Depuis plusieurs années maintenant, BenQ propose une gamme de lampes d'écran, sous le nom ScreenBar. La dernière née s’appelle ScreenBar Halo 2 et elle améliore certains points des modèles précédents, ce qui la rend (presque) parfaite… sans l'être totalement.
La ScreenBar Halo 2 sur un écran 24 pouces. Image MacGeneration.
Qu’est-ce qu’une lampe d’écran ?
Reprenons les bases : les lampes de ce type servent essentiellement pour ceux qui travaillent sur un bureau, même s'il existe des variantes pour PC portables. Il s'agit de barres de LED qui se placent au-dessus d'un moniteur pour amener un éclairage indirect, qui va permettre d’illuminer la surface du bureau et le clavier, sans les reflets sur la dalle ni l'éblouissement d'une ampoule classique. C'est un format pratique, agréable et il devient vite indispensable si vous avez l'habitude de travailler le soir. Mon collègue Nicolas avait testé la première Screenbar Plus en 2020, ainsi que la première version de la Halo quelques années plus tard. Cette dernière ajoute un éclairage indirect à l'arrière de la lampe, pour fournir un halo (d'où le nom) sur le mur potentiellement présent derrière votre moniteur. J'ai par ailleurs testé l’Aether Monitor Light Bar de Razer, qui reprend le même principe avec des LED colorées …
Il fait chaud, c’est le soir (ou l’avant-soir) du sempiternel feu d’artifice annuel (si toutefois vous n’êtes pas en zone de danger d’incendie)... Alors avant d’aller voir la belle bleue (ou la belle rouge), si on faisait un tour du côté du futur d’Apple avec notre ami Mark Gurman ?
Ça bouge à l’Apple Park. De quoi tourner en rond ceci-dit ! Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.
Don’t Wanna Fight
Comme nous en parlions dans l’article consacré à son départ, Jeff Williams, COO d’Apple, prendra sa retraite officielle à la fin du mois, et devrait quitter la totalité de ses fonctions d’ici à la fin de l’année.
Pour beaucoup, cette annonce est l’occasion rêvée de remettre en question la position que tient Tim Cook depuis 2011, soit 15 ans l’année prochaine. Mais ce scénario est-il crédible, au moins à court terme ?
Si le départ de Tim Cook arrivera tôt ou tard (personne n’est éternel en ce bas monde), qu’il intervienne rapidement n’apparaît pas réaliste aux yeux de Mark Gurman. Pour étayer ses propos, il avance plusieurs raisons qui somme toute, paraissent relativement logiques.
Qui pour devenir Calife à la place du Calife ? Image Apple.
Dans un premier temps, il suffit de faire un bref panorama de l’équipe dirigeante actuelle : à part John Ternus, la quasi totalité des dirigeants d’Apple sont tous dans la soixantaine, et nombreux sont présents depuis des années à Cupertino, certains depuis plus longtemps que Tim Cook lui-même. Une bonne moitié des directeurs sous Tim Cook devraient annoncer leur départ dans la paire d’années à venir, ou juste légèrement plus : Greg Joswiak, 61 dont presque 40 chez Apple, Phil Schiller, 65 ans dont 38 ans à Cupertino, Lisa Jackson, Eddy Cue, et même Johnny Srouji, à 61 ans, n’est pas loin de la retraite lui non plus.
Le CFO (Chief Financial Officer) d’Apple, Luca Maestri, est en transition pour laisser sa place à Kevan Parekh. Jeff Williams, COO, laisse donc sa place à Sabih Khan, qui n’est pas beaucoup plus jeune que Tim Cook lui-même. Dan Riccio, qui s’est occupé de nombre de produits matériels jusqu’au Vision Pro, est parti l’année dernière. Le moment est donc parfait pour faire une grosse mise à jour des dirigeants Apple, sûrement la plus grosse vue depuis l’ère Cook. Mais le Calife lui-même ? Même pas un Iznogoud qui traîne ?
