Firefox a commencé à afficher des tuiles sponsorisées dans la page des nouveaux onglets de la dernière nightly build 34.0a1 de Firefox. Comme promis, il ne s'agit pas de bandeaux criards, mais de rectangles de couleur uni agrémentés du logo du partenaire. Les tuiles publicitaires sont marquées d'une discrète indication « Sponsored ». Dans un souci de cohérence visuelle, les autres tuiles non sponsorisées afficheront à terme les sites les plus visitées sous la forme du logo du site.

Les tuiles peuvent être déplacées, supprimées, voire « accrochées » à leur emplacement (en cliquant sur la petite épingle, elles reviendront à leur place initiale si elles ont changé de place). Graphiquement, la proposition n'a rien de choquant : pas de pubs carillonnantes ou intrusives, cela reste plutôt sobre. Il faut dire que pour apparaitre dans cette page, les annonceurs se doivent de montrer patte blanche et de « jouer le jeu » de Mozilla en la matière, à savoir le respect du Do Not Track et des « valeurs » de la fondation (lire : Firefox : la publicité va s'étendre à tous les utilisateurs).

Cette initiative issue du programme Directory Tiles vise à diversifier les revenus de Mozilla, qui dépendent actuellement beaucoup (trop ?) de Google. Au départ, cette page ne devait apparaître que chez les nouveaux utilisateurs de Firefox, mais au vu du succès des tests, ce sont finalement tous les internautes se servant du navigateur qui y auront droit.

Avec Sync, BitTorrent a mis à profit sa technologie pair-à-pair pour faciliter le partage de lourds fichiers entre deux correspondants. Le grand avantage de cette solution est qu'elle ne passe pas par un nuage : les problèmes de sécurité (et de grandes oreilles indiscrètes) sont donc limités, tout en offrant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur leurs données, des vitesses de transfert potentiellement plus rapides, et une plus grande souplesse puisque l'on peut partager des fichiers de n'importe quelle taille. Lancé il y a un peu plus d'un an, ce service a séduit 10 millions d'utilisateurs qui ont partagé 80 Pb de données (!). Sync est désormais disponible dans une version 1.4 qualifiée de majeure par l'éditeur.

La grande nouveauté de cette nouvelle mouture est l'apparition de lien de partage, qui rappelle évidemment la même fonction de Dropbox et consorts. Une fois copié dans le presse-papiers, il suffit de l'envoyer par courriel à son correspondant (ou au groupe de correspondants), qui n'a pas besoin d'être inscrit au service pour télécharger le document. L'interface du service a également été revue pour faciliter le travail de l'utilisateur; il y trouvera notamment le détail du contenu des dossiers. Les Keys (appelés Secrets dans la version 1.3 où elles sont apparues pour la première fois) sont toujours disponibles pour partager des fichiers sécurisés.

Les possesseurs de NAS pourront installer Sync afin de profiter des capacités de stockage de leurs boîtiers connectés à internet afin de les transformer en nuage personnel. L'intérêt ici est que l'utilisateur reste maître des données qu'il partage : lecture, écriture ou les deux; réglages de confidentialité; expiration des liens de partage, … Le tout s'accompagnant de la liste des terminaux qui ont pioché des fichiers depuis le nuage (de fait, ils participeront ensuite à la distribution des documents, qui pourront être téléchargés plus rapidement). Le logiciel est compatible avec les produits Seagate, NETGEAR, Synology, Overland Storage et QNAP pour le moment.

Google a mis en ligne la version 37 de Chrome, son navigateur web disponible sur Windows, Linux et OS X. Comme souvent avec le rythme effréné des mises à jour du logiciel, les nouveautés ne sont pas nécessairement visibles, exception faite pour les internautes sous Windows qui bénéficient du support de DirectWrite apportant un meilleur rendu des polices. Pour cette nouveauté, les développeurs de Google ont dû reconfigurer le moteur de rendu du navigateur.

Cette version 37 désactive également l'API showModalDialog, qui avait pour défaut de « geler » le contenu de tous les onglets en attendant une action de l'utilisateur, et de comporter non seulement un grand nombre de bugs, mais également des failles de sécurité. Une option reste cependant disponible pour activer l'API, pour les sites web qui en font encore usage, mais gare : showModalDialog ne sera définitivement plus de la partie en mai prochain.

L'interface du gestionnaire de mots de passe a été légèrement retouchée. Enfin, cette mise à jour apporte une cinquantaine de correctifs qui améliorent la sécurité de certains de ses composants (WebGL et les extensions, notamment).

