La version Canary de Chrome commence à faire le tri parmi les extensions compatibles avec cette future version du navigateur et les bloqueurs de pub sont particulièrement concernés.

uBlock Origin, gros bloqueur de publicités, est maintenant mis à l'écart dans une version de développement de Chrome. Le navigateur enjoint l'utilisateur à désactiver cette extension, amenée à être incompatible. Il y a toujours moyen de passer outre cette recommandation en insistant et laisser l'extension active, mais ce n'est qu'un répit.

Cette version « Canary » (v.131 contre 129 pour la stable du moment) de Chrome (une mouture encore moins stable que les bêtas) met en action le nouveau Manifest V3 qui détermine la manière dont les extensions doivent fonctionner dans Chrome. Cela fait plusieurs années que Google prépare le passage de la V2 à la V3 pour des questions de sécurité et de performances. Toutes sortes d'extensions doivent se plier à de nouvelles consignes et les bloqueurs de pubs sont particulièrement concernés.

Comme cela a été expliqué par les auteurs des bloqueurs les plus avancés, leurs extensions ne pourront plus analyser aussi finement le contenu des pages ni mettre à jour dans les mêmes conditions de temps et de quantité les listes de filtrage qui contiennent les définitions des pubs à bloquer et leurs emplacements dans les pages. Par exemple, Google plafonnera à 30 000 le nombre de règles statiques qu'une liste peut contenir là ou il est d'usage qu'elles en contiennent 10 fois plus. Quand aux règles dynamiques, utilisées pour réagir promptement aux changements constatés dans des pages, elles ne pourront être mises à jour en permanence, mais selon des délais plus espacés.

Chrome commence à se débarrasser du Manifest V2, et avec lui des bloqueurs de pub avancés

Les extensions peuvent et vont s'adapter, mais avec des capacités réduites, comme s'en plaint l'auteur de uBlock Origin qui a conçu une version Lite en accord avec les nouvelles règles de Chrome. Certains utilisateurs ne verront pas nécessairement de différence entre les deux uBlock, tout dépend des sites visités et de la manière dont on a configuré l'extension. Ce n'est donc pas le principe de ces extensions qui est remis en cause, mais leurs latitudes exercer leur fonction le plus librement et finement possible.

Malgré « l'apocalypse Manifest V3 », AdGuard est le premier bloqueur compatible avec les nouvelles règles de Google

La chute du prix du MacBook Air M1 se poursuit. Darty commercialise la version de base en coloris or à 749 €. Jusque-là, le tarif plancher pour un modèle neuf était de 799 €. La configuration en promotion est équipée de 8 Go de mémoire vive et de 256 Go de stockage.

Même s’il fêtera bientôt son quatrième anniversaire, le MacBook Air M1 reste un très bon ordinateur portable d’appoint et même un très bon ordinateur principal pour des usages basiques. Il sera même compatible avec Apple Intelligence. Il faut éventuellement lui adjoindre un hub USB-C pour combler sa connectique limitée et un SSD externe pour augmenter le stockage. Les 8 Go de RAM sont le plus gros point faible dans l’optique d’une grande longévité, mais ils peuvent encore convenir aujourd’hui pour des besoins élémentaires.

Comme nous l’annoncions dès la semaine dernière, Bouygues Telecom vient de modifier ses offres de fibre optique. L’opérateur a augmenté les débits de ses accès à internet, mais aussi les prix de certaines formules.

En entrée de gamme, l’abonnement Bbox fit passe de 400 Mbit/s symétriques à 600 Mbit/s. Pas de changement de tarif, l’offre reste à 19,99 €/mois pendant un an, puis 32,99 €/mois. C’est toujours une box Wi-Fi 5 qui est fournie et il faut encore faire une croix sur la télévision (pas de décodeur ni d’accès à l’app B.tv).

En milieu de gamme, la Bbox must voit son débit en réception doubler à 2 Gbit/s. En upload, elle passe de 700 à 900 Mbit/s. Le tarif augmente, passant de 39,99 €/mois à 41,99 €/mois (la première année d’abonnement reste à 34,99 €/mois). Le reste ne change pas : box Wi-Fi 6 et décodeur 4K sont inclus.