Hold On
Et bien... non. Si sur le court terme, tout le monde pourra citer qu’Apple est l’une des actions qui s’en est le moins bien tiré des « Magnificents Seven » de la bourse américaine, que le virage de l’IA est en passe de se transformer en sortie de route, que la gamme est vieillissante, le Board a encore pleine confiance en Tim Cook.
Certes, Apple a perdu de sa superbe ces derniers mois voire paire d’années, mais depuis 2011, les actions Apple ont augmenté de 1 500 %, et Tim Cook a fait de cette pomme toute fraîche un gigantesque morceau dépassant les 3 000 milliards de dollars de valeur. Pour tout ça, Art Levinson, Chairman de la firme, est d’une grande reconnaissance envers Tim Cook, et sa confiance en lui est inébranlable.
Art Levinson, la clé ? Image Calico.
D’ailleurs ce même Art Levinson devrait bientôt laisser sa place. Ne serait-ce pas le moment parfait pour que Tim Cook laisse la sienne ? Oui mais... non. En fait, la plus grande probabilité serait que Tim Cook prenne, comme Satya Nadella chez Microsoft, la place de Chairman ET de CEO, assumant la double casquette au moins un moment.
Surtout qu’au final, s’il devait partir rapidement (que ce soit pour empêchement ou soucis de santé), Apple serait dans un imbroglio bien embêtant : Tim Cook n’a aucun successeur officiellement désigné, que ce soit publiquement ou en interne. Le COO est tout frais et n’a pas l’expérience nécessaire, et de nombreux autres sont proches de la retraite et n’ont pas la motivation nécessaire à devenir Calife à la place du Calife.
Le plus en vue pour la place, John Ternus, est actuellement Senior Vice President Hardware Engineering. Il a certes la « bouteille » nécessaire pour prendre la place, après 20 ans chez Apple, mais est totalement orienté produit. C’est certes un avantage énorme dans une entreprise ou nombre d’actionnaires appellent à une direction plus orientée produit que ne l’est l’actuelle, mais il n’a pas l’expérience des autres pans de l’entreprise. Il devra donc, s’il prenait la place de Tim Cook, s’entourer fortement des conseils du COO et du CFO.
Folie finale, Apple pourrait racheter une start-up de l’IA et mettre son CEO à la place de Tim Cook. Ce serait un mouvement fort marquant mais... non, les probabilités que ça arrive sont quasi inexistante. Le sourcing d’un CEO en externe ne fait pas partie de la culture d’entreprise d’Apple, et historiquement, le moment où Steve Jobs a mis le doigt dans cet engrenage a entraîné la chute d’Apple. Ça a de quoi refroidir les envies.
Over My Head
Plus près de nous, et plus sûr, vient le remaniement de nombre d’équipes qui étaient sous la direction de Jeff Williams. Si les choses paraissent simple, c’est un jeu où de nombreuses pièces vont devoir bouger :
l’équipe de design doit maintenant être directement sous la coupe de Tim Cook. Mais ce n’est pas si simple, de nombreux responsables étant dirigés par Jeff Williams. Ainsi, il est fort probable que le duo actuel représenté par Alan Dye (VP Human Interface) et Molly Anderson (VP Industrial Design) soit renforcé, et fassent l’interface entre Tim Cook et les équipes.
le développement de l’Apple Watch et du matériel dédié à la santé était dit sous la coupe de Jeff Williams. En réalité, cela fait trois ans que John Ternus supervise l’ensemble. Ça ne devrait pas trop bouger.
l’équipe watchOS, et logiciel de santé, dirigée par Evan Doll, vont passer sous la supervision de Craig Federighi.
l’équipe Fitness+ dirigée par Jay Blahnik va rejoindre les autres services comme TV+, Music ou iCloud.
l’AppleCare dirigée par Farrel Farhoudi passera sous la coupe du nouveau COO, Sabih Khan.
l’équipe s’occupant de l’approvisionnement et des discussions industrielles avec la Chine, précédemment dirigée en duo par Tim Cook et Jeff Williams, devrait se retrouver sous le nouveau duo formé par Tim Cook et Sabih Khan.
