Controverse Luc Julia : quel est le rôle exact du Français dans la naissance de Siri ?
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Les investisseurs avaient mobilisé jusqu’à 52 milliards de dollars, trois fois plus que ce qui était demandé, pour une opération jugée historique — ces obligations ont déjà gagné le surnom d’« iBonds » (de bond, obligation en anglais). L’émission d’obligations sera réalisée en six tranches, pour une durée de trois à trente ans :
Apple n’avait aucun besoin d’emprunter, mais seuls 45 des 145 milliards de dollars de son trésor de guerre sont localisés aux États-Unis. Rapatrier les 100 milliards restants — le montant qu’elle va justement reverser à ses actionnaires d’ici 2015 — lui coûterait bien plus cher en impôts que sa dette va lui coûter en intérêts (lire : Le quatrième âge d’Apple).
Valeur sûre (AA+ selon S&P, Aa1 selon Moody's), Apple a en effet emprunté à un taux historiquement bas. La firme de Cupertino a ainsi obtenu des conditions similaires au dernier emprunt obligataire de Microsoft (la semaine dernière), et de meilleures conditions qu’Amazon.