De Sono à Aptera, le futur des voitures avec panneaux solaires de plus en plus compromis

Nicolas Furno |

« Le futur est solaire », annonce Sono Motors dans son dernier article, une manière positive de présenter ce qui est pourtant une bien mauvaise nouvelle. En effet, le jeune constructeur allemand a finalement abandonné la Sion, sa voiture électrique alimentée en partie par des panneaux solaires placés sur toute la surface de sa carrosserie. Une idée intrigante présentée en 2019, mais qui n’a jamais suscité un intérêt suffisant pour la concrétiser.

Voiture : Sion, l’anti-Tesla qui se recharge avec le soleil

Voiture : Sion, l’anti-Tesla qui se recharge avec le soleil

La version finale de la Sion, qui ne devrait jamais être produite. Le constructeur visait le cœur du marché, avec une voiture électrique pas trop chère et capable de répondre à tous les besoins, sous la forme d’un petit monospace couvert de panneaux solaires.

L’intérêt du public semblait pourtant réel, avec 45 000 réservations enregistrées sur le site officiel. Naturellement, ces réservations gratuites n’ont pas permis de faire entrer de l’argent dans l’entreprise, mais cet intérêt public a permis à Sono Motors de trouver plusieurs investisseurs. En tout, l’entreprise a ainsi collecté 330 millions d’euros depuis sa création en 2016, une belle somme qui reste loin du compte de ce qui est nécessaire pour lancer une toute nouvelle voiture. Et ce, alors même que la production devait être assurée par un tiers, en l’occurrence Valmet Automotive, un constructeur finlandais issu de Saab.

Dans cet article, l’un des fondateurs de Sono Motors liste quelques difficultés rencontrées ces dernières années, au premier rang desquelles la pandémie de Covid-19, ou plutôt ses conséquences. Les pénuries de composants, l’inflation sur les matières premières et le climat économique peu favorable aux investissements ont freiné le développement de cette entreprise, comme tant d’autres dans le monde. Il regrette aussi l’absence d’engagement de la part des gouvernements, malgré leurs nombreuses demandes en ce sens. Enfin, il évoque des erreurs les premières années, dont une mauvaise évaluation de la difficulté qui les attendait pour lever des fonds et les conséquences financières des retards liés, notamment, aux pénuries.

Sono Motors croit toujours au solaire, et pour cause : l’entreprise ne disparaît pas et se recentre sur l’ajout de panneaux solaires à des véhicules électriques existants, essentiellement des bus et camions. Cette activité, lancée en parallèle du développement de la Sion et avec l’espoir de le financer, rapporte suffisamment pour ne pas menacer l’existence de la firme allemande. Néanmoins, les 23 clients actuels de Sono Motors ne suffiront pas à conserver tous les employés, en particulier tous ceux qui travaillaient sur la Sion. Il faudra ainsi prévoir 300 départs, annonce le cofondateur.

Sono Motors devrait conserver son activité parallèle d’ajout de panneaux solaires sur de gros véhicules électriques, une activité qui lui a permis de survivre jusque-là grâce à plusieurs contrats signés dans le monde entier.

Ces mauvaises nouvelles ne sont pas isolées dans le petit monde de la voiture à panneaux solaires. Lightyear annonçait en début d’année son intention de créer une voiture solaire de grande série, avec des objectifs extrêmement ambitieux. Quelques semaines plus tard, ambiance différente : la production de la Lightyear 0 — réalisée par le même Valmet Automotive au passage — était annulée et l’entreprise derrière le constructeur en devenir annonçait sa faillite dans la foulée.

On pouvait penser que c’était plié pour ce nouveau-venu, mais Lightyear a depuis annoncé la création d’une nouvelle entreprise qui se chargera de produire et commercialiser la Lightyear 2. Les ventes de la Lightyear 0, un coûteux vaisseau amiral affiché à plus de 250 000 €, devaient servir à financer la production de série, suivant en cela le modèle de Tesla1. À défaut, une levée de fonds devrait permettre d’assurer la production de la voiture censée être vendue à moins de 40 000 € et avec des caractéristiques difficiles à tenir à l’heure actuelle. La firme met en avant ses 60 000 réservations — sans paiements là encore —, mais est-ce que ce sera suffisant pour atteindre l’objectif ? En théorie, les premières livraisons sont prévues pour 2025.

