Comment installer OS X sur un hackintosh

Nicolas Furno |

J’ai d’abord réfléchi à l’hypothèse d’un hackintosh, puis j’ai choisi mes composants et je les ai assemblés en un ordinateur fonctionnel. Reste la dernière étape et pas des moindres, l’installation du système d’exploitation d’Apple sur cette machine qui n'est pas encore un Mac.

Sommaire

L’installation résumée en vidéo

Si vous préférez les vidéos, voici un résumé des explications qui vont suivre en quelques minutes. Les bases y sont et vous aurez une idée de ce qui vous attend, mais la vidéo seule ne saurait suffire. Par ailleurs, la dernière partie consacrée aux petits problèmes qui peuvent rester après l’installation n’est qu’évoquée très brièvement dans la vidéo, elle sera détaillée dans cet article.

Préparation de la clé USB d’installation

Pour installer un hackintosh, il vous faudra tout d’abord… un Mac. En effet, la première étape consiste à créer une clé USB d’installation avec le système d’Apple et les outils indispensables pour démarrer l’ordinateur sur cette clé et ensuite installer OS X. Dans notre cas, nous allons installer El Capitan : Sierra sortira très prochainement, mais mieux vaut jouer la carte de la prudence avec les hackintosh et la prise en charge est meilleure avec le système sorti l’an dernier.

Première étape : téléchargez OS X El Capitan sur le Mac App Store.
Première étape : téléchargez OS X El Capitan sur le Mac App Store.

Commencez par télécharger le système en utilisant le Mac App Store et pendant ce temps, téléchargez aussi les outils nécessaires. Vous en aurez besoin de deux : un pour créer la clé USB d’installation et un autre qui servira après l’installation du système.

Comme souvent quand on parle hackintosh, vous aurez l’embarras du choix : j’ai opté pour la solution de simplicité avec UniBeast et MultiBeast. Cette solution a des avantages et des inconvénients, pour ma part j’ai privilégié la simplicité, mais comme vous le verrez, j’ai eu des problèmes à régler plus tard. Si vous le souhaitez, Clover est la méthode la plus propre, mais aussi plus complexe à mettre en œuvre.

UniBeast est un outil proposé gratuitement sur le site de tonymacx86, même si vous devrez créer un compte pour le télécharger. Il s’agit d’un utilitaire dédié à la création d'une clé USB d'installation et il présente l'avantage d'être très simple à utiliser. MultiBeast est un tout-en-un qui installe les pilotes de la majorité des composants actuels en quelques clics. Téléchargez les dernières versions qui correspondent au système d’exploitation installé.

Prenez ensuite une clé USB d’au moins 16 Go — j’ai acheté pour les besoins du hackintosh ce modèle de 32 Go — et ouvrez l’Utilitaire de disque sur votre Mac. Formatez la clé en utilisant le format « Mac OS étendu (journalisé) » et le schéma « Table de partition GUID ». Si votre clé est plus grosse, il est recommandé de créer une partition de 16 Go pour l’installation. Choisissez alors le même format et le même schéma.

Vous aurez besoin d’une clé USB vierge et correctement formatée pour la suite des opérations.
Vous aurez besoin d’une clé USB vierge et correctement formatée pour la suite des opérations.

Une fois le téléchargement d’OS X terminé, utilisez UniBeast pour créer la clé d’installation. Avant de l'installer, vous devrez changer temporairement la langue de votre Mac, puisque l'application ne fonctionne que dans cette langue. Ouvrez les Préférences Système, puis le panneau Langue et région, cliquez sur le bouton + sur la gauche, ajoutez l'anglais et ne redémarrez pas le Mac, c'est inutile. Quand vous en aurez fini avec UniBeast, supprimez l'anglais pour revenir au français.

Cet utilitaire pose très peu de questions et il travaille essentiellement tout seul : choisissez bien la clé USB ou la partition créée à l’étape précédente et El Capitan. Les configurations du Bootloader et des graphismes, les deux dernières étapes avant l’installation, sont optionnelles. N’activez rien pour le moment.

Le processus d’installation en lui-même prendra un peu de temps, il faut copier l’intégralité du système d’Apple et les clés USB sont souvent lentes. Bref, patientez sagement en attendant que cela se termine. Et ça n’est pas plus mal, parce qu’avant d’installer OS X sur le hackintosh, vous devrez configurer la carte mère !

Réglages de la carte mère

Vous devriez maintenant avoir un ordinateur fonctionnel : commencez par le brancher et vérifier qu’il s’allume et que quelque chose apparaît à l’écran. Si vous voyez la marque de la carte mère et d’autres informations, c’est bon ! Si l’écran reste noir, essayez de connecter le moniteur sur un autre port de la carte graphique. L’écran Dell qui m’a servi à l’installation ne fonctionnait pas connecté en DisplayPort, une fois branché en DVI, tout a fonctionné parfaitement.

Si vous voyez cet écran, c’est que le montage a correctement été effectué. Sinon, il va falloir replonger dans le boîtier pour voir ce qui cloche avant de poursuivre l’installation.
Si vous voyez cet écran, c’est que le montage a correctement été effectué. Sinon, il va falloir replonger dans le boîtier pour voir ce qui cloche avant de poursuivre l’installation.

Démarrez votre hackintosh et dès que vous voyez cet écran affiché par la carte mère, appuyez sur la touche DEL de votre clavier. Sur les claviers Apple filaires avec un pavé numérique, c’est la touche suppr⌦ juste à droite de la touche retour ; si vous avez un Magic Keyboard (relié en USB, le Bluetooth n’est pas encore actif), le raccourci équivalent est fn←.

Vous entrerez alors dans les réglages du BIOS, un système minimal qui permet à la carte mère de gérer tous les autres composants. Ce n’est jamais très joli, mais rassurez-vous, vous n’aurez normalement pas besoin d’y repasser après la première installation. Et c’est une étape essentielle si vous voulez que l’installation d’OS X se passe bien.

L’interface de contrôle du BIOS de la carte mère utilisée dans mon Hackintosh. Cliquer pour agrandir
L’interface de contrôle du BIOS de la carte mère utilisée dans mon Hackintosh. Cliquer pour agrandir

Pour commencer, vous aurez probablement une mise à jour du BIOS à effectuer. Ce n’est pas obligatoire, mais dans mon cas, il y avait cinq versions entre le BIOS installé sur la carte mère et la version fournie par le constructeur. La procédure exacte dépend de chaque modèle, mais en gros, vous devrez télécharger un paquet sur le site du fabricant, le placer sur une clé USB et installer la nouvelle version depuis cette clé.

À partir de là, tous les réglages dépendent de chaque carte mère et il faudra adapter en fonction du modèle que vous avez choisi. N’hésitez pas à chercher des informations sur les forums spécialisés en utilisant le nom précis de la carte, vous trouverez peut-être un guide d’installation pour votre modèle. Dans mon cas, j’ai pioché dans plusieurs guides, dont celui-ci publié sur les forums d’InsanelyMac.

Configuration en cours du BIOS : ne faites pas comme moi, prenez votre temps, ouvrez toutes les sections pour trouver les bonnes options. Vous vous en mordrez les doigts par la suite si vous allez trop vite…
Configuration en cours du BIOS : ne faites pas comme moi, prenez votre temps, ouvrez toutes les sections pour trouver les bonnes options. Vous vous en mordrez les doigts par la suite si vous allez trop vite…

Si vous avez choisi la Gigabyte GA-Z170X-Gaming 5, voici toutes les opérations à réaliser dans le BIOS avec à chaque fois, la catégorie, la ou les sous-rubriques et l’option à sélectionner. J’ai laissé toutes les options, mais ne vous inquiétez pas si une option est correctement configurée dès le départ, c’est normal et ne changez rien dans ce cas de figure.

  • Save & Exit
    • Load Optimized Defaults
  • BIOS Features
    • Fast Boot > Disabled
    • Windows 8/10 Features > Other OS
    • LAN PXE Boot Option > Disabled
    • Storage Boot Option Control > UEFI Only
  • Peripherals
    • Super IO Configuration > Serial Port 1 > Disabled
    • Legacy USB Support > Disabled
    • XHCI Hand-off > Enabled
  • Chipset
    • VT-D > Disabled

C’est peut-être l’étape la plus importante de tout le processus d’installation, ne ratez aucune option et suivez attentivement les consignes. Je suis allé trop vite pour ma part et j’avais raté deux options un petit peu cachées la première fois. Si vous faites comme moi, à l’étape suivante, au moment d’installer OS X, vous verrez bien la pomme et la barre de progression, mais ce sera tout. Cela signifie probablement que vous avez mal configuré quelque chose. Ne vous énervez pas, redémarrez, fouillez à nouveau les réglages du BIOS et réessayez.