Ulysses et Marked se retrouvent réunis autour d’un nouveau format de fichiers : TextBundle. Comme son nom l’indique, il s’agit plus précisément d’un paquet. Il regroupe plusieurs ressources : les métadonnées qui le définissent au travers d’un .json, le document rédigé en Markdown et enfin les fichiers externes auxquels le rédacteur fait éventuellement référence.

Ulysses, dont on a plusieurs fois parlé, est un éditeur de textes et gestionnaire de contenus compatible avec le langage de balisage Markdown [Mac App Store - démo]. Marked 2 est spécialisé dans la prévisualisation de ces fichiers.

Ce qui paraît simple de prime abord — on rédige son texte dans Ulysses et ce dernier passe la main à Marked pour le prévisualiser — devient plus compliqué dès lors que les deux applications sont vendues sur le Mac App Store. Elles doivent composer avec les règles strictes du sandboxing qui encadrent les interactions entre elles. Le fichier transmis par Ulysses à Marked contiendra peut-être des références à des fichiers d’images externes. Dans ce cas, l’utilisateur devra autoriser les accès pour chacun d’eux. Fastidieux…

Pour contourner l’obstacle, les deux éditeurs ont travaillé ensemble à ce TextBundle. Ils insistent sur son ouverture puisqu’il pourra être mis à profit par d’autres applications compatibles avec le Markdown. On citera iAWriter ou Byword qui ont tout loisir maintenant de participer à cette initiative.

L’éditeur CrumplePop organise une promotion exceptionnelle pendant une semaine : ses plug-ins pour Final Cut Pro (6, 7 ou X) sont proposés à -50 % jusqu’au 2 septembre. Pour recevoir le code permettant d’acheter les produits à moitié prix, il faut s’inscrire à la liste de diffusion de l’éditeur. Heureusement, celui-ci n’abuse pas de la fréquence des mails qu’il envoie pour présenter ses nouveaux produits ou faire part de promotions.

L’offre est conséquente et variée : étalonnage, correction des « tons chairs » des visages, split screen, outils pour redresser les distorsions de l’objectif de la GoPro… Les prix, avant remise, vont de 39 $/env. 29,60 € à 99 $/ env. 75 € pour le plus cher.

CrumplePop Fisheye Fixer for GoPro® v2.0 from CrumplePop on Vimeo.

CrumplePop propose quelques plug-ins gratuits qui permettront de tester les réalisations de l’éditeur. Une série de tutoriels donne aussi à voir ces modules en action.

CrumplePop Finisher from CrumplePop on Vimeo.

AbleBits, un spécialiste de la macro pour la suite Office, fait ses premiers pas sur le Mac App Store avec un utilitaire gratuit. Count & Sum by Color intéressera ceux qui manipulent des feuilles Excel remplies de cellules distinguées par des couleurs.

On pourra ainsi obtenir la somme, la moyenne, les valeurs maximales ou minimales d’un lot de cellules selon leurs couleurs. Que ce soit la couleur du fond de ces cellules ou celle de leurs chiffres.

Lors de nos essais, seule la fonction pour faire la somme des cellules de telle ou telle couleur fonctionnait correctement. Pour les autres types de calculs, la macro ne retournait rien. Mauvaise manip', ou peut-être s’agit-il d’un problème lié à Yosemite ou bien à Excel opérant en version française ? Rien n’interdit en tout cas de l’essayer soi-même puisque cette macro est gratuite.

Apparue dans Lion, la partition de Restauration OS X (partition recovery en anglais) sert de filet de secours primordial depuis la dématérialisation du système d'Apple. Elle permet d'accéder à des outils indispensables (Utilitaire de disque, restauration Time Machine, réinstallation d'OS X et Safari) même quand le système a un grave problème. Au démarrage, il suffit d'appuyer sur Cmd + R pour accéder directement à ces fonctions.

Seulement, il arrive parfois que cette partition soit supprimée par inadvertance, comme en témoignent de nombreux sujets dans nos forums.

Un consultant en informatique, qui est coordinateur technique certifié Apple, a mis au point un script pour créer très facilement une partition de restauration.

Il faut d'abord télécharger l'installeur d'OS X depuis le Mac App Store (section Achats), puis lancer Recovery Partition Creator. Il faut ensuite sélectionner le disque sur lequel on veut installer la partition, procéder à la vérification du disque, puis sélectionner l'installeur OS X dans le dossier Applications. Certaines étapes peuvent prendre plusieurs minutes, il faut donc patienter un peu et ne pas arrêter le script.

La dernière version de Recovery Partition Creator (3.8) fonctionne avec Lion, Mountain Lion et Mavericks. Christopher Silvertooth travaille actuellement sur une mise à jour pour Yosemite.