ZDNet : Commentaire des résultats

Vincent Absous |
Christophe Guillemin dresse le bilan de l'année 2002 d'Apple (déjà achevée sur le plan fiscal) et revient, comme nous l'avons également fait, sur les chiffres publiés mercredi soir. L'auteur de l'article insiste tout particulièrement sur la place centrale qu'occupe désormais un tout petit parallélépipède de 10,2 cm en hauteur, 6,1 cm en largeur et 2 cm en profondeur : l'iPod.

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Logiciels du matin

Vincent Absous |
Fire, le logiciel de messagerie instantanée compatible avec la grande majorité des protocoles actuels se voit mis à jour [0.31.e - 2,9 Mo - US]. Cette nouvelle version n'apporte aucune fonctionnalité nouvelle et spectaculaire, si ce ne sont quelques nouveaux émoticons et, surtout, la correction de quelques bogues.


Autre logiciel de communication mis à jour, ICQ, pour Mac OS 9 et Mac OS X, voit son interface quelque peu modifiée et plus facilement personnalisable. En outre, un problème survenant lors des transferts de fichiers est maintenant résolu [3.1b12 - 3 Mo - US].


De son côté, PrefsOverload, le partagiciel de 15 $ qui permet de gérer les préférences sous Classic ou sous Mac OS X, offre désormais une meilleure stabilité sous Mac OS X 10.2 et se voit corrigé d'autres défauts mineurs [5.1.2 - 2,8 Mo - US].

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Des chiffres et des cycles

bferran |
Selon une dépêche de l'agence Reuters, la Banc of America Securities aurait revu à la baisse ses prévisions de bénéfice par action sur le titre Apple en raison des estimations mitigées annoncées hier par Fred Anderson sur le trimestre fiscal en cours. Les prévisions, pour la période de fin d'année qui a souvent été la plus forte d'Apple, étaient d'une progression du chiffre d'affaires de 14 % et d'un bénéfice par action de 7 cents. Le BPA est passé, après révision, à 2 cents, et la Banc of America Securities s'attend maintenant à un CA de 1.5 million de dollars (quasi stabilité). Apple reste pourtant appréciée par le secteur, notamment en raison de sa réserve de cash qui se maintient toujours, et la plupart des analystes conservent leurs orientations. Le cours du titre reflète d'ailleurs cette ambivalence.


La phase descendante que les analystes pointent du doigt appelle malgré tout une reprise prochaine. On sait qu'Apple a publié ses premières pertes depuis les 195 millions de dollars du premier trimestre fiscal 2001. C'était là encore le premier trimestre déficitaire depuis trois ans, et Apple avait su se reprendre dès la Macworld de janvier en présentant de nouveaux Power Mac et le PowerBook G4 Titanium. Avec les récentes annonces liées au processeur d'IBM, et l'arrivée en fin de vie de certaines gammes, on peut là encore s'attendre à voir débuter un nouveau cycle de mises à jour majeures sur un marché professionnel qui, même s'il ne représente que 32% du CA de l'entreprise, est surtout une vitrine technologique capable de séduire les utilisateurs, et d'alimenter en symboles forts la confiance que ceux-ci portent dans la marque. Les débats sur le PowerPC 970 montrent bien qu'Apple a besoin d'une rupture rapide, à l'image de ce qu'elle a déjà réussi à faire plusieurs fois dans le passé. L'histoire informatique pourrait elle aussi se répéter.


Ce besoin de rupture et ces craintes ne viennent pas forcément des 45 millions de pertes annoncées par Apple. Cupertino n'a en effet pas fait l'erreur de chercher à tout prix le profit, et a reporté une partie de ses charges exceptionnelles sur son troisième trimestre. Beaucoup d'autres constructeurs informatiques - à l'exception de Dell qui affiche une santé provocante - ont eux aussi joué profil bas sur ce trimestre. Rappelons aussi, comme le souligne Jean-René Cazeneuve, PDG d'Apple France, dans un IDC rendu public cette nuit, il s'est vendu 32.6 millions de machines dans le monde, soit une augmentation de 3.8 % par rapport au trimestre précédent. La rentrée scolaire, et les investissements liés à l'éducation, ne sont sûrement pas étrangers à cela. Dell, qui a su s'implanter sur ce secteur, a vu ses ventes progresser de 23 % par rapport à l'année dernière, à 5.2 millions d'unités. L'assembleur est suivi de près par un HP à 5 millions d'unités qui perd donc la première place du marché.