Aptera renforce encore l’idée que rien n’est jamais gagné dans ce secteur. Le constructeur américain travaille sur un véhicule sur trois roues (mais pas une voiture) animé par des panneaux solaires et avec comme priorité absolue une consommation réduite, permise par une efficience record et un poids plume. Sa forme est dictée par les besoins aérodynamiques et ses concepteurs affichent des chiffres très faibles pour la résistance au vent et au contraire très élevés pour l’autonomie : jusqu’à 1 600 km grâce à une batterie de 100 kWh et aux appoints de la charge solaire. Le tout pour un prix de vente annoncé à partir de 26 000 $ pour une version à plus petite batterie et 400 km d’autonomie annoncée.

Cette entreprise est née à l’origine en Californie en 2006, mais elle existe sous sa forme actuelle depuis 2019. Comme Sono Motors, Aptera a affronté directement la pandémie, si bien que les promesses initiales ont vite volé en éclat. En janvier dernier, la firme a annoncé qu’elle n’avait toujours pas suffisamment de fonds pour lancer la production. Comme son homologue allemand, Aptera passe par sa communauté pour tenter de survivre et propose aux 40 000 personnes qui ont réservé un exemplaire de financer l’entreprise en l’échange de l’un des 2 000 premiers modèles qui devraient être produits dans les prochains mois.

Les participants doivent donner au minimum 10 000 $ pour participer et il y a un système d’enchères pour inciter les dons plus élevés. Est-ce que ce sera suffisant pour Aptera ou est-ce que le véhicule étrange de l’entreprise connaîtra le même sort que la Sion ? Ce programme de financement se terminera dans un mois et on aura alors sans doute la réponse à cette question. Les difficultés de ces trois entreprises sont en tout cas révélatrices des temps difficiles qui secouent l’industrie automobile depuis trois ans. Tous les nouveaux venus sont touchés, même ceux qui bénéficient d’un énorme capital sympathique à l’image de la marque Delorean qui tente un retour avec l’Alpha5 et qui pousse à commander au plus vite2.

Difficultés conjoncturelles ou pas, le concept même de voitures solaires peine à convaincre. Sauf dans quelques cas exceptionnels, les gains réels sont faibles, une trentaine de kilomètres par jour au mieux selon Sono Motors, jusqu’à 70 km dans le meilleur des cas pour Lightyear. On parle bien d’une situation optimale, où la voiture reste en plein soleil toute la journée et encore, uniquement en été et uniquement dans les pays bien ensoleillés. La moindre ombre réduit considérablement la quantité d’énergie récupérée, si bien que des panneaux solaires installés sur un toit génèrent aisément plus d’énergie, y compris en direct pour n’importe quelle voiture électrique reliée à eux.

Peut-être que la technologie évoluera, à la fois pour réduire les coûts des cellules solaires au point de les rendre plus intéressantes qu’un bout de métal ou de verre, et à la fois pour améliorer leurs rendements et offrir des autonomies dignes de ce nom en roulant. En attendant, le marché économique difficile semble avoir raison de ces projets, même si la partie n’est officiellement perdue que pour le constructeur allemand à ce stade.


  1. Qui a commencé avec des voitures de luxe à petit volume pour tendre vers la production de masse et des véhicules aujourd’hui en entrée de gamme sur leurs marchés.  ↩︎