Pour ceux qui veulent télécharger des distributions Linux à toute vitesse, l’offre Bbox ultym comprend un accès jusqu’à 8 Gbit/s en réception pour les clients éligibles, contre 2 Gbit/s jusque-là. En envoi, on bénéficie au maximum de 1 Gbit/s, contre 900 Mbit/s auparavant. Le prix grimpe de 2 € à 49,99 €/mois (première année toujours à 42,99 €/mois). L’équipement reste le même, avec un routeur Wi-Fi 6E et des répéteurs sur demande, ainsi qu’un décodeur 4K HDR.

À noter aussi que Bouygues propose un abonnement spécial pour les clients mobiles B&You qui comprend une box Wi-Fi 6 (1 Gbit/s en réception et 700 Mbit/s en envoi) et un décodeur TV 4K pour 29,99 €/mois.

Avec ces nouvelles offres, Bouygues Telecom réduit l’écart avec SFR et Free en matière de débits. Selon nos informations, Orange ne compte pas se laisser trop distancer et va à son tour accélérer certaines de ses connexions cette semaine.

Il fut un temps où Lexar, détentrice d’une licence sur la prestigieuse marque Kodak, dominait le marché des clés USB et de cartes SD sous l’égide du groupe Micron Technology. Cette époque est définitivement révolue : vendue à l’industriel chinois Longsys, elle n’est plus qu’un fabricant parmi d’autres, quoique ses produits soient encore très respectables. Est-ce en lançant une gamme de cadres photo sous la marque Pexar qu’elle se relancera ?

Passons sur la marque – Pexar, comme Lexar mais avec un « p » pour « photo », parce que pourquoi pas. L’écran 11″ du cadre photo affiche 2,4 millions de pixels sur 100 % de l’espace colorimétrique sRGB avec une luminosité de 400 nits. Le revêtement antireflets et le passepartout blanc donnent l’impression que les photos sont imprimées, une illusion déjà maitrisée par Netgear, qui s’est lancée sur le marché avec la marque Meural.

De fait, le produit phare des années 2000 fait un retour discret dans les rayons, comme une réaction à l’éparpillement des clichés aux quatre coins des réseaux sociaux et leur enfouissement au fin fond de votre téléphone. La communication de Pexar ne fait d’ailleurs pas de mystère, il s’agit de concevoir « le parfait cadeau pour vos êtres chers », c’est-à-dire les grands-parents de vos enfants.

Le cadre Pexar pourra être accroché à leurs murs ou bien posé sur leurs meubles avec le support magnétique fourni, à la verticale ou à l’horizontale. Quand il n’affiche pas des photos ou des vidéos, le stockage interne de 32 Go peut évidement être augmenté jusqu’à 1 To avec une carte SD de Lexar, il peut donner l’heure et la météo.

Lexar utilise le système danois Frameo, installé sur des millions de cadres photo, qui permet de partager des photos et des vidéos en quelques clics avec une application iOS ou Android. Le cadre de 11″ est d’ores et déjà disponible sur Amazon au prix de 179,99 €, un modèle de 10,1″ sera commercialisé un peu plus tard dans l’année.

Test du cadre photo numérique Aura Mason : un cadre très convivial

Test du cadre photo Wi-Fi de Meural

Sortie en fin de semaine dernière, la première mise à jour de macOS Sequoia a réglé un problème de compatibilité avec des logiciels de sécurité tiers… et introduit un problème lié à Time Machine. Des utilisateurs ayant installé macOS 15.0.1 rapportent en effet ici et là qu’ils ne parviennent plus à réaliser de sauvegarde sur leur NAS.

J’ai moi-même constaté ce problème après avoir mis à jour mon MacBook Air M1 : la sauvegarde Time Machine démarre sur mon NAS QNAP, puis elle s’interrompt rapidement à cause d’une erreur. L’intitulé de cette erreur semble varier selon les utilisateurs. Pour certains l’alerte mentionne un support de sauvegarde devenu introuvable, pour d’autres une image disque en cours d’utilisation par ailleurs.

En attendant un correctif en bonne et due forme, désactiver le pare-feu de macOS Sequoia permet de refaire fonctionner la sauvegarde, selon certains utilisateurs. Le pare-feu se coupe ici : Réglages > Réseau > Coupe-feu. Ce n’est évidemment pas une solution idéale, puisque le pare-feu est un dispositif de sécurité qui empêche les connexions indésirables sur son ordinateur.