Be Mine
Un autre changement est arrivé, mais qu’Apple n’a sûrement pas vu venir pour le coup : la perte de son responsable de l’équipe Foundation Models d’Apple Intelligence. Ruoming Pang, arrivé en 2021 après avoir passé 15 ans chez Alphabet dans l’équipe de Google Brain, était le chef d’orchestre d’Apple Intelligence juste sous John Giannandrea, gérant une équipe de 100 développeurs dédiés à l’IA d’Apple.
Bien joué Zuck, t’as de quoi sourire. Image European Union, CC BY 4.0.
Et celui-ci est finalement parti chez... Meta. Pour ce faire, Mark Zuckerberg a employé les grands moyens : Ruoming Pang s’est vu offrir un contrat évalué à 200 millions de dollars ! Même avec ses milliards, Apple n’a pas su faire de contre offre, et il est probable aussi que Ruoming Pang soit parti pour se sentir moins limité, moins bridé par les visions d’Apple interdisant par exemple l’emploi des données personnelles des clients pour faire évoluer l’IA. Un principe que n’a pas Meta.
Sound & Color
En parlant de dirigeants, et donc de décisions, un mouvement étrange pour Apple mais plutôt logique finalement se trame dans les différentes bêtas d’iOS 26 : alors que la première, fidèle à la présentation effectuée durant la WWDC 2025, misait à fond sur de très forts effets de transparence, petit à petit ces effets sont diminués, adoucis.
La nouvelle interface offre déjà beaucoup de choix. Image Apple.
Il semble en effet qu’Apple ait décidé d’avoir une oreille attentive auprès des différentes remontées vues sur les réseaux sociaux. Et depuis l’arrivée de la bêta 1, les critiques sont quasi unanimes : la transparence, c’est bien, mais utilisée à outrance, elle rend le reste de l’interface illisible, empêchant de lire certains textes, et peut être fatigante à la longue.
Cependant, certains aimeraient garder cette transparence, et avoir le choix. Après tout, Apple l’a déjà fait avec Safari pour iOS 15, laissant le choix de plusieurs interfaces. La même chose peut être dite des icônes, dont plusieurs versions sont maintenant disponibles. Pourquoi ne pas laisser le choix de plus ou moins de transparence grâce à une simple réglette ?
Always Alright
Des mouvements, il va y en avoir. Que ce soit en interne, avec de nombreux départs en retraite à venir, comme à l’extérieur, avec une économie mondiale à l’équilibre très instable et des innovations qu’il ne faut pas rater sous peine de partir à la trappe. Mais pour le moment, Apple continue son petit bonhomme de chemin, imperturbable. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
On s’est habitués à tout céder pour quelques clics : notre nom, notre e-mail, notre numéro de téléphone… Et un jour, un SMS tombe au mauvais moment, trop bien rédigé, trop réaliste. Le problème n’est pas le message. Le problème, c’est tout ce qui l’a rendu possible.
Vous vous souvenez de tous les sites sur lesquels vous avez saisi votre adresse complète ces cinq dernières années ? Non ? C’est normal. Et pourtant, ces données sont quelque part. Pas dans une base unique, mais dans des centaines de fichiers différents, vendus, échangés, analysés. La plupart du temps, de façon parfaitement légale.
C’est ce qu’on appelle l’économie de la donnée. Elle repose sur un principe simple : tout ce que vous entrez, à un moment ou un autre, pourra être monétisé. En toile de fond, des acteurs qu’on appelle data brokers récupèrent vos informations, les croisent avec d’autres, et les revendent à qui veut. Ils n’ont jamais eu affaire à vous. Et pourtant, ils vous connaissent.