Si le démarrage se passe mal, vous resterez bloqué à l’installation. Il faut alors activer le mode « verbose » comme ici et essayer de comprendre ce qui se passe… Vérifiez bien la configuration de votre BIOS, c’est probablement là que se trouve la solution.
Si le démarrage se passe mal, vous resterez bloqué à l’installation. Il faut alors activer le mode « verbose » comme ici et essayer de comprendre ce qui se passe… Vérifiez bien la configuration de votre BIOS, c’est probablement là que se trouve la solution.

Le BIOS est maintenant configuré et si tout va bien, vous pouvez passer à l’installation proprement dite !

Installation d’OS X

Revenez sur le Mac où vous avez préparé la clé USB d’installation avec UniBeast. Le processus sera probablement terminé, sinon attendez bien que le logiciel fasse son travail jusqu’au bout.

Quand la clé est prête, ajoutez MultiBeast et les pilotes Nvidia si vous en avez besoin. Votre hackintosh n’aura pas accès à internet dans un premier temps, il est donc préférable de tout avoir sur cette clé USB pour les étapes qui suivront l’installation. Les pilotes Nvidia sont nécessaires si vous installez une carte graphique de la marque dans votre hackintosh : j’ai choisi une GTX960 GAMING 2G de MSI et j’ai téléchargé les pilotes sur le site de Nvidia.

Sur la clé USB d’installation, vous devrez avoir au moins le fichier d’installation d’OS X, MultiBeast et les WebDriver Nvidia. Cliquer pour agrandir
Sur la clé USB d’installation, vous devrez avoir au moins le fichier d’installation d’OS X, MultiBeast et les WebDriver Nvidia. Cliquer pour agrandir

L’installation d’OS X peut (enfin) commencer ! Branchez un clavier et une souris en USB ainsi que la clé USB au dos de l’ordinateur. Choisissez des ports USB 2 de préférence, le plus près possible du connecteur PS/2 qui est certainement présent sur votre modèle aussi. Comme vous le verrez par la suite, la gestion de l’USB est l’un des problèmes des hackintosh et à ce stade, vous voulez vous assurer que la clé USB et les périphériques sont bien reconnus.

Démarrez l’ordinateur, choisissez la clé USB si on vous le demande et si tout va bien, vous verrez à l’écran l’interface de Clover. Cette brique est indispensable, non seulement à l’installation du hackintosh, mais aussi à son bon fonctionnement au quotidien. Il s’agit d’un bootloader, un programme chargé de faire le lien entre la carte mère et les systèmes d’exploitation. Clover simule l’EFI des Mac pour qu’OS X soit lancé au démarrage. Mais pour le moment, il est utile pour lancer l’installation.

L’interface par défaut de Clover. Ici, le programme s’exécute depuis la clé USB d’installation, pas encore depuis le SSD du hackintosh.
L’interface par défaut de Clover. Ici, le programme s’exécute depuis la clé USB d’installation, pas encore depuis le SSD du hackintosh.

Clover est un outil très puissant et c’est lui qui va faire en sorte que tout fonctionne correctement au quotidien. Pour l’heure, vous devrez le configurer pour lancer l’installation d’OS X El Capitan sans pilote graphique. Faute de pilote, la carte graphique ne fonctionnera pas, mais le système d’Apple peut tourner sans accélération graphique le temps de l’installation.

Pour désactiver l’accélération graphique, ouvrez les options de Clover (trois fois la flèche vers la droite sur le clavier, puis entrée), descendez à la deuxième ligne, appuyez sur la touche entrée pour modifier le champ Boot Args et saisissez : nv_disable=1 (Clover est configuré pour QWERTY, donc il faut saisir nv°disqble-& sur nos claviers AZERTY). Appuyez à nouveau sur entrée, puis confirmez la modification en allant en bas de la liste et Return. Touchez la flèche du haut pour sélectionner la clé USB et lancez l’installation avec la touche entrée.

Clover accepte des paramètres différents à chaque lancement. Pour la première installation d’OS X, ouvrez les options et changez les arguments de boot pour désactiver l’accélération graphique.
Clover accepte des paramètres différents à chaque lancement. Pour la première installation d’OS X, ouvrez les options et changez les arguments de boot pour désactiver l’accélération graphique.

Si vous avez fait tout ce qu’il faut, vous n’avez normalement plus besoin du clavier. Le logo d’Apple devrait apparaître, puis une barre de progression qui doit avancer rapidement. Si rien ne se passe, c’est probablement que vous avez mal configuré le BIOS — je le sais bien, ça m’est arrivé deux fois. Patientez une ou deux minutes, mais si rien ne se passe, redémarrez et saisissez ceci sur la ligne Boot Args de Clover : nv_disable=1 -v. Vous activerez le mode verbose qui affiche tout ce qui se passe et vous pourrez ainsi savoir quelle étape bloque.

Redémarrez, vérifiez les paramètres du BIOS et réessayez jusqu’à voir l’interface d’installation. Lorsque c’est le cas, formatez le volume de stockage principal (le SSD de 750 Go de Crucial dans mon cas) en prenant les mêmes paramètres que la clé USB (OS X étendu journalisé et table de partition GUID). Pour mémoire, l’utilitaire de disque nécessaire est disponible depuis le menu « Utility » dans la barre de menus de l’interface de restauration. Fermez ensuite l’utilitaire et lancez l’installation en choisissant le même volume.

L’étape la plus normale : installation d’OS X avec l’interface graphique d’Apple.
L’étape la plus normale : installation d’OS X avec l’interface graphique d’Apple.

Patientez le temps que l’installation se termine, en théorie sans erreur à cette étape du processus. Le hackintosh redémarrera ensuite, vous verrez à nouveau Clover, mais cette fois avec des options supplémentaires. Sélectionnez le SSD interne où OS X a été installé pour finir la procédure et répondez aux questions habituelles, à commencer par la création de votre compte utilisateur.

Rappelez-vous que vous ne serez pas encore connecté à internet. L’installation ne vous demandera même pas si vous voulez configurer un compte iCloud, tout cela se fera après, depuis El Capitan. N’essayez pas non plus de configurer l’accès à un réseau Wi-Fi, la carte ne sera pas reconnue avant l’étape suivante.

Après installation, Clover propose trois options : la clé USB créée au départ, le SSD où OS X a été installé et la partition de restauration.
Après installation, Clover propose trois options : la clé USB créée au départ, le SSD où OS X a été installé et la partition de restauration.

Le démarrage se fait normalement et vous débarquez sur le bureau d’OS X El Capitan ? Félicitations, l’installation s’est bien déroulée et vous avez (peut-être) fait le plus dur. Il est temps de passer à la dernière étape, l’installation des pilotes pour contrôler le matériel.

Moment émotion : la première fois que l’on voit OS X tourner sur son hackintosh…
Moment émotion : la première fois que l’on voit OS X tourner sur son hackintosh…

Configuration : MultiBeast

Avec un peu de chance, cette étape ne sera qu’une formalité terminée en quelques minutes. Mais il faut bien le reconnaître, vous ne vous en tirerez sans doute pas aussi facilement. Dans mon cas, j’ai eu deux gros problèmes, d’abord avec le son et puis avec l’USB. Mais reprenons dans l’ordre.

Commencez par ouvrir MultiBeast à partir de la clé USB d’installation. Cet utilitaire va se charger à la fois d’installer les pilotes de matériel et de modifier quelques paramètres importants pour que votre hackintosh fonctionne correctement au quotidien. Grâce à lui, vous allez activer les ports Ethernet, la carte son et aussi choisir comment votre ordinateur sera reconnu.

Panneau d’accueil de MultiBeast.
Panneau d’accueil de MultiBeast.

