sur iMac 5K en fin 2015.

avatar winstonsmith | 

J'ai dans ma cave un Bondi Blue révision B, dont le disque dur est HS depuis une dizaine d'années. Pensez-vous qu'il soit encore possible de trouver quelqu'un pour changer ce disque ? Les composants sont difficiles d'accès et je ne me sens pas de le faire moi-même.

avatar marenostrum | 

je l'avais ouvert le mien, pour changer le disque dur en fait pas le graveur qui était spécial, avec une fente. pour arriver au graveur on doit démonter plus que pour arriver sur le disque dur. mais c'est faisable en fait.
il faut juste avoir un tournevis aimanté pour que les vis ne tombent pas plus bas pendant le démontage. j'ai ouvert le mien avec un tournevis basique, et une vis m'est tombé, mais par chance j'ai réussi le rattraper sans démonter des pièces en plus.
regarde sur le net pour les tutoriels, parce que ça existait à l'époque.

voici un lien : http://imacdv.free.fr/disque.htm

avatar gwen | 

@winstonsmith

Tu es dans quel coin ? Un iMac est très facile à ouvrir. Je l’ai fait à de nombreuses reprises.

avatar pim | 

Il ne reste plus qu’à Apple de nous sortir un iMac « 20e anniversaire » vraiment exceptionnel. Un condensé de toutes les bonnes idées depuis vingt ans dans l’informatique.

avatar marenostrum | 

ils ont fait avec l'iMac Pro

avatar françois bayrou | 

"pour le reste d’entre nous" :(

avatar jeje | 

Je l’ai acheté dès sa sortie en France à la Fnac de bordeaux, j’ai pris le dernier qu’il restait, celui d’exposition. Aucun soucis. Plus tard j’ai installé une carte graphique 3D FX commandée aux USA sur le fameux port mezzanine. Que de bons souvenirs. Je regrette de l’avoir vendu (pour un iMac G4 tournesol bien plus performant il faut l’avouer) ... mais bon on ne peut pas tout garder !

avatar marenostrum | 

j'ai vendu le mien pour 400€, et j'ai bien fait ne pas le garder (il est au musée d'art moderne cet ordinateur en plus) parce que j'en ai vu sur le trottoir plus tard.

avatar NewtonMessagePad | 

J’ai toujours le mien :-) Bondi blue, rev. B.

avatar gwen | 

@NewtonMessagePad

Pareil, j’ai toujours ce Mac Bondy blue. D’ailleurs quand je vois un bleu verdâtre maintenant ça me rappelle cette machine.

Le miens a une carte SCSI achetée au Japon. Finalement elle m’a peu servie. L’usb s’étant très vite démocratisé.

Je viens par contre de jeter mon scanner de la même couleur qui lui était une daube. Il était juste assorti visuellement. Les constructeurs avaient trouvé un bon filon. J’ai même eu un lecteur Zip transparent à l’époque pour aller avec cet iMac.

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