  2. Le constructeur s’est mis en tête de faire des précommandes en vendant des NFT, mais il avait prévu à l’origine de vendre plus de 9 000 voitures et annonce désormais que la production initiale ne sera que de 4 000 exemplaires, soi-disant en raison de pénuries de composants. Les relances pressantes du constructeur semblent indiquer que ce chiffre n’est même pas atteint, le signe que tout le monde n’est pas tombé dans le panneau de la nostalgie, l’Alpha 5 n’étant qu’une voiture électrique sportive de plus et sans grands arguments, si ce n’est le nom de sa marque. Le choix des NFT ne simplifie pas la situation, avec un paiement de 83 € environ à effectuer pour s’inscrire à un « club », avant de devoir payer environ 2 370 € pour réserver un exemplaire.  ↩︎

avatar Ingmar97432 | 

@IceWizard

👆Ca tombe sous le sens c’est sûr

avatar IceWizard | 

@andr3

« Tiens une idée … mettre un ballot de foin devant le bœuf pour le faire avancer et relier la sortie du bœuf au moteur pour pouvoir rouler au méthane … en v’la une excellente idée 💡 »

Un bœuf ça avance à quoi, deux, trois kilomètres/h ? C’est pas gagné pour faire le trajet Paris/Marseille, même avec un mois de vacances !

A moins de lui faire boire la potion magique d’Asterix (ou une autre forme de potion magique).

avatar marc_os | 

@ IceWizard

> Pas certain que Carnot et sa seconde loi de la thermodynamique soit d’accord.

Espèce de rabat-joie !

Quand j'étais gamin, j'avais inventé le moteur perpétuel : J'ai connecté un moteur électrique à une dynamo. Il m'a fallu attendre des années et la découverte de la thermodynamique pour comprendre pourquoi ça ne marchait pas. Heureusement qu'entre deux je m'étais fait une raison. "Quand ça veut pas, ça veut pas, pas la peine d'insister".

avatar IceWizard | 

@marc_os

« Quand j'étais gamin, j'avais inventé le moteur perpétuel : J'ai connecté un moteur électrique à une dynamo. Il m'a fallu attendre des années et la découverte de la thermodynamique pour comprendre pourquoi ça ne marchait pas. »

Tu penses petit ! Moi gamin, quand j’ai lu que les objets tournaient tout le temps en apesanteur, j’ai dessiné le plan d’une station spatiale avec une gigantesque Dynamo, et une roue crantée tournant en sens inverse. Avec un gros rayon laser pour envoyer l’énergie vers la terre.

L’espace de quelques heures, je me suis vu comme l’inventeur de l’énergie du futur ! Et oui, quelques années après j’ai compris pourquoi cela ne pouvait pas fonctionner.

avatar Matlouf | 

"doter chaque siège passager, d’un pédalier, pour que les flemmards participent à la propulsion avec un effort musculaire"

Comme dans "QRN sur Bretzelburg" (Franquin et Greg, 1966) ?

J'y pense chaque fois que, dans le bus ou le métro, un petit connard de jeune laisse sa place à une vieille peau qui prend les transports en commun dans les heures d'affluence.

avatar andr3 | 

@Matlouf

Il ne faut pas fatiguer les jeunes … ils vont assurer nos pensions 😎

avatar Ingmar97432 | 

@IceWizard

Je propose aussi: limitation de la vitesse à 5km/h en ville: on pousse la voiture. Bon pour la forme, la santé, les accidents et pas de pollution.

avatar kiddsoso | 

@andr3
Et pourquoi pas derrière la calandre ?
En dirigeant bien le flux d’air ça devrait hyper bien marcher

avatar andr3 | 

@kiddsoso

C’est pas le principe du turbo ?

Ben zut … ça existe déjà 😂

avatar kiddsoso | 

@andr3

Ah mais oui ! 🤦‍♂️

Mais ça pourrait néanmoins fonctionner pour recharger les batteries

avatar vince29 | 

test de QI : en supposant que la disposition des panneaux sur les véhicules est symétrique; comptez sur l'illustration "parking":
le nombre de panneaux solaires
le nombre de panneaux solaires efficaces.

avatar max intosh | 

Ma VE est garée sur une place de parking extérieure sous le soleil du Sud. Hors grands trajets, j’ai à faire des petits trajets plusieurs fois par semaine, il est évident qu’une recharge solaire suffirait à cet usage. D’autant qu’il ne faut pas oublier que c’est cumulable: 10km de recharge par jour non utilisés, c’est 30 au bout de 4 jours et 70 au bout de 7, c’est toujours ça. Et ça évite d’aller à la plus proche borne publique à 5 km.