Commencez avec l’onglet Quick Start et cliquez sur l’icône UEFI Boot Mode. Ouvrez ensuite l’onglet Drivers et cherchez dans les listes le pilote correspondant à votre matériel. En général, vous saurez exactement ce qu’il vous faut en piochant dans les caractéristiques techniques de la carte-mère. Voici ce que vous devez choisir si vous utilisez la même carte que moi :

  • Audio > Realtek ALCxxx > ALC1150
  • Network > Atheros > AtherosE2200Ethernet (dernière version)
  • Network > Intel > IntelMausiEthernet (dernière version)
Pilotes pour la carte son (gauche) et pour les deux ports Ethernet de la carte mère (droite). Cliquer pour agrandir
Pilotes pour la carte son (gauche) et pour les deux ports Ethernet de la carte mère (droite). Cliquer pour agrandir

Je vous conseille aussi d’installer les modules FakeSMC dans Misc > Atheros, ils seront utiles pour obtenir des informations sur l’état du hackintosh, comme les températures des composants ou encore la vitesse des ventilateurs.

Dernier point important, vous devez changer le type de hackintosh que vous voulez installer. Puisque vous n’installez pas un Mac conçu par Apple, vous pouvez l’identifier comme n’importe quel modèle officiel. Par défaut, MultiBeast en fera un Mac Pro de 2008 (MacPro3,1), un choix conservateur et qui fonctionne encore très bien, mais qui n’est pas un choix recommandé. D’une part, parce que macOS Sierra sortira dans les prochains jours et cette version n’est plus compatible directement avec cette machine.

L’autre raison, c’est que vous installez un hackintosh Skylake et que vous voulez profiter des dernières avancées d’OS X pour tirer parti au mieux du processeur et des autres composants. C’est pourquoi je vous recommande de choisir l’iMac Retina de dernière génération — le seul Mac de bureau équipé de Skylake pour le moment — comme modèle de référence. Dans l’onglet Customize, cliquez sur System Definition, ouvrez la liste des iMac et choisissez iMac17,1.

En faisant de votre hackintosh un iMac de dernière génération, vous vous assurez normalement une meilleure prise en charge, notamment quand il faudra passer à macOS Sierra. Cliquer pour agrandir
En faisant de votre hackintosh un iMac de dernière génération, vous vous assurez normalement une meilleure prise en charge, notamment quand il faudra passer à macOS Sierra. Cliquer pour agrandir

Appliquez tous ces changements en cliquant sur l’icône Build en haut, puis sur le bouton Install en bas à droite de la fenêtre. MultiBeast affichera aussi tout ce qu’il va installer ou configurer : vérifiez bien que tout semble correct en fonction de votre matériel et lancez l’installation.

MultiBeast résume tout ce que vous allez installer ou modifier. Quand vous êtes satisfait de la configuration, cliquez sur le bouton Install pour terminer la première étape de la configuration. Cliquer pour agrandir
MultiBeast résume tout ce que vous allez installer ou modifier. Quand vous êtes satisfait de la configuration, cliquez sur le bouton Install pour terminer la première étape de la configuration. Cliquer pour agrandir

Configuration : pilotes de la carte graphique

MultiBeast va travailler quelques instants, vous laissant le temps d’installer également les pilotes graphiques. Ouvrez le fichier téléchargé depuis le site de Nvidia et présent normalement sur la clé USB d’installation. Suivez la procédure qui consiste essentiellement à cliquer sur Continuer et à la fin, vous devrez redémarrer le hackintosh.

Installation des pilotes pour la carte graphique : quelques clics et c’est tout.
Installation des pilotes pour la carte graphique : quelques clics et c’est tout.

Avec un peu de chance, vous aurez un hackintosh fonctionnel en redémarrant. Vérifiez que vous êtes connecté à internet en ouvrant un navigateur ou en passant dans le panneau Réseau des Préférences Système. Si c’est le cas, vous pourrez au moins continuer vos recherches sur le hackintosh pour régler les éventuels problèmes restants. Si ce n’est pas le cas, essayez de régler ce problème dans un premier temps, ce sera plus simple pour la suite.

Dans mon cas, j’avais bien internet et les pilotes des deux ports Ethernet de ma carte mère fonctionnaient directement. J’ai commencé par télécharger Clover Configurator, une interface graphique bien pratique pour configurer le bootloader de l’ordinateur sans passer par les fichiers de préférence. Son interface n’est pas toujours très claire, donc voici comment modifier les paramètres de votre configuration :

  • Au lancement, Clover Configurator demande de monter la partition EFI qui est masquée par défaut : cliquez sur Mount EFI dans le menu de gauche, puis sur le bouton Mount EFI Partition et saisissez le mot de passe administrateur ;
  • quand c’est fait, cliquez sur l’icône en forme de maison en bas à gauche, puis sur le fichier EFI/EFI/Clover/config.plist ;
  • la fenêtre va se fermer et une nouvelle fenêtre la remplace : c’est dans celle-ci que vous modifierez les paramètres de votre ordinateur.
Pour modifier les paramètres sur votre hackintosh, montez d’abord la partition EFI (1) puis cliquez sur l’icône en forme de maison en bas à gauche (encadré) et enfin sur le fichier EFI/EFI/Clover/config.plist (2). Cliquer pour agrandir
Pour modifier les paramètres sur votre hackintosh, montez d’abord la partition EFI (1) puis cliquez sur l’icône en forme de maison en bas à gauche (encadré) et enfin sur le fichier EFI/EFI/Clover/config.plist (2). Cliquer pour agrandir

Première chose à faire si vous utilisez une carte graphique : activer les pilotes de Nvidia pour avoir l’accélération graphique et bénéficier des meilleures performances. Pour cela, cliquez sur Boot dans le menu à gauche et cochez la case nvda_drv=1. Redémarrez (vous allez souvent redémarrer, au début) et vérifiez que cela fonctionne : si le Dock d’OS X est translucide, c’est bon !

Cochez cette case (vert) pour activer les pilotes de la carte graphique Nvidia, si vous en installez une. Cliquer pour agrandir
Cochez cette case (vert) pour activer les pilotes de la carte graphique Nvidia, si vous en installez une. Cliquer pour agrandir

⚠️ ATTENTION ⚠️ : si vous choisissez comme moi un iMac17,1 pour construire votre hackintosh et que vous utilisez une carte graphique Nvidia, vous devrez appliquer un patch supplémentaire avant de redémarrer. C’est pénible, mais la solution cette fois est simple : téléchargez le fichier AGDPfix.v1.3.zip à cette adresse, lancez le script une fois et vous serez tranquille jusqu’à la prochaine mise à jour du système. Il faudra néanmoins l’appliquer à nouveau après chaque mise à jour d’OS X, faute d’une meilleure solution…

Si vous ne le faites pas, l’écran restera noir au démarrage et vous devrez modifier les paramètres de boot dans Clover pour désactiver temporairement l’accélération graphique (nv_disable=1). En optant pour un autre modèle de Mac, vous éviterez ce problème, certes, mais comme on l’évoquait plus tôt, vous en aurez d’autres, plus gênants.

Configuration : régler tous les problèmes résiduels

Une fois l’accès à internet et les graphismes activés, l’ordre n’a pas d’importance. Voici tous les points majeurs à surveiller et ce qui peut éventuellement poser problème :

Et c’est là que la « joie » du hackintosh commence. Avec un même matériel, vous aurez des résultats différents, et vous découvrirez qu’à chaque problème, il y a parfois des dizaines de solutions différentes. Par ailleurs, ce n’est pas parce que quelque chose ne fonctionne pas parfaitement que c’est nécessairement un problème urgent. Si vous n’avez pas besoin de son, ou bien d’iMessage, ou encore si vous ne vous connectez à internet qu’en Ethernet, vous ne serez peut-être pas pressé de tout régler.

C’est à vous de voir et mon expérience ne préjuge en rien de ce que vous connaitrez si vous vous lancez dans l’aventure hackintosh. Néanmoins, mon expérience est intéressante, non pas pour les solutions mises en place, mais plutôt pour avoir des pistes si quelque chose ne fonctionne pas chez vous. Par exemple, alors que j’ai choisi ma carte mère pour sa compatibilité reconnue avec les hackintosh, il m’a fallu batailler pendant quasiment une journée pour avoir du son...

Son

En théorie, MultiBeast est censé installer les bons pilotes et tout devait marcher normalement. En pratique, non seulement je n’avais pas de son, mais en plus, OS X ne détectait aucun matériel. Face à un tel problème, la seule solution est de chercher de l’aide sur les forums spécialisés, et de prendre son mal en patience. Dans mon cas, le problème est largement documenté dans ce sujet et j’ai suivi laborieusement chaque étape jusqu’à trouver la solution.

