La fondation qui gère les Raspberry Pi vient d'annoncer un kit « IA », qui va être proposé pour 70 $… soit le prix d'un Raspberry Pi 5 (la version 4 Go vaut 60 $, la version 8 Go est annoncée à 80 $).
Le kit.
Il ne s'agit pas d'une intégration directe sur le Raspberry Pi 5, mais bien d'une carte dédiée. Le kit comprend un HAT (c'est-à-dire une carte d'extension pour les cartes Raspberry Pi) doté d'un emplacement M.2 — compatible avec les SSD — et un NPU de chez Hailo en format M.2. Il ne s'agit visiblement pas d'une puce issue de chez Sony.
Le NPU offre une puissance de calcul assez moyenne (13 TOPS, quand les NPU Apple sont aux alentours de 18 ou 36 TOPS en fonction des puces) mais la consommation est mesurée, de l'ordre de 2 W. On notera d'ailleurs que le NPU est un peu limité par le Raspberry Pi : la firme annonce qu'il prend en charge deux lignes PCI-Express 3.0 et la carte n'en fournit qu'une seule.
Le NPU
L'intérêt principal du kit vient évidemment de l'intégration logicielle : tout est prêt pour profiter du NPU avec les différents modèles de caméras compatibles avec les Raspberry Pi. La fondation montre quelques exemples de détection d'objets sur sa page de présentation. Les API sont disponibles pour en profiter avec les caméras mais aussi avec d'autres solutions comme le framework GStreamer, ce qui permet d'effectuer des essais sur des vidéos préenregistrées.
À la recherche d'une alternative européenne à Dropbox ? Découvrez pCloud, un espace de stockage numérique qui vous offre une sécurité et une confidentialité supérieures, conforme aux normes RGPD, et tout cela avec un paiement unique pour un accès à vie.
pCloud, reconnu pour ses solutions de stockage cloud, se positionne comme l'alternative européenne idéale à d'autres services du même acabit comme Dropbox. Cette plateforme offre des avantages considérables en termes de protection des données et de conformité avec les lois de confidentialité (comme le RGPD), essentiels pour les plus soucieux de la sécurité de leurs informations.
Pourquoi opter pour pCloud comme alternative à Dropbox ?
pCloud se distingue dans le marché du stockage en ligne avec son offre unique : un paiement pour un accès à vie. Cette approche contraste nettement avec les modèles d'abonnement mensuel ou annuel typiques et change la donne pour la gestion des données personnelles et professionnelles.
Jetons un œil à pourquoi le service, dont le siège est en Suisse et ses serveurs au Luxembourg, se démarque comme une excellente alternative à Dropbox. Premièrement, l'interface utilisateur est particulièrement intuitive, que vous soyez sur Windows, macOS, Linux, iOS ou Android. Elle est conçue pour être facile à utiliser, rendant la gestion de vos fichiers totalement fluide, peu importe la plateforme.
En plus de sa simplicité, pCloud propose des applications mobiles et de bureau, y compris pCloud Drive, qui synchronisent vos fichiers sans effort pour que vous ayez toujours accès à vos données, où que vous soyez. Et pour le stockage ? pCloud offre jusqu'à 10 Go gratuits, vous donnant amplement d'espace pour vos fichiers, bien plus que les 2 Go de base chez Dropbox, et sans les limitations agaçantes sur la taille des fichiers ou la vitesse de téléchargement.
Les sauvegardes se font aussi sans tracas : que ce soit sur votre appareil mobile ou votre ordinateur, tout est automatique. Vous pouvez rester serein, vos données sont en sécurité. Et si la sécurité est votre priorité, vous allez adorer l'option de chiffrement côté client offerte par pCloud, assurant que vos données restent privées et bien protégées.
Ces fonctionnalités, combinées à l'emplacement stratégique des serveurs de pCloud en Europe et à la conformité RGPD, rendent pCloud particulièrement attractif pour ceux qui valorisent la confidentialité et la sécurité des données.
L'offre Lifetime de pCloud, telle qu'elle est nommée officiellement, est actuellement disponible en trois variantes distinctes, répondant à un éventail de besoins en matière de stockage numérique, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels.