Ces données nourrissent bien plus que de la publicité
Longtemps, on s’est dit : “ce n’est pas grave, ça sert juste à me cibler pour des pubs”. Mais ce monde-là a changé. Vos données ne servent plus uniquement à vous proposer une promotion sur des baskets. Elles peuvent rendre une arnaque crédible. Donner du contexte à un SMS frauduleux. Ou même permettre à un faux conseiller bancaire de vous appeler par votre vrai nom et de deviner votre dernière transaction.
C’est ce qu’on voit dans les nouvelles vagues d’arnaques, notamment celles liées aux colis non livrés. Le message est sobre, bien formulé. Et tombe parfois au bon moment. Ce n’est pas un hasard : c’est une conséquence.
Incogni : ne plus laisser vos infos entre toutes les mains
Incogni est un service qui s’attaque au problème à la racine. Il ne protège pas contre les arnaques. Il empêche qu’on puisse vous en envoyer avec autant de précision.
Concrètement, il s’appuie sur la législation (RGPD en Europe, CCPA aux États-Unis) pour contacter des centaines de data brokers et exiger, en votre nom, la suppression de vos données. Vous n’avez rien à faire : après avoir signé un mandat numérique, Incogni gère tout — l’envoi, le suivi, les relances, la preuve de suppression. Et vous voyez tout dans un tableau de bord limpide.
Un processus discret, mais des effets visibles
Les premiers résultats apparaissent rapidement : dès la première semaine, des dizaines de demandes sont lancées. Puis viennent les réponses : des suppressions, des confirmations. Moins de spam. Moins d’e-mails douteux. Et à terme, moins de risques que vos infos alimentent un fichier revendu à des cybercriminels.
Ce n’est pas un antivirus. Ce n’est pas un VPN. C’est un troisième pilier de votre sécurité en ligne : la réduction proactive de votre exposition. Et c’est sans doute l’élément le plus négligé par le grand public !
Tarifs Incogni en 2025
Formule individuelle mensuelle : 14,48 €
Formule individuelle annuelle : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
Formule Famille mensuelle : 30,98 €
Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
Formule Unlimited annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)
Depuis une petite semaine, l’actualité autour de Grok, l’intelligence artificielle de xAI, est... mouvementée. Entre « améliorations », gros dérapages, intégration dans les Tesla et promesses de correctifs, le parcours n’est pas un long fleuve tranquille, tant s’en faut. Petit retour sur les événements, et sur la suite.
Depuis maintenant plusieurs semaines, nombre d’utilisateurs proches des pensées d’Elon Musk reprochaient à Grok d’avoir été « manipulé par la doctrine de gauche ». En réponse, Elon Musk a indiqué travailler dessus, puis, le jour de la fête nationale américaine, a finalement indiqué avoir fini les retouches, affirmant que « Vous devriez noter une différence maintenant quand vous posez des questions à Grok ».
Et quelles différences... entre clins d’œil déplacés à des memes racistes ou révisionnistes, invitations à le surnommer « MechaHitler », ou encore une référence à Hitler pour gérer différents problèmes de société, la différence est certes visible par rapport à l’ancienne version, mais n’est pas tellement celle attendue.
Dans l’affolement qui a suivi ces propos totalement débridés et inconscients, la direction de xAI a décidé de débrancher le chatbot mercredi 9 juillet, le temps de voir ce qui a dérapé et de corriger les erreurs. Dans le même temps, l’entreprise a fait un grand nettoyage dans les posts envoyés depuis la mise à jour par l’IA sur le réseau X, et par la même occasion, la directrice de X a remis sa démission, sans préciser les raisons de celle-ci.
Au niveau international, les réactions ne se sont pas fait attendre non plus : la Turquie a été la première à réagir, suite à certains messages jugés insultants envers le président Recep Tayip Erdogan, Grok l’ayant comparé à un serpent. L’IA de xAI a ainsi été partiellement bloquée au niveau national. Aux USA, c’est l’ADL (l’Anti-Defamation League), connue pour surveiller particulièrement les propos antisémites pouvant être tenus et relayés sur internet, qui a répondu au Time qualifiant ces propos de « dangereux et irresponsables ».