Le problème au départ : aucune carte son n’est détectée.
Le problème au départ : aucune carte son n’est détectée.

En suivant ce guide, j’ai d’abord utilisé une commande à ouvrir avec le terminal pour détecter la présence ou non de la carte son. Puisqu’elle n’était pas détectée, j’ai ensuite suivi ce deuxième guide pour installer une extension de noyau (kext) chargée de forcer la détection du matériel. Un redémarrage plus tard, le matériel était bien reconnu par DPCI Manager, un utilitaire bien pratique à garder dans un coin.

Quand le matériel est détecté dans DPCI Manager, ce n’est pas encore suffisant, mais c’est un bon début !
Quand le matériel est détecté dans DPCI Manager, ce n’est pas encore suffisant, mais c’est un bon début !

Dernière étape, installer les pilotes pour le matériel en utilisant une autre ligne de commande, disponible cette fois à cette adresse. Cette fois encore, c’est un script à utiliser avec le terminal et en suivant les instructions, j’ai réussi à cette fois obtenir du son avec mon hackintosh !

La carte son de la carte mère fonctionne, ce qui signifie que j’ai du son avec les sorties au dos du hackintosh, mais aussi sur celles qui sont devant, plus accessibles. Le contrôle du volume au clavier fonctionne parfaitement et cela me suffit au quotidien. Pour être complet, il faudrait activer le son fourni via la carte graphique, en HDMI et DisplayPort, mais comme je n’en ai pas besoin, je me suis abstenu.

Le son est enfin reconnus le hackintosh !
Le son est enfin reconnu sur le hackintosh !

Mémoire vive

Défi suivant : la quantité de mémoire vive, à vérifier dans l’interface À propos de ce Mac (menu ), puis dans l’onglet Mémoire. Selon votre configuration et votre chance, vous n’aurez pas besoin de changer quoi que ce soit. C’était mon cas, mais certains n’ont pas eu autant de chance. Si vous avez un souci à régler de ce côté-là, cherchez soit du côté de la configuration BIOS de la carte mère, soit du côté de Clover, puisqu’il est possible de saisir manuellement les informations techniques de chaque barrette.

Dans mon cas, les deux barrettes de RAM de 8 Go ont été détectées immédiatement, sans travail supplémentaire. Ouf !
Dans mon cas, les deux barrettes de RAM de 8 Go ont été détectées immédiatement, sans travail supplémentaire. Ouf !

USB

Les prises USB m’ont posé plus de problème et comme Apple a changé la gestion de l’USB avec El Capitan (et ce sera à nouveau le cas avec Sierra, mais ce sera pour un autre jour et un autre article), vous aurez probablement, vous aussi, des problèmes. La bonne nouvelle, c’est que ces problèmes ne sont pas forcément gênants, dans le sens où ils ne bloquent en général pas l’utilisation au quotidien de l’ordinateur.

Néanmoins, si vous voulez un hackintosh totalement configuré et surtout si vous voulez éviter quelques désagréments gênants, notamment avec la veille, vous aurez besoin de vous y frotter. Tout le problème vient du fait qu’Apple n’a pas prévu d’intégrer plus de 15 ports USB dans ses Mac et qu’un hackintosh dépasse allègrement cette limite. Sur ma carte mère, j’ai neuf ports USB en comptant celui au format USB-C que je ne vais même pas essayer d’utiliser avec OS X 10.11. Sur le boîtier, en façade, j’en ai quatre autres.

Neuf ports USB physiques au dos de la carte-mère, quatre autres sur le boîtier… mais surtout, les ports USB 3.0 comptent double : on atteint vite la limite de 15 ports !
Neuf ports USB physiques au dos de la carte-mère, quatre autres sur le boîtier… mais surtout, les ports USB 3.0 comptent double : on atteint vite la limite de 15 ports !

Le plus matheux auront probablement déjà fait le calcul : cela ne fait que 14 ports, je suis encore dans la limite imposée par OS X ! Oui, mais non : tous les ports USB 3 doivent aussi pouvoir fonctionner en USB 2 et ainsi, un port USB 3 compte pour deux. Refaites le calcul, on est déjà à 20 ports USB. Et pour ne rien arranger, il y a aussi des ports USB en interne, dont un qui sert au Bluetooth.

Dans un premier temps, j’ai utilisé mon hackintosh sans rien faire du tout à ce sujet et je n’avais pas de Bluetooth. Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de me pencher sur le problème et c’est là que j’ai découvert que la solution était à la fois très simple en théorie et assez complexe à mettre en œuvre. Au passage, un grand remerciement à tous ceux qui ont participé à ce sujet sur nos forums, en particulier gradou, polyzargone et Barijaona, dont l’aide a été précieuse.

Pour commencer, vous devrez augmenter le nombre maximum de ports USB gérés par OS X et « injecter » tous les connecteurs dans le système pour qu’ils s’activent. Cela se fait en deux étapes, mais attention, ces instructions ne sont valides que pour OS X El Capitan :

  • installez tout d’abord le kext USBInjectAll en utilisant un utilitaire dédié, comme DPCIManager ;
  • ouvrez ensuite Clover Configurator et dans le menu Kernel and Kext Patches à gauche, ajoutez une ligne dans la partie KextsToPatch pour saisir ces quatre informations dans chaque case :
    • Name : AppleUSBXHCIPCI
    • Find : 83BD8CFEFFFF10
    • Replace : 83BD8CFEFFFF1F
    • Commentaire (vous pouvez mettre ce que vous voulez) : Increase 15 port limit to 30 in AppleUSBXHCIPCI
Ce paramètre double le nombre de ports USB qui peuvent être reconnus par OS X. Cliquer pour agrandir
Ce paramètre double le nombre de ports USB qui peuvent être reconnus par OS X. Cliquer pour agrandir

Redémarrez, et normalement, tous les ports USB devraient être reconnus et fonctionner. À partir de ce moment, vous avez deux choix : vous arrêter à cette étape, ou bien faire les choses correctement en identifiant chaque port USB manuellement. La première solution est séduisante, mais l’injection de tous les ports USB n’est pas une méthode « propre » et elle peut poser problème à chaque mise à jour d’OS X.

Si vous voulez faire les choses proprement, il va falloir se retrousser les manches et trouver deux périphériques USB, l’un en USB 2, l’autre en USB 3. Téléchargez IOJones, trouvez dans la longue liste à gauche la catégorie dédiée aux ports USB (XHC@14 dans mon cas) et ensuite, c’est du travail manuel. Connectez l’appareil USB 2 dans tous les ports USB de l’ordinateur, et l’appareil USB 3 dans tous les ports USB 3. Si vous avez deux clés USB, ce sera le plus simple, mais l’idée est toujours la même : vous devez repérer le nom en interne de chaque port, en USB 2 et en USB 3.

Concrètement, branchez un accessoire à un port en laissant IOJones ouvert. Dans la barre latérale, il apparaîtra en vert, comme sur cette capture et vous devez alors cliquer sur le premier niveau, qui devrait commencer soit par HS pour l’USB 2, soit par SS pour l’USB 3. Dans notre exemple, c’est le port SS01 qui est actif. Vous devez noter ce nom pour chaque port, mais aussi le code associé qui sera affiché sous cette forme : <11 00 00 00>.

Identification manuelle des ports USB avec, encadré en orange, les deux informations à noter pour chaque port. Cliquer pour agrandir
Identification manuelle des ports USB avec, encadré en orange, les deux informations à noter pour chaque port. Cliquer pour agrandir

Commencez par établir une liste exhaustive de tous les ports USB présents sur votre hackintosh. À titre indicatif, voici ma liste, mais sachez qu’elle ne peut pas nécessairement vous servir, même si vous achetez la même carte mère. En fonction des branchements internes, vous pourrez avoir des valeurs différentes pour les ports USB en façade et pour le Bluetooth. Dans l’idéal, restez dans la limite des 15 ports imposée par Apple : c’est pourquoi j’ai ignoré les deux USB 3.1, ainsi que l’USB 2 sur l’un des ports, mais ce sera à vous de choisir ce qui vous convient le mieux.