Selon IDC, Apple n'a pas eu la chance de connaître une telle progression de ses ventes et fait un peu moins bien que ses principaux concurrents. Sa part de marché est passée en dessous de 4 % aux États-Unis, mais Apple reste malgré tout parmi les cinq premiers constructeurs sur ce marché. Dans le monde, ce pourcentage devrait baisser encore, autour de 2.3 % (2.6 et 2.9 pour les trimestres précédents). Depuis un an, les ventes d'Apple n'ont jamais cessé de baisser, et nous n'avons pas connu les habituelles variations de trimestre à trimestre : 818 000 unités au Q2, 808 000 au Q3, et 734 000 au Q4. On pourra bien sûr regarder à nouveau du côté des matériels professionnels : IDC souligne qu'il s'est vendu 30 % moins de Power Mac G4 ce trimestre, par rapport à l'année dernière. Au-delà des bénéfices, c'est ce chiffre qui est réellement marquant.

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QuickTime 6 à jour

Christophe Laporte |
Apple vient de mettre en ligne une nouvelle version de QuickTime [6.02 - Fr]. La page de téléchargement propose quatre installeurs : un pour Mac OS 8.6/9, un pour Mac OS X 10.1, un pour Mac OS X 10.2 et un autre pour Windows. Les nouveautés apportées par cette version ne sont pas connues pour l'heure. On imagine néanmoins que cette mise à jour corrige son lot de bogues et offre de meilleures performances.

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MacOSZone : revue hebdomadaire

La redaction |
En général, la dénomination "hebdomadaire" sied mieux à la presse papier qu'aux webzines internet, mais le site américain MacOSZone est l'exception qui confirme la règle, avec cette semaine, dans la revue des principaux logiciels, l'haxie d'Unsanity Labels X, une sélection des fonds d'écran publiés sur Spymac, un set d'icônes animalier et une police extraite des collections du site Fontalicious.

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Les résultats d'Apple par Jean-René Cazeneuve

Christophe Laporte |
Suite à l'annonce des résultats trimestriels et annuels, Jean-René Cazeneuve nous dresse le bilan de l'année fiscale écoulée. Le directeur général d'Apple France, Europe Centrale, Moyen-Orient et Afrique évoque entre autres les performances financières de sa société, les différents moyens mis en oeuvre pour promouvoir les produits Apple et fait le point sur la situation d'iPod en France.


- Les résultats d'Apple ont reçu un accueil mitigé. Comment les interprétez-vous ? Comme un verre à moitié plein ou à moitié vide ?


- Je les vois comme un verre à moitié plein bien évidemment. Si on essaie d'être un peu objectif, on peut interpréter nos résultats de manières différentes. En les regardant avant charges exceptionnelles, on fait un profit de 7 millions de dollars sur le trimestre dans un contexte très très difficile. Si l'on regarde la performance sur l'ensemble de l'année que l'on vient de clore, et que l'on prend un peu de recul, on fait une année de croissance en dollars, en unités et de profits. Ça reste une performance qui va être cette année rarissime dans cette industrie. Si l'on intègre les charges exceptionnelles - et il faut les intégrer sur le trimestre -, on a un résultat un peu décevant, mais en terme de chiffre d'affaires et de résultats opérationnels, on est en ligne avec ce qui avait été préannoncé.


Si l'on regarde le marché grand public, cela va passe plutôt bien. Trois indicateurs le montrent : les revenus que font les boutiques Apple, la gamme iMac/iBook et les ventes de l'iPod. On est dynamique sur ces segments-là. Là où on souffre aujourd'hui, c'est plus sur le segment professionnel. J'y vois deux raisons - vous en voyez peut-être d'autres, mais j'en vois deux. La première, c'est qu'une grosse partie de notre clientèle sur ces produits-là sont des entreprises dans les médias ou dans la communication… Ces entreprises souffrent terriblement aujourd'hui du ralentissement du marché de la publicité. Nos cibles privilégiées sur ces machines-là souffrent donc beaucoup et amortissent leurs machines sur une durée plus longue.


Deuxième frein, la transition vers Mac OS X qui est en train de se faire. Le trimestre dernier a encore été un trimestre d'audit, d'évaluation, de bench, de tests… Ça a été et c'est encore un frein qu'on est en train de lever aujourd'hui, et le succès de Jaguar le montre. Voilà comment j'interprète les résultats : il y a toujours deux angles.


- Fred Anderson, lors de la conférence avec les analystes, ne s'est pas exprimé au sujet de Xserve. Pouvez-vous nous en dire plus ?


- C'est normal. Nous avons annoncé Xserve au mois de mai ; il a vu le jour en juin et nos premiers clients l'ont eu en juillet. C'est des produits qu'il faut tester, il faut tester ses applications et cela prend beaucoup de temps. En plus, il y a la version 10.2 Server qui est arrivée aussi en cours de trimestre. Les volumes sont très intéressants. Nos ventes sont en bonne progression par rapport aux ventes de serveurs que l'on faisait auparavant. On a lancé en France une opération try & buy sur Xserve qui marche très bien. Les grandes entreprises peuvent tester gratuitement un Xserve pendant un mois.