En France et en Union européenne, une enquête a été lancée sur ces dérives de l’IA de xAI, notamment sur des propos révisionnistes où Grok indique être « sceptique » sur la réalité de l’Holocauste, affirmant qu’il n’y avait pas de « preuves primaires » et que « les chiffres peuvent être manipulés pour des récits politiques ». Suite à cela, Thomas Regnier, porte-parole de la Commission sur le numérique, a rappelé que X étant une grande plate-forme, elle était soumise au DSA, et pouvait être sévèrement sanctionnée :
Grok est intégré à X, qui est déjà désignée comme une très grande plateforme en ligne dans le cadre de la DSA, X a l’obligation d’évaluer les risques qu’elle pose. [...] Nous prenons cela au sérieux et nous veillerons à ce que la DSA soit respectée. Je peux confirmer que nous sommes en contact avec les autorités nationales et la société X elle-même.
Cette couche se rajoute aux autres enquêtes en cours sur le réseau social ouvertes en Europe. En France plus précisément, des détails révélés par Le Monde sur des accusations « d’altération du fonctionnement » et « extraction frauduleuse de données » d’un système informatique « en bande organisée » se resserrent de plus en plus sur Elon Musk. Cette enquête menée par le parquet de Paris depuis février porte sur de possibles opérations d’ingérence politique en Europe, X étant suspecté d’avoir modifié ses algorithmes pour mettre en avant des thématiques favorables à l’extrême droite, ainsi que les candidats d’Alternativ für Deutschland et assimilés en Union européenne. Le parquet de Paris a cette semaine décidé de confier la suite de l’enquête à la Gendarmerie Nationale.
Entre la France et la Commission européenne, X et Elon Musk risquent gros, l’amende maximale possible en UE portant sur 6 % du chiffre d’affaires mondial de X, et pouvant englober dans ce montant les autres sociétés d’Elon Musk s’il s’avérait commanditaire.
Une intégration de Grok dans les Tesla dès cet été
Il faut dire que les sociétés d’Elon Musk ont une certaine tendance à avoir des liens de plus en plus forts : dernière nouvelle concernant un rapprochement de ses firmes, l’arrivée prochaine de Grok dans toutes les Tesla munies des puces Ryzen, soit toutes celles produites depuis 2021 (ou 2022 pour les Model 3).
Grok is coming to Tesla vehicles very soon. Next week at the latest.
L’intégration de Grok devrait permettre d’avoir un système de commandes vocales bien plus performant que l’actuel (les utilisateurs fréquents de celles-ci pour répondre aux messages pousseront un ouf de soulagement...), permettant de converser de manière « naturelle » avec son véhicule. Le chatbot devrait aussi permettre de maintenir une conversation sur le long terme, et ainsi de discuter avec lui. Il devrait aussi permettre de « mettre en pause » une conversation, et de pouvoir la reprendre plus tard.
Grok 4, l’arme de xAI face à OpenAI et Google AI...
xAI a annoncé l’arrivée de la version 4, qui devrait selon Elon Musk être « l’IA la plus intelligente du monde » :
Grok 4 est à un point où il ne se trompe pratiquement jamais aux questions mathématiques et physiques, à moins qu’elles ne soient habilement contradictoires.
Introducing Grok 4, the world's most powerful AI model. Watch the livestream now: https://t.co/59iDX5s2ck
Si le fait d’annoncer une nouvelle version durant une telle controverse peut paraître étrange, il semble que la date ait été retenue largement à l’avance et n’ait rien à voir avec les faits récents. Grok 4 se décline en trois versions :
Grok 4, version généraliste destinée au grand public.
Grok 4 Heavy, version multi-agent capable de créer des études en comparant diverses réponses glanées sur le net.