  • Boîtier :
    • Ports USB 2 façade : HS08 <08 00 00 00>
    • Ports USB 3 façade :
      • USB 2 droite : HS01 <01 00 00 00>
      • USB 2 gauche : HS02 <02 00 00 00>
      • USB 3 droite : SS01 <11 00 00 00>
      • USB 3 gauche : SS02 <12 00 00 00>
  • Carte mère arrière (légende pour les numéros) :
    • Port 1 USB 2 : HS13 <0d 00 00 00>
    • Port 2 USB 2 : HS14 <0e 00 00 00>
    • Port 3 USB-C : ignoré
    • Port 4 :
      • USB 2 : HS09 <09 00 00 00> // ignoré
      • USB 3 : SS09 <19 00 00 00>
    • Port 5 UBSB 3.1 : ignoré
    • Port 6 USB 2 : HS10 <0a 00 00 00>
    • Port 7 USB 2 : HS07 <07 00 00 00>
    • Port 8 :
      • USB 2 : HS06 <06 00 00 00>
      • USB 3 : SS06 <16 00 00 00>
    • Port 9 :
      • USB 2 : HS05 <05 00 00 00>
      • USB 3 : SS05 <15 00 00 00>
  • Carte mère interne :
    • Port USB 2 Bluetooth : HS11 <0b 00 00 00>
Schéma des ports USB internes et externes pour la carte mère que j’ai utilisée : à vous d’adapter en fonction des branchements en interne, en particulier pour les ports USB en façade (image Barijaona). Cliquer pour agrandir
Schéma des ports USB internes et externes pour la carte mère que j’ai utilisée : à vous d’adapter en fonction des branchements en interne, en particulier pour les ports USB en façade (image Barijaona). Cliquer pour agrandir

Quand vous avez établi cette liste, vous pouvez l’utiliser en suivant la procédure détaillée proposée à cette adresse ou, plus simplement, en adaptant le kext que j’ai utilisé dans ma configuration. Conçu à la base par des membres des forums, ce fichier intègre tous les ports USB de la carte mère que j’ai utilisée, c’est-à-dire la Gigabyte GA-Z170X-Gaming 5. Il devra être adapté pour sélectionner uniquement 15 ports et si vous utilisez une autre carte-mère, vous devrez l’ajuster en fonction de ce que vous avez détecté à l’étape précédente.

Voici comment procéder :

  • téléchargez le fichier kext à cette adresse ;
  • affichez le contenu du paquet avec un clic secondaire sur le fichier GA_Z170X_G5_Injector.kext, ouvrez le dossier Contents et le fichier Info.plist à l’intérieur (installez Xcode si vous ne l’avez pas, c’est l’outil le plus simple et le plus confortable pour le faire) ;
  • si vous utilisez Xcode, effectuez un clic secondaire dans la fenêtre et cliquez sur l’option Show Raw Keys/Values ;
  • ouvrez IOKitPersonalities puis iMac17,1-XHC, IOProviderMergeProperties et enfin ports ;
  • à l’intérieur de cette liste, vous verrez tous les ports identifiés par leur nom et vous pourrez ajouter ceux qui sont nécessaires et supprimer ceux qui sont superflus pour rester dans la limite de 15 :
    • changez le nom du port et le code associés en fonction des informations trouvées à l’étape précédente ;
    • changez aussi à chaque fois la ligne UsbConnector en respectant cette nomenclature :
      • USB 2 externes : 0
      • USB 3 externes : 3
      • USB internes : 255
  • enregistrez le fichier et placez le fichier dans EFI/EFI/CLOVER/kexts/Other.
Modification du fichier qui configure correctement les 15 ports USB que vous souhaitez garder. Cliquer pour agrandir
Modification du fichier qui configure correctement les 15 ports USB que vous souhaitez garder. Cliquer pour agrandir

Vous pouvez alors supprimer le kext USBInjectAll dans le dossier /System/Library/Extensions (ou dans Clover, selon la méthode d’installation). Vous pouvez également retirer la ligne ajoutée précédemment dans Clover Configurator et redémarrer. Normalement, vos ports USB seront toujours fonctionnels et vous n’aurez plus que les quinze définis plus haut. Si c’est le cas, félicitations, vous avez un hackintosh correctement configuré pour l’USB ! Et normalement, cette configuration sera toujours valide avec la prochaine version d'OS X.

Même si ce n’est pas recommandé par les spécialistes, je pense que vous pouvez vous contenter de la première étape de ce guide. Vous devrez néanmoins faire encore davantage attention en cas de mise à jour, mais ne comptez jamais sur une mise à jour qui se déroule sans problème.

Wi-Fi et Bluetooth

J’ai choisi la solution de facilité en achetant cette carte PCI qui intègre une carte Wi-Fi et Bluetooth identique à celle des Mac. C’est plus cher qu’un matériel similaire d’un autre constructeur, mais l’avantage, c’est qu’il n’y a absolument rien à installer : les pilotes sont directement intégrés à OS X.

Sur mon hackintosh, les antennes sont blanches, mais sinon, c’est exactement le même produit.
Sur mon hackintosh, les antennes sont blanches, mais sinon, c’est exactement le même produit.

AirDrop fonctionnait dès le départ également. En revanche, je n’ai pas réussi à faire fonctionner Handoff, pour une raison qui m’échappe. Je n’en ai pas un besoin absolu au quotidien, d’autant qu’AirDrop est là pour les transferts d’URL (ma principale utilisation de Handoff), mais je ne perds pas espoir d’activer cette fonction bien utile à l’avenir.

Si vous optez pour un matériel différent, vous pouvez activer les fonctions de Continuité grâce à cet outil.

iMessage

iMessage n’est pas la fonction la plus simple à activer et si ce n’est pas quelque chose d’important pour vous, vous pouvez gagner du temps en sautant cette étape. Sinon, vous trouverez un guide très détaillé sur les forums de tonymacx86 : suivez-le très attentivement, et vous devriez avoir iMessage sur votre hackintosh.

Voici rapidement, et en français, les étapes à suivre :

  • tout d’abord, copiez le guide en local sur l’ordinateur, puisque vous serez déconnecté pendant toute la procédure ;
  • si vous étiez déjà connecté à iCloud sur le hackintosh, déconnectez-vous ;
  • coupez la connexion à internet, redémarrez ;
  • dans Clover Configurator et dans la section SMBIOS, vous allez générer un numéro de série en fonction du modèle de Mac choisi (iMac17,1 dans mon cas) en cliquant sur la baguette magique
  • testez ensuite ce numéro de série sur un autre ordinateur ou un appareil iOS :
    • ouvrez le site http://www.everymac.com/ultimate-mac-lookup/;
    • saisissez le numéro de série et si le site indique qu’il n’est pas valide, générez un nouveau numéro de série ;
    • quand vous avez un numéro fonctionnel, ouvrez le site https://checkcoverage.apple.com ;
    • saisissez le numéro de série valide et si vous voyez un Mac apparaître, cela veut dire que ce numéro existe déjà : générez alors un nouveau numéro et recommencez ;
    • si au contraire, vous voyez une erreur, c’est bon, vous avez votre numéro de série !
  • vous devrez ensuite générer un identifiant matériel avec le terminal et le saisir dans Clover Configurator ;
  • sauvegardez ces changements, redémarrez et générez un numéro de série de carte mère à saisir à nouveau dans Clover Configurator ;
  • sauvegardez et redémarrez pour vérifier que tout a été enregistré correctement ;
  • connectez le hackintosh à internet, connectez-vous à iCloud et iMessage devrait fonctionner.
Clover Configurator peut générer des numéros de série pour votre hackintosh, un élément clé pour activer iMessage sur l’ordinateur. Cliquer pour agrandir
Clover Configurator peut générer des numéros de série pour votre hackintosh, un élément clé pour activer iMessage sur l’ordinateur. Cliquer pour agrandir

Si cela ne fonctionne pas, assurez-vous d’avoir bien suivi le guide et reportez-vous à ce guide si les problèmes persistent. Tout est en anglais, mais c’est assez précis et complet.