- Apple perd un peu d'argent, mais en perd. N'avez-vous pas peur que les médias ressortent du placard le vieux discours annonçant la mort prochaine d'Apple ?


- Non, non. Nos détracteurs diront bien sûr ce qu'ils voudront, mais on est profitable sur l'année. On a une position en cash extrêmement solide et on a eu en terme d'annonces produits une année faste, avec l'arrivée d'iPod sur le marché des MP3 et avec l'arrivée de Xserve sur le marché des serveurs. On a vraiment franchi un cap. Avec Jaguar, on a le meilleur système d'exploitation du marché. Au-delà de ce qu'on a fait sur notre gamme traditionnelle, je ne crois pas qu'on puisse s'attendre à des commentaires trop négatifs. Ça reste des charges exceptionnelles sur un trimestre, mais si vous regardez sur l'année, elle est de tout point de vue positive. Deuxièmement, il y a un contexte très très mauvais et je pense hélas que sortir de bons résultats, c'est l'exception.


- L'autre mauvaise nouvelle, ce sont les faibles ventes en dehors des États-Unis qui ne représentent que 35 % des ventes d'Apple. Qu'en est-il en Europe ? Comment expliquez-vous ces mauvais résultats ?


De deux choses l'une. D'une part, le quatrième trimestre [fiscal] est traditionnellement un trimestre faible pour les ventes à l'international. Si vous regardez l'année dernière et l'année d'avant, ce chiffre était proche des 40 % environ. C'est une mauvaise performance, mais il faut noter le quatrième trimestre est généralement un trimestre fort aux États-Unis à cause des ventes éducation. C'est donc normal que nos ventes internationales soient plus faibles ce trimestre. Autre explication, il y a quand même un ralentissement économique qui ne se dément pas, en Europe et au Japon. Il y a des signes de reprise un peu aux États-Unis, mais en Europe et au Japon, on est dans des cycles différents. Il n'y a rien d'alarmant et je pense que les ventes en Europe devraient se relancer dans les deux prochains trimestres.


- On a eu le droit à une série de statistiques très intéressantes au sujet de iPod. La situation est-elle revenue à la normale en France ?


- Tout est rentré dans l'ordre. Le firmware update est disponible depuis le 7 octobre. On a repris les livraisons du produit depuis la semaine dernière également. En fonction du canal de distribution, il y a toujours un peu de délais entre le moment où ça part de notre usine et le moment où ça arrive chez le revendeur. Depuis la fin de la semaine dernière, il est à nouveau disponible. Tout le monde a compris ce qu'on a fait, et je pense qu'on a réagi assez vite et assez bien. La parenthèse est définitivement fermée, en tout cas je l'espère.


L'iPod est un vrai succès en France, on est sur une très bonne dynamique. On compte beaucoup sur lui pour les fêtes de fin d'année. C'est un cadeau très sympa pour Noël. Il arrive dans une version Windows, que l'on n'a pratiquement pas encore livrée en France lors du dernier trimestre. Vous allez bientôt le voir dans de nouvelles enseignes.


- On voit des accords fleurir un peu partout aux États-Unis et au Japon. Qu'en est-il de l'Europe et de la France ? Quelles actions spécifiques sont prévues pour les fêtes de fin d'année ?


- En Europe, ça avance bien. C'est un programme qu'on a déjà testé. Les tests qui ont été faits aux États-Unis chez CompUSA sont extrêmement positifs, et il n'y a donc pas raison de ne pas le faire en Europe. On est en train de passer à un déploiement en France et en Europe : il y aura beaucoup plus de points de vente et de vendeurs Apple. C'est quelque chose qui s'inscrit dans la durée.


- Quel produit Apple offrirez-vous volontiers à quelqu'un pour les fêtes de fin d'année ?


- J'ai l'embarras du choix ! Je pense que l'iPod va bien se vendre, c'est un produit accessible pour Noël, un beau cadeau... Sur les ordinateurs, je pense que c'est l'eMac qui va faire beaucoup de volumes, c'est en quelque sorte le remplaçant de l'iMac. Mais en même temps, l'iMac 15 pouces G4 est un très joli cadeau pour ceux qui ont une grosse tirelire. Pour 1290 € HT [ndlr : son nouveau prix], vous avez un G4 écran plat, c'est génial, je trouve. Quand je vois l'accueil, la réaction qu'ont les clients avec ce produit-là, je pense qu'il va aussi se vendre très bien sur cette fin d'année. Je crois que j'offrirais les trois :).

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