avatar vince29 | 

Et alors si tu la laisses stationnée pendant 6 mois, je ne te raconte pas le jackpot...
Bon après une voiture qui ne roule pas c'est d'une utilité discutable.

avatar Jacalbert | 

Autre véhicule Solaire
https://lightyear.one

avatar Nicolas Furno | 

@Jacalbert

Faut lire ce qu’il y a sous le titre. 🙂

avatar jujulec | 

@nicolasf

il l'a lu saoul, le titre !

avatar Jacalbert | 

@nicolasf
J’avais lu - mais eux aussi sont en Faillite depuis fin janvier 2023
A se demander qui allait débourser près de 300.000,00€ pour ce véhicule qui est moche de moche
À mon avis l’alternatif à l’électrique c’est l’hydrogène

https://www.numerama.com/vroom/1285258-avec-lix5-bmw-lance-une-flotte-a-lhydrogene-un-carburant-de-plus-en-plus-conteste.html

avatar Nicolas Furno | 

@Jacalbert

Ben c’est à dire que j’en parle dans l’article, du coup. 🤔

Et non pour l’hydrogène, mais pas le temps ni l’envie de relancer ce vieux débat.

avatar Jacalbert | 

@nicolasf
Vous avez raison attendons du concret d’ici qqs années 😉

avatar House M.D. | 

@nicolasf

C’est dingue comme cette fausse bonne idée reste ancrée dans la tête de certains…

avatar Dr. Kifelkloun | 

Sceptique SVP, sceptique...
Il vaut mieux être une vraie croyante qu'une fausse septique.

avatar House M.D. | 

@Dr. Kifelkloun

C’est clair que c’est une position plutôt nauséabonde suivant l’orthographe…

avatar giloubee | 

en moyenne 180 Wc par m2 dans de bonnes conditions, il n’y a que ceux qui ont aucune notion scientifique qui ont pu investir dans ces projets. Ca sent l’arnaque à plein nez 😄

avatar DG33 | 

@giloubee

180 Wc par mètre carré ça fait de très petits chiottes 🚽 mais ça peut sentir.

avatar Dr. Kifelkloun | 

Pendant ce temps, les "large SUVs" de 3 tonnes, 400-500CV, 50 à 150000 $, se vendent comme des petits pains chauds 🤦‍♂️
Alors au lieu de fantasmer sur des voitures solaires, soyons fous: proposons la voiture nucléaire.
Pour propulser un Jeep Grand Wagoneer rempli de sa famille obèse, le réacteur nucléaire embarqué est la solution d'avenir. Sachant qu'en plus, sur le long terme (quelques milliards d'années), le plutonium et l'uranium sont des sources d'énergie parfaitement renouvelables.

Plus sérieusement, pourquoi ne pas construire des centrales électriques solaires massives pour produire l'électricité qui sert à recharger les voitures ? Pourquoi le solaire se développe massivement au Chili et pas ailleurs ? Au Chili, l'énergie solaire a été produite si massivement que de nombreux utilisateurs ont désormais du courant gratuit! Il y a plus de production que de demande.
Les problèmes ne sont absolument pas techniques. Avec la quantité d'énergie solaire que reçoit la Terre on pourrait s'alimenter en courant et se déplacer gratuitement depuis longtemps. Sauf que ça n'arrange pas trop les lobbies du pétrole et du nucléaire, et d'autres... En France, vous allez construire des EPR hors de prix dans des régions de plus en plus inondées de soleil. En Allemagne, en Chine, en Inde, on creuse du charbon, etc etc.

https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/le-chili-produit-tant-d-energie-solaire-qu-il-la-distribue-gratuitement_78786.html