Pour conclure : prévenir les futurs problèmes

Au terme de ce (beaucoup trop) long article, vous devriez avoir un hackintosh à peu près fonctionnel. Il vous restera peut-être un problème à régler ou deux : dans mon cas, Handoff devrait fonctionner, mais ce n’est pas le cas, et j’ai encore quelques soucis avec la veille et l’extinction de l’ordinateur à régler. Obtenir un système aussi parfait qu’un Mac est possible, mais cela demande beaucoup de travail…

Néanmoins, si vous attendiez cet article avant de vous décider, je vais essayer de vous rassurer. Certes, l’installation et la configuration d’OS X sur un ordinateur qui n’est pas vendu par Apple sont plus longues et pénibles que sur un Mac. Ce n’est pas très difficile toutefois et on obtient aisément un ordinateur largement fonctionnel, à condition de maîtriser un minimum l'anglais et de ne pas avoir peur de bidouiller.

Mon hackintosh est mon Mac principal depuis bientôt un mois maintenant et, hormis les bugs mentionnés plus haut, il a toujours très bien fonctionné au quotidien. Je n’ai jamais eu de Kernel Panic, aucun plantage d’apps à noter… bref, je l’ai utilisé sans souci au quotidien.

Pour finir, voici quelques conseils à appliquer en fin d’installation, pour éviter les problèmes par la suite :

  • coupez les mises à jour automatiques du système dans le panneau App Store des Préférences Système : décochez au minimum la case Installer les mise à jour d’OS X ;
  • à chaque mise à jour du système, le mot clé est de patienter : attendez le retour des autres utilisateurs sur cette version avant de vous lancer ;
  • par sécurité, prévoyez de faire un clone du volume principal aussi souvent que possible pour retrouver facilement et rapidement un ordinateur fonctionnel en cas de problème.
Ne pas installer les mises à jour automatiquement est indispensable pour éviter les problèmes.
Ne pas installer les mises à jour automatiquement est indispensable pour éviter les problèmes.

Je compte patienter au moins plusieurs jours, ou plus probablement plusieurs semaines, après la sortie de Sierra pour envisager d'installer le nouveau système. Dans le cas d’une mise à jour mineure, on peut agir plus vite, mais il faut le faire prudemment, comme je l’avais expliqué dans un précédent article.

Pour la sauvegarde, j’ai installé un disque dur de la même taille que le SSD interne et j’utilise Carbon Copy Cloner pour cloner le SSD sur ce disque dur. Je l’ai programmé pour agir tous les jours à minuit, vous pouvez naturellement choisir un autre rythme. Mais en agissant ainsi, je suis sûr de ne perdre qu’une journée au pire en cas de problème. Ce clone ne se substitue pas à une sauvegarde incrémentale qui conserve toutes les versions, comme Time Machine.

Un clone quotidien de son hackintosh : une sécurité simple à mettre en place, à recommander !
Un clone quotidien de son hackintosh : une sécurité simple à mettre en place, à recommander !
avatar awk | 

@brunitou

"... Et bien tant mieux, plus il y en a, mieux c'est :-)"

C'est beau les postures de rebel fabriquées de toute pièce :-)

Tu crois vraiment embêter Apple en adhérant à ces pratiques ?

avatar SMDL | 

C'est à partir de la configuration des usb que j'ai senti l'ombre de ma vieillesse ;)
Je ne pourrais plus m'investir autant.

Mais joli travail. Merci Nicolas :)

avatar occam | 

Nicolas, vous méritez largement le « John Siracusa Award », pour le long read le plus fourni et substantiel de l'année.

Au fait, maintenant que Siracusa n'écrit plus (régulièrement) pour ArsTechnica, peut-être que le prochain portera votre nom.
Ça sonne comment, « Nicolas Furno Award » ?

avatar Nicolas Furno | 

@ occam : arrêtez, je vais rougir…

(merci !)

avatar awk | 

@Nicolas Furno

Non c'est sans doute un des meilleurs How-to en français sur la question ;-)

avatar marc_os | 

@ occam
C'est quoi un long read ?
Un cowboy solitaire ?

avatar thunder72fr | 

J'ai commencé le hackintosh sur plateforme 775 (Core2Duo), il ya plusieurs années. Par curiosité et challenge.

Je n'avais pas forcément l'opportunité financière à l'époque d'avoir ce que j'ai acheté depuis d'occasion:

Macbook Pro 15" Retina Mid 2012 / Intel core i7/8 Go RAM/512 Go SSD/Nvidia 650M

Mac Pro Early 2008 2x3 GHz Quad Core Xeon Intel X5472/32 Go RAM/AMD HD7950 3Go (dont je me sépare en ce moment)

Mac Pro Early 2009 4.1 flashé 5.1 Hexa Core Intel Xeon W3690/32 Go RAM/NVIDIA GTX680 2Go

Je me suis refait une machine, il y a 2 jours en double boot Sierra / Windows 10 Pro:

Mon iMac 5K Perso

- Geekbench 3: Single-Core score=5300 Multi-Core Score=20705

- Luxmark scene luxball: OpenCL CPU + GPU score: 19699

- Heaven: Render OpenGL 3840x2160 Preset Custum Quality Medium (Réglage par défaut)

FPS=33,6 Score 847 (Min= 11,6 Max=75,1)

avatar marc_os | 

@ thunder72fr
Ton Geekbench, c'est sous OS X ou Windows ?
Pourquoi ne pas utiliser Geekbench 4 ?

avatar awk | 

Au-delà du plaisir très sain de la bidouille, ce qui me surprend dans la démarche de certains c’est l’incapacité de passer à W10 et l’acharnement à s’accrocher à MacOS que sous-tend ce type de démarche, quand elle sort du simple plaisir d’expérimentation et de défi de geek que je comprends parfaitement et cautionne.

Hormis pour des cas spécifiques de logiciels propre au Mac tel FCPX il me semble bien plus cohérent d’accepter la transition et l’adaptation à W10 qui est un excellant OS offrant, de plus, de bien meilleurs performances, à configuration équivalente, sur les usages 3D.

avatar SMDL | 

@awk :

Une vieille allergie à Microsoft, sans doute, l'habitude de l'OS, l'esthétique, il y a quelques raisons objectives.
Sinon pour les pro UNIX il y a Linux, mais l'offre logicielle est particulière.

avatar SMDL | 

@smdl :

L'écosystème également, quand on y est pleinement immergé.

avatar awk | 

@SMDL

A titre perso ce que l'on perd (iCloud et quelques fonctionnalités d'interactions iOS/MacOS) me semble difficilement justifier l'aversion au switch quand il est nécessaire, mais ça n'engage que moi :-)

avatar awk | 

@SMDL

Les stigmates des vieilles batailles :-)

Très honnêtement depuis NT, MS a commencé à proposer des OS sérieux et aujourd'hui W10 n'a pas grand chose à envier à MacOS si ce n'est rien.

J'ai toujours considéré les guerre de chapelles stériles et un peu idiote.

"L'honnête homme" doit être aussi à l'aise sur MacOS que sur W10 :-)

Pour GNU/Linux sur le poste client, hormis stations dédiées à un logiciel tel Maya, Flame ... je reste assez dubitatif hormis pour les combattants du libre :-)

avatar BeePotato | 

@ awk : « aujourd'hui W10 n'a pas grand chose à envier à MacOS si ce n'est rien. »

Ben si, la même chose depuis plus de trente ans : son ergonomie.
Merci de ne pas essayer de m’expliquer que les différences que je vois entre les deux n’existent pas vraiment — ce serait du temps bêtement perdu. :-)

avatar awk | 

@BeePotato

"Merci de ne pas essayer de m’expliquer que les différences que je vois entre les deux n’existent pas vraiment — ce serait du temps bêtement perdu. :-)"

S'il s'agit de foi, de dogme et de mystique effectivement il est vain d'essayer d'évangéliser un intégriste :-)

Après ce que vous mettez sur le compte de l'ergonomie est sans doute le faux nez que vous placez sur le poids de vos habitudes et de vos incapacités à les remettre en question en faisant l'effort de s'adapter.

Un grand classique de l'excuses foireuse à sa paresse et au manque de ductilité intellectuelle : "je veux pas, c'est moins bien na !"

avatar BeePotato | 

@ awk : « S'il s'agit de foi, de dogme et de mystique effectivement il est vain d'essayer d'évangéliser un intégriste :-) »

En effet.
De même, quand il s’agit de faits constatés par un individu intelligent, il est tout aussi vain d’essayer de lui expliquer qu’il les a juste rêvés et qu’il est victime du poids de ses habitudes, de son incapacité à s’adapter, de sa paresse et de son manque de lucidité. :-)

Et pourtant, il y en a qui essayent tout de même, bien qu’on les ait prévenus que ce serait une perte de temps.