Grok 4 Code, conçue tout particulièrement pour épauler les développeurs, et ayant clairement Claude en ligne de mire.
xAI explique que son nouveau Grok 4 est capable de gérer 130 000 token simultanément, et est « plus rapide, plus précise et moins biaisée » (sic) que les versions précédentes. Avec sa grandiloquence habituelle, Elon Musk prédit de grandes découvertes grâce à Grok 4 :
Je m’attends à ce que Grok découvre de nouvelles technologies réellement utiles d’ici l’année prochaine au plus tard, peut-être même d’ici la fin de cette année.
Reste que selon les tests effectués par xAI, Grok 4 reprend l’avantage face à tous ses concurrents, et l’entreprise en profite pour faire monter les enchères : l’accès à cette nouveauté dans sa version complète a fait passer l’abonnement à SuperGrok Heavy de 200 $ par mois à 300 $.
Grok 4 Heavy a repris la main dans tous les tests effectués par xAI. Aux autres de répondre maintenant. Image xAI.
... mais dangereusement biaisée, elle aussi ?
Selon les déclarations de xAI et d’Elon Musk, l’utilisateur peut donc s’attendre à une « super IA », exceptionnellement capable, et dont la neutralité a été confirmée et particulièrement vérifiée étant donné les récents soucis. Il semblerait cependant que le rêve soit loin de la réalité, et que Grok 4 pourrait s’avérer au moins aussi biaisé que le Grok réduit au silence, même si sa réponse sera bien diluée dans un message moins choquant.
Here's a complete unedited video of asking Grok for its views on the Israel/Palestine situation.
It first searches twitter for what Elon thinks. Then it searches the web for Elon's views. Finally it adds some non-Elon bits at the end. ZA 54 of 64 citations are about Elon. pic.twitter.com/6Mr33LByrm
En effet, la découverte effectuée par le chercheur Jeremy Howard, et relayée par MacRumors, n’est pas des plus agréables : sur des sujets sensibles comme les questions sur le conflit Israël-Palestine, l’immigration aux USA ou autres grandes actualités clivantes, Grok 4 prend ses sources en priorité... sur le compte X de Musk.
Voilà qui peut poser quelques soucis de neutralité, d’autant plus que le chercheur précise qu’il a aussi tenté des recherches en demandant explicitement au chatbot de prendre les sources les plus diverses possibles pour sa réponse. Dans tous les cas, Grok 4 va en premier et en priorité rechercher les pensées de son propriétaire sur le sujet avant toute autre recherche, et seulement ensuite va voir ailleurs s’il existe d’autres réponses possibles. Au total, sur 64 liens utilisés par Grok pour répondre aux questions tests de Jeremy Howard, 54 provenaient de Musk.
Le biais pourrait cependant ne pas être volontaire, les guidelines du LLM ne faisant aucune mention d’une priorité pour les réponses de Musk. Le développeur Simon Willison suggère une autre possibilité, que d’une façon ou d’une autre, l’IA « sachant » qu’elle appartient à xAI et donc à Elon Musk, elle se réfère aux pensées de son propriétaire en priorité pour ne pas commettre d’impairs face à la communication de l’entreprise.
Quoiqu’il en soit, cela laisse quelques doutes sur la réalité d’une IA « recherchant au maximum la vérité » comme le prétend Elon Musk...
Le sujet étant particulièrement propice aux dérives dans les commentaires, ceux-ci resteront ouverts une heure à la suite de la publication, et seront surveillés de près. Merci de votre compréhension, et bon week-end à tous.
À l’occasion de la Fête Nationale, une bonne résolution s’invite entre deux feux d’artifice : celle de protéger à vie vos fichiers les plus précieux. pCloud casse les prix sur ses offres Lifetime et offre son gestionnaire de mots de passe. Et non, ce n’est pas un pétard mouillé.
Le 14 juillet approche, et si les festivités s’organisent dans les rues, pCloud en profite pour enflammer les remises.