Offre Premium 500 Go : habituellement proposé à 299 €, ce plan est actuellement disponible à seulement 199 €, soit une économie directe de 33 %
Offre Premium Plus 2 To : ce plan est proposé à 399 € au lieu de 599 €, une réduction de 33 %
Offre Ultra 10 To : veca 10 To de stockage et 2 To de trafic pour le partage, ce plan est proposé à 1 190 €, au lieu de 1 890 €, soit une réduction de 37 %
Au-delà de ces tarifs compétitifs, Cloud facilite aussi partage de fichiers et le travail collaboratif puisqu'il qui permet d'envoyer de gros fichiers à n'importe qui, même à des non-utilisateurs de pCloud, sans compromettre la sécurité. Les utilisateurs peuvent également configurer des dossiers partagés, permettant à plusieurs personnes de travailler ensemble de manière synchronisée.
Rappelons que les données de pCloud sont stockées dans des serveurs situés aux États-Unis et en Europe : à vous de choisir la juridiction en fonction des lois sur la protection des données que vous préférez !
Voici les avantages clés de pCloud :
Interface facile à maîtriser : pCloud est facile à utiliser sur toutes les plateformes, que ce soit Windows, macOS, Linux, iOS, ou Android.
Applications dédiées : pCloud propose des apps mobiles et de bureau, y compris pCloud Drive, permettant une intégration sans couture et un accès constant à vos fichiers.
Options de stockage gratuit : pCloud offre jusqu'à 10 Go de stockage gratuit, surpassant largement les 2 Go offerts par Dropbox.
Transferts sans limites : Aucune limite de taille de fichier ni de vitesse de téléversement ou de téléchargement, contrairement à de nombreux concurrents.
Sauvegardes automatiques : Que ce soit pour vos appareils mobiles ou votre PC, pCloud simplifie la sauvegarde de vos données.
Chiffrement côté client : Pour une sécurité accrue, pCloud offre une option de chiffrement de bout en bout, assurant que vos données restent privées et protégées.
Multimédia intégré : Avec son lecteur audio et vidéo intégré, pCloud facilite la gestion et la lecture de vos fichiers multimédias directement depuis le cloud.
N'oubliez pas : ces offres « à vie » vous permettent d'effectuer un paiement unique et le service est à vous pour toujours, sans frais supplémentaires à l'avenir.
Riven, la suite du mythique jeu d’aventures Myst, va faire son grand retour en 2024, 27 ans après sa sortie originale. Après avoir recréé de nombreuses fois Myst, le studio Cyan Worlds s’est mis en tête d’offrir à cette suite une version modernisée, avec des graphismes dignes de nos ordinateurs modernes. Bien plus complet et complexe, ce nouveau jeu d’aventures était visuellement splendide lors de sa sortie, mais on n’avait pas d’écran Retina à l’époque. La mise à jour ne se contente pas d’améliorer les textures toutefois, c’est une recréation complète du jeu original, avec la même histoire et les mêmes énigmes, dans un décor entièrement recréé pour l’occasion et avec quelques bonus supplémentaires en termes de contenus.
Au-delà des graphismes mieux définis, la plus grosse différence devrait être la liberté de mouvements. Dans Riven comme dans Myst, on se déplaçait d’un tableau largement statique à un autre par une série de clics. C’est ce qui permettait d’avoir ces graphismes photoréalistes pour 1997, la scène était chargée après chaque mouvement du joueur. Rien de tel dans la version de 2024, où l’on peut se déplacer dans des décors dynamiques créés avec le moteur 3D Unreal Engine 5. Cyan Worlds a même prévu un mode VR, qui ne devrait hélas pas être proposé sur le Vision Pro, même si ce sera sans aucun doute la manière la plus immersive de (re)découvrir cet univers.
Comme le Riven original, le nouveau sera en revanche commercialisé dès le premier jour pour les Mac comme les PC. Pas question d’acheter une boîte avec cinq CD-Rom à l’intérieur toutefois, on pourra le télécharger sur toutes les plateformes habituelles, comme Steam ou Gog. Cyan Worlds a même réalisé une version dédiée à macOS pour la vendre sur le Mac App Store, où vous pouvez précommander le jeu dès maintenant pour 40 €. Quel que soit le service utilisé, Riven sera disponible dès le mardi 25 juin 2024.