Manifestement, tu ne connais pas bien les interfaces utilisateur des OS dont on parle ici. C’est sans doute bien pour toi puisque ça te permet d’utiliser Windows avec bonheur tout en étant convaincu que tu ne rates rien par rapport à Mac OS.

avatar awk | 

@BeePotato

"C’est sans doute bien pour toi puisque ça te permet d’utiliser Windows avec bonheur tout en étant convaincu que tu ne rates rien par rapport à Mac OS."

La réaction classique du gardien du dogme qui voit de dangereux prosélyte à combattre partout :-)

Je suis contre les guerres de chapelles ineptes et imbéciles.

Je prêche pour l'Œcuménisme depuis que l'offre en OS est de qualité dans les deux camps.

L'honnête homme doit être aussi à l'aise face à W10 que face à MacOs et faire plus confiance dans les capacités d'adaptation que lui offre son cerveau que dans quelques dogmes qui l'entraves.

Mon environnement est hétérogène depuis des décennies (Windows depuis NT avant il n'y avait rien de fréquentable chez MS en terme d'OS, UNIX et ses avatars depuis toujours, OS X depuis ses débuts, plus quelques trucs franchement atypiques) et je ne suis pas entravé par un attachement démesuré et ridicule à une chapelle.

Croire que MacOS est infiniment supérieur à MacOS tient aujourd'hui de la foi et non de la raison :-)

avatar BeePotato | 

@ awk : « La réaction classique du gardien du dogme qui voit de dangereux prosélyte à combattre partout :-) »

Tu en tiens vraiment une couche…

« Croire que MacOS est infiniment supérieur à MacOS tient aujourd'hui de la foi et non de la raison :-) »

Non, ça tient d’un souci avec les mathématiques. :-)
En imaginant que tu as probablement voulu écrire « croire que Mac OS est infiniment supérieur à Windows », j’aurai juste deux remarques :
• je n’ai jamais parlé d’infini ;
• je n’ai pas non plus parlé d’un OS supérieur à l’autre (sous-entendu : en tout point), mais juste d’un OS disposant d’une ergonomie supérieure à celle de l’autre.
Tout ça n’a rien à voir avec un quelconque attachement à une chapelle (désolé de ruiner tes théories mystiques débiles), c’est juste issu de l’observation et de l’usage de multiples OS « depuis des décennies » (terme très ronflant puisque « des », dans ce cas précis, équivaut à trois au maximum, mais passons). Ah ben oui, tu n’es pas le seul à faire ça. Surpris ? :-)

avatar awk | 

@BeePotato

Quand on en arrive à la sodomisation de drosophiles non consentant c'est qu'il ne reste plus grand chose comme cartouche.

Tu te vautre dans le spécieux là :-)

avatar BeePotato | 

@ awk : « Quand on en arrive à la sodomisation de drosophiles non consentant c'est qu'il ne reste plus grand chose comme cartouche. »

En effet. Heureusement donc que je n’en suis pas arrivé là. :-)

avatar SMDL | 

@BeePotato :

Tu ne vas pas me dire que tu ne te rappelles pas de Ce cher John Maynard Keynes ! Si ?

Il est reconnaissable en moins de deux lignes. C'est un agitateur de bassins. Tout à fait nécessaire. Dès qu'il arrive, ça fuse de partout. J'aime beaucoup.

Mais facile de se fritter avec. Pas mon cas mais c'est tres fréquent.

avatar BeePotato | 

@ SMDL : « Tu ne vas pas me dire que tu ne te rappelles pas de Ce cher John Maynard Keynes ! Si ? »

J’essayais de l’oublier, celui-là.
Il est vrai que, maintenant que tu m’y fais penser, ces commentaires au style ronflant et au contenu à la logique douteuse et dénué du moindre argument, ça pourrait bien être de lui. :-)

« Il est reconnaissable en moins de deux lignes. C'est un agitateur de bassins. Tout à fait nécessaire. »

Nécessaire ? Tu me permettras, je l’espère, d’être en désaccord avec cette affirmation.

avatar SMDL | 

@BeePotato :

"Nécessaire ? Tu me permettras, je l’espère, d’être en désaccord avec cette affirmation."

Je n'en doutais pas même une nanoseconde ;)

avatar Lonesome Boy | 

Ah ouais OK, j'avais pas vu la suite (je lisais sur l'app MacG sur iPhone). Bon en fait, on a affaire à un troll, je regrettes d'avoir perdu du temps à répondre... Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre

avatar awk | 

@Lonesome Boy

"Bon en fait, on a affaire à un troll, je regrettes d'avoir perdu du temps à répondre... Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre"

Tu peux qualifier mes propos comme il te plait.

Je ne fais que mettre en avant le fait que la guerre de chapelle Windows Vs Mac OS est une ineptie stérile d'un autre temps très contre productive.

Cela en dérange visiblement certain dans leurs certitudes de la supériorité de l'OS de leur coeur.

Objectivement il est difficile de contester aujourd'hui que les deux principaux OS du marché se vale et ne se différencie que fort marginalement.

avatar pocketalex | 

@awk : c'est compliqué comme discours. Affirmer que l'on fera la même chose avec un mac qu'avec un PC (équivalent) ... c'est sur. Mais pour autant, les différences d'approche et d'expérience utilisateur (feeling, ergonomie, etc) sont encore et toujours radicalement différentes, et c'est sur ce point que certains préfèrent le Mac et d'autres préfèrent le PC, et c'est pas un discours affirmant que c'est pareil, kif kif et tutti quanti qui changera cette réalité

Concernant une éventuelle "supériorité" de l'un ou de l'autre, je ne suis pas ingénieur système et pas assez calé pour en débattre. Mais ce genre de question, il me semble qu'une énorme majorité d'utilisateur ne se la posent pas et privilégient d'autres aspects

avatar awk | 

@pocketalex

"c'est compliqué comme discours. Affirmer que l'on fera la même chose avec un mac qu'avec un PC (équivalent) ... c'est sur. Mais pour autant, les différences d'approche et d'expérience utilisateur (feeling, ergonomie, etc) sont encore et toujours radicalement différentes, et c'est sur ce point que certains préfèrent le Mac et d'autres préfèrent le PC, et c'est pas un discours affirmant que c'est pareil, kif kif et tutti quanti qui changera cette réalité"

Tu décris une réalité de la condition humaine qui n'est pas contestable évidement : aversion au changement, justification oiseuse de ses paresses ...

Mais l'homme est un animal remarquable doué d'intelligence et de capacité d'adaptation.

Cela ne me gène nullement qu'on est une préférence pour l'un ou l'autre des OS, mais qu'on fasse une montagne du passage de l'un à l'autre est totalement irrationnel.

Sans même parler du besoin maladive de mépriser ce que l'on utilise pas comme solution qui participe sans doute à la consolidation de l'ego mais est franchement stupide.

S'accrocher à tout prix à MacOS est pour moi une marque de rigidité cognitive assez stérile et handicapante.

Tout comme s'accrocher à W10 évidement.

Avec un rien d'effort l'on passe de l'un à l'autre sans la moindre gène plusieurs fois par jour.

Mais bon je suis évidement conscient que mon appel à l'oecuménisme et assez vain, mais qui sait peut-être certains réfléchiront un peu ;-)

avatar Manubzh | 

@awk :
Pour la première fois, je suis complètement d'accord avec ce que tu dis, ca rejoins parfaitement ce que je dis et pense demain un moment ici.

Mais je te rassure, je me fais envoyer bouler pour les mêmes raisons.
Personne ne remet en question le modèle économique d'Apple.
Quand tu vois que pour un MacBook vendu à 1500 ou un MacBook Pro 13" à 1500 et un 15" à 2200 personne ne bronche !
Moi ca me fait doucement rire.
Tu auras un gaillard pour défendre les choix d'Apple comme si c'était vital pour lui.
Le problème c'est que le Mac à l'heure actuel ne veut pas son prix comme avant (en plus d'avoir augmenter en prix)

avatar patrick86 | 

"Personne ne remet en question le modèle économique d'Apple.
Quand tu vois que pour un MacBook vendu à 1500 ou un MacBook Pro 13" à 1500 et un 15" à 2200 personne ne bronche !"