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/energie-edf-va-developper-le-plus-grand-parc-solaire-du-chili-895187.html

avatar vince29 | 

Ouais enfin le cas particulier de deux ou 3 mines dans le désert d'Atacama ça n'en fait pas une règle générale. Si les mines ont fourni du courant gratos c'est parce que ça leur revenait moins cher de construire des infrastructures solaires au-dessus du lieu d'extraction du lithium plutôt que de tirer du câble.
Et sans câble pas moyen de rapatrier l'excédent de production (quand il y en a). Donc quand il y avait trop de courant produit autant se faire de la bonne publicité en fournissant du courant aux 3 péons qui (sur)vivent dans le coin.
Donc les "nombreux utilisateurs" c'est principalement du pipeau.
Disons que statistiquement c'est aussi significatif que la période où les compagnies pétrolières américaines te payaient pour que tu les débarrasses de leur brut qui ne trouvait pas preneur.

> les lobbies du pétrole et du nucléaire, et d'autres...

Les lobbies de l'éolien et du solaire :) ?

avatar IceWizard | 

@vince29

« Si les mines ont fourni du courant gratos c'est parce que ça leur revenait moins cher de construire des infrastructures solaires au-dessus du lieu d'extraction du lithium plutôt que de tirer du câble. »

Et surtout parce que le gouvernement a traîné pour construire la ligne à haute tension, nécessaire au transport de l’énergie. L’article date de 2016, le début de la construction de la ligne à haute tension était prévue pour 2017. Envoyer gratuitement l’énergie disponible sur le réseau local, c’est un geste sympathique, rien de plus.

Pas certain qu’à l’heure actuelle, avec la ligne haute tension opérationnelle, pour envoyer le courant aux vrais clients (ceux qui payent), les fermiers et villages du coin aient droit à de l’électricité gratuite !

avatar Dr. Kifelkloun | 

@vince29

Ah oui bien sûr, ces dégueulasses de lobbies du vent et du soleil qui pourrissent la planète 😤. Un bon gros V6 turbodiesel y'a qu'ça de vrai.
Allez Simone, un autre verre !

avatar IceWizard | 

@Dr. Kifelkloun

« Ah oui bien sûr, ces dégueulasses de lobbies du vent et du soleil qui pourrissent la planète 😤. Un bon gros V6 turbodiesel y'a qu'ça de vrai. »

Dit le représentant d’un mode de pensée qui a fait construire tant de centrales à charbon, pour fournir de l’énergie lorsqu’il n’y a pas de soleil, ni de vent.

Amusant tes liens d’ailleurs, surtout le projet de construction d’une centrale solaire dans un désert (pas de désert en France), qui ne fonctionnera que de 8h du matin à 18h, assisté de centrales à gaz naturel pour le reste du temps ! Ah le gaz, une énergie renouvelable absolument pas issue des hydrocarbures fossiles (enfin dans ta tête).

avatar vince29 | 

@Dr. Kifelkloun
Juste par curiosité quelle moyens de transport utilises-tu ?

Personnellement je ne vis pas au pays des SUV de 3 tonnes. Donc il est pas impossible que mon mode de vie soit bien plus frugal (énergétiquement parlant) que le tien finalement.

avatar debione | 

L'idée est très bonne, ce d'autant plus que le principal problème (le stockage de l'énergie produite) est ici de facto réglé.
Peut-être juste 20ans trop tôt d'un point de vue développement du photovoltaïque, tant sur leurs fabrications que leurs rendements...

Il y en aura d'autres...

avatar Ingmar97432 | 

Serais curieux de savoir comment ça se passe aux crash tests (déformation capot, débris etc) car j’imagine que c’est une contrainte prise en compte dès le départ. Savoir ce que ça change et si ça les oblige à des compromis (type, poids, rendement) sur leurs cellules.

avatar debione | 

@ingmar92110:

Ca fait un moment que l'on sait faire des cellules souples, transparente ou de couleur. Pas loin de chez moi le CSEM est un des pionnier dans les panneaux solaires, genre c'est les premiers à avoir dépasser les 30% de rendement, ils en ont sorti d'autres transparentes etc etc...
A mon avis, sur un projet comme celui-là, c'est plus des cellules souples appliquées sur la carrosserie, donc ne changent pas grand chose aux crash test...

avatar Ingmar97432 | 

@debione

Merci 🙏

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