La fiche Mac App Store précise que seuls les Mac équipés d’une puce Apple Silicon seront compatibles. Il faudra aussi prévoir 12,4 Go d’espace de stockage disponible et seul l’anglais est indiqué parmi les langues proposées, mais la fiche Steam précise bien que les menus et le contenu seront traduits en français.
Les réseaux Wi-Fi sont utiles pour géolocaliser les appareils mobiles plus rapidement et souvent plus efficacement qu’en utilisant les satellites du GPS. Cette réalité peut-être méconnue est rappelée par une nouvelle étude publiée par deux chercheurs de l’université de Maryland. Si cette capacité est bien pratique au quotidien, elle peut aussi être détournée pour des surveillances de masse des routeurs Wi-Fi dans le monde entier, notamment à cause d’une faiblesse chez Apple. Pourquoi est-ce que le Wi-Fi peut aussi servir à la géolocalisation ? Faut-il s’inquiéter de cette faille et comment s’en prémunir ? On fait le point.
Les réseaux Wi-Fi autour de vous ne servent pas seulement à connecter votre smartphone à internet, ils lui permettent aussi de se repérer dans l’espace. Image iGeneration.
Comment fonctionne la géolocalisation par Wi-Fi ?
Depuis l’apparition des smartphones, le besoin en géolocalisation d’appareils mobiles a considérablement augmenté et l’utilisation de satellites a atteint ses limites. Si un système satellitaire, comme le GPS américain ou encore le Galileo européen, permet de connaître sa position sur le globe terrestre avec une excellente précision (jusqu’à quelques centimètres au mieux), il implique d’avoir accès à quatre satellites au minimum, ce qui implique d’avoir une vue suffisamment dégagée du ciel et de patienter plusieurs minutes pour que la communication se fasse correctement. C’est trop long et trop gourmand pour un usage mobile et c’est pourquoi une alternative a été rapidement mise en œuvre.
Quand un smartphone cherche à se repérer dans l’espace, il peut se baser en réalité sur trois sources différentes. Il peut utiliser les antennes du réseau mobile pour obtenir une position approximative, à partir d’une triangulation des antennes les plus proches dont la position, fixe, est connue à l’avance. Il peut aussi exploiter le GPS ou tout autre système satellitaire pour améliorer la précision de sa position si c’est possible. Et surtout, il peut interroger un Wi-Fi-based positioning system (système de positionnement basé sur le Wi-Fi), plus connu sous son petit nom de WPS1.
On ne parle pas de ce WPS dans cet article… Image Orange.
Un WPS fonctionne grâce à une base de données qui liste le maximum de réseaux Wi-Fi associés à leur position géographique dans le monde entier. Quand un smartphone doit déterminer son emplacement, il interroge le WPS en lui fournissant la liste des réseaux à proximité avec l’intensité du signal pour chaque réseau. Une triangulation est alors effectuée pour obtenir des coordonnées, avec une précision suffisante pour la majorité des besoins, surtout dans les milieux urbains dans lesquels la densité des routeurs Wi-Fi est suffisante. La bonne idée de ce dispositif, c’est que les smartphones participent eux-mêmes à gérer la base de données : une fois leur position confirmée par GPS, ils peuvent remonter la liste de réseaux autour d’eux, cette fois pour mettre à jour la base de données.
Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, l’abandon du Manifest V2 par Chrome commence finalement, un abandon qui va affecter certaines extensions, en particulier les bloqueurs de pub avancés.
Le Manifest V2 est un ensemble de règles qui définit les capacités des extensions des navigateurs. Il est sur le point d’être remplacé par une V3 qui doit, selon Google, améliorer la confidentialité, la sécurité et les performances de toutes les extensions. Mais cette nouvelle version fait débat depuis des années, car elle va également diminuer les aptitudes de certains bloqueurs de pub.
Sous la pression des utilisateurs et des développeurs, Google a revu en cours de route à la hausse le nombre de règles pouvant être prises en charge par les adblockers (les règles servent à spécifier les éléments à bloquer sur une page). Autre mesure sur laquelle est revenu, en partie, le géant du web : le ralentissement de la fréquence des mises à jour des extensions. Les développeurs n’auront pas à faire approuver chaque nouvelle liste de blocage, mais les listes « dynamiques » (les plus puissantes) restent concernées par la nouvelle vérification. Les bloqueurs seront donc moins réactifs quand YouTube, par hasard, changera sa méthode d’intégration des réclames.