Personne ? Vraiment ?
On ne doit pas lire les même commentaires du même site web mac.co, alors. Parce que des gens qui remettent en question le business d'Apple ou qui s'offusquent de ses tarifs, j'en lis tous le jours ici.

"Tu auras un gaillard pour défendre les choix d'Apple comme si c'était vital pour lui."

Tu comme on aura toujours un gus qui tentera de nous expliquer que l'offre d'Apple est forcément mauvaise et qui, par conséquent, s'obstinera à rejeter et nier en bloc l'idée que d'autres utilisateurs puissent être satisfaits par tel ou tel produit Apple.

Derrière ça, il y a généralement un problème d'ego, qui ne supporte pas l'existence de choix différents chez autrui.

--

On en revient toujours au même problème : la difficulté criante, chez certains individus, d'accepter qu'une offre commerciale puisse convenir aux uns mais pas autres, sans qu'elle soit universellement mauvaise et encore moins que ceux qui la choisissent soient dans l'erreur.

avatar Ingmar97432 | 

@awk :
Aversion au changement comme leitmotiv ça on a bien compris. Avez-vous, pour utiliser un peu votre ton condescendant, les moyens intellectuels d'imaginer qu'il peut exister des gens qui comme vous utilisent les deux systèmes en parallèle (depuis leurs débuts en l'espèce). Par affinités ou moyens ou autre, de la même manière que rouler étant la fonction de base commune acquise d'une voiture, vous préférerez un modèle ou une marque, on peut se sentir tout bonnement plus à l'aise avec OsX que Windows, pour tout un tas de bonnes raisons.
Le renoncement au système induit par une offre matérielle "particulière", peut faire grincer des dents et oui, chercher au moins momentanément une solution alternative, même si un peu bancale (mais fun). Dês que l'offre matérielle Apple me le permet à nouveau, j'abandonne mon hack pour éviter de me prendre la tête. Et si un jour Windows me plaît plus qu'osx plus de question.

avatar awk | 

@BeePotato

Le mec qui en entretient d'embauche met en avant un rapport exclusif à un environnement ou à un logiciel qu'il adule et porte au nues au dépend de tout le reste qui est méprisable, c'est rédhibitoire.

Un collaborateur qui n'a pas se minimum de ductilité, de flexibilité et de recule pour ne pas tomber dans ces travers sectaires ... non merci.

avatar BeePotato | 

@ awk : « Le mec qui en entretient d'embauche met en avant un rapport exclusif à un environnement ou à un logiciel qu'il adule et porte au nues au dépend de tout le reste qui est méprisable, c'est rédhibitoire. »

Je ne savais pas que tu étais en train de m’embaucher, désolé. :-)
Je ne savais pas non plus que j’avais décrit « tout le reste », ni même Windows, comme étant « méprisable » — mais tu pourras sûrement m’indiquer où je l’ai fait.

Tu as de sérieux problèmes de compréhension.
D’autres problèmes aussi, semble-t-il, pour traiter les gens de sectaires intellectuellement paresseux pour un rien.

avatar awk | 

@BeePotato

Ho le jolie sophisme :-)

avatar BeePotato | 

@ awk : « Ho le jolie sophisme :-) »

Non.
Tu as réellement des problèmes de compréhension.

avatar awk | 

@BeePotato

Si cela peut te faire plaisir de croire qu'il s'agit de cela.

Mais il serait peut-être intéressant de te pencher sur la construction mécanique de ta réthorique et dans découvrir les limites.

avatar BeePotato | 

@ awk : « Si cela peut te faire plaisir de croire qu'il s'agit de cela. »

Ça ne me fait pas plaisir, ça m’afflige.

« Mais il serait peut-être intéressant de te pencher sur la construction mécanique de ta réthorique et dans découvrir les limites. »

Tu devrais faire de même (enfin, les fautes en moins) au sujet des limites de ta logique et de ta compréhension de la langue.

avatar awk | 

@BeePotato

Parfaite illustration de la misère dialectique, l'éculé : "c’est celui qui dit qui l’est" que j'espérais réservé aux préaux de primaire.

avatar BeePotato | 

@ awk : Houlà ! Tu as du mal à comprendre même le sens d’une expression aussi simple que « c’est celui qui le dit qui l’est ». C’est encore pire que ce que je croyais…

avatar awk | 

@BeePotato

Creuses encore :-)

Blague à part, il y a vraiment ici une construction bancale de ta rhétorique ;-)

avatar Ingmar97432 | 

@awk :
Vous êtes un peu fatigant et pontifiant. Avant d'essayer d'employer un langage soutenu pour valoriser vos propos, commencez par la plus élémentaire des culture et le plus basique des respects: un peu moins de fautes par ligne. Merci

avatar Ingmar97432 | 

@ingmar92110 :
Bravo :-( des culfureS

avatar Lonesome Boy | 

@BeePotato :

Magnifique réponse ^^

avatar Lonesome Boy | 

@awk :
Euh tu trollerais pas un peu là? Parce que bon, l'informatique est mon métier, Windows est l'OS que j'utilise le plus, et de loin, et je te garantis que pour ceux qui sont sensibles à l'ergonomie, macOS reste encore loin devant. Tous les jours je peste contre la "bêtise" de Windows, le non respect des règles ergonomiques les plus basiques (comme par exemple "ne jamais faire de boîte de dialogue où les réponses sont Oui/Non), sa gestion primitive, pour ne pas dire pourrie, du glisser-déposer etc.

avatar awk | 

@Lonesome Boy

" Windows est l'OS que j'utilise le plus, et de loin, et je te garantis que pour ceux qui sont sensibles à l'ergonomie, macOS reste encore loin devant. "

C'est assez subjectif et n'engage que toi.

Tous les travaux montrent qu'il n'y a aujourd'hui aucune différence de productivité entre l'usage de l'un ou l'autre OS.

avatar awk | 

@Lonesome Boy

"Euh tu trollerais pas un peu là?"

pour formuler autrement ma réponse je peux aussi sans grand risque mettre en avant ce truisme : En règle général l'être humain n'aime pas plus changer ses habitude qu'il aime être dérangé dans ces certitudes.

D'où l'effet poil à gratter de mes propos qui sont pourtant assez banals.

avatar BeePotato | 

@ awk : « En règle général l'être humain n'aime pas plus changer ses habitude qu'il aime être dérangé dans ces certitudes.
D'où l'effet poil à gratter de mes propos qui sont pourtant assez banals. »

Je suis désolé de devoir te l’annoncer, mais tu surestimes largement l’effet de tes propos (tout en oubliant que cette remarque sur les habitudes et les certitudes s’applique tout autant à toi).
Mais bon, si ça peut te faire plaisir de t’imaginer être un agitateur, pourfendeur de certitudes et décolleur d’œillères, pourquoi pas ?
Je tâcherai juste à l’avenir d’essayer de ne pas être utilisé pour alimenter ton complexe de supériorité. J’espère que tu seras assez sympa pour ne pas changer trop souvent de pseudonyme sur ce site, histoire de me faciliter la tâche. Merci. :-)

avatar awk | 

@BeePotato

Tu as un abonnement à psychologie magazine ?

avatar BeePotato | 

@ awk : « Tu as un abonnement à psychologie magazine ? »

Non, mais à l’occasion je t’emprunterai peut-être un ou deux numéros de ta collection, pour voir à quoi ça ressemble.

avatar awk | 

@BeePotato

Tu n'en trouvera pas chez moi.

Tu trouveras par contre dans ma bibliothèques les ouvrages de référence des maîtres de la questions, ainsi que ceux traitant de la dialectique, de la réthorique, de la logique ...

Je suis d'une génération qui lisait vraiment et savait se nourrir goulument des siècles de productions intelectuelles des maîtres.

avatar BeePotato | 

@ awk : « Tu trouveras par contre dans ma bibliothèques les ouvrages de référence des maîtres de la questions »

Ce qui revient au même (de mon point de vue, du moins).

« ainsi que ceux traitant de la dialectique, de la réthorique, de la logique ... »

Pour ce qui est de la logique, tu n’as apparemment pas lu les bons ouvrages, ou alors tu les as lus de travers. :-)

« Je suis d'une génération qui lisait vraiment et savait se nourrir goulument des siècles de productions intelectuelles des maîtres. »

C’est bô. :-)
Je note qu’en plus d’être goulu, tu aimes bien te gargariser.

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