L’entreprise suisse spécialiste du stockage cloud lance une offre à durée limitée : jusqu’à 70 % de réduction sur ses plans à vie. Mieux encore : pCloud Pass Premium, son gestionnaire de mots de passe sécurisé, est inclus gratuitement. De quoi ranger ses fichiers une bonne fois pour toutes — et ne plus jamais chercher son mot de passe entre deux Post-it.
Stockage cloud à vie : pCloud fait le feu d’artifice avant l’heure
Protéger ses données, ce n’est plus une option. Et encore moins quand il s’agit de souvenirs de famille, de documents de travail ou de projets créatifs.
Avec pCloud, tout tient dans un coffre-fort numérique à la fois pratique, élégant et surtout… suisse. C’est dans cet esprit que la plateforme propose pour la fête nationale française une série d’offres en paiement unique, sans abonnement, avec jusqu’à 70 % de remise :
Le principe : vous payez une fois, et vous profitez du stockage à vie, sur tous vos appareils. Oui, même ceux que vous n’avez pas encore achetés.
La tranquillité numérique, made in Switzerland
La promesse de pCloud, c’est la sécurité et la confidentialité, sans renoncer à l’ergonomie. Vos données sont hébergées dans l’Union européenne, dans des centres de données basés au Luxembourg, tout en bénéficiant des rigueurs de la législation suisse. À l’heure où les services américains se font épingler pour leur usage flou des données personnelles, ça change tout.
Autre avantage : pCloud respecte scrupuleusement le RGPD, et vous permet même de choisir un stockage zero-knowledge (optionnel), chiffré côté client.
Plus qu’un disque dur dans les nuages
pCloud n’est pas qu’un entrepôt à documents. C’est un véritable environnement de travail et de partage. En pratique :
Une application dédiée sur Mac, Windows, Linux, Android et iOS
Une synchronisation instantanée entre vos appareils
Un téléversement automatique depuis votre téléphone
Une fonction de lecture audio et vidéo intégrée, avec création de playlists
Des options de partage avancées, y compris avec des personnes qui n’utilisent pas pCloud
La solution idéale pour tous ceux qui ont dépassé les limites de leur SSD ou qui veulent éviter de perdre leurs souvenirs dans un crash système.
Et vos mots de passe ? pCloud Pass s’en occupe
Derrière chaque cloud bien rempli se cache un mot de passe souvent oublié. Bonne nouvelle : pCloud Pass Premium est inclus gratuitement avec toutes les offres pendant la promotion. Ce gestionnaire chiffre localement tous vos identifiants et les rend accessibles partout, sur tous vos navigateurs et appareils.
Il vous suffit d’un seul mot de passe maître pour déverrouiller vos accès. Et si vous avez du mal à créer des mots de passe robustes, pCloud Pass s’en charge, avec son générateur intégré.
Pourquoi cette offre vaut (vraiment) le coup
Quand on additionne les frais mensuels des services concurrents, pCloud devient vite un placement judicieux. En 3 ou 4 ans, l’abonnement Dropbox ou Google Drive dépasse le prix d’un plan pCloud Lifetime. Sauf qu’ici, on garde tout. À vie. Sans frais.
Autre avantage : vous pouvez libérer de l’espace sur vos appareils, automatiser vos sauvegardes, et gérer vos accès sensibles avec une solution complète, depuis une seule interface. Pas besoin de multiplier les outils : tout est là.
Foncez, vous avez jusqu'au 15 juillet !
Si vous cherchez une solution fiable, sécurisée et pérenne pour stocker vos données et gérer vos mots de passe, l’offre spéciale 14 juillet de pCloud coche toutes les cases. Le stockage à vie combiné à pCloud Pass Premium vous assure une tranquillité d’esprit numérique pour longtemps.
La promotion est valable du 2 au 15 juillet 2025. Une fois passée, les prix retrouvent leur niveau initial. Vous voilà prévenu : c’est maintenant ou jamais.