Dans son dernier billet de blog, David Li, le responsable des extensions de Chrome, fait mine que les divergences sont de l’histoire ancienne : « Actuellement, plus de 85 % des extensions activement maintenues dans le Chrome Web Store utilisent Manifest V3, et les principales extensions de filtrage de contenu ont toutes des versions disponibles avec Manifest V3 — avec des options pour les utilisateurs de AdBlock, Adblock Plus, uBlock Origin et AdGuard. »
S’il existe bien une version Manifest V3 d’uBlock Origin, le bloqueur de référence, celle-ci n’est pas aussi puissante que la version « classique ». Le développeur Raymond Hill a montré que, sur un site de presse américain, uBlock Origin Lite (la version Manifest V3) ne parvient pas à bloquer un anti-bloqueur, contrairement à uBlock Origin (Manifest V2). Dans une FAQ, il explique que les utilisateurs verront ce genre de différence sur certains sites et que la version « classique » de son extension ne pourra jamais être portée sur le Manifest V3.
L’abandon du Manifest V2 va démarrer cette semaine dans la bêta de Chrome 127. Les extensions Manifest V2 installées seront automatiquement désactivées et le Chrome Web Store ne permettra plus d’en télécharger de nouvelles. Cette transition au profit du Manifest V3 sera généralisée au cours des prochains mois. Les utilisateurs de Chrome attachés aux « vieilles » extensions pourront se rabattre sur Firefox, qui va continuer de gérer le Manifest V2 tout en adoptant le V3. Apple n’a pas précisé si (et quand) elle allait mettre un terme à la prise en charge de la V2, mais on en saura peut-être plus à l’occasion de la WWDC 2024.
La nouvelle fonction Recall de Windows 11 dévoilée lors de la présentation des PC Copilot+ est source d'inquiétudes sur les risques qu'elle fait courir aux données de l'utilisateur. Recall désigne une fonction dans Windows 11 que l'on peut sommairement décrire comme un mélange de Time Machine et de Spotlight. Elle fera partie des nouveautés du système de Microsoft sur les premiers PC Copilot+ lancés le 18 juin (Recall marchera dès le départ avec le français).
Tout ce qui passe devant les yeux de l'utilisateur est photographié par Recall, analysé par de petits modèles de langage et archivé en local sur le PC. L'utilisateur peut ensuite lancer une recherche en langage naturel sur tous ces éléments et retrouver jusqu'à des bribes d'information remontant jusqu'à 3 mois.
Microsoft a beau avoir dit que ce contenu est chiffré et conservé en local, le chercheur en sécurité Kevin Beaumont explique qu'il n'est pas si compliqué d'accéder à ces informations et les extraire. Il a lui-même créé un script pour sortir des éléments enregistrés de la base SQLite dans laquelle ils sont enregistrés en clair et les publier sur un site.
Lorsque l'utilisateur est dans sa session, ce contenu est déchiffré pour être accessible par la recherche, mais l'ensemble est stocké dans un endroit qu'un autre utilisateur, détenteur des droits d'administration du PC, peut ouvrir. Il suffirait aussi qu'un malware conçu pour exfiltrer des données personnelles soit modifié pour fonctionner avec Recall pour qu'il parte à la pêche aux données pendant que la personne travaille dans sa session.
Recall ne capture pas tout, il ne prend pas les pages web visitées en navigation privée, on peut lui interdire certaines URL et applications. Mais il photographiera un mot de passe qui n'est pas masqué, vos informations bancaires lorsque vous consultez le site de votre banque (d'où les URL à bannir) ou une conversation par chat même si celle-ci est éphémère.
Beaumont enjoint Microsoft à revoir le fonctionnement de Recall alors même que sa mise à disposition auprès des utilisateurs est imminente. Recall est activé par défaut et dans la configuration de Windows 11 il n'est pas prévu de proposer à l'utilisateur de ne pas l'activer. Il doit s'en occuper lui-même après coup.
Chez Amazon, le Magic Keyboard (noir) étendu avec Touch ID est actuellement à 177 € (-28 €) et le blanc à 183 € (-2 € seulement). La Magic Mouse (noire) est vendue 98 € (-11 €). Le Magic Trackpad (blanc) est à 119 € (-16 €) et le noir à 125 € (-30 €).
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